Sarkozy, Hortefeux, Copé, Takieddine, 350 M € et le silence de la presse
Les huit mois qui ont précédé les élections présidentielles de 1981 la presse était débordante de l'affaire dite des diamants qui a participé pour une part à la défaite de Giscard. Il s'agissait d'une plaquette d'environ 6 000 € je crois. Là, nous parlons du président actuel et d'une somme de 350 millions d'euros et la presse se tait toute ou à peu près. On se demande comment tant de scandales à un tel niveau du pouvoir et d'une telle hauteur ne met pas ce même pouvoir à terre.
Nous avons découvert l'intermédiaire sulfureux Takieddine, proche de Hortefeux, Copé et autre Sarkozy par l'affaire Karachi et ses rétro-pots-de vin. En mars dernier il fut arrêté avec 1,5 millions d'euros en liquide revenant de Libye y ayant emmené dans son jet des journalistes du JDD pour interroger Kadhafi. De puis Médiapart s'est lancé dans une série d'articles le concernant. Nous avons alors appris que, malgré un patrimoine de 40 millions d'euros il ne payait pas un euro d'impôts en France. Ce qui n'a pas inquiété les ministres Copé, qui s'est fait offrir ses vacances par Takieddine, ou Hortefeux quand ils ont été invités dans sa villa de la Côte d'Azur. Du reste le pouvoir ne répond pas aux interrogations de Mediapart sur ce protégé fiscal (Médiapart) : Ami proche du premier cercle sarkozyste et marchand d'armes, l'homme d'affaires millionnaire Ziad Takieddine ne paie pas d'impôt en France. Interrogée par Mediapart depuis dix jours, interpellée par le PS lundi, Valérie Pécresse, ministre du budget, se refuse à toute explication. Après le scandale de la fraude fiscale des Bettencourt en 2010, voilà le pouvoir de nouveau menacé en son cœur.
Hormis Le Monde qui en a parlé une fois dans cet article et du contrat Miska dans un autre, aucun des principaux journaux ne semblent s'intéresser à cet homme et ses activités, ses rapports intimes avec le pouvoir, l'affaire Karachi, que ce soit Le Nouvel Obs, Libé ou Le Point, évidemment Le Figaro.
Tout ce silence est ahurissant devant des informations d'une très grande gravité. Médiapart révèle qu'après l'affaire Karachi dans laquelle Takiéddine est cité comme un intermédiaire imposé par le ministère de la défense dans le contrat des sous-marins pour le Pakistan, pour lequel Sarkozy a donné son autorisation ministérielle afin que la société Heine au Luxembourg puisse encaisser des commissions venant de la DCNI, après SAWARI II avec l'Arabie saoudite, que ce même Takieddiné a servi d'intermédiaire pour un contrat de 7 milliards d'euros du nom MISKA (dont a parlé déjà Le Monde) avec des commissions prévues de 350 millions d'euros pour ce même Takieddine.
Dans son article Médiapart veut démontrer que les proches et Sarkozy lui-même seraient impliqués dans la volonté de faire signer un contrat avec l'Arabie saoudite par l'intermédiaire de Takiéddine. Il s'agit de l'un des secrets les mieux gardés du clan Sarkozy. L'homme d'affaires Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, devait toucher en 2003 des commissions occultes d'un montant de 350 millions d'euros dans le cadre d'un marché d'armement avec l'Arabie saoudite. Les fonds devaient être versés, sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, via une société contrôlée par le ministère de l'intérieur. Documents et témoignages exclusifs.
Cela se passe en 2003. Ce qui est tout à fait étrange c'est que ce n'est ni le ministère de l'industrie, ni celui de la défense, ni celui des affaires étrangères, ni les services tant du Premier Ministre que du Président de la République qui se sont occupés de cet énorme contrat de 7 milliards ! C'est le ministère de l'intérieur. Les noms d'Hortefeux (futur ministre de l'intérieur), Claude Guéant (futur ministre de l'intérieur), Sarkozy (ministre de l'intérieur à l'époque) sont cités comme les responsables des négociations. Dans l'article (payant) on découvre tout le secret qui entoure ces négociations. Secret vis-à-vis des autorités saoudiennes et évidemment françaises. Ce qu'il paraît évident c'est que le ministère de l'intérieur n'avait aucune compétence tant juridique que technique pour se lancer et poursuivre les négociations d'un contrat militaire.
Chirac pensant que ce contrat avait un objectif secondaire : financer la campagne de Nicolas Sarkozy de 2007 a fait arrêter ces négociations.
Il reste donc que le contribuable Takiéddine qui possède un patrimoine de 40 millions d'euros ne paye pas un euro d'impôts, un intermédiaire qui paye les vacances de Copé quand ce dernier est ministre (une habitude avec ce pouvoir), un intermédiaire qui a commencé à devenir très riche avec les sous-marins pakistanais, qui est proche des Guéant, Hortefeux, Copé et Sarkozy ehntre autres et qui devait toucher 350 Millions d'euros de comissions sans que cela n'intéresse la grande presse. Pourquoi ?
Il nous reste un peu plus de neuf mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
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- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (SAWARI II, MIKSA, 350 millions d'euros)
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard,Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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