Sarko n’a pas dit son dernier mot
Et si le président sortant n’avait pas les 500 parrainages ? Je vous vois inquiet ! Mais non, ne vous en faites pas, je rigole, il les aura les 500 signatures. Il nous a fait le coup du « je vous aime, je voudrais rester, mais j’ai besoin de vous. » La mayonnaise est en train de prendre, mais une mayo, tant qu’elle n’est pas vraiment montée, elle peut tout aussi bien redescendre.
Mais avec les médias qui s’en mêlent et qui l’enfoncent « monsieur » pourrait bien réussir son coup de bluff.
Le site Mediapart, relayé par de nombreux médias en rajoute une couche, en prétendant que Kadafi, le dictateur libyen tombé en 2011, aurait (aurait) financé à hauteur de 50 millions d’euros la campagne 2007 du président sortant. Je précise que le budget déclaré par le candidat était de l’ordre de 20 millions. Si le président sortant avait dépensé 50 millions, cela n’aurait pas échappé à certains. Avec l’affaire Karachi et l’hypothétique financement de la campagne d’Edouard Balladur dans lequel Nicolas Sarkozy aurait (encore aurait) des responsabilités, ça fait du surplace, alors on ressort celle du défunt dictateur. Ensuite on ressortira l’affaire « Bettencourt » et puis l’affaire…
Soit Mediapart est de mèche avec l’équipe Sarko, soit ses journalistes sont à côté de la plaque. Ils oublient un peu vite que la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, est plutôt à mettre au crédit du président sortant. Sans lui, et sans son opiniâtreté, peut-être le tirant libyen serait-il toujours en place ? S’attaquer à Nicolas Sarkozy avec cette affaire, c’est rappeler aux français que le président sortant est un homme qui n’hésite pas à prendre ses responsabilités. Et par les temps qui courent, les responsabilités il ne faut surtout pas s’asseoir dessus.
Depuis que Nicolas est à la tête du pays, nous n’entendons que des critiques sur ses agissements et sur les mesures que son gouvernement a fait voter. Il y a donc matière à discutions. Mais non, certains médias (je précise bien, certains) n’ont qu’une idée en tête, ressortir les rumeurs nauséabondes, afin que la campagne s’accompagne de ces senteurs pestilentielles. Les rumeurs à force d’en parler, on veut en faire des vérités qui n’en sont pas.
S’ils le font, il y a une raison. Et cette raison c’est juste pour vendre plus. Certains lecteurs (compte tenu des nombreux articles puants à la une des journaux, ils sont légions) ont besoin de la pourriture des caniveaux pour se sentir vivre. Pour se nourrir de cette fange méphitique et se vautrer dedans.
Mais je crois qu’une majorité des français en a assez de toutes ces affaires, de toutes ces rumeurs sans aucun fondement qui biaise la véritable campagne. Les français ont envi de savoir ce que concrètement les candidats proposent. Ils ont envi de vrais débats sur les propositions de ces mêmes candidats. Même s’ils savent que les promesses des candidats ne sont que des promesses, ils ont envi de savoir si telle ou telle mesure proposée est réalisable, ou non. La vraie campagne doit être là, et seulement là. Le reste, c’est juste un tas de fumier duquel on tente d’extraire de la puanteur. Le besoin de vendre, peut-être la peur de perdre, mais rien ne justifie cette descente vers l’immonde.
Je dirais même que tout ce qu’on tente de mettre sur le dos du président sortant est en train de le servir : Sarkozy, à trop vouloir l’enfoncer, il va finir par repousser. C’était le titre de l’un de mes articles du mois du mois de septembre 2011.
Après son show de Villepinte, les médias et tous ses opposants ont du pain sur la planche. Et bien non, certains préfèrent ressortir les bonnes vieilles recettes du passé : les rumeurs. Ça pue, mais on persiste, parce que certains l’adorent puant.
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