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Accueil du site > Tribune Libre > Sapiens : La conquête par fertilité

Sapiens : La conquête par fertilité

La puissance du prototype humain « Sapiens » a été longtemps hypothisée en termes d’une supériorité intellectuelle, ainsi que d’une capacité d’adaptation supérieure. Selon cette hypothèse, son système cognitif serait plus amélioré que celui de ses prédécesseurs, lui permettant de développer des technologies avancées, au gré desquelles il s’est propagé plus facilement, colonisant la Terre. Néanmoins, des découvertes récentes remettent en question cette hypothèse. 

 

Le Sapiens n’est pas le seul ancêtre récent

Rappelons qu’afin de prouver une « origine africaine commune récente », selon laquelle « tous les hommes actuels descendent du Sapiens africain », certains chercheurs ont lancé récemment une vaste campagne d’étude ADN à l’échelle planétaire. Cependant, pour leur grand désarroi, les études ont prouvé que les occidentaux héritent un taux d’environ 4% du génome Neandertal, les asiatiques héritent de 1 à 3%, tandis que chez les africains actuels il n’y a pas des traces d’ADN Neandertal. Ce qui suggère, qu’il y a une différence quant à l’ancêtre récent commun.

Rappelons également, que l’hypothèse communément admise relatif à l’évolution de l’homme, serait que des hommes ont quitté l’Afrique, par vagues, pendant diverses périodes, dont Erectus qui a rejoint l’Asie (mais qui a évolué progressivement vers une branche proche du Neandertal), puis Neandertal qui a rejoint l’Euro-Asie, et enfin, d’autres branches africaines, dont Sapiens, il y a environ 65 000 ans.

Notons ensuite, que les découvertes archéologiques ont attesté une série d’hybridations entre le prototype Sapiens et le prototype Neandertal, tout à la fois au Proche Orient, en Europe, et dans la région altaïque. Selon la datation par carbone 14, ces hybridations s’étendent sur une longue période, respectivement 55 000 av JC au Proche Orient, 45 000 av JC en Altaï (Denisova), et 45 000, puis 35 000 en Europe.

De plus, des découvertes archéologiques (crânes sur les sites Skhul et Qafzeh en Israël) prouvent que l’homme dit « anatomiquement moderne », vivait déjà depuis 120 000 ans en dehors de l’Afrique. Cela signifie que le Sapiens africain n’est pas l’ancêtre de tous les hommes anatomiquement modernes, car il est sorti de l’Afrique il y a seulement 65 000 ans. Rappelons à ce titre, que l’haplogroupe C-T, (associé au Sapiens africain qui aurait quitté l’Afrique pour devenir notre ancêtre commun) date de seulement 65 000 ans. Donc, il ne pouvait aucunement être l’ancêtre des hommes anatomiquement modernes découverts en Israël, et par conséquent, associer l’homme anatomiquement moderne au Sapiens Africain est fondamentalement, et scientifiquement, incohérent.

Ainsi, on a d’une part la certitude qu’une hybridation a eue lieu, ce qui suggère que les deux sous-espèces avaient un ADN de fond identique. On a ensuite la certitude que des hommes anatomiquement modernes existaient en Euro-Asie depuis 120 000 ans, ce qui signifie que notre ancêtre récent commun n’est pas le Sapiens Africain, qui avait quitté l’Afrique il y a seulement 65 000 ans. Enfin, on rappelle que de manière générale, une hybridation implique une transmission symétrique en termes de gènes, (environ 50% et 50%), ce qui signifie que l’homme actuel ne pourrait aucunement hériter 96% de l’ADN Sapiens et seulement 4% de l’ADN Neandertal.

Dès lors, en articulant tous ces éléments, l’hypothèse la plus réaliste serait que le 96% d’ADN commun entre tous les hommes actuels relève d’un ADN de fond (spécifique à l’espèce humaine), tandis que les différences (2%, 3%, voire 4%) relève des mutations, soit déclenchées par l’hybridation entre les diverses branches, soit en raison de l’environnement.

Il revient à dire, que le prototype Sapiens africain n’est pas seul sur la planète, et que son ADN n’est pas une référence. Tout au contraire, l’ADN de référence c’est le bloc de 96%, hérité depuis Erectus à travers Neandertal pour les Euro-asiatiques actuels, ou depuis Ergaster (Erectus africain) à travers Sapiens pour les africains. Une autre référence est respectivement la différence (2%, 3%, ou 4%), qui dans le cas des européens relève à 100% du Neandertal, dans le cas des africains elle relève à 100% du Sapiens, tandis qu’ailleurs elle varie, en raison des fusions successives entre les deux branches.

 

Sapiens versus Neandertal

Notons ensuite, que l’analyse ADN, appuyée partiellement par découvertes archéologiques, suggère que la migration du Sapiens a emprunté deux routes. Une première par le sud, à travers la Mer Rouge, puis l’Inde, allant jusqu’en Asie de sud-est, contournant la Chine vers le nord, jusqu’aux îles japonaises, puis en Océanie. Une deuxième, par le nord, allant d’abord au Proche Orient, puis se diffusant, soit vers l’Europe à travers l’Anatolie, soit vers les Caucase, soit vers l’Asie en suivant la route de la soie.

Cependant, il n’y a aucune trace de l’haplogroupe patrilinéaire sur la route du nord. Si on analyse méthodologiquement, et minutieusement, la supposée trajectoire du prototype Sapiens depuis l’Afrique, on constate que l’haplogroupe patrilinéaire C, supposé ayant quitté l’Afrique, n’a laissé aucune trace entre l’Afrique et l’Euro-Asie.

Or, cet élément est étrange, sachant que selon l’analyse ADN, l’haplogroupe mitochondrial U avait quitté l’Afrique en même temps (il y a environ 65 000 ans), et qu’en règle générale les femmes ne partent pas toutes seules en dehors de l’Afrique, elles sont impérativement accompagnées. Aspect confirmé sur la route du sud, où l’haplogroupe mitochondrial U est fidèlement accompagné par un haplogroupe patrilinéaire C, qui devient au niveau de l’Inde C5, avant de se diffuser en Asie de sud-est, puis en Amérique précolombienne à travers Béring.

Néanmoins, il faut se souvenir qu’à cette période ont eu lieu dans les régions du nord les premières hybridations avec Neandertal. Cela coïncide, à quelques détails près, avec l’apparition de l’haplogroupe patrilinéaire IJK, dont le descendant direct I présente les caractéristiques morphologiques typiques au Neandertal Européen, tandis que le descendent K et ses sous-clades, revêtent les caractéristiques typiques au Neandertal asiatique.

Il semblerait qu’une première hybridation a eu lieu au Proche Orient, rendant l’haplogroupe IJK à 50% Sapiens et à 50% Neandertal. Puis, d’autres hybridations ont eu lieu vers le nord, ou vers l’Altaï, avec d’autres Neandertal, rendant les haplogroupes I et K, manifestement plus proche de Neandertal. Rappelons à ce titre, qu’il n’y a pas de grandes différences morphologiques entre deux haplogroupes successifs. Il n’y a pas, par exemple, de fortes différences entre les haplogroupes A et B africains, et les haplogroupes successifs du sud, C, F, G, H. En revanche, il y a de fortes différences entre les haplogroupes du nord (I et K) et les haplogroupes du sud (A, B, C, F, G, H). Ce qui laisse entendre que les changements relèvent de l’apport néanderthalien.

Dès lors, étant donné l’absence du lignage patrilinéaire Sapiens dans les régions (et à la période) d’hybridation, puis étant donné que les haplogroupes I et K semblent étroitement liés aux branches Neandertal, l’hypothèse la plus probable serait, qu’en sortant de l’Afrique, le Sapiens africain s’est effacé face au Neandertal, qui s’est imposé (probablement en raison de sa robustesse) en prenant et fécondant les femmes Sapiens. Ce qui a donné naissance aux haplogroupes patrilinéaires I et K, ainsi qu’aux haplogroupes mitochondriaux U3, U4, U5, et U8.

Cette hypothèse est fortement consolidée par le fait que l'haplogroupe patrilinéaire I1 est fidèlement accompagné par l’haplogroupe mitochondrial U5 jusqu'au Scandinavie, preuve qu'ils ont un étroit lien de parenté. De même, l'haplogroupe patrilinéaire I2 est détecté en proximité géographique de l’haplogroupe mitochondrial U3, tandis que les mitochondriaux U4 et U8 accompagnent mètre par mètre les sous-clades de K (R1a, R1b et N).

Notons entre autres, que l’éventuelle hypothèse d’une mère Neandertal et d’un père Sapiens (comme a été avancée par les protagonistes de la théorie out of Africa), n’est pas fiable. Si les hommes Sapiens auraient fécondé les femmes Neandertal, on devrait détecter impérativement dans la région (et pendant la période) d’hybridation initiale un haplogroupe patrilinéaire C ou D, supposé correspondant au Sapiens africain. On devrait détecter également un haplogroupe mitochondrial correspondant aux femmes Neandertal, donc différent des haplogroupes africains.

Or, ce n’est pas le cas. D’une part, il n’y a aucun haplogroupe patrilinéaire correspondant au Sapiens africain. Ensuite, le seul haplogroupe mitochondrial détecté à cette période, et dans ces régions, c’est l’haplogroupe mitochondrial U, originaire de l’Afrique. Ce qui prouve qu’il n’y avait pas des femmes Neandertal dans la région d’hybridation initiale, et que les hommes Neandertal sont avancés vers le sud justement pour chercher les femmes Sapiens, éliminant en passage les hommes Sapiens africains.

 

Une séparation géographique

Notons ensuite, que selon les preuves paléontologiques, les populations issues de l’hybridation avec le Neandertal se sont dirigées dès la fin du Paléolithique vers le nord. Etant donné les gènes néanderthaliens qui ont permis une meilleure adaptation au climat hostile, l’haplogroupe I1 s’est installé en Scandinavie, l’haplogroupe I2 s’est installé soit au nord-est de l’Europe, soit dans les Carpates, soit dans les Alpes Dinariques. Pour leur part, les divers sous-clades de K se sont installés soit au sud de la Sibérie (R1a et R1b), soit au nord de la Sibérie (N), soit dans les hautes montagnes (R2 en Himalaya, Q en Altaï). Une exception étant ici les haplogroupes M et S, répandus en Polynésie, en Mélanésie et Papouasie.

Inversement, toute la région tropicale et équatoriale, depuis l’Afrique jusqu’en Asie orientale, a été colonisée par le prototype Sapiens, à l’image des haplogroupes A, B, C, D, E, F, G, et H, détectés dans ces régions. A ce titre, il est important de préciser que la séparation entre les haplogroupes du nord (I, K et leurs sous-clades), et les haplogroupes du sud (A, B, C, D, E, F, G, H), fut marquée par une barrière géographique difficilement franchissable, composée de Sahara en Afrique, de Gobi en Asie, ainsi que d’une longue chaîne de hauts plateaux, qui s’étend de l’Anatolie à l’Himalaya et Altaï.

 

La fertilité du Sapiens

Ceci étant dit, on constate ensuite une différence en matière démographique, entre les populations du nord et les populations du sud, traduite par un fort taux de fécondité naturelle dans le sud. On précise bien fécondité naturelle, pour ne pas confondre avec la fécondité soutenue (comme ça été le cas longtemps en Occident pour des raisons religieuses, idéologiques ou politiques).

En effet, tandis qu’en nord il n’y a aucune trace prouvant l’existence des masses significatives de populations jusqu’au Moyen-Age, dans le sud, il y a eu depuis le Néolithique de grosses concentrations humaines, localisées sur la route de migration du Sapiens. On les retrouve particulièrement autour de la Mer Rouge, ce qui a donné naissance à la civilisation égyptienne, puis autour du Golfe Persique, ce qui a donné naissance à la civilisation mésopotamienne, et enfin en Inde, ce qui fut à l’origine de la civilisation harappéenne. La civilisation chinoise préhistorique a été également fondée par des hommes qui suivaient la route de sud, à travers l’Inde et l’Indochine.

Mis à part le Moyen-Age (lorsque la croissance démographique occidentale a été soutenue par la religion catholique) dans le reste du temps, les populations du sud ont été toujours plus significatives en nombre. Puis, si on tient compte que jusqu’à la fin du 20ème siècle les conditions de vie et d’hygiène dans les pays du sud sanctionnaient un haut taux de mortalité infantile, l’ensemble prouve que le taux de fécondité naturelle des hommes du sud est nettement supérieur à celui des hommes du nord.

Dès lors, sachant qu’en nord l’ADN du Neandertal est prédominant (il représente 100% de la différence de l’ADN de fond), tandis qu’en sud c’est l’ADN du Sapiens qui est prédominant (il représente 100% de la différence de l’ADN de fond en Afrique, et 80% dans les autres pays de l’Asie de sud, en raison de leur position sur la route de migration depuis l’Afrique), l’explication la plus réaliste serait qu’il existe un lien étroit entre l’ADN du Sapiens et la fécondité naturelle.

Cette hypothèse est consolidée davantage en comparant les populations africaines (100% ADN Sapiens) avec d’autres populations, notamment celles occidentales, dont la différence ADN non-fond est 100% Neandertal.

Notons à ce titre, que la population africaine est passée de 100 millions en 1900 à 1,1 milliards en 2014. Donc, sachant qu’en Europe (Russie et Turquie comprises) la population a seulement doublé pendant cette même période, on remarque que le taux de fécondité en Afrique est 5 fois plus élevé qu’en Occident. Cela vaut de même relatif aux autres pays occidentaux (Canada, Australie), où depuis la fin de « Trente Glorieuses » la démographie est en baisse, tandis qu’aux Etats-Unis la maigre croissance démographique relève principalement des populations issues de l’immigration.

Certes, dans le cas de pays occidentaux on peut invoquer l’infertilité volontaire, due à l’utilisation de moyens de contraception. Néanmoins, étant donné qu’en Afrique le taux de mortalité infantile est toujours élevé (en raison des conditions d’hygiène qui provoquent des maladies ou des malformations) il n’en reste que le taux de fertilité chez les populations africaines est, quoi qu’il en soit, nettement supérieur que chez les européens.

Un élément d’appui illustratif à cette hypothèse, le constitue l’exemple de l’Amérique du Sud. En effet, on distingue sur ce Continent certains pays, comme Brésil et Colombie, ou régions, comme les Antilles, où le taux de la population d’origine africaine est élevé, et où le taux de natalité à long terme est également élevé, se traduisant par une forte croissance démographique. Tandis que les pays comme Chile, Pérou, Bolivie, Argentine, qui ont un taux plus faible d’afro-américains, ont enregistré également une croissance démographique plus faible. Notons, que dans le premier cas la population a augmenté de 11 fois entre 1900 et 2000, tandis que dans le deuxième cas elle a augmenté de seulement 3 à 4 fois.

Cet exemple est surtout illustratif, car il rend caduques les autres facteurs (historiques, culturels, économiques, politiques, géographiques, environnementaux), sachant qu’il s’agit d’un Continent qui a connu la même évolution historique, le même type d’administration et le même environnement politique.

Le seul facteur qui diffère, c’est le taux de la population d’origine africaine, de sorte que là où ce taux est élevé la croissance démographique a été explosive. Sachant que la croissance démographique est plus significative dans les régions peuplées par les métis et les noirs, comme le montre une série de statistiques en Brésil, selon lesquelles le taux de fécondité est plus élevé chez les noirs et les métis, que chez les blancs. Or, métis et noirs, les deux catégories tirent leurs origines de l’Afrique. Rappelons à ce propos, qu’après le premier siècle de colonisation ibérique, vers l’année 1650, la population amérindienne a été presque éradiquée. Donc, elle fut remplacée par les esclaves africains, qui étant donné leur haut taux de fécondité (remarqué et mentionné dès le 18ème siècle par les démographes royaux) ont fini par repeupler l’Amérique du sud, particulièrement les Antilles.

Il revient à dire, que les métis sud-américains, comme tous les afro-américains, héritent un ADN 100% Sapiens.

 

 

Conclusion

En somme, étant donné que tout à la fois l’Afrique, les populations d’origine africaine d’Amérique du sud, ainsi que l’ensemble des pays de l’Asie placés sur la route du sud de migration de Sapiens, ont connu récemment une explosion démographique (grâce notamment au progrès scientifique qui a diminué la mortalité infantile), et ce, contrairement aux régions du nord, l’ensemble prouve que l’homme de l’Afrique (Sapiens) a un taux de fertilité supérieur aux hommes du nord.

Cela prouve d’abord qu’il y a effectivement une différence en termes d’ADN entre les hommes du sud, et les hommes du nord. Différence, qui, comme on l’avait évoqué auparavant, est redevable à l’apport du Neandertal.

Cela prouve ensuite, que Sapiens a colonisé une grande partie du monde grâce à une fertilité supérieure, et non pas grâce à des compétences d’adaptation supérieures. En effet, vu la manière dont les africains ont repeuplé en seulement quelques siècles le Continent sud-américain, remplaçant pratiquement la population autochtone, on comprend dès lors, comme en quelques millénaires, le Sapiens africain a repeuplé les régions désertées par les Neandertal.

Toute simplement par une incessante reproduction naturelle, pacifiquement, et non pas par une domination quelconque. Ce qui correspond parfaitement au prototype africain actuel : pacifiste, mais fertile.


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26 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 8 août 2016 09:19

    Les lapins, les souris et les tiques ont de l’avenir !


    • chapoutier 8 août 2016 09:38

      ce qui insupporte ’’l’auteur’’ c’est l’idée que l’humanité puisse provenir d’Afrique !!!
      une question à ce monsieur : qu’elle est le berceau de Neandertal sinon l’Afrique ?


      • cathy cathy 8 août 2016 10:08

        Non la population amérindienne (asiatique) n’a pas été éradiquée. Tous les américains ont du sang d’indiens dans les veines et la plus grosse partie d’africain. 

        Exemple : Kevin Kostner a fait le film « danse avec les loups » pour se rapprocher de ses origines indiennes de son arrière-arrière grand père. 

        • foufouille foufouille 8 août 2016 10:18

          la moitié est du délire complet.
          pour info, il fait chaud en afrique et donc les légumes poussent toute l’année.
          la population de l’inde et de la chine est élevé aussi.
          la fécondité d’une espéce est identique pour tous !
          sauf cas de fabrication de race de chien plus ou moins stérile.
          pour les humains, c’est le groupe sanguin le plus souvent opposé.
          pour info, nous avons connu un paquet de guerre dans l’antiquité.
          et si égyptien, sumériens, etc crevaient moins c’est qu’ils avaient des règles d’hygiènes.
          ou un système de tout à l’égout.


          • Daniel Roux Daniel Roux 8 août 2016 10:28

            C’est du n’importe quoi.

            Les dates idéologiquement manipulées par l’auteur n’amènent aucune nouveauté par rapport à la théorie de l’origine africaine commune à tous les hommes, anciens et modernes.

            Les études sur le génome humain, y compris chinoises, montrent que tous les êtres humains actuels sont les descendants d’un groupe survivant de quelques dizaines de milliers de Sapiens ayant survécus à une période de réchauffement climatique extrême et une éruption volcanique cataclysmique.

            L’hybridation marginale avec les descendants des homos Ergaster sortis précédemment d’Afrique montre que quelques groupes homo ont provisoirement survécus dans des régions plus froides et plus épargnées par les catastrophes, mais aussi que, par définition stricto sensu, ces groupes n’étaient pas véritablement d’une autre espèce.


            • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 8 août 2016 10:56

              @Daniel Roux
              Ce que vous dites est une simple version, une hypothèse parmi d’autres, sans fondement scientifique.

              Ce que j’ai dit est fondé scientifiquement, et repose sur le fait réal de la croissance démographique africaine.

            • Daniel Roux Daniel Roux 8 août 2016 11:23

              @Chirita-Bobic Nicolae

              Vous contredisez vous-même votre thèse raciste.

              « Mis à part le Moyen-Age (lorsque la croissance démographique occidentale a été soutenue par la religion catholique) »

              Soyons sérieux. L’explosion démographique n’est pas limité aux mille ans du Moyen-âge. Elle est continue en Europe et en Asie depuis l’antiquité, sauf pendant les courtes périodes d’épidémies massives et de guerres génocidaires.

              La fertilité est une donnée scientifique et mesurable. La religion qu’elle soit catholique ou autre, comme toutes les pratiques culturelles, n’a aucune influence sur la fertilité.

              Par contre la culture, l’éducation, les niveaux de développement sociaux et économiques, ont une influence significative sur la natalité, mais il s’agit d’un autre débat.


            • Alren Alren 8 août 2016 12:43

              @Daniel Roux

              Je me permets de compléter :

              Mis à part le Moyen-Age (lorsque la croissance démographique occidentale a été soutenue par la religion catholique)


              Voilà qui est nouveau : la religion catholique soutenant la croissance démographique !

              Et pas les autres religions comme l’islam qui permet à ses nombreux religionnaires de conquérir, au Moyen-âge justement, un territoire aussi vaste que l’Empire romain ?

              En fait, du fait que les nombreux moines et moniales de cette époque ne se reproduisaient pas, la religion chrétienne aurait plutôt contribué à une stagnation démographique.

              La croissance démographique des XIe, XIIe et XIIIe siècles est certainement due à des conditions climatiques plus favorables à l’agriculture (chaleur et pluie) ainsi qu’à des progrès constants dans les techniques agricoles, le travail du fer etc. Ce qui a permis à un nombre plus grand d’enfants mieux nourris d’atteindre l’âge adulte.

              Au XIe siècle, les Vikings ont atteint à l’ouest une terre « verte », le Groenland, parce que la glace avait fondu au moins sur une frange côtière. Beaucoup de « Nordmen » ont dû quitter leur pays et s’aventurer sur d’autres terres car leur territoire était devenu trop exigu pour la nouvelle taille de la population, mais elles n’étaient pas chrétiennes !

              L’apparition de la peste massive au XIVe, plus épisodique auparavant pourrait d’ailleurs être due à ce réchauffement humide en favorisant la survie et la multiplication des rats venus d’Asie par les bateaux de commerce, ainsi évidemment des puces leurs parasites, elles-mêmes davantage contaminées par le bacille de la peste.

              N’est-ce pas ce qui se passe aujourd’hui avec ces mousitiques porteur de maladies virales  ?


              dans le reste du temps, les populations du sud ont été toujours plus significatives en nombre


              Ah bon ? Vous avez les statistiques de l’époque ?


              Puis, si on tient compte que jusqu’à la fin du 20ème siècle les conditions de vie et d’hygiène dans les pays du sud sanctionnaient un haut taux de mortalité infantile


              Parce que vous croyez que jusqu’à la fin du XIXe les conditions d’hygiène parmi les travailleurs des villes et des campagnes étaient meilleures au Nord qu’au Sud ? Et que la mortalité infantile était faible ? Relisez Dickens ou Eugène Sue !


              Les conditions d’hygiène se sont améliorées dans le Nord au XVIIIe siècle à la suite de l’apparition d’une science indépendante des dogmes religieux, une science matérialiste n’en déplaise aux gens comme vous qui voudraient faire jouer à la religion un rôle positif qu’elle n’a jamais eu.

              Si les moines du Moyen-âge ont fait avancer les techniques agricoles sur leurs parcelles, c’est en observant la Nature, pas en lisant la bible !

              Cette émancipation scientifique aboutira au XIXe à la découverte des microbes et des vaccins, début d’une médecine réellement efficace et d’une meilleure chirurgie.




            • Nicolas_M bibou1324 8 août 2016 11:02

              Cet article pue.


              Statistiquement, plus on est pauvre, moins on est instruit, moins on a conscience de la portée de nos actes, plus on va faire des gosses. Les cadres (noir ou blanc) ont un taux de fécondité bien inférieur aux ouvriers. Et ce dans tous les pays du monde.

              A votre avis pourquoi les somaliens sont dans le top 4 des taux de fécondité ?


              Mettre de la génétique pour expliquer des différences de fécondité alors que la pauvreté suffit, c’est puant. D’autant que génétiquement parlant, tout ce que vous dites est strictement faux : à part le taux de mélanine, aucun gène ne diffère entre un africain et un européen. 

              D’ailleurs, je vous invite à faire une analyse de votre génome. Vous y apprendre que beaucoup d’Africains (même bien noirs, si si) ont un génome plus proche d’un norvégien que vous.


              • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 8 août 2016 11:18

                @bibou1324
                La pauvreté individuelle est accidentelle ou conjoncturelle.

                La pauvreté collective est structurelle, donc relève des causes de fond, comme l’ADN par exemple.
                En amont de la pauvreté, il y a une mentalité, une structure psychologique, une structure génétique.
                Le reste vous le comprenez très bien.
                Cdt, 
                .

              • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 8 août 2016 11:08

                Pour les autres réactions, il me semble que vous n’avez pas lu entièrement l’article, car les réponses à vos interrogations sont avancées en amont.

                Tout être humain, normalement constitué, et qui sort de ses « savoirs de sens commun » comprend très bien la substance de cet article.

                Cordialement, 

                • cathy cathy 8 août 2016 11:42

                  @Chirita-Bobic Nicolae
                  Je ne pense pas que vous allez trouver beaucoup de preneurs sur des études israéliennes. 

                  Les Etats-Unis ont aussi été crées comme Etats unifiés par le métissage. 

                • Fisspair 8 août 2016 16:36

                  Quand l’idéologie veut à toute force prouver ce qu’elle avance il lui suffit d’une estrade....
                  Allo monsieur le marchand d’estrade ???
                  EtC....etc .....


                  • Kikoyou (---.---.70.15) 8 août 2016 23:49

                    Bonjour,

                    Je trouve votre article très intéressant. Je ne saurais infirmer ou pas sa véracité, cela dépasse de loin mes compétences. Il manque hélas de sources et de structure, ce qui pourrait éviter ce genre de réponse « d’haters » fort peu constructives.

                    Ce que je sais, c’est que nous possédons dans notre ADN la faculté de s’adapter aux conditions sociales et environnementales, comme tout ce qui vit (le Biston betularia nous l’a prouvé). Si par exemple une certaine espèce d’oiseau fait en moyenne cinq petits par couvée, ni plus ni moins, cela vient du fait que changer ce nombre en positif ou négatif réduirait le taux de survie de l’espèce dans la région. Je crois que ceci s’applique aussi à l’homme, et que notre taux de fertilité dépend de l’environnement dans lequel nous vivons et que notre organisme (grâce à notre ADN), s’adapte.


                    • Login 9 août 2016 01:24

                      Interessant. Des sources ?


                      • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 9 août 2016 12:11

                        Bonjour, 

                        Malheureusement, il n’y a pas énormément des sources dans la littérature française, car pour diverses raisons c’est un sujet tabou. Néanmoins, vous trouverez davantage d’informations dans la littérature anglo-saxonne et germanophone.

                        En outres, si vous approchez davantage le milieu scientifique, vous constaterez que rien n’est à 100% sûr. Seulement des hypothèses et déductions.
                        Actuellement on ne peut pas dire si Dieu existe ou non, car on ne peut pas le prouver scientifiquement (Emmanuel Kant)
                        Pareillement, on ne peut pas dire qu’il y ait un seul Univers, car la théorie des cordes le conteste. 
                        Cela s’applique aussi quant à nos ancêtres ... rien ne prouve qu’on a une origine récente commune, l’analyse ADN prouve le contraire.

                        Cdt, 

                        • lhommealacigarette lhommealacigarette 25 août 2016 18:13

                          Bonjour ces informations sont fausses.

                           

                          Les africains possèdent du génome de l’homme de néandertalien, beaucoup moins que les occidentaux, mais il est faux de dire qu’ils n’en en pas ! ils en ont moins c’est tout.
                           
                          Le génome des Kényans possèdent 0,08 de Neandertal, 0,34 chez les afro américains il en existe à divers degrés partout en Afrique, il semble en effet que des peuplades soient retournées en Afrique en transmettant ces gènes de néandertalien aux populations Africaines il y’à peu prés 60.000 ans ( pour l’Éthiopie )


                          • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 29 août 2016 14:30

                            Bonjour, 


                            Je pourrais être d’accord concernant les Éthiopiens, car morphologiquement ils ont l’air plus proche du profil européen que du profil centre-africain.

                            Mais des chiffres très précis, genre (0.08, 0.34) m’interrogent également.


                            Cdt, 

                            • pemile pemile 29 août 2016 15:20

                              @Chirita-Bobic Nicolae "Je pourrais être d’accord concernant les Éthiopiens, car morphologiquement ils ont l’air plus proche du profil européen que du profil centre-africain."

                              Ca fleure bon la génétique niveau III reich !


                            • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 30 août 2016 04:51

                              @pemile
                              Si vous étudierez l’anthropologie des peuples éthiopiennes vous trouverez une tradition selon laquelle ils seraient arrivés depuis le Proche Orient (quand ???) puis diffusés tout au long de l’Afrique de l’Est, depuis le corne d’Afrique jusqu’au Mozambique. Ça expliquerait leurs traits physionomiques et leur taux d’ADN Neandertal.


                            • lhommealacigarette lhommealacigarette 29 août 2016 21:38

                              Bonjour nicolae


                               l’on parle d’analyse génétique, de l’ADN c’est irréfutable la plupart des pays africains sont concernés par ce « mélange » à moindre mesure bien entendu. Tu trouveras ces informations sur internet.

                              Je compte surement pondre bientôt un article sur l’assimilation de Neandertal par homo sapiens c’est à dire l’assimilation d’hommes archaïques par homo.

                              cordialement 







                              • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 30 août 2016 05:11

                                @lhommealacigarette
                                Personnellement, je me fie uniquement aux recherches scientifiques confirmées par la réalité observable, palpable. 

                                Les études de 2010 et 2012, sont claires, et confirment une différence ADN, observable à travers les traits physionomiques.
                                Tandis que les similitudes découlant d’une appartenance commune récente, dont vous parlez, ne sont selon moi, ni prouvées scientifiquement, ni observables.
                                Cependant, vous avez raison de croire en vos convictions, mais moi je préfère une déduction rationnelle et réflexive, en croisant science et observation.

                                Cdt, 


                              • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 30 août 2016 06:25

                                @lhommealacigarette

                                Quant au terme « assimilation » je pourrais qualifier cela entre « opportunisme », « obsession », voire « hypocrisie ». 
                                Parce que jusqu’à présent, ça était dit que Neandertal avait disparu. Or, maintenant, vu qu’on a trouvé son ADN chez les européens, bizarre, vous changez de version... vous dites qu’il a été assimilé !!!
                                Soyons réalistes !!!! ???
                                Plus vous changez des versions pour prouver à tout prix qu’on a le même ancêtre, moins vous serez crédible. 
                                Si un jour on découvrira des traces de vie sur Mars, vous allez dire quoi ? Que ça vient du Sapiens africain aussi ???

                                Désolé, mais quand c’est trop, c’est trop !

                              • lhommealacigarette lhommealacigarette 30 août 2016 20:45

                                http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/10/08/le-genome-d-un-vieil-ethiopien-chamboule-l-histoire-des-migrations-d-homo-sapiens_4785843_1650684.html


                                Voila le lien demandé ! vous vous trompez c’est écrit noir sur blanc !

                                Oui l’assimilation c’est une des versions les plus crédibles , Neandertal aurait disparu car il aurait été assimilé par sapiens.


                                • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 30 août 2016 23:52

                                  @lhommealacigarette


                                  Mais ça n’a rien avoir avec mon article !!! En fait, ça confirme mon hypothèse.
                                  Dans votre référence est écrit noir sur blanc que l’ADN Neandertal a été introduit en Afrique, il y a environ 5000 ans, par les eurasiatiques. 

                                  Donc soyons logiques : 
                                  eurasiatique = ADN Neandertal
                                  africain = ADN Sapiens
                                  A la frontière entre les deux (Maghreb, Ethiopie, Kenya, etc) il y a eu des hybridations récentes.
                                  Inversement, à l’extrémité on trouve l’original pur ( Sapiens 100% en Afrique Centrale / Neandertal 100% en Scandinavie).

                                • pemile pemile 31 août 2016 00:34

                                  @Chirita-Bobic Nicolae : Hors vos délires sur la fertilité, je ne comprends toujours pas ce que vous essayer de dire ou de nier ?

                                  Il y a 200.000 ans, neandertal est en europe, sapiens en afrique et erectus encore en asie, ET ?

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