« Ruptures », mensuel progressiste hors du commun

La colère monte.

Colère, dégoût, exaspération : d’abord contre les gouvernements qui se succèdent et poursuivent encore et toujours la même politique. Avec le même mépris, la même arrogance – et les mêmes résultats.

Colère, dégoût, exaspération : plus généralement contre cette classe dominante et cette caste politico-médiatique qui s’emploient à instaurer une pensée obligatoire en martelant : mondialisation, compétitivité, « réformes » ; lutte contre le réchauffement, transition énergétique, voire décroissance ; « valeurs », tolérance, « ouverture » ; « droits de l’homme », ingérence, sanctions, frappes « humanitaires ».

Colère, dégoût, exaspération : plus particulièrement contre l’Europe (l’intégration européenne) qui concentre ces régressions, tout simplement parce que, dès le début, elle a été conçue avec cet objectif inavoué mais central : nier le peuple en tant qu’acteur politique exerçant sa souveraineté ; autrement dit, effacer progressivement la démocratie.

C’est au fond cet effroyable hold-up qui provoque, un peu partout sur le Vieux continent, ce rejet populaire croissant de l’Union européenne. Les plaidoyers pour « une autre Europe », une « Europe sociale », une Europe « réorientée », une Europe « refondée » font de moins en moins illusion, face aux régressions planifiées – régressions sociales, économiques, mais aussi démocratiques.

Déjà au Danemark, puis plus récemment en Irlande, les citoyens furent sommés de retourner aux urnes pour inverser leur propre vote après qu’ils eurent refusé de ratifier un traité européen. Puis un summum a été atteint lorsqu’il fut décidé de piétiner le Non à la « Constitution européenne » exprimé par les Français (et par les Néerlandais). L’Europe, c’est le bras d’honneur permanent adressé aux peuples.

Le 29 mai 2005, cette victoire du Non face au « traité constitutionnel européen » avait constitué un tremblement de terre. Probablement le début de la fin pour les amoureux de l’ « aventure européenne ».

Dix ans plus tard jour pour jour, il faut renouer avec cette dynamique. C’est donc, symboliquement, le 29 mai 2015, qu’un nouveau journal naîtra.

Pour porter deux exigences : une rupture radicale et un retour à l’idée de progrès ; et pour répondre à un besoin : une information rigoureuse, précise, libérée des tabous dominants.

Deux exigences et un besoin qui fondent donc le lancement du mensuel Ruptures. Celui-ci ne part pas de rien : il prend la suite du mensuel Bastille-République-Nations (BRN), et s’appuie sur l’expérience et l’expertise éditoriales construites depuis près de quinze ans en matière européenne. Son équipe de rédaction, à l’initiative du projet, compte sur la fidélité des lecteurs actuels.

Mais, prolongeant BRN, Ruptures n’en est pas moins un nouveau journal : là où BRN concentrait ses informations et analyses, radicalement critiques, sur l’Europe, Ruptures maintient et renforce cette rubrique, mais en crée de nouvelles. Par exemple : luttes sociales, actualités économiques, perspectives syndicales ; avancées scientifiques et techniques, combats idéologiques contre les régressions d’inspiration environnementaliste…

Ruptures reste naturellement fidèle à l’esprit fondateur de BRN : d’abord de l’information qu’on ne trouve pas ailleurs ; ensuite une rupture assumée avec la « bien-pensance » sur laquelle s’appuie l’ordre dominant ; enfin, une ligne éditoriale organisée autour de la reconquête du progrès sous toutes ses formes.

Progrès économique et social d’abord, deux dimensions qui devraient être indissociables. Progrès politique également, dont le socle ultime est la souveraineté du peuple. Progrès international, conséquemment, qui combat les ingérences, et valorise indépendance nationale et coopérations. Progrès technique et industriel enfin, qui s’oppose à tous les obscurantismes, à commencer par les fantasmes funestes de « décroissance » et de « sobriété » – autres noms de la récession et de l’austérité.

Dans un paysage médiatique déjà fourni, Ruptures a-t-il sa place ?

• Ruptures, c’est un journal qui entend adopter indissociablement le point de vue du travail, du peuple, et de la nation. C’est un journal exigeant mais pas élitiste, qui s’adresse à une grande diversité de lecteurs – avec une priorité : le monde du travail. C’est aussi un journal qui entend contribuer à fortifier la liberté d’esprit de ceux-ci.

• Ruptures, c’est aussi un mensuel conçu et rédigé par des journalistes expérimentés et de talent.

• Ruptures, c’est enfin, ou peut-être d’abord, une publication indépendante, qui n’a de compte à rendre à aucune force politique ou économique, et qui a donc la liberté d’aller à contre-courant.

Ruptures, c’est tout cela – et tout cela présenté de manière vivante, agréable, passionnante. A travers le style, la maquette, les photos… A la diversité des rubriques devraient venir progressivement s’ajouter des rendez-vous réguliers : des invités permanents ; l’actualité vue à partir de la « machine à café » dans quelques grandes entreprises ; une « contre-enquête » ; un « grand reportage » ; une revue de presse…

Ruptures ambitionne de porter la colère et l’exaspération de tous ceux qui ne supportent plus la pensée dominante, ses interdictions et ses tabous.

Ce projet est ambitieux : il vise à conquérir 40 000 lecteurs. Son lancement repose sur le financement participatif, garantie d’indépendance vis-à-vis de toute puissance financière ou de toute force politique. Votre contribution sera décisive.

Pour aider au lancement de Ruptures, voir la page Ulule du projet. La campagne est proche de son terme...

L'Équipe de Ruptures-BRN