Sarkozy s’en va-t-en guerre
Puisque tout ce qu’il entreprend sur le plan intérieur échoue lamentablement, Nicolas Sarkozy décide de miser sur la guerre, seul « événement » susceptible de lui refaire une santé dans les études d’opinions.
C'est fait, c'est parti, le spectacle peut commencer. La coalition internationale conduite par le « président du pouvoir d'achat » Nicolas Sarkozy a commencé samedi son spectacle pyrotechnique par des bombardements ciblés dans le désert. Chars, batteries anti-aérienne, troupes au sol, tout y passe. Peut-être pensez-vous que l'opération baptisée « Odyssey Dawn » (Aube de l'Odyssée) par le Pentagone a pour objet de porter secours aux braves populations en révolte de Cyrénaïque ? Peut-être croyez-vous que le « président des riches », Nicolas Sarkozy, s'est découvert une soudaine passion pour la révolution des peuples arabes ? Lui qui a tout tenté pour sauver la peau de ses deux amis Ben Ali et Moubarak, lui qui voulait offrir « le savoir faire » de la police Française aux pires tyrans de la création, cet homme-là, prêt à vendre des avions Rafale et des centrales nucléaires à Kadhafou, aurait-il été touché par la grâce humanitaire ? Pouvez-vous vraiment l'imaginer sans éclater de rire ?
Objectif sondages
Bien sûr que non. L’action guerrière entreprise par Sarkozy ne s'embarrasse pas de ces fioritures droit-de-l'hommiste, non, son ambition est toute autre, bien plus élevée : permettre à « sa majesté » de remonter la pente dans les sondages en vue de l'élection de 2012. Puisque tout ce qu’il entreprend sur le plan intérieur échoue lamentablement, le « voyou de la République » décide aujourd’hui de miser sur la guerre, seul « événement » susceptible de lui refaire une santé dans les études d’opinions. Sarkozy, qui passe son temps à vomir sur les musulmans de France, se contre-fout des révolutions arabes comme de sa première Rolex. Ce que cherche à obtenir ce « capitaine de bateau-lavoir » dans l'affaire libyenne, c’est un regain de popularité qui lui permettrait de se faire réélire en 2012. Rien d'autre. Comme le crétin George Bush l’avait fait en 2004 en envahissant l'Irak.
Prenez garde aux campagnes de communication et aux basses manipulations. Fussent-elles spectaculaires.
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