Saga du CO2 : l’Europe de l’Ouest prend un coup de froid
Depuis des semaines nous recevons d’importantes pluies accompagnées de températures nettement sous la moyenne. pourtant les médias continuent à annoncer des records. Que se passe-t-il ?
Satellites
On voit sur l’image 1 les relevés globaux de la Nasa depuis quelques dizaines d’années. D’impressionnants pics de chaleur écrasent régulièrement le schéma. Ce sont les phases El Niño très fortes : 2010-11, 2015-16, 2023-24. C’était aussi le cas entre 1998-99.
Ce que l’on voit ne dépend pas de la montée habituelle des températures. On constate que ce célèbre courant du Pacifique délivre dans ces phases fortes une montagne de chaleur. D'où vient-elle ? D'une simple accumulation de surface ? Du volcanisme sous-marin ?
Un industriel allemand, Fritz Vahrenholt, spécialiste des énergies renouvelables, conteste le réchauffement purement dû au CO2. Il considère qu’à l’évidence El Niño joue un rôle puissant dans le réchauffement, indépendamment du CO2. (Texte original allemand).
D’après les relevés satellites le réchauffement est de 0,15° par décennie, soit 0,015° par ans. « Mais même si cette tendance au réchauffement était uniquement due aux émissions de CO2 de l’homme, elle ne pourrait jamais expliquer un réchauffement temporaire de 0,5 à 1 degré entre 2023 et 2024. »
Nasa
Il analyse davantage :
« Outre El Nino, il existe un autre effet qui n’a pas grand-chose à voir avec l’augmentation du CO2. Depuis 1980, la perméabilité des nuages au rayonnement solaire à ondes courtes augmente. Cela entraîne une augmentation de la durée de l’ensoleillement dans le monde et en Europe. Plus de rayonnement solaire en été signifie plus de réchauffement. »
250 heures d’ensoleillement de plus par an, c’est considérable. Selon le CNRS : Les nuages sont les principaux modulateurs du bilan radiatif de la Terre.
La Nasa confirme cela :
« Une publication de Nature, les scientifiques de la NASA arrivent à la conclusion que la mesure de l’OMI (l’Organisation maritime internationale) sur la pollution de l’air a réduit la formation de nuages et augmenté le rayonnement solaire à ondes courtes. Ils calculent que le réchauffement depuis 2020 est dû à 80 % à cette mesure. »
Le CO2 n’est alors responsable que de 20% du réchauffement depuis 2020. En réalité cela dure même depuis une quarantaine d’années, au début de la montée brusque des années 1980.
« Pourquoi cette découverte sensationnelle des chercheurs de la NASA n’est-elle pas discutée dans le débat politique allemand sur le climat ? Seul le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK), qui voit ses chances s’envoler, a tout d’abord mis en doute, par précaution, les conclusions des chercheurs de la NASA, car - selon Anders Levermann du PIK - la période considérée est trop petite. »
1950
À quoi il répond :
« L’objection est quelque peu justifiée, mais l’augmentation dramatique du rayonnement solaire direct a déjà lieu depuis des années, et les émissions de poussières et de dioxyde de soufre diminuent depuis deux décennies dans le monde entier. C’est ce que montre le graphique de la NASA publié dans Nature par les satellites CERES, qui mesurent le rayonnement entrant et sortant de la Terre à 10-24 km au-dessus de celle-ci. »
On sait que les modèles utilisés par le Grec surchauffent et ne peuvent modéliser les nuages, l’humidité et les courants sous-marins. Tout est donc ouvert et la science n’est pas établie.
Quand on observe la météo de ce printemps humide et frais en Europe de l’ouest et centrale, on constate que c’est l’orientation des vents (nord-ouest-ouest) qui apporte pluie et fraîcheur. Résultat : des températures parfois de 5° sous la moyenne. L’image 4 d’infoclimat montre la chute de l’indice français des températures, tombé au niveau des années 1950.
Croyance
Et toujours à propos des vents : « La péninsule Antarctique ne se réchauffe plus » :
« Alors qu’elle se réchauffait rapidement depuis les années 1950, la péninsule Antarctique connaît actuellement une phase de baisse des températures. Des changements dans le régime des vents seraient en cause. »
Des photos aériennes du continent blanc révèlent :
« … que les glaciers, s’étendant sur plus de 2000 km de côte, sont restés stables ou ont légèrement grandi au cours des 85 dernières années. Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Communications et sont le fruit d’une collaboration entre des chercheurs de l’Université de Copenhague, de l’Institut polaire norvégien, de l’Université arctique de Norvège et de l’institut des géosciences de l’environnement (IGE- OSUG, CNRS / IRD / INRAE / Grenoble INP / Université Grenoble Alpes). »
Comme ce printemps en Europe de l’ouest ce sont les vents qui sont ici la cause du rafraîchissement (ou du réchauffement).
En image 2 et 3 la météo à venir de la semaine. Petite poussée chaude en milieu de semaine puis redescente après quelques jours.
D’autres affirment que l’Antarctique fond à toute allure. À vous de choisir qui vous croyez, car à ce point on est dans la croyance, pas dans la science.
La part du CO2 est actuellement difficile à établir. La science du climat n’est pas établie.
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