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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy et le BBB, un Bazooka comme un Boomerang nommé Bettencourt

Sarkozy et le BBB, un Bazooka comme un Boomerang nommé Bettencourt

B aussi, comme Blanc Christian, fumeur de Havane mais pas Dieu pour un sou d’éternité. B comme Bouclier ? Les phénomènes d’opinion en disent long sur le niveau intellectuel des analyses politiques. Le ministre Woerth est pris dans un engrenage interminable où chaque révélation libère d’un cran supplémentaire le siège éjectable sur lequel il est placé depuis quelques semaines. Je n’ai pas l’intention de m’associer à la meute et de lyncher ce ministre qui ne le mérite pas, même s’il a fait une grosse bêtise en plaçant laissant sa femme s’occuper de la gestion de la fortune de Mme Bettencourt, vieille dame immensément riche et très mal entourée par une clique de commensaux qui visiblement, cherchent quelques miettes du gâteaux et quand il s’agit de la plus grosse fortune de France, eh bien les miettes ça représente quand même de belles sommes. Woerth fait partie des ministres dont la tête ne me dérange pas, contrairement à d’autres nommés Estrosi, Yade, Kouchner, Hortefeux, Besson… Et finalement, les Français devraient le remercier pour avoir permis que l’affaire Bettencourt puisse sortir car c’est cela la grosse affaire et non pas l’histoire d’une femme de ministre.

Demander la peau d’un ministre se sert à rien. Ce qu’il faut mettre en avant, c’est le côté symbolique d’une mesure dont on prend la mesure grâce à une preuve par les faits. Il s’agit bien évidemment du bouclier fiscal, un dispositif qui n’a pas trop fait scandale, vague, incertain et pas si impopulaire depuis qu’il fut vanté par une certaine Laeticia dont le métier consiste à être la femme d’un chanteur fortuné qui s’installa en Suisse pour échapper au fisc. Rien que de l’immoralité mais qui semble-t-il, est excusée pour bien des Français sous prétexte que c’est un chanteur populaire qui s’en réclame. Au moment où je rédige ce papier j’apprends que deux secrétaires d’état viennent de démissionner. Le présentateur du JT de la 2 parle de la démission de deux ministres et de crise politique. Mais non, il n’y a pas de crise et puis ce ne sont pas des ministres. A moins d’être aveugle du bulbe, il paraît évident que ce cirque a été négocié en haut lieu et que pour sauver temporairement le soldat Woerth, il fallait bien la tête d’un fumeur de cigares et d’un amateur de belles villas et de jets privés.

Revenons au symbolique. En pleine crise économique, alors que l’austérité se prépare, que des coupes dans les budgets sociaux sont planifiées, voilà-t-il pas que les Français apprennent l’existence d’un chèque de 40 millions d’euros offert par le fisc à la plus grande fortune de France. C’est cela le bouclier fiscal, l’Etat qui file un gros chèque à une grosse fortune dans un contexte d’appauvrissement généralisés et de coupes dans les services essentiels. Inutile d’user de la fibre sensible, de pointer cette école privée d’un instit ou de ces allocations logement qui risquent de baisser. Le bas peuple souffre et l’Etat file un gros chèque à une richissime dame qui dilapide son argent. Et c’est pire, car cette dame aurait en plus planqué des revenus à l’écart du fisc. Double peine symbolique pour le bouclier fiscal de Sarkozy. Non seulement les riches perçoivent des chèques fiscaux de l’Etat mais en plus, ils ont des revenus planqués et donc, le but originel de ce bouclier fiscal a été dévoyé. Il fallait être bien naïf pour croire que les riches peuvent avoir un comportement moral et se soumettre à la transparence fiscale du moment que le président avait décidé de ce bouclier fiscal qui lui revient comme un boomerang.

La question du symbolique est de la plus haute teneur philosophique. Je n’ai pas l’intention de produire ici une thèse. Mais juste de souligner que, comme avec le CPE, l’affaire Bettencourt relève du symbolique. Et que le symbolique est autant un outil pour les gouvernants qu’une dynamite signant leur perte. Le symbolique est efficace quand il résonne avec le réel, avec le vécu. L’appel du 18 juin est du symbolique mort. Le CPE fut un symbole vivant de la précarité de l’emploi et du marasme générationnel. Le bouclier fiscal est aussi du symbolique vivant. On se demande pourquoi le président Sarkozy et nombre de députés sont attachés à ce symbole qui marque la puissance des riches et qui n’a rien de moral. C’est même le contraire. Depuis 1990, le capitalisme financiarisé a créé d’immenses fortunes et voilà que l’Etat donne un coup de pouce à ces individus avec des prétextes fallacieux, notamment l’impôt sur la fortune qui pèse lorsqu’on n’a pas assez de revenus. Alors il y a bouclier, pour que le fortuné ne soit pas obligé de vendre ses biens. Par contre, pour le bénéficiaire du RSA, l’allocation est amputée s’il possède un livret A. Dieu merci, les gens ne réfléchissent pas. Ils vont tous les jours au bistrot pour gratter un millionnaire où se connectent pour jouer en ligne. Pourquoi Sarkozy se préoccuperait des pauvres cons et des cons de pauvres. Il vaut mieux soigner les salauds de riches.

Ce billet s’interrompt. D’ici quelques jours, je présenterai une idée révolutionnaire pour gérer la crise. Du lourd. Qui saura aussi jouer du symbolique. Un bouclier fiscal pour les pauvres, vous y croyez ? Non, eh bien vous vous fourvoyez ! A pluche.


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12 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 5 juillet 2010 10:28

    Bonjour, Bernard, et merci pour cet article lucide et mesuré.

    A l’évidence, c’est désormais le bouclier fiscal qui revient comme un boomerang dans la figure de Sarkozy et qui ne cessera plus, jusqu’à la présidentielle, de lui empoisonner l’existence. Car de deux choses lune : soit il maintient cette faute originelle contre vents et marées, malgré le désastreux effet Bettencourt, et il fait preuve vis-à-vis des classes populaires durement touchées par la crise d’un autisme suicidaire ; soit il y renonce, et il mécontente ceux qu’il sert en priorité : les classes aisées et fortunées de ce pays, sans oublier l’aile libérale de l’Ump. Perdant-perdant !

    Cela dit, l’affaire Woerth est loin d’être terminée. Et si personnellement, je ne demande pas non plus la démission du ministre, je n’en observe pas moins qu’au fil des révélations, il apparaît chaque jour un peu moins « immaculé » pour reprendre un mot d’Imhotep. Et ce ne sont pas les derniers développements concernants ses rapports troubles avec les héritiers Wildenstein qui dissiperont la suspicion de rapports « incestueux » (dixit Jospin) avec le monde de l’argent. Le maintien de Woerth revient, quoi qu’on en dise, à laisser dans les bagages du gouvernement une charge de nitroglycérine !


    • clostra 5 juillet 2010 10:40

      Là mais qu’est-ce que vous nous dites ? une affaire symbolique ?

      Il semble que non ! L’affaire des 40 millions d’euros ne le serait pas si on parlait simplement de ce que cette personne a payé d’impôts (c’est un remboursement sur une somme beaucoup plus importante). Vous parlez de « chèque offert » mais il s’agit d’un remboursement. Ce qui est symbolique et symptomatique c’est de dire que le fisc lui offre 40 millions d’euros.

      Vous le savez, pour certains - de « pauvres personnes » qui ont vu la valeur leur propriété (maison, terrain) s’envoler et qui n’ont nulle part ailleurs où aller parce qu’ils sont nés là et qu’ils y travaillent - c’est presque « justice ».

      A contrario des injustices flagrantes, bien sûr quand il s’agit de spéculations et de boursicotages, de paradis fiscaux, de prédations diverses face à ce que vous rapportez du RSA.

      Un autre exemple me vient d’une personne avec un lourd handicap mental, prise en charge dans un circuit d’aides, comme toute personne sans revenus, à qui son dernier parent survivant lègue de quoi améliorer son ordinaire et qui se voit « sucrer » l’aide dont elle bénéficiait pour se retrouver dans une situation encore moins bonne qu’avant ce lègue.

      Dans cette affaire, je ne vois rien de symbolique, juste une affaire à porter en justice. Le bouclier fiscal devait permettre le retour de capitaux. Il n’en est rien, peut-être pire encore, et les donneurs de leçons sont ceux qui sans doute savent le mieux en profiter.


      • furio furio 5 juillet 2010 10:57

        Autres initiales à prendre en compte pour mesurer les ponctions faites par l’ump et le medef.
        UIMMM et DGS. l’UIMM et DGS c’est 20 millions d’euros en espèces retirés entre 2000 et 2005 par DGS. Et le silence acheté de DGS accompagné lors de ses retrait par un ...comptable. Le comptable de Mme BETTENCOURT 2,6 millions par an !!!! 
        Un paquet de fric !!!...en espèces
        De quoi se payer de bons électeurs et des « missionnaires » à travers tout le pays, et se payer aussi qqs journalistes. 


        • Pyrathome pyralene 5 juillet 2010 11:16

          Et les petits Suisses se mettent à table....

          La femme d’Eric Woerth « depuis 2008 était presque à demeure à Genève », selon un banquier suisse interrogé vendredi par la Tribune de Genève revenant ainsi sur le feuilleton de l’affaire Liliane Bettencourt qui a plongé le ministre du Travail dans une position de plus en plus délicate.

          « Les langues se délient à Genève. Selon un banquier de la place, « depuis 2008, Florence Woerth était presque à demeure à Genève » », souligne la Tribune de Genève. Selon le financier interrogé par le journal, « Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n’était certainement pas pour voir son Jet d’eau ! ». « La femme du ministre français y gérait les fonds de la milliardaire. Son mari ne pouvait pas l’ignorer », souligne en Une le journal suisse.

          « Les banquiers suisses règlent leurs comptes »

          Revenant sur les révélations entourant la fortune de Liliane Bettencourt, le journal n’hésite pas à dire qu’un « Genevagate menace Mme Bettencourt et les Woerth », citant le financier « fâché ». « Eric Woerth, qui avait fait de l’évasion fiscale sa priorité, nous a longtemps fustigés comme les ennemis numéro un. (...) Mais savez-vous qu’au même moment, sa femme Florence, l’une des gérantes de fortune de Liliane Bettencourt, était vue très souvent dans le « family office » de la milliardaire française ? », s’emporte l’homme d’affaires.

          Réagissant à l’article, l’entourage d’Eric Woerth a estimé que « les banquiers suisses règlent leurs comptes » avec le ministre du Travail. « Ce qui prouve bien que l’action qu’Eric Woerth a menée en matière de lutte contre l’évasion fiscale a largement perturbé des pratiques aussi anciennes que contestables », poursuit l’entourage du ministre.

          (Source AFP)


          • Cug Cug 5 juillet 2010 12:38

            Sarkosy a été placé au pouvoir par l’oligarchie financière française et certainement avec l’appui de l’anglo-saxonne à laquelle la première souhaite ressembler.

            Quelques années après que voyons nous .... un président qui n’a jamais anticipé quoi que se soit.

            Il voulait vendre des crédit hypothécaires aux français en 2007, j’en rigole encore ...

            Qui place son fils comme un roitelet ...

            Il a créer le bouclier fiscal alors que la crise de la dette voudrait que l’Etat augmente les impôts.

            Ce président est tout sauf un homme d’Etat, un "petit affairiste c’est tout et encore.

            Un président qui a donné beaucoup de leçons mais qui somme toute cumule un sacré paquet de casseroles en à peine trois ans.

            Sur ce dernier point, peut être a t’il surpassé Chirac.


            • Dominitille 5 juillet 2010 14:40

              Vivement les nouveaux épisodes du feuilleton, car c’ est déjà du réchauffé.
              J’ attends avec une impatience non feinte, les nouveaux rebondissements ;
              les ministres corrompus, les amants de carla, les maitresses de nicolas,
              d’ habitude, en été les séries télé sont des vieux trucs passés et repassés, cette année exceptionnellement il y aura du neuf toutes les semaines.
              On ne va pas s’ennuyer !!!
              Mais la rentrée sera terriblement morose.


              • furio furio 5 juillet 2010 19:20

                Mais une autre affaire nous est présentée déjà !!
                Une par jour ! Le ministère de l’intérieur loue un local pour 1 million d’Euros par an depuis 2008, un local ........vide !!
                Qui est cet heureux proprio
                Ou plutôt qui était l’heureux proprio car le bien a été vendu à un fonds de pension avec certainement un locataire payant rubis sur l’ongle !!! pour multiplier sa valeur.


                • BA 5 juillet 2010 21:37

                  Patrice de Maistre est le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt.

                  Le ministre du Budget Eric Woerth avait demandé à Patrice de Maistre d’embaucher son épouse, Florence Woerth.

                  Patrice de Maistre avait accepté : le 12 novembre 2007, Florence Woerth intégrait la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Elle gagnait 180 000 euros nets par an, soit 15 000 euros nets par mois (Le Canard Enchaîné, mercredi 30 juin 2010, page 3).

                  Patrice de Maistre déclarait à Liliane Bettencourt, le 23 avril 2010, à propos du conflit d’intérêts de Florence Woerth :

                  « Je me suis trompé quand je l’ai engagée. C’est-à-dire qu’en fait, avoir la femme d’un ministre comme ça, ce n’est pas un plus, c’est un moins. Je me suis trompé. Pourquoi ? Parce que comme vous êtes la femme la plus riche de France, le fait que vous ayiez une femme de ministre chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent : « Oui, tout est mélangé, etc. » Bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des Finances (du Budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir. »

                  http://www.mediapart.fr/journal/france/280610/bettencourt-pourquoi-eric-woerth-ne-dit-pas-la-verite

                  Pour remercier Patrice de Maistre d’avoir accepté d’embaucher Florence Woerth, Eric Woerth lui a remis la Légion d’Honneur le 23 janvier 2008.

                  http://www.lepoint.fr/societe/revelation-quand-woerth-remettait-la-legion-d-honneur-a-patrice-de-maistre-le-conseiller-de-liliane-bettencourt-23-06-2010-469497_23.php


                  • Pyrathome pyralene 5 juillet 2010 21:37

                    La tribune de Genève envoie Woerth à la guillotine.....ah ah ah ah...


                    • BA 6 juillet 2010 06:58

                      Mardi 6 juillet 2010 :

                      L’ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d’argent à Woerth et à Sarkozy.

                      L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt révèle, dans un témoignage explosif à Mediapart, comment le couple de milliardaires a régulièrement financé, via des enveloppes contenant des espèces, des personnalités de la droite française, dont Nicolas Sarkozy.

                      Elle a notamment relaté un épisode – qu’elle a également rapporté lundi 5 juillet aux policiers – situé en mars 2007 et mettant en scène Eric Woerth. Ce dernier se serait vu remettre, via le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, une somme de 150.000 euros pour la campagne présidentielle de M. Sarkozy.

                      http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471


                      • fifilafiloche fifilafiloche 11 juillet 2010 14:59

                        B comme Bulle d’actifs. B comme Bureaucratie omniprésente. B comme Beugler avec les veaux.


                        La question de fond ne concerne pas les 1% du capital de l’héritière de l’Oréal délocalisés, mais les 99% qui produisent toujours de l’impôt en France malgré les nombreux appels du pied de coquilles fiscales étrangères totalement légales.

                        Cette campagne de lapidation médiatique la fera certainement réfléchir sur la justesse de son choix patriotique. Elle fera certainement le bonheur de nos voisins belges, luxembourgeois ou suisses.

                        • BA 11 juillet 2010 21:29

                          Affaire Bettencourt : le rapport qui blanchit Woerth.

                          INFO LE FIGARO - Selon le rapport de l’IGF que s’est procuré Le Figaro, l’ancien ministre du budget « n’est pas intervenu pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre ».

                          L’étau se désserre autour d’Eric Woerth. Le Figaro a pu consulter le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), attendu lundi et destiné à contrer ceux doutant de l’absence d’intervention de l’actuel ministre du Travail dans le dossier fiscal de Liliane Bettencourt. En conclusion, l’IGF est très clair : « M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène ».

                          Par ailleurs, « les informations obtenues dans le cadre du contrôle fiscal de M. Banier, notamment de source judiciaire, n’étaient pas de nature à conduire l’administration à déclencher un examen de la situation fiscale personnelle de Mme Bettencourt. »


                          http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/11/01002-20100711ARTFIG00129-affaire-bettencourt-le-rapport-qui-blanchit-woerth.php

                           

                          Pipeau !

                          C’est un rapport pipeau !

                          Pour comprendre pourquoi ce rapport est complètement pipeau, lisez cet article :

                          Woerth : le rapport déjà contesté.

                          François Baroin veut « obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt » constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.

                          « Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé », souligne un ancien chef de l’IGF.

                          « Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question. »

                          « Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour »abus de faiblesse« visant le photographe François-Marie Banier ? »

                          « Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat. »

                          Gilles Klein.


                          http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619

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