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Sale temps pour les courtisans présidentiels désavoués par leurs courtisés !

Comment osent-ils encore paraître dans les médias ? Coup sur coup, les courtisans présidentiels viennent de se faire désavouer publiquement par leurs courtisés, père et fils. C’est à vous dégoûter du métier ! Il y a peu, le 16 octobre dernier, le président Sarkozy dans une interview au Figaro, reconnaissait implicitement avoir eu tort de qualifier de «  coupables » les prévenus du procès Clearstream, en estimant qu’il aurait été « mieux inspiré de s’abstenir de faire des commentaires ». C’était bien la peine que ses partisans se fussent échinés, en courbant l’échine, pour nier qu’il eût attenté à la présomption d’innocence (1).

Cette fois, en retirant sa candidature à la tête de l’ÉPAD, c’est au tour du fils, Jean Sarkozy, de leur retirer le tapis sur lequel ils se prosternaient depuis une quinzaine. Ils avaient pourtant fourbi leurs arguments pour justifier l’injustifiable, une nomination déguisée en élection pour placer à la tête de l’ÉPAD, un des quartiers d’affaires les plus importants d’Europe, un gamin de 23 ans, tout juste encore en 2ème année de droit, mais fils du président de la République.
 
I- L’ARGUMENTAIRE COURTISAN
 
Que n’ont-ils pas avancé pour tenter de nier l’évidence ? Leurs adversaires opposaient, en effet quatre objections imparables : 1- le nom et le népotisme, 2- l’âge et l’expérience, 3- le niveau d’études et les compétences, 4- enfin la légitimité. Foutaises ! répliquaient les courtisans. Ils s’étaient mis en quatre pour les rejeter faisant feu de tout bois au prix de leur propre dignité à coups d’amalgames, d’hypothèses autovalidantes, d’arguments d’autorité et de flagorneries.
 
1- Le Nom : l’ amalgame par insinuation
 
Le nom et l’accusation de népotisme ? La ministre de l’Économie, Mme Lagarde, était outrée : « (elle ne voulait) surtout pas faire obstacle à l’épanouissement de talents au bénéfice d’arguments (…) sur le nom d’une personne. ». M. Lefèbvre, porte-parole de l’UMP et M. Paillé, porte parole-adjoint, ne l’étaient pas moins : « (…) comme par hasard, s’est écrié le premier, comme Jean Sarkozy porte le même nom que le président de la République, on lui tombe dessus  ». Quant au second, il a cité « Gilbert Mitterrand, le fils de François Mitterrand (qui) a été élu député de Gironde et Louis, le fils de Valéry Giscard d’Estaing, (qui) est aujourd’hui élu dans la circonscription que détenait son père  ».
 
 Outre que les abus des autres ne justifient pas les siens, il entrait dans la dénégation de l’influence du nom sur cette élection/nomination un amalgame habile tiré d’une insinuation par sous-entendu. Il est familier au président Sarkozy qui aime à répéter qu’en tant que président, il n’a pas plus de droits qu’un citoyen, mais qu’il n’en a pas moins ! À la proposition selon laquelle le nom de Sarkozy ne doit pas donner un avantage, était implicitement répondu que symétriquement il ne devait pas être non plus un handicap. Ainsi oser prétendre que le jeune homme était favorisé par son nom revenait par amalgame implicite à se voir reprocher de vouloir que son nom soit un obstacle. Joli tour de passe-passe ! Car est-ce le handicap ou le privilège qui est le plus à craindre quand on est fils du président de la République ?
 
2- L’âge : argument d’autorité et hypothèse autovalidante
 
Son âge de 23 ans et son inexpérience disqualifiaient-ils au moins le fils pour un poste de cette importance ? On veut rire ! La ministre de l’Économie, toujours elle, ne souhaitait pas pareillement, maniant la prétérition qui permet de dire ce qu’on prétend ne pas dire, « participer à une polémique qui ressemble un peu à une chasse au jeune et je ne voudrais surtout pas faire obstacle à l’épanouissement de talents au bénéfice d’arguments sur l’âge (…) ». Elle faisait allusion au proverbe cornélien tiré de « Le Cid » : « Mais aux âmes bien nées / La valeur n’attend pas le nombre des années  ». C’est l’argument d’autorité. Seulement il est appliqué à Jean Sarkozy sans qu’il soit démontré qu’il soit une « âme bien née ». On reconnaît l’hypothèse autovalidante qui se présente comme une conclusion sans avoir été démontrée.
 
 En jouant aussi du réflexe de l’âgisme, M. Devedjian a renchéri sur cet argument d’autorité : il est allé chercher une autre autorité inattendue, Georges Brassens (2 ) : « (…) il ne faut pas mépriser les gens sur le critère d’âge, a-t-il observé ; ce n’est pas parce qu’on a 23 ans qu’on est moins intelligent que les gens plus âgés, Brassens a déjà expliqué cela depuis longtemps. » «  Le temps ne fait rien à l’affaire, chante-t-il en effet, quand on est con, on est con ! » Mais le moyen d’établir le diagnostic ? Faut-il se référer au principe de Lino dans « Les Tontons flingueurs » : « Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît » ? Est-ce un critère qui s’applique ici ?
 
3- Le niveau d’études : amalgame, hypothèse autovalidante et farce
 
Le niveau d’études et ses compétences étaient-ils davantage rédhibitoires ? On plaisante ! M. Paillé, porte-parole adjoint de l’UMP, a demandé de ne pas confondre diplômes et talent en politique : « (la politique, a-t-il soutenu, est) sans doute le domaine dans lequel on reconnaît les talents indépendamment des règles habituelles que sont les diplômes ». Et de citer le bel exemple de René Monory, devenu ministre de l’Économie et même de l’Éducation nationale, avec pour tout diplôme « le certificat d’études ».
 
 N’est-ce pas un nouvel amalgame qui confond règle et exception ? Et qu’est-ce qui prouve que Jean Sarkozy relève de l’exception comme René Monory ? Nouvelle hypothèse autovalidante ! Emporté par son élan déraisonnable, M. Paillé n’a d’ailleurs pas su freiner à temps et a versé dans le décor de la farce, appliquant de façon burlesque une règle fort peu appropriée à M. Jean Sarkozy : « La vie politique, a-t-il rappelé, est peuplée de gens qui sont arrivés très jeunes, très tôt sans véritablement être super diplômés et c’est une chance parce que cela permet l’ascenseur social » ! M. Jean Sarkozy en attente de l’ascenseur social, vraiment ?
 
4- La légitimité électorale : un amalgame
 
La légitimité de la candidature de Jean Sarkozy ne faisait enfin aucun doute. C’était l’argument de M. X. Bertrand, secrétaire général de l’UMP, et surtout de M. Lefèbvre qui voyait même « une triple légitimité  » pour présider l’ÉPAD : M. Sarkozy était conseiller général, tirant ainsi sa première légitimité des élections ; ensuite il était président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine ; et enfin, il avait été choisi par ce groupe pour être candidat à la présidence de l’ÉPAD.
 On relève un nouvel amalgame. Car c’est oublier que la légitimité électorale peut être amoindrie par l’emprise partisane ou clientéliste dans certaines circonscriptions : on y vote pas pour une personne mais pour son appartenance partisane ou clientéliste. Le nom de Sarkozy à Neuilly est un sésame. M. Arnaud Montebourg a balayé l’argument, sur Canal +, le 18 octobre, d’une image comique à la hauteur de la farce qui se jouait : « Une chèvre pourrait être élue à Neuilly avec l’investiture UMP. »
 
5- La flagornerie sans limite
 
Mais la palme de la flagornerie revient au vice-président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, M. Thierry Solère, qui a rejeté en vrac toutes ces objections d’un revers de main par l’argument d’autorité de l’hérédité qui avait cours sous la monarchie : « Jean est le fils d’un génie politique, il n’est pas étonnant qu’il soit précoce (sic !) » (13 octobre 2009). Tel père, tel fils, dit, en effet, le proverbe ! Peu importe que, cette fois, les lois de la génétique soient ignorées ! Elles sont, en effet, capricieuses en redistribuant les gênes au hasard, sinon il y a longtemps qu’on aurait parqué les Prix Nobel dans des haras, comme étalons reproducteurs ! Inversement – et c’est un bonheur pour eux ! – le crétinisme de celui qui soutient pareille ânerie ne peut être imputé à ses parents !
 
II- L’ANNONCE PAR JEAN SARKOZY DU RETRAIT DE SA CANDIDATURE
 
Des allégations sans preuve
 
Sur France 2, vendredi 23 octobre, l’intéressé, Jean Sarkozy, a-t-il au moins présenté des arguments plus convaincants pour annoncer son retrait de candidature ? Qu’on en juge !
 
- Il a parlé d’ « une campagne de désinformation orchestrée de manière professionnelle ». Qu’a-t-il donc été dit d’inexact sur son nom, son âge, ses diplômes et sa légitimité ? Il peut se plaindre, en revanche, des extravagances de ses courtisans.
 
- Le népotisme ? « Il y a eu beaucoup d’excès, s’est-il plaint, beaucoup de caricatures, beaucoup d’outrances et puis du vrai aussi. » Qui vise-t-il ? On reconnaît encore plus ses courtisans que ses détracteurs. Le malheureux, à court d’arguments, reste dans le vague et vise à jeter le doute par la confusion intellectuelle.
 
Un retrait contraint déguisé en décision libre 
 
Toute son intervention, en fait, a visé à faire croire qu’il prenait une décision en toute liberté et qu’il ne se résignait pas à un retrait de candidature, contraint et forcé sous le scandale qui faisait rire le monde entier. Quel argument a-t-il avancé ? : « [...] Je ne veux pas d’une victoire qui porte le poids d’un tel soupçon [...] de favoritisme, de passe-droit ». Voilà qui l’honore ! Mais c’est un peu tard ! Que n’a-t-il eu le soupçon de ce possible soupçon avant le mouvement de protestation que sa candidature a déclenché ? Sa noble raison justifie moins désormais une décision prétendue libre qu’elle ne valide une retraite précipitée non voulue en rase campagne. Il a fallu cette bronca nationale pour qu’il en prenne conscience !
 
Quant au rôle joué par le président de la République dans son retrait, c’est le dernier mot de la farce  : « Est-ce que j’en ai parlé avec le président de la République ? demande-t-il. Non. Avec mon père ? Oui. [...] C’est une décision que j’ai prise seul, que j’assume seul. » Cette dichotomie de l’être, si tant est qu’elle existe chez le président, relèverait du domaine de la psychopathologie. On se gardera bien de s’y aventurer. On ne frappe pas un jeune homme à terre. Inutile de s’apesantir non plus sur d’autres allégations assénées comme des lois générales. Un mot seulement sur l’une d’elles : « On ne fait jamais une erreur, a dit ce jeune homme dans la fougue de son immaturité, quand on est candidat à une élection ». Hélas, si ! On en commet une quand on n’a pas les qualités requises !
Mais les courtisans ont crié cette fois à la sagesse, à la maturité ! Forcément, pour eux, le monde est simple : les princes ont toujours raison. Quelle bassesse !
 
Comment des hommes et des femmes sensés peuvent-ils à ce point perdre le sens des réalités comme celui des mots ? On dit, depuis Lord Acton, que « le pouvoir corrompt et le pouvoir corrompt absolument ». On vient d’en voir les effets jusques et y compris sur le bon sens dont Descartes, en ouverture du « Discours de la méthode » disait qu’il était « la chose du monde la mieux partagée ». C’est à croire que les courtisans ont été oubliés dans le partage. Paul Villach
 
(1) Paul Villach, « Le Figaro », le Président Sarkozy tourne en ridicule ses propres courtisans », AGORAVOX, 16 octobre 2009.
 
(2) G. Brassens, chanson « Le temps ne fait rien à l’affaire » (« Quand on est con, on est con/ Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père, / Quand on est con, on est con/ Entre vous plus de controverses / Cons caducs ou cons débutants / Petits cons d d’la dernière averse / Vieux cons des neiges d’antan (bis) »)

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26 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 24 octobre 2009 12:00

    Bravo pour ce constat très lucide, Paul.

    Et une pensée compassionnelle pour ces malheureux courtisans, contraints d’avaler à répétition d’indigestes couleuvres mitonnées par l’objet de leur écoeurante flagornerie.

    Dur, décidément, de rester en Cour lorsque le monarque est paranoïaque et mégalomane !


    • Leila Leila 24 octobre 2009 13:57

      @Paul Villach

      Séguéla prétendra que la diffusion de vos articles sur Agoravox est ce que l’humanité a inventé de pire !

      Bien amicalement


      • Paul Villach Paul Villach 24 octobre 2009 14:15

        @ Leïla

        Merci, Leïla, de ce compliment qui ne pouvait être plus flatteur ! À propos, portez-vous une Rolex ?
        Je suppose que non, et vous supposez que moi non plus  ! Amicalement. Paul Villach


      • Woland Woland 24 octobre 2009 17:37

        Il faut rendre cette justice à Rama Yade qu’elle lance de temps en temps des piques à l’adresse de la Présidence. Même si elle est plus ou moins contrainte de rectifier le tir après coup, le message passe et il est jugé pertinent par beaucoup. Rama Yade candidate en 2012 ? En 2017 ? Elle est populaire auprès des Français et je suis d’avis qu’elle aurait l’étoffe.


      • Serpico Serpico 24 octobre 2009 14:06

        C’est parfait.

        Il faut juste préciser que côté précocité, le petit sarko donne raison à Brassens : sa connerie est déjà légendaire.


        • W.Best fonzibrain 24 octobre 2009 15:07

          heureusement que la honte ne tue pas, sinon tout nos politique seraient déja bien enterré



          • Serge Serge 24 octobre 2009 15:22

            Je n’ai aucune compassion pour les courtisans et autres valets qui gravitent ( tel les mouches sur une m... ! ) autour de Nicoléon...ils ont,de part l’acceptation de ce rôle,perdu tous sens de l’honneur et de la morale...plus ils rampent,plus ils se déshumanisent et plus ils sont fiers de servir le maître.

            C’est avec ces comportements serviles,ces bassesses,ces flagorneries que naissent et se renforcent les régimes dictatoriaux...les S.S de Hitler,les collabos de la Milice française,les escadrons de la mort,...etc...

            Je rappelle à ces gens là ( mais aussi à tous les lecteurs de ce site ) la déclaration de Nicolas Sarkozy candidat ...

            « Le fait du prince n’est pas compatible avec la République irréprochable. » il dénonçait alors...«  les nominations décidées en fonction des connivences et amitiés. »

            Et depuis...combien de nominations faites à tous les niveaux de l’Etat sur la base de ce que dénonçait le candidat,devenu calife,le 14/01/2007 au congrès de l’UMP !!!


            • cubitus cubitus 24 octobre 2009 15:45

              Avez-vous écouté « l’interview » sur France2. Si on peut appeler ça une interview.


              Je n’ai eu besoin que des extraits du zapping pour m’en faire une idée.

              Niveau idées : 0

              Niveau de modestie : 0

              Niveau récitation d’un texte : 10

              Niveau de narcissime : 10 sur l’échelle de Richter.


              Le putain de tremblement de terre qui va remettre tout ce foutoir - où la politique n’est que du buzz informationel à connotation stratégique dans le grand jeu d’échecs où nous ne sommes que de pauvres pions impuissants se zombifiant - en place, j’ai pas envie de le rater.

              Seule raison pour laquelle je me suis pas encore cassé de ce continent débilitant.




              • Flo Flo 25 octobre 2009 18:52

                J’espère que le cataclysme que vous annoncez va se produire. Moi non plus, je n’ai pas l’intention d’en perdre une miette. Ces gens-là ne doivent PAS être autorisés à s’en tirer avec une simple défaite électorale ; leur châtiment se devra d’être à la hauteur de leurs crimes : terrible.


              • Monzoeil Monzoeil 24 octobre 2009 16:11

                les EGO boursoufflés finiront dans le trou eux aussi ! tant d’agitation pour finir comme le commun des mortels !


                • Thucydide Thucydide 24 octobre 2009 17:05

                  Mais ces courtisants encaissent, ils sont d’une bêtise incroyable.
                  Ce vendredi, Dominique Paillé nous a expliqué que son travail était passionnant parce qu’il lui imposait d’adapter sans cesse son discours aux évènements.

                  En gros il proclame sans qu’on lui demande rien que son boulot c’est de dire n’importe quoi, pourvu que ça colle aux circonstances.

                  Avoir la sincérité de reconnaître qu’on passe son temps à mentir, ce n’est pas à la portée du premier imbécile venu..
                  Il faut avoir une certaine excellence en la matière, non ?


                  • Serge Serge 24 octobre 2009 17:16

                    Illustration parfaite de l’esprit courtisan en Sarkoland... A l’Assemblée Nationale...
                    J.F. Lamour vote l’amendement 48 sur une taxe additionnelle de 10% sur les bénéfices des banques en 2010...amendement adopté par 44 voix contre 40 contre l’avis de Mme Lagarde.
                    .

                    Et alors...Zorro est...non...le calife est intervenu...et J.F.Lamour,député UMP,rampe...rampe...et déclare sans rire qu’il ...« s’est trompé de bouton » ( sic !!! ) en contradiction flagrante avec son intervention lors du débat parlementaire.
                    Ainsi un second vote aura lieu ce Lundi !!!

                    Jusqu’où iront ces laquais dans leur servilité et leur bassesse ?
                    Ainsi en va t’il de ses godillots qui se targuent de représenter la France !!!


                    • Serge Serge 24 octobre 2009 17:28

                      Précision importante qui montre à quel point nous ne sommes plus en République...
                      L’ article 68 du règlement intérieur de l’ Assemblée Nationale stipule ( alinéa 4 )...

                      « AUCUNE RECTIFICATION DE VOTE N’EST ADMISE APRES LA CLÔTURE DU SCRUTIN. »


                    • Henri François 24 octobre 2009 17:20

                      Sept articles sur le même sujet dans l’édition du jour !!! Vos ne trouvez pas que celà fait beaucoup dès lors que le père et le fils qui avaient provoqué contre eux une avalanche de critiques largement justifiées, ont fini par baisser leur caquet ?
                      Jean et Nicolas Sarkozy, Clairstream, Villepin et consort, Miterrand etc... Piètres « carburants » ayant depuis des semaines alimenté médias et sites du net. Et çà continue. De grâce faites moi prendre une grande bouffée d’air pur.... 


                      • charles-edouard charles-edouard 24 octobre 2009 18:34

                        tres bien cette article,un recul obligé pour sauver la face,mais pose sa candidature pour etre au conseil d’administration ,attendont la suite


                        • Dolores 24 octobre 2009 18:35


                          Nous allons boire la coupe jusqu’à la lie de l’écœurement.

                          Avons-nous encore de véritables hommes politiques dans le gouvernement et les assemblées ?
                          Avons-nous encore besoin de ministres qui ne sont que des extensions du grand penseur national et qui n’ont d’initiatives que sur ordre ?

                          On pourrait aussi rogner sur les dépenses qu’ils nous occasionnent en supprimant l’Assemblée Nationale et le Sénat, véritables repaires de bénis-oui-oui en toutes occasions.
                          Nos « représentants » ne semblent pas posséder de cerveaux autonomes.

                          Ce ne sont que des gens qui n’ont soit aucune idée personnelle, soit aucune fierté pour se déjuger au signe de la moindre ire du génial grand chef ; ou les deux à la fois.
                          Vous avez dû remarquer que quand une loi ne passe pas , systématiquement on revote ; tout comme pour le TC et le traité de Lisbonne .

                          Quant à ce qu’on s’obstine à appeler l’opposition, celle-ci est si molle qu’elle est inaudible.
                          Il faut croire qu’elle est occupée à trouver des ficelles qui pourraient lui permettre de faire la même chose sous une autre étiquette.

                          L’obséquiosité, la servilité de ces gens est écœurante. Il ne faut pas oublier qu’elles s’accompagnent d’un contentement de soi démesuré et totalement inapproprié.

                          Il ne reste plus à notre génie politique que de se proclamé Empereur, Roi étant nettement insuffisant à sa Grandeur !


                          • cti41 cti41 24 octobre 2009 19:35

                            En lisant cet article je me demande quelles doivent être les réactions des politiques de la majorité qui trouvent des « idées » pour soutenir leur Président et qui, brusquement, voient que leurs efforts n’ont servi à rien.
                            Les commentaires qu’ils doivent faire entre eux seraient certainement amusants à connaître.
                            Comme ancien militaire je me demande quelles seraient les réactions des combattants qu’on a envoyés au « casse-pipe » pour prendre une position et une fois sur la place (prise à l’ennemi) qu’on leur demande d’abandonner les lieux. Les historiens me diront qu’on a connu ça pendant la « grande guerre » et que la seule tréplique a été des cas de mutinerie. A quand les mutineries dans les rangs de la majorité ?.


                            • Alexeï 24 octobre 2009 20:03

                              La Mitterrand en rajoute une couche dans la flagornerie : « Jean Sarkozy a fait une entrée fracassante en politique ». La vieille pédophile se plaint que pendant 40 ans (l’âge des boxeurs thalilandais qui en font 18) on lui a reproché d’être le neveu de Tonton.

                              Attention, Talonetto, protège ton fils (qui paraît 15 ans) du prédateur que Carlita t’a fait recruter. Il est pas toujours beau, le show biz.


                              • leréveur 24 octobre 2009 21:12


                                Avec les Balkany comme parrainage , monsieur et madame , nous revient la réplique du commissaire « Jean-Louis Trintignant » dans ce piètre film d’Arcady , le grand pardon :

                                « avec le genre de fées qui se penchent sur le berceau du petit , ce n’est plus une circoncision , c’est un baptême du feu ! »

                                A vot’ bon coeur ...


                                • Jean-Jean Valjeanjean 24 octobre 2009 21:22

                                  Depuis quand le désaveux arrête-t-il un courtisan ou une courtisane ?

                                  C’est la persévérance face au désaveux qui qualifie le courtisan ou la courtisane

                                  Pour ceux qui ont lu la Fontaine, Molière, Bourdieu ou Chomsky...
                                  (Gardons par devers nous Mme de Lafayette)


                                  • Kicéça 25 octobre 2009 00:15

                                    Par définition, les courtisans sont rémunérés aux détriment de l’état. Donc ils sont toujours gagnant.
                                    Quitte à parodier Brel, voilà mon chant des courtisans :

                                    Quand on n’a que l’argent
                                    A s’offrir en partage
                                    Quand on n’a que l’argent
                                    Pour vivre nos promesses
                                    Quand on n’a que l’argent
                                    Pour couvrir de soleil
                                    La laideur des faubourgs
                                    Quand on n’a que l’argent
                                    Pour unique raison
                                    Pour unique chanson
                                    Et unique secours
                                    Alors sans avoir rien
                                    Nous aurons dans nos mains,
                                    Amis le monde entier.


                                    • FlorenceM 25 octobre 2009 06:17

                                      Raymond Aubrac disait hier (sur Europe1) :


                                      « Même en mourant, ils pensaient aux autres. »

                                      Visiblement certains vivants ne pensent qu’à eux-mêmes et n’imaginent pas qu’on ne s’identifie pas au culte du moi d’abord, moi tout le temps, misère de tête et petit au bout.

                                      • Parrison Parrison 25 octobre 2009 08:51

                                        Merci M. Villach pour ce pertinent décryptage.... c’est grinçant et ironique mais combien salutaire....
                                        Une relecture lucide et sans détours de ce qui s’avère un jetage de poudre aux yeux ... une fois le calme revenu, attendons-nous à un nouveau scénario tout aussi retors et, n’en doutons pas, porté, supporté, par les mêmes risibles pour ne pas dire pitoyables suiveurs qui confondent solidarité pour leur caste avec déshonneur et reniement d’eux-mêmes....

                                        Non, personne n’est dupe, le personnage ne cèdera JAMAIS.... et ici nous avons affaire non pas à un personnage mais deux dont l’un a déjà fait ses preuves, lui... !

                                        Persister dans l’erreur mène aux pires catastrophes... et côté constance dans l’entêtement nous sommes ici en présence de cas d’école.... !

                                        Que penser d’une personne qui se renie quand ça l’arrange alors que la destinée de 60 millions de gens sont entre ses mains... ? Comment lui accorder encore notre confiance... ? Et que doit penser le fils qui subit de plein fouet les conséquences des actes du père... ?

                                        A mon avis, si l’incompétence, la jeunesse, le manque d’expérience, le niveau d’étude ont beaucoup joué en sa défaveur, il y a autre chose que l’on se défend de reconnaître, c’est la génétique eh oui, qu’on le veuille ou non, le fait d’être fils de celui qui nous a déçus nous enjoint aussi à la grande prudence.... ne pas reproduire deux fois les mêmes erreurs.... !

                                        Salutations.


                                        • fred 26 octobre 2009 03:26

                                          bonjour


                                          à lire les posts, ce qui saute au yeux c’est la critique faite a ce gouvernement. J’enchaine imaginé une seconde que vous soyez à sa place(Sarko) bien sur, avec tout ce que ca implique, comportement douteux, psychologie défayante mais qui pour lui est un atout, fantasme, réve, fourberie, et tout les qualificatifs qui le suivent aussi élogieux. Je me rappel son ex, qui le décrivait comme dangeureux, voulant tout et à n’importe quel prix, en manipulant à sa guise ces plus fidéles partisants. Il me rappel un personnage devenus par ces actes horrible un chef supréme de toute une nation. Il n’est pas besoin de préciser que ces méthodes ne plaise qu’a satisfaire sa personne. Pour lui le peuple ne représente rien, il ne devrait même pas avoir droit à la parole. D’ailleurs suffit de voir comment le vote du traité a finallement été mis en oeuvre dans notre dos. Pour obtenir ce poste bien sur, il lui a fallus des appuis, pas de problême, on vend le peuple ou plutôt on le sacrifie et son ame par la même occasion . Inutil de dire également que ces affaires ne sont qu’une partie de l’iceberg. Nous sommes considéré comme des peutres, un cancer, un sang contaminé(ca ne vous rappel rien au passage)de la mauvaise graine. J’arréte là, pour certain mon texte paraitra simpliste, mais à trop vouloir politiser les événements on en perd l’essentiel, la cupidité d’un seul homme qui va le mener droit à sa déchéanche !


                                          • docdory docdory 26 octobre 2009 18:59

                                            Cher Paul Villach 


                                            L’argument héréditaire utilisé par Thierry Solère me fait penser à une anecdote racontée, si mes souvenirs sont exacts ,par Sacha Guitry . Une femme d’une grande beauté lui avait proposé de faire un enfant avec lui , en disant « il aura ma beauté et il aura votre intelligence » . Ce à quoi il lui aurait répondu « oui, mais s’il a ma beauté et s’il a votre intelligence ... »

                                            • Paul Villach Paul Villach 26 octobre 2009 19:13

                                              @ Cher Docdory,

                                              Oui, je connaissais cette « saillie » attribuée à Guitry. Ces gènes sont sans gêne tout de même ! Pas moyen de connaître à l’avance le tirage au sort de la tombola ! Très cordialement ! PV

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