Sarkozy, le pouvoir à tout prix !

Cela fait des mois que Nicolas Sarkozy n’a que ça en tête, reprendre sa place au plus haut sommet de l’Etat en 2017, et prendre la suite de François Hollande. Il est prêt à tout pour cela. La Lettre de L'Expansion parue le 16 juin nous en apprend davantage sur son état d’esprit, et sa stratégie de reconquête du pouvoir. Mais pour lui, rien n’est gagné d’avance. Ainsi, craignant d’être mêlé aux multiples affaires qui gangrènent sa formation politique, en particulier l’affaire Bygmalion, il n’est pas forcément pressé de prendre en main les rênes de son parti, et d’effectuer ainsi son grand retour dans l’arène politique.
Il est vrai que le nombre d’affaires le concernant de près ou de loin se multiplient, on ne le sent pas totalement serein.
On peut se demander s’il a véritablement la conscience tranquille. Car si tel est le cas, il n’a aucune raison de s’inquiéter, et de ressentir en lui quelle que peur que ce soit. Il n’exprimerait aucune crainte qu'en à la confrontation qui l’attend, ce qui n’est visiblement pas son cas. Il semble même s’inquiéter, mais de quoi ? Il refuse de se mouiller, faisant ainsi preuve d’un manque de courage et d’honnêteté évident. Quand on n’a rien à se reprocher, on n’a aucune crainte à avoir...
Il doit pourtant savoir que tôt ou tard, la vérité finit toujours par éclater.
Malgré tout, il garde quand même en ligne de mire son principal objectif qui est de se porter candidat et surtout de gagner l’élection présidentielle de 2017. S’il reste persuadé de l’emporter en cas de primaire (en 2016) interne, avec une uniquement les militants UMP, il semble craindre davantage des primaires ouvertes, ou plane juste au-dessus de sa tête la menace Juppé, très apprécié des français.
Dès lors, une autre voie s’ouvre à lui, celle de constituer un nouveau mouvement autour d’un certain de nombre de personnalités nouvelles, acquises à sa cause, et qui viendraient de la droite comme du centre. Cette option lui permettrait ainsi de contourner la route parsemée d'embûches qui l’attend et qui pouvait réduire à néant ses chances de se présenter. Ce dont on est sûr, c’est qu’il est totalement exclu pour lui de laisser la place à qui que ce soit d’autre, même de son propre camp. Il présentera coûte que coûte sa candidature aux français, avec ou sans l’UMP.
Au fil du temps, sa soif de pouvoir reste intacte.
Si tel est le cas, et en se projetant un peu, il se pourrait très bien qu’on puisse assister à un duel Sarkozy-Juppé lors du premier tour des élections présidentielles, même si cela devait faire perdre la droite. Rien n’est écarté, car l’égo des uns et des autres se place au-dessus de tout.
La politique est pour eux, un art pratique, une technique de prise et de conservation du pouvoir par tous les moyens possibles et imaginables. Nous sommes bien loin de l’idéal politique qui se doit d'être au service du bien commun et non de soi-même, au service du peuple et non de sa caste, au service de la Nation et non à celui des marchés financiers.
8 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON