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Accueil du site > Tribune Libre > « Sans changements radicaux, l’agriculture française va disparaitre » (...)

« Sans changements radicaux, l’agriculture française va disparaitre » Léon Landini

 Sans changements radicaux, l’agriculture française va disparaitre.

D’origine paysanne, je suis probablement plus sensible que d’autres, aux souffrances et au stress que subissent les agriculteurs, qui, bien que travaillant comme des bêtes voient chaque jour leurs conditions de vie empirer et s’approcher de plus en plus, le jour où ils devront mettre la clé sous la porte.

Pourtant afin de retarder cette heure fatidique ils continuent de travailler d’arrache pieds, tôt le matin et tard le soir. « Pas de dimanches et pas de sorties » comme dit la chanson de Jean Ferrat.

Fêtes ou pas fêtes il faut soigner le bétail, rentrer les récoltes, effectuer mille travaux auprès de la ferme et tout cela pour un salaire variant, pour beaucoup d’entre eux, entre 1000 et 1400 euros par mois, alors qu’ils effectuent souvent plus de 10 heures de travail par jour.

agriculture crise UE prcfMalgré toutes ces fatigues et privations, l’horizon au lieu de s’éclaircir, s’obscurcie chaque jour davantage, c’est la raison pour laquelle depuis plus d’une quinzaine de jours, les cultivateurs exaspérés continus à manifester dans les rues de nos cités, malgré toutes leurs véhémentes protestations, les dirigeants de la FNSEA appellent au calme.

Pourtant malgré la scandaleuse intoxication médiatique à l’encontre de ces barreurs de routes, de la sympathie leur est régulièrement manifestée par les automobilistes tenus à l’arrêt et qui comprennent leur colère et approuvent leur démarche, car eux-mêmes soufrent de cette situation.

En ce qui me concerne, stupidement sans doute, j’avais toujours cru que les responsables syndicaux, afin de revendiquer de meilleures conditions de vie pour leurs mandants, devaient se trouver en tête des manifestants et les encourager à se battre au lieu de leur demander de rester calme, comme le fond les responsables de la FNSEA qui pourtant ne sont pas entendus par ceux qui avec juste raison continuent leur combat.

Si les manifestations se poursuivent, c’est à cause de leur désaccords avec les revendications présentées par leurs responsables syndicaux, qui ne leurs assurent en rien un avenir dans lequel ils pourront travailler et vivre dignement de leur travail.

Demander, comme cela est fait par les dirigeants de la FNSEA, que le gouvernement intervienne afin d’attribuer un prix décent à la marchandise produite n’est pas très sérieux, car nous savons que dans le cadre de l’Union Européenne ils sommes tous obligés de respecter « La concurrence libre et non faussée », cette règle d’or qui nous est imposée par Bruxelles.

A ce jour, nos gouvernants ne disposent d’aucune possibilité pour prendre une initiative quelconque permettant d’améliorer les conditions de vie de l’ensemble du peuple de notre pays.

Hollande préfet de l'UEDevant la moindre revendication populaire, ils sont contraints de se rendre immédiatement à Bruxelles ou à Berlin (les pantalons à la main) prendre les directives de la finance internationale, que va leur transmettre madame Merkel, car en fonction des divers traités signés, notre gouvernement n’a pas le droit de financer d’une façon quelconque les petites entreprises.

Mais pour les grosses entreprises ce n’est plus pareil, nous nous souvenons tous des 40 milliards versés l’année dernière aux grandes entreprises, qui en échange devaient embaucher du personnel.

Mais les 40 milliards une fois enfouies dans leurs poches, les grands financiers n’ont pas embauché un seul chômeur, au contraire profitant de cette manne, certaines grandes entreprises en ont profité pour délocaliser et pour aller installer de nouvelles usines hors de France, dans des pays où leurs bénéfices seraient encore plus importants.

Quand à exiger que pour améliorer la situation de nos agriculteurs leurs produits puissent porter le label « Produit en France », c’est un attrape nigaud, car cela ne changera en rien leurs difficultés.

Léon landini, Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la Résistance et l'engagement

Léon landini, Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la Résistance et l’engagement

Tant que des marchandises de bien moindre qualité ne respectant pas les mêmes règles sanitaires qu’en France, venues de pays tiers seront vendues à bas prix, la misère aidant, les consommateurs prendront systématiquement la marchandise la moins bonne sans doute, mais la moins chère et « Le produit en France » restera dans les rayons des supermarchés.

Il me semble utile de rappeler que même si nos gouvernants, devant la colère des agriculteurs et l’importance des manifestations, arrivaient à lâcher quelques miettes ils devraient immédiatement subir de lourdes pénalités par Bruxelles et par Berlin pour n’avoir pas respectés la règle de la concurrence libre et non faussée et par la suite d’une manière ou d’une autre, ils feraient repayer aux paysans le peu qu’ils auraient reçu.

Aujourd’hui, à cause de notre intégration forcée au sein de l’Union Européenne, intégration que les français avaient largement refusé, la France n’a plus de frontières et la colère gronde chez nos agriculteurs, surtout lorsqu’ils arraisonnent des camions venus des quatre coins d’Europe et parfois d’ailleurs.

Ces camions qui viennent débarquer sur nos marchés de la marchandise qui souvent n’a pas respecté les mêmes règles sanitaires que celles appliquées chez nous, (tout en utilisant une main d’œuvre qui par moment s’apparente à de l’esclavage) livrent sur nos marchés, de la marchandise à des prix nettement inférieurs aux prix de revient de celle produite par nos agriculteurs.

PRCF affiche départementales UE vallsAncien Résistant, mes camarades et moi-même, nous nous sommes battus pour une France : Libre, Forte, Indépendante, Démocratique et Souveraine. Ces exigences étaient tellement expresses, qu’elles amenèrent le Général de Gaulle à déclarer : « La France nouvelle admet l’utilité d’un juste profit, mais elle ne tiendra plus pour licite aucune concentration d’entreprises susceptible de dévoyer la politique économique et sociale de l’Etat et de régenter la condition des hommes. La France….. veut que les biens de la France profitent à tous les français, que sur ces terres, pourvues de tout ce qu’il faut pour procurer à chacun de ses fils un niveau de vie digne et sûr ». Quant à la place de notre pays à travers le monde, comment ne pas être frappé par l’aspiration qu’exprimait alors le Général de Gaulle, aspiration qui me semble toujours d’une brûlante actualité : « Un tel régime politique, social, économique, devra être conjugué avec une organisation internationale des rapports entre toutes les nations, telles que, dans un monde dont l’interdépendance est désormais la loi, chaque peuple puisse se développer suivant son génie propre et sans subir aucune oppression politique ni économique ». On peut se rendre compte que ces exigences sont plus que jamais d’une brûlante actualité.

affiche_les_jours_heureux_petiteAujourd’hui, nous voici loin de l’Indépendance, de la Démocratie et surtout de la Souveraineté pour laquelle les Résistants ont combattus et beaucoup sont morts.

C’est en appliquant les directives du traité de Lisbonne, que nos gouvernants nous ont imposé contre notre volonté, que tout ce que le CNR (Conseil National de la Résistance) nous avait apporté a disparu.

Si nous voulons vivre sans subir aucune oppression politique, ni économique il est indispensable que nous nous débarrassions de ce carcan que la grande finance internationale par l’Union Européenne, fait peser sur nous.

L’idée de sortir de l’Union Européenne et de l’euro gagne chaque jour davantage de poids. Il ne peut pas être question de se laisser prendre au piège de ceux qui prétendent vouloir sortir de L’euro, seulement après avoir obtenu l’accord des autres pays européens.

Nous devons sortir seul par la porte de gauche et montrer l’exemple.

pétition raison n°10Si nous sortions les premiers de l’Union Européenne et de l’euro, nous ne serions pas seuls car devant l’aversion que ressentent de plus en plus les peuples opprimés, cela permettrait à chaque nation, à l’exemple de la France de reprendre immédiatement son indépendance et sa liberté telle que la souhaitent majoritairement tous les peuples européens

En conséquence agissons, pour que tous ensemble et en même temps nous exigions le retour de notre pays aux grands principes qui furent ceux du programme du Conseil National de la Résistance, pour une France, Libre, Forte, Indépendante, Démocratique et Souveraine Pour cela quittons le plus rapidement ce carcan qui nous emmène tout droit vers une austérité à perpétuité.

Léon Landini.

  • Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre suite aux tortures endurées par la Gestapo, pendant mon arrestation.
  • Président du PRCF

Signez la pétition pour exiger un referendum sur l’UE et l’euro ! C’est au peuple de décider, brisons tous ensemble les chaines de l’Union Européenne !

 

source : www.initiative-communiste.fr

http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/sans-changement-radicaux-lagriculture-francaise-va-disparaitre-leon-landini/


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25 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 23 février 2016 10:23

    La FNSEA est un syndicat patronal, pas un syndicat ouvrier.


    Elle a toujours défendu les intérêts des grands propriétaires et encouragé la concentration et le productivisme.
    Ce qui se passe en ce moment n’est que le résultat de sa stratégie.
    Les autres syndicats d’agriculteurs ont eu leurs moments de gloire, mais ne font manifestement pas le poids.

    Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est le rapport entre cette organisation et le capitalisme.

    Profondément attachée à la propriété privée du moyen de production qu’est la terre, la FNSEA a toujours pris position pour une économie de marché et défendu le principe de l’offre et de la demande. Or, c’est ce principe-même qui est en train de détruire l’agriculture en France.

    Paradoxalement (ou plutôt « évidemment »), la FNSEA se glorifie des profits réalisés quand l’agriculture bénéficiait d’un système de protection par l’état, quand elle était subventionnée et quand les prix étaient contrôlés.

    Il n’y a pas d’autre solution pour le redressement de ce secteur qu’une reprise en main de l’activité par l’état et la mise en place d’un système de protection douanière : le contraire de l’union européenne.

    • Fergus Fergus 23 février 2016 11:44

      Bonjour, M de Sourcessure

      Bravo !

      La FNSEA, pour servir les intérêts des gros producteurs et des grands groupes agroalimentaires - dont Beulin est le représentant emblématique « pété de tunes » - porte en effet la responsabilité de l’évolution du monde agricole vers un modèle productiviste suicidaire qui a largement contribué à détruire les sols et à remplacer les élevages de qualité par des unités concentrationnaires.

      Les exploitants agricoles à la sauce FNSEA ne sont plus des paysans, mais des supplétifs de l’industrie qui ont tourné le dos aux valeurs de leurs parents et grands parents !


    • Roosevelt_vs_Keynes 23 février 2016 10:26

      Et si on arrêtait la machine infernale de la finance anglo-américaine


      • raymond 2 23 février 2016 10:40

        Dans l’agriculture la politique de subvention est complètement aberrante 2 exemples :
        Un pote comptable en agriculture me raconte ces clients éleveurs de moutons en moyenne montagne vivent quasiment qu’avec des subventions du genre 15 000 euros vente d’agneau et 50 000 euros de subventions alors qu’il n’y a quasiment plus d’éleveur de moutons en plaine. Les poules pondeuses en fin de production sont tuées et envoyés congelées en Afrique ce qui ruine l’agriculture locale africaine.
        Attention je n’ai pas dit qu’il fallait faire disparaître les agriculteurs mais plutôt mettre en place un autre système que ce n’importe quoi. J’ai été producteurs de légumes dans le sud de la France et je me suis arrêté lorsque l’Espagne est entrée dans la CEE.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 février 2016 19:39

          @raymond 2
          Pour qu’il y ait un autre système, il faut sortir de l’ UE et de la PAC. C’est la logique industrielle de la PAC qui a poussé des milliers d’agriculteurs à s’endetter « pour moderniser » leur entreprise. Dès que les cours chutent, ils ne peuvent plus rembourser et 1 agriculteur se suicide tous les deux jours.
          Quand un pays est dans l’ UE, il fait ce que disent les Traités.


          Quand un pays est souverain, il peut prendre des décisions :
          Voir les propositions de l’ UPR, chapitre 14 du programme.

          - Remplacer la PAC par une politique agricole nationale.
          - Règlementer les marges pour assurer un revenu aux agriculteurs.
          - Calculer un prix minimum en dessous duquel la grande distribution ne pourra pas descendre
          - Créer un fond de garantie en cas de calamités agricoles.
          - Orienter le marché vers des productions locales
          - Interdire les OGM, accroître la qualité de la l’agriculture en respectant l’environnement
          etc


        • Le p’tit Charles 23 février 2016 11:08

          mais non...seul resteront les vrais agriculteurs, pas les fadas de faire pousser à outrance de la merde..Même mieux..la France sera enfin redevenu un pays libre, plus au service des teutons de Merkel... !


          • Fergus Fergus 23 février 2016 11:49

            Bonjour, Le p’tit Charles

            D’accord avec vous sur la 1ere partie.

            Quant à Merkel, elle n’a pas grand chose à voir avec le problème : la politique agricole productiviste a été initiée en Europe sur le modèle prôné par la FNSEA dès les années 50 ! Hors de l’UE, le lobby FNSEA imposerait le même type de politique agricole au services des grands céréaliers, des gros viticulteurs et de l’industrie agro-alimentaire.


          • Le p’tit Charles 23 février 2016 12:21

            @Fergus...Bruxelles décide pour l’agriculture...et derrière on retrouve dame Merkel, la patronne de l’UE que vous le vouliez ou non c’est ainsi.. !


          • tonimarus45 23 février 2016 18:06

            @Le p’tit Charles—fergus— fait ce qu’il peut pour sauver cette europe ; a le lire, il en devient pathetique

            Comme on dit trivailement chez nous ((en ce qui concerne l’europe)«  »« il tortiile du cul pour faire droit »«  »
            Demain quand le grand marche transatlantique, aura, a cause de l’europe finit de mettre a genoux les paysans il dira contre toute evidence «  »que ce n’est pas la faute de l’europe"



          • tonimarus45 23 février 2016 18:09

            @Fergus—bonjour—Voici mon post ou je repondais a « petit charles » mais comme cela vous concerne,par politesse, voici !!


            @Le p’tit Charles—fergus— fait ce qu’il peut pour sauver cette europe ; a le lire, il en devient pathetique

            Comme on dit trivailement chez nous ((en ce qui concerne l’europe)« »« il tortiile du cul pour faire droit »« »
            Demain quand le « grand marche transatlantique », aura, a cause de l’europe, finit de mettre a genoux les paysans il dira contre toute evidence « »que ce n’est pas la faute de l’europe".


          • Fergus Fergus 24 février 2016 09:25

            Bonjour, tonimarus45

            Vous confondez je principe de l’Union Européenne et l’UE telle quelle est actuellement, celle du libéralisme débridé et du mépris des peuples.

            Je suis comme vous contre les orientations actuelles de l’UE et évidemment farouchement opposé au Tafta qui risque d’affaiblir encore les Etats face aux multinationales.

            Mais cela n’enlève rien à ce que j’ai écrit plus haut : la PAC telle qu’elle a été mise sur pied est la transcription européenne de la politique agricole voulue depuis des décennies par la FNSEA. Et hors de l’Europe, la France conduirait sans aucun doute une politique agricole très proche de celle que nous connaissons.

            Allez donc demander aux petits paysans indépendants ou membres de la Confédération paysanne ce qu’ils en pensent !

            Nous chercher mutuellement des poux dans la tête est une absurdité. Mieux vaut unir nos réflexions et nos connaissances pour dresser un état des lieux réaliste au lieu d’intenter des faux procès !

            .


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 février 2016 19:43

            @Fergus
            Si, si Merkel à quelque chose à voir avec la situation des agriculteurs français...

            Non seulement il n’y pas de SMIC agricole en Allemagne, mais ils utilisent de la main d’oeuvre à prix cassés grâce aux lois Hartz et aux anciens pays de l’ Est. Pareil pour l’Espagne : pas de SMIC agricole et main d’oeuvre à bas coût venant du Maroc ou de Roumanie.


          • tonimarus45 29 février 2016 12:51

            @fergus— La fnsea n’a fait qu’accompgener les decisions europeennes.Ce n’est pas elle qui dirige l’europe que je sache non ??????quand a ce que vous dites---«  » Et hors de l’Europe, la France conduirait sans aucun doute une politique agricole très proche de celle que nous connaissons«  »«  » cela est certainement moins que certain et rien ne peut dire que cela serait pareil.Du moins on connaitrais vraiement les responsables de ce desastre



          • tonimarus45 29 février 2016 13:21

            @Fifi Brind_acier— la seule defense de«  » fergus«  » concernant « cette europe » c’est d’extrapoler en disant que sans cette europe cela serait pareil.Pourtant sans cette europe, ce «  »grand marche transatlantique«  » auquel la france devra obeir ne verrait pas le jour,du moins pour la france ,non ?????


          • Legestr glaz Ar zen 23 février 2016 14:42

            Où il n’est ni question de qualité ni d’environnement. Seule la « productivité » est prônée. Par ailleurs, le langage technocratique est merveilleux de duplicité. Il mériterait d’être traduit en langage « ordinaire ».

            Article 39 (TUE)

            (ex-article 33 TCE)

            1. La politique agricole commune a pour but :

            a) d’accroître la productivité de l’agriculture en développant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre,

            b) d’assurer ainsi un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment par le relèvement du revenu individuel de ceux qui travaillent dans l’agriculture,

            c) de stabiliser les marchés,

            d) de garantir la sécurité des approvisionnements,

            e) d’assurer des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs.

            2. Dans l’élaboration de la politique agricole commune et des méthodes spéciales qu’elle peut impliquer, il sera tenu compte :

            a) du caractère particulier de l’activité agricole, découlant de la structure sociale de l’agriculture et des disparités structurelles et naturelles entre les diverses régions agricoles,

            b) de la nécessité d’opérer graduellement les ajustements opportuns,

            c) du fait que, dans les États membres, l’agriculture constitue un secteur intimement lié à l’ensemble de l’économie.


            • alain_àààé 23 février 2016 15:46

              Mr tous mes respet car moi aussi j ai eu des membres de ma famille qui ont été déporté a auswitch et en allemagne et qui était des cgt et d autres communistes qui sous cet ordure de mitterrand dans les années 50/60 leur a fait la chasse sus au communistes ils ne sont francais.

              je voudrais revenir sur le vrai sujet de l article et vous faire remarqué que lorsque l UE a mis des terres en jachére on pouvait lire dans les journaux dont le point qu un responsable de la FNESA a dit que s il mettait en jachére chaque année il se mettait dans sa poche 800000f.Je ne comprends pas pourquoi alors que vous avec des cooperatives qui permet de réguler le marché et je terminerais par la fortune d certains qui touchent de l argent pour participer ou non a des réunions aux credit gricole mais surtout j avais dans ma rue 3 maisons qui appartenais a des paysans voir des immeubles.je suis cégétite depuis 45 ans et depuis que HOLLANDE je refuse de défilé avec les communistes qui se battent ^pour avoir une place dans un conseil etc....

              • taktak 23 février 2016 17:44

                @alain_àààé
                « depuis que HOLLANDE je refuse de défilé avec les communistes qui se battent ^pour avoir une place dans un conseil »

                Le PCF PGE de Pierre Laurent, ce n’est pas les communistes.

                Ce n’est pas pour rien qu’un communiste exemplaire comme léon Landini a du créer le PRCF justement pour rassembler les militants communistes et disposer d’une organisation de lutte des classes et non de lutte des places.
                Vous êtes le bienvenu Alain, auprès des communistes smiley


              • Odin Odin 23 février 2016 18:00

                @ Léon Landini PRCF

                Merci pour votre article qui est le reflet de la triste réalité du monde agricole en Europe et plus particulièrement en France.

                Par le passé, la ploutocratie a fait main basse sur l’économie, la politique. Maintenant elle s’acharne sur le social et notre souveraineté alimentaire pour favoriser encore plus leurs multinationales. Le pire, TAFTA, est à venir !

                La solution serait de sortir de cette Europe mortifère. Seul un programme commun de plusieurs partis serait viable (PRCF/DLF/UPR/FN…) mais personne ne veut en entendre parler pour des raisons de boutiquiers. 

                Alors, les paroles de De Gaulle :

                « chaque peuple puisse se développer suivant son génie propre et sans subir aucune oppression politique ni économique »

                Se sont transformées en :

                Chaque peuple, par son abnégation politique, économique et de sa souveraineté nationale, participe au développement inexorable du Nouvel Ordre Mondial dont l’objectif principal est d’enrichir encore plus le 1% de la population en paupérisant encore d’avantage les 99% restant. 


                • taktak 23 février 2016 19:14

                  @Odin
                  Sauf que le FN n’est pas pour la sortie de l’euro et de l’UE
                  Marine Le PEN a confirmé sur TF1 il y a 10 jours que le FN n’a jamais été pour la sortie de l’euro et de l’UE.

                  Voila.
                  Pour le reste, DLF n’est pas non plus pour sortir de l’euro et de l’UE. Et l’UPR refuse d’entendre parler d’un front commun, puisque l’objet de l’UPR c’est la candidature personnelle d’Asselineau.

                  Mais je suis pleinement d’accord et c’est bien la proposition du PRCF, il faut un front du peuple pour la sortie de l’UE et de l’euro.
                  Une pétition pour un referednum, ouverte à tous a d’ailleurs été lancé pour mettre cette question en débat, au dela des partis. C’est au peuple de décider.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 février 2016 19:56

                  @taktak
                  Vous dites que l’ UPR refuse un front commun ? Non, l’ UPR est pour des alliances, l’UPR refuse un Front uniquement « de Gauche », qui n’est pas dans l’esprit du CNR. Le CNR était le rassemblement de TOUTES les organisations de France, à l’exclusion des collabos.
                  Les 55% de NON au Traité de Lisbonne n’était pas tous « de Gauche ».


                  Pouvez-vous me rappeler à quelle réunion Asselineau ne s’est pas rendu à l’invitation du PRCF ?
                  Il a été invité par Georges Gastaud le 30 mai 2009 à Lens, il s’y est rendu.

                  De quelle réunion parlez-vous, qu’ Asselineau aurait refusée ?
                  Ayez l’obligeance de chercher dans vos archives l’invitation et de la mettre en ligne.
                  Merci d’avance.

                • fatallah 23 février 2016 20:51

                  Hors sujet (je vous prie de m’en excuser) mais je voudrais communiquer cette page à l’auteur http://www.pauljorion.com/blog/2016/02/22/melenchon-piketty-et-leurope-par-francois-fievre/
                  Bonne lecture.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 février 2016 20:05

                    @fatallah
                    A la lecture de votre billet, le mystère s’épaissit..
                    Jorion dit que le but de Mélenchon est de mener la lutte au niveau européen, contre l’austérité etc.
                    Dans son projet pour 2017, Mélenchon écrit « qu’il faut sortir des Traités ».


                    Si on sort des Traités, ce que propose l’ UPR, je ne vois pas en quoi il faut se soucier de ce que décideront les autres pays ??
                    C’est « le respect du droit des peuples à décider de leur avenir », cela ne nous concerne plus.

                  • eric 24 février 2016 08:44

                    Compte tenu de ce que fut la revolution neolithique, la plus part d’entre nous est d’origine paysanne. Mais c’esrnsurtout en tant que travailleurs du prive, salaries ou patron, petits ou grands, que nous sommes capable de comprendre les souffrances du peuple des pqtrons d’entreprises familliales francaises. Malgre votre meconnaissance du secteur, votre solidarite est assez touchante. Mais il,suffit de remarquer que les paysants ne touchent pas, en general, un « salaire ». Qu’il soit de 1000 ou de 1400. Notre agriculture est un fleuron de notre economie. Saviez vous que l’excedent de la balance des fromages, couvre et au dela le deficit de nos entreprises culturelles a l’etranger, allors meme qu’elles ne sont guere moins subventionnees.... Les gens comme vous parlent volontiers d’agriculture productiviste, en ignorant totalement le fantastique bon qualitatif realise par nos agriculteurs. Si vous etudiez de pres leurs revendications, vous constaterez qu’elles concernent certes les prix, les cours, mais largement la baisse des normes absurdes developpes par des fonctionnaires trop nombreux mais travailleurs et de bonne volonte, qui passe leur temps ancreer de nouvelles contraintes pour tous le monde, sans trop comprendre ce qu’ils font. Ou au moins on l’espere.

                    L’essentiel n’est pas la. Vous etes decore pour vos exploits par l’Urss parait il. Vous etes un communiste,sincere, perdurant et traditionnaliste. J’aimerai vous rapeller que l’elimination des koulaks en tant que classe (en gros a partir de la seconde vache), fut un des rares element de consensus entre staline, lenine et trotsky. La peche aux voix contestataire popiliste demagogique a laquelle vous vous livrez, en faisant mine de comfondre de petits patrons, heritiers, adeptes de la reproduction sociale, detenteurs d’un capital important, reclamant des subventions publiques pour un service meme pas public, avec de vrais syndicats de vrais travailleurs, n’est ce pas une derive revisionniste de type trotskisto titiste ?


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 février 2016 20:16

                      @eric
                      « Les normes absurdes », vous trouvez sans doute que l’agriculture industrielle ne produit pas assez de malbouffe, dont les consommateurs ne veulent plus ? Vous savez que les produits hors UE, et « hors normes », il suffit de les découper ou de les cuisiner pour qu’ils deviennent européens ?


                      C’est de la survie de l’agriculture des terroirs français dont il est question.
                      Nul doute qu’après que la logique de la PAC et la FNSEA les ait faire crever, les multinationales ne rachètent leurs terres.
                      Sauf que les Français, et pas seulement les agriculteurs, ne veulent plus de cette logique là !
                      « L’euro est dans le pré ».

                    • Nouri Nouri 29 février 2016 09:12

                      Si pour l’agriculture les périls s’accumulent (http://www.lcr-lagauche.org/agriculture-les-perils-saccumulent/), voici des mesures qui, combinées, pourraient être efficaces :

                      1- défendre auprès de la Commission européenne un rétablissement de quotas pour réguler l’offre et la demande, assurer une auto-suffisance alimentaire agricole sur le continent européen sans pour autant favoriser la surproduction ;

                      2- exiger aussi de Bruxelles un étiquetage la qualité et l’origine des produits et, si c’est complexe (chaîne de production naissance-élevage-abattage-conditionnement) le préciser sur la chaîne ou à l’aide d’un label clair et explicité, avec un % produit en Europe dont tel pays. C’est ce qu’a prôné François Bayrou depuis longtemps et ce que proposent UFC-Que Choisir et la FNSEA qui lancent une pétition pour demander à la Commission européenne un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes. Il faut aussi une information sanitaire sur l’alimentation des animaux, savoir s’ils ont été nourris aux céréales issues d’OGM, cultivés avec tels type d’engrais et de pesticides (ou label), avoir aussi la trace carbonne du transport pour favoriser les circuits courts et les produits de saison. Faut-il encore que les labels ne soient pas dégradés. En effet, la certification Bio est actuellement mise en danger par la proposition de révision d’un règlement européen qui fixe le « cahier des charges » de l’agriculture biologique, les conditions de production, de certification et de mise sur le marché, avec le logo bio.

                      3- éduquer et responsabiliser les consommateurs et mettre à disposition sur internet des sites comparateurs indiquant la qualité et les prix des produits vendus et des sites dénonçant les pratiques non éthiques des entreprises, des marques. Comme I-boycott,cette nouvelle plate-forme internet récemment annoncée et bientôt mise en ligne.

                      5- En attendant, il faut gérer la période transitoire insupportable pour les agriculteurs qui peut faire bel et bien disparaître notre agriculture française et ruiner des milliers de familles, donner des aides relais aux agriculteurs qui sont obligés de continuer à nourrir leurs animaux et maintenir leur ferme sous peine de faillite, prisonniers d’un endettement énorme qui leur avait été pourtant conseillé pour moderniser leurs exploitation et être plus rentables, en vain. 

                      6- faire valider par les citoyens ce choix de société : souhaitez-vous privilégier des produits les moins chers possible, qui viennent de l’étranger, et ne plus avoir d’agriculture en France ? Ou préférez-vous soutenir une agriculture française de qualité qui préserve nos emplois agricole et par la même occasion votre santé ? Des sondages existent déjà : 84% des Français jugent les manifestations des agriculteurs justifiées. 66% des Français sont prêts à payer plus pour augmenter le revenu des agriculteurs.

                      Chaque jour, 50 exploitations agricoles disparaissent, 2 agriculteurs se suicident.

                      Même dans un environnement libéral soumis à la concurrence, même en respectant nos engagements européens, même sans imposer des prix planchers qui sont jugés discriminatoires où fruits d’ententes anti-concurrentielles, il est possible de sauver notre agriculture paysanne par le pouvoir des citoyens consommaCteurs. C’est ce que je prônais déjà en 2011 dans mon livre La Révolution Humaniste. Bien sûr, ce serait encore mieux si l’Europe s’accordait sur une régulation des quantités produites pour garantir à la fois son autosuffisance alimentaire et éviter les surproductions.

                      Source : https://blogs.mediapart.fr/marie-anne-kraft/blog/280216/crise-agricole-quelles-solutions

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