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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy, le voyou de la République

Sarkozy, le voyou de la République

Réponse à Marianne et Jean-François Kahn

Rarement la Une d’un journal aura-t-elle suscité autant de polémiques, et fait vendre par la même occasion autant de ses numéros, que celle de « Marianne », la semaine dernière, à propos de Nicolas Sarkozy : Le Voyou de la République osait-il titrer, en effet, sa couverture. Avec, pour illustrer ce très politiquement incorrect mais néanmoins très aguicheur slogan, une photo quelque peu inquiétante, s’étalant elle aussi à pleine page, du Président.

Belle leçon de courage moral tout autant que de résistance civique de la part de cet hebdomadaire, et de l’article écrit en la circonstance par son fondateur, Jean-François Kahn, serait-on légitimement tenter de dire au vu du dangereux amalgame fait récemment, via la nouvelle offensive sécuritaire de ce même Sarkozy, entre immigration et délinquance. Avec, pour aggraver son cas, la péremptoire mais surtout illégale menace, contraire au premier article (portant sur l’égalité des citoyens) de la Constitution de la République, de déchoir de sa nationalité les « Français d’origine étrangère » reconnus coupables d’avoir porté atteinte à la vie d’une personne dépositaire de l’autorité publique.

Mais un argument de taille, dans ce papier de Jean-François Kahn, journaliste d’habitude aussi lucide qu’incisif, heurte cependant notre conscience d’homme libre. C’est que, pour justifier l’apparente boursouflure de son titre - jugement dont nous lui laissons l’entière responsabilité -, il se croit obligé, en revanche, de minimiser la périlleuse et pourtant véritable portée idéologique de ce qui, précisément, caractérise ces derniers effets d’annonce, par-delà leur indubitable teneur populo-démagogique, de Nicolas Sarkozy : une dérive fasciste, proche du pétainisme, plus encore que monarchiste !

Car qu’écrit-il au juste, Kahn, dans ce fameux article ? Ceci, très exactement : « Sarkozy n’est pas plus ‘pétainiste’ ou même ‘maurrassien’ qu’il n’est ‘xénophobe’, ‘raciste’ ou ‘facho’. Je suis même convaincu qu’il n’est fondamentalement hostile ni aux émigrés ni à l’émigration (qu’il a d’ailleurs, contrairement aux apparences, largement favorisée) ».

Pour le moins paradoxale, en effet, cette tirade, où nous percevons ainsi, pour notre part, quelque très complaisante tentation de négationnisme, non pas certes par rapport au pétainisme en tant que tel, qu’il fût de Charles Maurras ou de Pierre Laval, mais bien face au sarkozysme lui-même. D’autant que l’un n’empêche pas l’autre : Sarkozy peut très bien être à la fois un « voyou de la République », pour reprendre l’épithète de Kahn, et un Président squattant (le terme est plus que jamais d’actualité !) les terres de Le Pen. Car, on le sait, ce petit chef, mais dont l’égo surdimensionné n’est pas le moindre des traits de caractère, aime cumuler les différentes sphères de pouvoir… jusqu’à passer aux yeux d’une opinion publique de plus en plus consternée, ces derniers temps surtout, pour un despote mal éclairé !

Ce fascisme rampant, dans ses accents xénophobes et même franchement racistes, ce n’est du reste pas nous qui le dénonçons ouvertement aujourd’hui, mais bien, très officiellement, l’un des organismes politiques les plus prestigieux internationalement : l’ONU, dont les membres du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) viennent de condamner la France, jadis patrie des droits de l’homme, pour son « manque de volonté politique » face à la « recrudescence notable du racisme et de la xénophobie ». Et, suprême honte au pays de Voltaire et des anciennes Lumières, l’expert du Niger de stigmatiser « le carnet de circulation » des Roms et autres gens du voyage qui, a-t-il asséné, « nous rappelle l’époque de Pétain ». Pis : c’est un « racisme d’Etat qu’instaure Nicolas Sarkozy », vient de renchérir Eva Joly, députée européenne écologiste !

Et, de fait, les funestes conséquences à ces ultimes déclarations de Sarkozy, pour intempestives et antidémocratiques qu’elles soient, ne se sont pas fait attendre : c’est l’arbitraire et encore plus odieux démantèlement de dizaines de camps Roms que le très zélé Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, vient d’ordonner, au mépris de toute compassion humaine et en dehors de tout cadre législatif, à ses brigades policières. L’ignominie est à son comble ! A tel point qu’elle choque même, à présent, certains députés de l’UMP, tel Jean-Pierre Grand, proche de Dominique de Villepin, qui, indigné par l’évacuation forcée de l’un de ces camps dans la périphérie parisienne, compare, de sinistre mémoire, « cette politique de démembrement de camps illégaux tournant à l’ignoble » aux « rafles de la guerre ». Le mot est lâché ! Bref : hier, les Juifs au Vel d’Hiv ; aujourd’hui les Roms à Montreuil ! Et demain, à qui le tour ?

Morale de l’histoire ? Alors quid de l’analyse de Jean-François Kahn, qui n’entrevoit donc qu’en Nicolas Sarkozy qu’un simple « voyou de la République », pareil à ces caïds de banlieues qu’il souhaite nettoyer au Karcher, là même où il devrait plutôt apercevoir, pour aller jusqu’au bout de son courage moral comme au terme de son honnêteté politique, l’épouvantail idéologique de la France des sombres années 30 ?

Si bien qu’il nous vient, à la lecture de ce papier de Kahn, un soupçon : qu’il n’ait donc voulu là, comme nous le suggère par ailleurs certains de ses passages, régler ses comptes, en une rivalité d’intellectuels aussi dérisoire que déplacée, avec le philosophe Alain Badiou (dont nous ne partageons certes pas, là non plus, la nostalgie vaguement stalinienne) ? Car lui ne craignit effectivement pas de traiter le Président de la République, en un opuscule intitulé De quoi Sarkozy est-il le nom ?, de « transcendantal pétainiste »1 et même, au vu du très surprenant mais très opportuniste virage de cuti de certains hommes et femmes réputés de gauche (Bernard Kouchner, Eric Besson, Martin Hirsch, Fadela Amara, Philippe Val, André Glucksmann, Max Gallo et même une certaine Carla Bruni), d’ « homme aux rats »2, selon la célèbre métaphore freudienne !

1 Alain Badiou, De quoi Sarkozy est-il le nom ? (Circonstances, 4), Nouvelles Editions Lignes, Paris, 2007, p. 114.
2 Ibid., p. 54.

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19 réactions à cet article    


  • liberta 17 août 2010 10:10

    le mot « VOYOU » est en passe de devenir la qualification adéquate de tout politique corrompu
     
    et j’en veux pour preuve la réflexion hier dans l’émission « C dans l’air » de Périco Légasse de
     
    Marianne, dont le sujet était les OGM et la viande clônée,) prêté à BARROSO « DES METHODES
     
    DE VOYOU » !!!!!!!!!

    Ce en quoi j’applaudissais et je crois que cette interjection sera reprise souvent pour traduire ce que l’on pense de tel ou tel

    Au siècle dernier "voyou s’apparentait plutôt à la mafia et ne touchait pas les politiques mais les
     
    politiques s’étant mélangés à la mafia , usant des mêmes procédés il est tout naturel qu’ils se

     retrouvent au même rang




    • Fergus Fergus 17 août 2010 10:23

      Salut, Daniel.

      Malgré l’aversion de plus en plus grande que m’inspire Sarkozy, je ne suis pas trop d’accord avec le fond de cet article.

      Jean-François Kahn a en effet raison d’affirmer que ce personnage n’est ni « fasciste » ni « maurassien » ou qu’il n’est ni « raciste » ni « xénophobe ». Car Sarkozy n’est rien de cela, mais un « caïd » sans scrupules, soucieux avant tout de lui-même et de ses commanditaires fortunés.

      Cela ne veut pas dire que les paroles et les actes de cet aventurier politique sans vergogne ne versent pas dans la démagogie xénophobe ou les tentations fachisantes. Mais il prononce ces paroles et accomplit (ou fait accomplir) ces actes sans qu’ils soient motivés par une idéologie ou des convictions profondes.

      Sarkozy est un opportuniste prêt à utiliser n’importe quelle ficelle, fût-elle merdeuse et répugnante, pour servir ses intérêts dans le mépris total du peuple et des valeurs de la République. Jean-François Kahn ne dit pas autre chose. C’est du moins ainsi que je le perçois.

      Bonne journée.


      • goc goc 17 août 2010 11:38

        salut fergus

        Jean-François Kahn a en effet raison d’affirmer que ce personnage n’est ni « fasciste » ni « maurassien » ou qu’il n’est ni « raciste » ni « xénophobe ».

        je pense quand même qu’il faut un minimum de racisme et de xénophobie pour oser orienter sa « politique » vers l’extrémisme
        En cela il est bien diffèrent de Chirac. Ce dernier n’est pas raciste ni xénophobe, il a eu des propos plus qu’ambiguës à une certaine époque (l’odeur et le bruit) et l’a regretté même publiquement, Alors que le nain assume en totalité cette dérive, et jamais il ne s’en excusera, même s’il perdait a cause de sa position. Il est dans cette nomenclatura américano-sioniste totalement raciste et arrogante. Il en est l’un des exécutants par conviction non seulement opportuniste mais aussi idéologique.


      • Fergus Fergus 17 août 2010 16:36

        @ Goc.

        Malgré l’aversion qu’il m’inspire, j’ose encore croire que les actes et les paroles à connotation xénophobe de Sarkozy ne sont pas liées à une idéologie, mais à sa seule ambition qui le pousse à dire et à faire n’importe quoi, au risque de franchir définitivement la ligne jaune.

        Mais j’ai parfois trop tendance à voir les gens mieux qu’ils ne sont...

        Bonne journée.


      • goc goc 17 août 2010 11:29

        @ l’auteur

        je suis d’accord avec vous, la position de jfk est des plus ambiguës. Je l’avais écouté lors de son passage a « C dans l’air », et je n’avais pas bien compris ses circonvolutions oratoires, pour ne pas dire ses lâchetés.
        D’abord j’avais mis cela sur le compte d’une peur du procès (jamais un président de la Vème n’avait fait autant de procès à l’encontre de ses citoyens), mais après réflexions, je me suis demandé si ce n’était pas simplement pour de basses raisons économiques (les chiffres des ventes me donneraient raison)
        Ceci étant, il faut reconnaitre un mérite à ce « coup » médiatique, c’est celui de mettre la barre un peu plus haut et d’ouvrir la voie à des réflexions (et des articles) plus précises dans les critiques de la méthode « sarko »
        J’ose même penser que cet article pourrait être le départ d’un changement d’attitude de la part des derniers journalistes non soumis aux ordres et disposant encore du minimum de sens critique. Et dans ce cas, on ne pourra que remercier jfk
        Sinon ce sera un coup d’épée dans l’eau, voir même une action contreproductive en permettant au nain de se poser en martyre, et de faire passer « sa » presse pour une presse libre, ce qui serait le comble


        • geo63 17 août 2010 12:05

          En effet, l’analyse de JFK semble bien courte, d’accord avec l’auteur.
           
          D’ailleurs ce journaliste que je connais depuis longtemps, en raison notamment d’une similitude d’âge, m’a toujours surpris par certains « vides » dans son raisonnement voulus ou non ? Il est bien sûr capable d’un courage étonnant, il suffit de rappeler son analyse directe du cas Sarkozy au plan psychologique avant son élection. Curieusement il n’en parle plus, aurait-il reçu une mise en garde sèche ?

          Quelle que soit la raison véritable de ce titre en couverture de Marianne, il tombe pile. Combien de fois, des milliers de gens je pense, se sont-ils demandés : n’avons-nous pas un président voyou ? Arrogance, démarche, expression orale ! incohérence, menace directe, désignation simpliste de responsables...cela donne le frisson.


          • CapitaineHaddoc CapitaineHaddoc 17 août 2010 13:22

            En fait, je pense que l’explication de ce titre accrocheur est bien plus simple :

            La principale proposition de Sarkozy, celle qui fait le plus polémique, c’est la possibilité de déchoir quelqu’un de sa nationalité. Or en l’état, une telle chose est interdite par notre constitution, ce qui en fait donc un projet illégal. On peux considérer (enfin je considère), qu’un président de la République qui viole la constitution dont il est garant peut être considéré comme un voyou.

            Bien entendu, il mérite ce surnom pour bien d’autres raisons, aussi !


            • Céphale Céphale 17 août 2010 13:33

              @DSS

              Comme vous, j’ai été surpris que JFK se croie « obligé, en revanche, de minimiser la périlleuse et pourtant véritable portée idéologique  » du discours de Sarkozy. Mais c’est un article qui fait mouche. J’aime bien le livre d’Alain Badiou que vous citez à la fin : « De quoi Sarkozy est-il le nom ? » Il est dans un autre registre.

              • paul 17 août 2010 13:57

                Beaucoup de monde le pensait, JFK l’a dit : bravo !
                Kicéti qu’a commencé à parler comme ça ? à vulgarité, vulgarité et demie . /

                On peut épiloguer sur le sens de voyou .Mais ceux en col blanc, par exemple les avocats
                d’affaires, qui vont en Suisse pour « optimiser » les placements de leurs clients, puis qui font de
                belles déclarations fanfaronnantes sur les paradis fiscaux, c’est quoi l’adjectif adapté ?


                • L'enfoiré L’enfoiré 17 août 2010 14:01

                  Nous sommes à l’ère des phrases chocs pour vendre.
                  Sarkozy se prête au jeu. Il donne assez d’exemples pour se faire battre.
                  Faire parler de soi par n’importe quel moyen est plus rentable que de rester dans l’ombre.

                  La presse anglaise, pragmatique, ne manque pas d’en rigoler à son adresse ou à celle de son entourage.
                  Etre un personnage public n’a pas que des avantages.


                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 août 2010 23:31

                    Poulalalala, Calmos ! Si tu savais. 


                    Sarkozy c’est comme Tintin, attends-toi à un minimum de 22 albums (avec une différence notable : Tintin était sympathique et gagnait à la fin).

                    Nous avons eu « Sarkozy au Congo », avec le discours de Dakar sur les noirs incapables d’entrer dans l’histoire. « Sarkozy en Amérique », Chez Bush pour faire de la France un paillasson US au sein de l’OTAN. « Les cigares du Pharaon », avec les 10.000€ du ministre de la République Christian Blanc. « Le crabe aux pinces d’or », remarquablement incarné par le « très honnête » Eric Woerth. « Vol 714 pour Sydney » et l’histoire de l’Airbus à 200 millions d’€. 

                    Tu vois il y a de la marge. Reste à espérer que le prochain numéro s’intitulera « Objectif Lune », dans la perspective de 2012.

                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 août 2010 23:38

                    Lon, loin de nous, Sarkozy... très loin la Force t’enverra. 

                    « Where no man has gone before », comme dirait monsieur Spock. Lien.

                  • Claude Hubert rony 18 août 2010 08:19

                    Pauvre C... almos !


                  • asterix asterix 17 août 2010 21:56

                    Si ce blog de papier est signé Jean-François Kahn, le titre ne me choque pas


                    • tvargentine.com lerma 17 août 2010 21:58

                      Soyons réaliste,le mois d’aout,est toujours difficile pour les médias et plus encore avec la crise qui a vu les lecteurs se détourner de journaux devenu trop cher pour interprété des dépêches de presse
                      Alors,l’idée aura été de faire ce que les américains ont fait voici 15 ans au Président CLINTON

                      CREER LE BUZZ pour ramasser la mise

                      Ainsi,donc,vous avez MEDIAPART qui aurait déposé le bilan si il n’avait pas lancer son BUZZ sur un homme politique et attirer à lui des annonceurs et de nouveaux abonnés

                      Vous avez eu aussi MARIANNE qui a lancer son super Buzz dont les ventes ont explosé mais dont le contenu semble ne pas tenir ses promesses

                      A ce stade,me permettrez vous d’affirmer que pour les médias,NICOLAS SARKOZY sait faire vendre

                      Le tout est de trouver la bonne idée du BUZZ

                      Alors,soyons certains que si cette presse doit descendre dans le caniveau,elle le fera sans problème pour vendre et donc gagner de l’argent facile

                      C’est cela le populisme

                      La fuite en avant de la presse en faillite (le Parisien est a vendre,le Monde n’a plus d’argent,libération est en sursis...) les conduira à toutes les dérives et ce n’est qu’un début

                      http://www.tvargentine.com/pincheira.html


                      • Sergeo 17 août 2010 23:10

                        Soyons lucide et prenons du recule... Traiter publiquement le Président de la République de voyou, c’est lui rendre un sacré service !
                        1 - Il s’agit d’une insulte brute.
                        2 - Tous ceux qui ont voté pour lui (surtout chez les personnes âgées...) et qui s’en détachaient vont, dans un seul et même élan, lui marquer, à nouveau sa solidarité, sa solidarité. Une attaque aussi brute et sommaire provoque une réaction immunitaire chez son corps électoral de 2007.
                        3 - L’électorat âgé de Sarkozy est facilement choqué par des insultes et des quolibets...


                        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 août 2010 23:15

                          « Voyou », pour Marianne. « Délinquant constitutionnel », pour Mediapart. Ils n’ont pas tort, même si je préfère employer l’expression de « scélérat ». 



                          • Dominique TONIN dume 18 août 2010 08:35

                            Le cas SARKOZY est l’illustration et le piège de la gouvernance par une poignée d’hommes, fussent-ils élus. En fait le contraire de la démocratie, qui est le gouvernement par le peuple. Le peuple dans son immense majorité aurait des approches bcp plus raisonnables que ceux qui ns gouvernent. De plus le peuple aurait l’avantage et la sagesse, je pense, de prendre des décisions en fonction du vècu de leur quotidien, pas pour des intérêts partisans comme le fait SARKO.
                            Moralité, revenons, dès 2012 à un gouvernement par le peuple et dorénavant ne ns trompons pas de bulletin de vote !


                            • M.Junior M.Junior 18 août 2010 08:45

                              Il est des vérités qu’on ne veut pas voir tant elles nous amèneraient à sortir de notre confort. Même si de plus en plus d’intellectuels, des vrais et non de vulgaires acides botuliques, peuvent maintenant avoir tribune, leurs paroles sont, à mon sens, encore trop faibles pour incarner des réalités inconfortables dans l’esprit des gens.

                              Est-ce parce qu’elle nous renvoie à un passé qui n’a pas été digéré, assimilé et intégré comme en Allemagne ou parce que nos bas-instincts sont flattés ?
                              Je n’ai même pas l’ébauche d’une réponse, occupé à survivre dans une société de plus en plus anxiogène.

                              Le journal Marianne dont la devise est « le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti » (Albert Camus) deviendrait-il un journal idiot utile à trop rentrer dans des logiques commerciales et/ou de subventions ?
                              C’est cette question qui nait à la lecture de cette tribune.

                              Sur le sarkozysme et ses accointances avec les techniques de communication « goebeliennes », je n’ai pas plus d’illusion que sur la publicité à outrance des grands industriels qui modifie jour après jour le sens de l’humanité.

                              Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce billet et de l’avoir publié ici-même.

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