Scandale des retraites : 30% des retraites du public sont détournées
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Nous savons tous que ce régime de retraite est très inéquitable comparé à celui beaucoup moins favorable des salariés du privé prenant en compte les 25 meilleures années. .
D’après l’Insee, si on appliquait les règles du privé à un fonctionnaire, sa pension chuterait de 10 à 20%.
Mais en plus, le système est détourné par les nombreux bénéficiaires.
Ça s’appelle le coup du « chapeau », il est pratiqué par culture d’entreprise et tellement entré dans les meurs que les fonctionnaires bénéficiaires ne réalisent même pas qu’il s’agit d’une escroquerie aux comptes de la nation. Bien trop préoccupés par la défense des intérêts catégoriels que l’intérêt commun.
En cause, le mode de calcul de la retraite.
Sur le fond la retraite doit être le reflet d’une carrière au service du public et des administrés. Sur la forme c’est malheureusement bien différent.
La base du calcul de la retraite sur les six derniers mois ne peut être le reflet de la carrière d’un individu.
A ce titre, il n’est pas plus ridicule de payer ses impôts sur la base sur la feuille de paye de décembre ? Et encore le ratio est plus faible que les 6 derniers mois pour 40 années de cotisation.
On croit rêver ! Un critère comme celui là est une supercherie manifeste.
En effet, il est de coutume que dans le semestre servant de base au calcul de la retraite, une majorité de fonctionnaires bénéficient d’une majoration d’échelon ou de grade et d’une meilleure paye. Il se peut même que les six derniers mois l’élévation prenne l’ascenseur, et tourne au jackpot de celui qui a bien compris le système.
Le procédé est bien connu, il est loin d’être marginal.
Le ministère des anciens combattants : 50% de montée d’échelon en dernière année. Un fonctionnaire sur deux partant en retraite.
A la poste c’est 40% des retraites qui sont droppées dans les 6 derniers mois.
35% des fonctionnaires de la défense manipulent leurs derniers six mois pour avoir une meilleure retraite comme au ministère de l’intérieur.
Les fonctionnaires du ministère du travail truandent par le coup du chapeau le système à plus de 30%. Le traitement du dernier semestre servant de bas au calcul de la retraite est sur-vitaminé. Le ministre Woertz, va sûrement nous expliquer qu’il n’est pas au courant, que y’a rien d’illégal, il a l’habitude ces derniers temps.
Le fonctionnaire qui a monté d’échelon normalement, obtient un grade supérieur, grâce a ses efforts par le passage de concours, ou l’acceptation d’une mutation. Est ce normal de voire qu’a carrière inégale, dans le dernier semestre de travail, un profiteur bénéficie comme un collègue à la carrière méritante, sans efforts, passer a grade supérieur par appréciation hiérarchique de forme, et bénéficier d’une même retraite pour exercice du grade de 6 mois symboliques ?
Il faut 50 fois 6mois pour faire 25ans. La base de calcul de la retraite des fonctionnaires est tellement faible que c’est un appel au détournement…
A ce titre, il n’est pas plus ridicule de baser ses impôts sur la base sur la dernière feuille de paye.
Et encore le ratio est plus faible que les 6 derniers mois pour 40 années de cotisation.
Beaucoup croient que les primes ne sont pas inclues dans le calcul des pensions de retraite.
Cet argument est repris, mais c’est faux et il faut rétablir la vérité. Il a été mis en place depuis le 1er janvier 2005, une retraite additionnelle sur la base des primes pour les agents de la fonction publique. Elle est limitée à 20% du salaire brut (quand même).
Par ailleurs de nombreuses exceptions tuent l’argument. Dans la police, la gendarmerie, le personnel pénitentiaire, l’indemnité des sujétions spéciales est prise en compte dans le calcul de la retraite. Cette prime relève les retraites de ces derniers de 20%.
Pour contourner les textes, certaines primes ne possèdent pas le nom de primes, pour pouvoir être assimilées aux traitements et donner des droits de retraite. Par exemple, la nouvelle bonification indiciaire.
La coexistence de deux systèmes de retraite différenciés entre fonctionnaires et salariés du privé ne relève en réalité que de l’unique préoccupation des bénéficiaires fonctionnaires Français de sauvegarder un système injuste de privilèges et d’avantages, payé avant par l’endettement des générations futures et les contribuables.
Un système qui produit entre 20 et 50% de fraude sur le dernier semestre base de calcul, ne peux perdurer. Des primes cachées dans un océan de directives, avec des hauts fonctionnaires impunis, impunissables, et irresponsables.
Des retraites publiques qui ne rentrent pas dans le droit commun.
Un système de calcul qui encourage la fraude à grande échelle.
Et la réforme dans tout cela ? Rien pas un mot.
Déjà dans la différence de cotisation entre privé et public, (10 ,55% versus 7 ,85%) l’équité c’est pour dans 10ans. Un sinistre effet d’annonce preuve d’une incapacité a réformer.
La mesure du problème, les conséquences à long terme, l’injustice manifeste engendrée est une fuite en avant, la négation des réalités de calcul discriminantes entre public et privé fait de cette réforme un modèle inique et malsain.
La réforme ne s’attaque qu’aux salariés du privé, alors que le premier problème de la retraite c’est le public et les services publics.
Entre les méthodes de calcul différenciées public privé, la retraite des fonctionnaires non provisionnée. Des équations comme à la SNCF avec le constat de 380000 retraités pour seulement 140 000 cotisants… La réforme est partielle, inique, catégorielle, et discriminatoire.
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