« Science ou rumeurs, il faut choisir » fake news ? qui les diffuse ? à propos de la tribune du Monde prônant l’obligation vaccinale
"Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire" George Orwell
« Science ou rumeurs, il faut choisir » fake news ? qui les diffuse ? commentaires à propos de la tribune du Monde prônant l’obligation vaccinale (6 juin 2017).
Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire.
Les média presse et télévision ont très largement relayé les manifestations et arguments des partisans de l’obligation vaccinale qui se présentent habituellement comme des scientifiques altruistes soucieux de notre seule santé. Mais au lieu d’énumérer des faits indiscutables concernant la situation sanitaire actuelle de notre pays, cette tribune visait à effrayer la population, en agitant les problèmes sanitaires du tiers monde, et en faisant croire qu’en France, sans obligation, des épidémies graves pourrait réapparaître[1]. Ils nient, comme la ministre, par argument d’autorité[2], que les vaccins, comme tous les médicaments, exposent parfois à des complications graves.
Examinons leurs arguments dans l’ordre qu’ils ont choisi en les confrontant aux faits avérés.
Il n’est pas vrai que « beaucoup de maladies ont été contrôlées, voire éliminées, grâce à la vaccination ». Une seule maladie (la variole) a été réduite puis éliminée par la vaccination encore qu’elle n’y serait pas parvenue seule, sans des mesures d’hygiène classique de confinement et de surveillance des contacts[3]. La peste n’a pas été éradiquée mais contrôlée sans vaccin par l’hygiène, l’éradication des nuisibles et les antibiotiques. Le choléra, la typhoïde et la poliomyélite sont des maladies à transmission exclusivement ou essentiellement oro fécale[4] qui peuvent être éradiquées sans vaccin par interruption de la chaine de transmission grâce à l’utilisation d’eau potable pour la nourriture et les boissons et l’application strictes des règles d’hygiène (lavage des mains et des fruits et légumes, contrôle sanitaire des fruits de mer..). C’est la raison pour laquelle l’obligation vaccinale anti typhoïde a été abandonnée et pour laquelle elle devrait l’être pour le vaccin anti poliomyélite dans notre pays[5] d’autant plus que le vaccin oral trivalent peut causer des paralysies, retrouver sa virulence et causer des contaminations[6]. Citons l’OMS[7] : « On estime qu'une poliomyélite paralytique post vaccinale (PPAV) peut, dans certains cas, se déclarer à la suite d'une déficience immunitaire… bien que cela se produise très rarement, le virus du vaccin subit une modification génétique et commence à circuler dans la population. Ces virus sont appelés « poliovirus circulants dérivés de souches vaccinales (PVDVc) ». La vaccination anti poliomyélite peut cependant être indiquée pour les personnes qui voyagent dans les pays où circule encore le virus sauvage, parce l’assainissement de l’eau n’est pas généralisé et les règles d’hygiène peu respectées, mais son obligation globale est aujourd‘hui parfaitement injustifiée dans notre pays[8].
Transformer la coqueluche en France en croquemitaine est typique de la propagande mensongère déjà utilisée pour la vaccination contre l’hépatite, la grippe H1N1 ou le papillomavirus, dont les français devraient se souvenir ! Lorsque les auteurs de la tribune prétendent « cessons la vaccination contre la coqueluche comme ce fut le cas dans certains pays industrialisés et la maladie resurgit dans les mois qui suivent, touchant de très jeunes nourrissons, parfois de façon mortelle », ils travestissent les faits. En Suède, durant les 17 ans d’arrêt de la vaccination[9], la coqueluche est effectivement réapparue mais sans aucune augmentation de la mortalité. Dans les pays industrialisés, depuis l’utilisation des antibiotiques[10], la coqueluche reste avant tout une maladie bénigne même sans vaccination. Dans des populations à très forte couverture vaccinale (supérieure à 95%), on assiste depuis une vingtaine d’années à la réémergence de la maladie[11] [12] qui transforme de nombreux adultes vaccinés dans l’enfance en porteur de la bactérie menaçant électivement les plus jeunes, ceux qui ont le plus de risques d’en mourir, alors qu’ils étaient jadis relativement épargnés grâce aux anticorps de la mère[13]. La réapparition de la maladie malgré la vaccination prouve que l’éradication de la coqueluche n’est pas envisageable dans un avenir prévisible par la vaccination.
Faire de la rougeole en France un fléau gravissime en prenant comme exemple la mortalité de la rougeole dans certains pays pauvres constitue une opération publicitaire trompeuse. L’expérience quotidienne des médecins français âgés, (dont la nôtre sur une cinquantaine d’années), les relevés de l’institut de veille sanitaire montrent que la rougeole est une maladie bénigne en France. Précisons que sur les dix cas de morts recensés par la ministre en dix ans, 7 sont survenues chez des enfants gravement immunodéprimés (4 leucémies, 2 sidas, un déficit congénital) qui seraient probablement, sans rougeole, morts d’une autre infection opportuniste ou de leur maladie. Prétendre que « ces vies ont été perdues parce que la couverture vaccinale insuffisante ne leur a pas offert le bénéfice de l’immunité de groupe » est contraire à la vérité. Cette « immunité de groupe » constamment brandie par les pro obligation vaccinale qui prétendent qu’il s’agit d’une question de « morale ou d’éthique collective » n’est qu’un crédo[14], démenti par l’expérience de la vaccination contre la rougeole en Chine et aux USA. En Chine, pays totalitaire, l’intérêt de la société prime sur celui des individus, et l’efficacité du système policier permet d’obtenir une couverture vaccinale de plus de 98%. Aux USA, grâce à une propagande forcenée, le taux de couverture vaccinale dépasse les 95%. Pourtant, dans ces deux pays, le virus sauvage circule toujours, véhiculé par des adultes vaccinés et porteurs sains, ne permettant donc pas de protéger les personnes à risques. Les épidémies américaines récentes montrent que l’espoir d’une éradication par immunité de groupe est fallacieux et que l’éradication de la rougeole n’est pas acquise. Les experts de l’OMS ont proclamé plusieurs fois l’avoir obtenue aux USA (en 2000, puis en 2016), mais ces affirmations ont été démenties par des flambées épisodiques de la maladie confirmant qu’une couverture vaccinale record n’empêche pas le virus de circuler.
Quant à l’hépatite B, dans leur tribune les auteurs n‘hésitent pas à promouvoir le vaccin contre l’hépatite B « le défaut de protection des jeunes adultes contre l’hépatite B.. ». Ils ne précisent pas que l’obligation (maintenant votée) impose de l’administrer trop tôt, à un âge où il n’a aucun intérêt[15] d’autant que l’immunité conférée est transitoire et ne sera plus efficace à l’adolescence, début de la période à risque. Et ils oublient de mentionner les complications neurologiques sévères qui lui ont été attribuées qui ont justifié l’arrêt de la campagne de vaccination et les indemnisations accordées par la justice administrative[16] (même si certains prétendent qu’elles n’ont rien à voir avec une quelconque responsabilité du vaccin, comme si l’Etat avait coutume d’indemniser sans raison).
Les mensonges sur les vaccins contre la méningite
La méningite n’existe pas : ce sont DES méningites à germes différents que LE vaccin même contre plusieurs souches ne protège pas .. Ainsi le plaidoyer pour le vaccin contre La méningite est tout aussi trompeur : « de trop nombreux cas de méningites bactériennes, parfois mortelles ou source de séquelles graves (amputations, surdité) sont encore observés dans notre pays » prétendent les auteurs. Alors que le Pr Gilberg membre de l’ex-Comité Technique des Vaccinations précisait récemment[17] : « vacciner 800.000 nourrissons à 5 mois contre le méningocoque C, pour éviter potentiellement deux à quatre décès chez les nourrissons de moins de un an. Si la recommandation se comprend, cela peut être compliqué de justifier l’obligation ».
Prétendre que : « Les nouveaux vaccins bénéficient d’essais cliniques et d’une couverture de pharmacovigilance équivalents voire supérieurs à ceux de tout médicament. » est tout simplement mensonger ! Pour s’en rendre compte il suffit de lire les compte rendus des essais en question qui ne sont pratiquement jamais randomisés contre placebo, étudient presque uniquement le taux des anticorps obtenus et sont réalisés à court terme ne permettant ainsi jamais d’établir une balance avantage/risque fiable[18].
Rappelons par exemple les conclusions de la fondation Cochrane[19] sur les essais des vaccins combinés dont certains sont utilisés dans l’obligation vaccinale : « Nous avons comparé le vaccin combiné anti-DTP-VHB-HIB aux vaccins séparés anti-DTP-VHB et anti-HIB. Les études n'avaient examiné que l'immunogénicité et la réactogénicité. Nous avons inclus 20 études totalisant 5 874 participants dans l'analyse d'immunogénicité et 5 232 dans l'analyse de réactogénicité… Les études n'avaient pas utilisé d'analyse en intention de traiter (ITT) et le risque de biais n'était pas clair dans un grand nombre de ces études. Ces résultats ne sont donc pas probants. Des études concernant les critères de jugement cliniques quand cela est possible, en appliquant la méthodologie correcte et une taille d'échantillon suffisamment grande, devraient être menées ».
Et le miracle du Dengvaxia ?
Rappelons aussi les graves complications de la récente campagne de vaccination contre la dengue aux Philippines où le vaccin, qui devait soi-disant « prévenir 8 hospitalisations liées à la dengue sur 10, et jusqu’à 93 % des cas de dengue sévère, dont une forme rare mais potentiellement mortelle appelée dengue hémorragique »[20], a été imposé à la population par le président et la ministre de la santé précédents. Ce vaccin s’est en fait révélé susceptible d’exposer à des formes graves de la maladie chez 15 à 20% des vaccinés ! Là-bas (comme en France), la ministre s’était pourtant portée garante de la sécurité de la vaccination. Aux Philippines, la justice est indépendante du pouvoir : l’ancienne ministre doit maintenant s’expliquer devant ses juges et Sanofi est poursuivi par l’état philippin et les victimes pour indemniser les dégâts.
Or même si une complication grave ne survenait qu’une fois sur dix mille vaccins[21], administrer chaque année onze vaccins à plus de 1 million d’enfants[22] (dont plus de 70 valences différentes) aboutirait à faire annuellement plus de 1100 victimes, donc bien plus que la vingtaine de morts des maladies qu’ils prétendent vouloir éviter. Le seul bénéficiaire certain de l’obligation française est l’industrie du vaccin et ses affidés, qu’ils soient professionnels de santé ou politiques. Au-delà des victimes individuelles, sont bafoués dans le même temps les droits du citoyen de disposer de son corps, la loi Kouchner et son consentement éclairé, la convention d’Oviedo de l’association médicale mondiale et le code de Nuremberg. N’y – a-t-il pas en ce moment même des états généraux de l’éthique en médecine ? Sujet oublié ? [23]
Quid des liens d’intérêt des rédacteurs de cette tribune, que les tv et radios démultipliant des messages parfois mensongers et toujours imprécis ne citèrent pas ? Les auteurs terminent leur tribune et présentant une liste incomplète de leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament qui vont bénéficier de l’obligation. Le devoir d’information impose de la compléter, non pas pour critiquer les individus concernés ni les liens d’intérêts en général, mais uniquement les conflits d’intérêts insuffisamment précisés. Surtout lorsque ces médecins, qui utilisent leurs titres de professeurs, académiciens ou chercheurs, prétendent incarner « la science contre les rumeurs » pour faire de la propagande sur l’obligation vaccinale et sur certains vaccins sans rigueur, ni tact ni mesure (ce qui est somme toute assez peu scientifique) ni respectueux du serment d’Hippocrate.
Rappelons que « la prévention des conflits d’intérêts répond avant tout à une exigence sociale, politique et philosophique fondamentale de renforcement de la confiance des citoyens dans leurs gouvernants et dans tous ceux qui concourent à l’exercice de l’action publique. »[24] et que « les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle sur de tels produits. » [25] Ceci doit s’appliquer quotidiennement aux émissions publicitaires sur ce sujet (et les autres tels le linky etc.) et c’est aussi aux lecteurs et aux auditeurs d’exiger le respect de la loi.
Nous complèterons ci-après leurs déclarations, afin de les rendre plus explicites, en sachant que les contrats commerciaux, (les plus rémunérateurs et parfois corrupteurs) ont été scandaleusement dispensés de déclaration par le ministère précédent et non imposés par le nouveau. Nous avons rappelé ailleurs que Mme Buzyn épouse Lévy (patron de l’INSERM et AVIESAN entre autres) a exposé à maintes reprises[26] que les conflits d’intérêt n’étaient pas un problème, puisque, selon elle, gage de compétence[27]. Et bien, qu’on les publie en totalité et au peuple de se faire une opinion !
Le professeur Robert Cohen (invité à répétition de tous les médias) est directeur scientifique d’Activ[28], association écran (appelée interface par ses fondateurs)[29] de soutiens financiers de l’industrie de groupes de médecins et / ou chercheurs. Il est président du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique et référent scientifique de l’Association française de pédiatrie ambulatoire, trois associations soutenues par l’industrie pour promouvoir les vaccins et rattachées à Activ. Il est personnellement très lié à Pfizer, GSK, Novartis, Sanofi Pasteur, MSD, Astra Zeneca, Gilead, Janssen, et ViiV Healthcare (joint-venture de deux fabricants de vaccins). En cinq ans il a bénéficié de 16599 euros de cadeaux, 17900 euros de rémunérations et signé 75 conventions avec l’industrie (montants inconnus mais total dépassant possiblement les trois cent mille euros).
François Vié le Sage est expert pour l’association Infovac, créée et soutenue par les laboratoires pour promouvoir les vaccins[30]. Membre influent de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (qui vit principalement de l’industrie) il a personnellement reçu entre 2012 et 2016 plus de 18400€ de cadeaux de la part de laboratoires pharmaceutiques, (dont plus de 13 800 € de la part de Sanofi) et signé 37 contrats avec : GSK, Novartis, et Pfizer, Sanofi-Pasteur MSD, (montants non publiés mais dont le total dépasse vraisemblablement les cent cinquante mille euros)
Le professeur Odile Launay, patronne du CIC (centre d’investigation clinique de Cochin, APHP) voyage habituellement aux frais des fabricants de vaccins (GSK, Sanofi Pasteur, Pfizer, Bristol Myers Squibb, MSD) qui prennent en charge également ses congrès, la rémunère pour les nombreux essais de vaccins dont elle est investigateur principal (montants des rémunérations non publiés) et sponsorisent son institution. Elle oublie habituellement de signaler ces liens lorsqu’elle fait la promotion de vaccins dans les revues françaises de pédiatrie. Les nombreux essais dont elle est responsable ( et vraisemblablement rémunérée) sont visibles sur la base de données américaine clinicaltrials.gov[31].
Philippe Sansonetti, chouchou lui aussi des médias, Professeur à l’Institut Pasteur ( dont les revenus dépendent à près de 50% de l’industrie ) et Directeur de l'unité INSERM 786 de Biologie Cellulaire et Infection de cet institut, a reçu en 1997 un prix de 100 000€ de la fondation Robert Koch (financée essentiellement par GSK, Bayer, Novartis, Pfizer, Roche, Sanofi Aventis), et a aussi été coordonnateur de Stopenterics, réseau d’innovation vaccinale contre les infections entériques pédiatriques dont Sanofi-Pasteur et Novartis étaient partenaires (contrat commercial non déclaré comme le décret de MS Touraine le permet). Il s’est illustré lors de la grippe H1N1 annonçant sur les ondes une probable hécatombe qui ne fut que la grippette attendue par le professeur B Debré. Reste -t-il notre expert si fiable ?
Alain Fischer, Directeur de l'Unité d’Immunologie Pédiatrique à l’Hôpital Necker-Enfants malades à Paris, Inserm, et Professeur à l’Université Paris Descartes, a partagé en 2004 un prix de 100 000 € de la même Fondation Robert Kock et a reçu en 2013 un prix de 100000€ de Sanofi et l’Institut Pasteur pour ses travaux en immunologie[32]. Lors de la concertation nationale sur les vaccinations de 2016 dont il fut le président, il a constamment orienté les débats en faveur de l’obligation et dans ses compte rendus n’a pas hésité à travestir les conclusions des jurys et en particulier celui des professionnels qui s’était prononcé clairement contre l’obligation vaccinale. Le rapport de T Dietrich, haut fonctionnaire qui démissionna à la suite de cette mascarade l’explique clairement : « En fait de débat public, c’est une véritable opération de propagande qui est menée pour inciter les français à se vacciner, en occultant totalement toute réflexion sur la question de la balance bénéfices/risques. Machiavel en sortira sans doute grandi, mais non la démocratie en santé. L’état de santé des français, non plus. »[33]
Brigitte Autran, [34] a reçu, entre 2012 et 2016, 8 avantages de la part de l’industrie pharmaceutique, dont 930 € de MSD France et signé 9 conventions en tant qu’expert ou orateur toujours pour la société MSD France, mais aussi BMS (montants non publiés), mais ses liens d’intérêt ne sont pas transparents pour les auditeurs de ses émissions radios ou lors de vidéos enregistrées en différents congrès. Dommage !
Un petit monde de fait ! Tous les signataires de cette tribune ont en commun de travailler de très près avec les industriels des vaccins, et beaucoup cumulent les rémunérations publiques avec celles de l’industrie. Une indépendance toute relative dont leurs fonctions universitaires ne garantissent pas leur objectivité. Il est intéressant de noter que ce sont les mêmes et encore les mêmes que l’on a entendus à foison sur toutes les tv et radios depuis juillet 2017.
Comment pourrait-on leur demander de renier l’engagement professionnel de toute leur vie et/ ou de risquer de nuire aux intérêts de leurs sponsors, en admettant que les vaccins doivent se discuter, comme tout médicament, en fonction de leur balance avantages/risques évaluée pour chaque individu en tenant compte de ses caractéristiques médicales et des risques éventuels liés à son mode de vie ?
Et comment peuvent-ils prétendre que leur plaidoyer pro obligation résulte d’une démarche exclusivement scientifique, alors que des pays d’Europe comparables, seules la France et l’Italie ont voté une telle obligation alors que l’Allemagne, l’Angleterre, les pays scandinaves, ou l’Autriche la refuse. La science serait-elle différence de ce côté du Rhin ?
Cette tribune montre que le ministère et les laboratoires fabricants les vaccins mobilisent tous leurs obligés pour défendre l’obligation vaccinale et leurs intérêts. Ce n’est pas en agissant ainsi qu’ils restaureront la confiance d’autant que des nombreuses études scientifiques ont démontré qu’aussi honnêtes et de bonne foi que soient les professionnels, la fréquentation des industriels et publicitaires influent obligatoirement sur nos jugements [35] [36]. Seraient-ils différents des autres humains ?
[1] Alors que l’hygiène et notre mode de vie actuel nous protègent, comme l’ont constaté la plupart des pays européens de l’ouest qui ont supprimé les obligations vaccinales.
[2] En utilisant les avis de l’OMS sur les vaccins, établis essentiellement pour les pays du tiers monde qui ne disposent pas de distribution d’eau potable, ni d’habitude d’hygiène élémentaire.
[3] Fenner F. A successful eradication campaign. Global eradication of smallpox. Rev Infect Dis 1982 ;4:916-30.
[4] C’est dire que le virus se transmet des selles d’un malade infecté au futur malade par la bouche par des boissons ou de la nourriture contaminée.
[5] En France, le dernier cas de poliomyélite autochtone remonte à 1989, et le dernier cas, importé depuis la côte d’ivoire, à 1995. Tous deux concernaient des adultes.
[6] En 2000, il semblait que l’éradication du poliovirus de type 2 était acquise, mais sur l’île Hispaniola (Caraïbes), un premier enfant a été atteint d’une poliomyélite due au virus vaccinal de type 2, et celui-ci a été à l’origine d’une flambée. Vingt et un enfants ont été atteints en république dominicaine et en Haïti et deux d’entre eux sont décédés. On a observé alors des épisodes analogues dans 16 autres pays.
[7] OMS la poliomyélite et les vaccins permettant sa prévention – questions et réponses 08-04-2016
[8] Pour la première fois, en 2017, le nombre de cas de polio provoqués par des virus circulants dérivés de souches vaccinales (cVPDV) dépasse le nombre de polio provoquées par des virus sauvages dans le monde : 91 contre 22 (WPV pour polio virus sauvage sauvage et cPVDV pour polio virus circulant dérivé du vaccin) : http://polioeradication.org/polio-today/polio-now/ . Voir,pour tous les détails sur la polio, article de bernard Guennebaud sur son blog : article http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/01/20/36065805.html de janvier 2018 ;
[9] Secondaire aux complications du vaccin entier et en particulier aux complications neurologiques dont des encéphalites
[10] Auxquels la coqueluche est parfaitement sensible
[11] Libster R, Edwards KM. Re-emergence of pertussis : what are the solutions ? Expert Rev Vaccines 2012 ; 11:1331-46
[12] Martine Sabbea and Corinne Vandermeulenb The resurgence of mumps and pertussis HUMAN VACCINES & IMMUNOTHERAPEUTICS 2016, VOL. 12, NO. 4, 955–959
[13] L’immunité conférée par la vaccination est plus faible et moins durable que celle après maladie, au moment de la grossesse elle est, chez les femmes vaccinées, devenue insuffisante pour protéger le nouveau-né.
[14] Le « taux de couverture vaccinale optimal » qu’on nous rabâche sans cesse n’est pas le résultat de l’expérience acquise sur les populations mais celui de simulations dont le résultat peut fortement varier selon les hypothèses retenues et qui ne peut pas tenir compte d’une transformation du virus qui comme tout être vivant se modifie et s’adapte.
[15] Comme le virus du sida celui de l’hépatite b ne se transmet que par le sang (transfusions et utilisation de seringues contaminées ou les relations sexuelles
[16] Conseil d’état et cour de cassation Cass. civ., 1, 12 novembre 2015, n˚ 14-17.146, FS-D. Panorama de droit des accidents médicaux janvier 2016 publié dans Lexbase Hebdo édition privée n˚642 du 4 février 2016 ; 524.847 € d’indemnisation dans le Cas Michel Gauvin contre état (2006) ; Voir aussi l’analyse détaillée des conséquences du vaccin contre l’hépatite B par le Dr M Girard expert auprès des tribunaux www.rolandsimion.org
[17] Pr Serge Gilberg congrès annuel 2017 du CNGE
[18][18] Les avis HAS disponibles sur le web le démontrent aux curieux qui souhaitent échapper à la désinformation.
[19] ONG indépendante de l’industrie et dont les macroanalyses en médecine font autorité dans le milieu scientifique
[20] D’après les experts Sanofi et la ministre de la santé lors du lancement de la campagne de vaccination
[21] Ce peut être parfois beaucoup plus : dans le cas du dernier vaccin Sanofi pasteur, (contre la dengue) la firme admet un risque sur 2000 , alors que les personnes à risque, (celles qui n’ont jamais été infectées par la dengue) représentent 15 à 20% de la population des philippines.
[22] La classe d’âge concerné, plus les enfants recevant un rappel
[24] Rapport de la Commission de réflexion pour la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique, remis au Président de la République le 26 janvier 2011
[25] Article L. 4113-13 du code de santé publique
[26] Rapport dl’enquête de la Cour descomptes relative à la prévention des conflits d’intérêts en matière d’expertisesanitaire, Par M. Alain MILON,
[27] médiapart « Il faut expliquer que vouloir des experts sans aucun lien avec l'industrie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts », avait-elle déclaré, devant un cabinet de lobbying en 2013
[28] ACTIV « est une association régie par la loi du 1-7-1901 dont le but est de promouvoir les études cliniques et épidémiologiques, la recherche diagnostique et thérapeutique en pathologie pédiatrique.
ACTIV est également un organisme agréé au titre du Crédit Impôt Recherche en application de l’article 244 quater B II du CGI ». « ACTIV dispose de l'expérience, des moyens structurels, humains et méthodologiques pour réaliser des études cliniques, de la conception du protocole à la publication nationale et internationale.
Ces études sont à l'initiative d'ACTIV, de pédiatres de terrain, de l'université, d'agences officielles, de l'industrie pharmaceutique... ».
Elles sont réalisées globalement ou partiellement par ACTIV. Soutenue financièrement par l’industrie, Activ a reçu en 2016 20000 euros de GSK et 48000 de Pfizer mais aussi des sommes de montant non précisé de Novartis MSD Sanofi et Astra Zeneca.
« ACTIV fait partie du Groupe de Recherche Clinique (GRC) GEMINI (Groupe d’Etude des Maladie Infectieuses Néonatales et Infantiles), dont l'objectif est la surveillance en temps réel des maladies infectieuses et des maladies à prévention vaccinale de l’enfant.
Ce GRC a été créé en 2015 dans les suites de l'activité de recherche d'ACTIV, de l’expertise en infectiologie des pédiatres du CHI Créteil et de la mise en place du Centre de Recherche Clinique du CHIC, dont ACTIV est un partenaire privilégié. » cf site ACTIV sur le net.
TOUT EST LIE mélangé entre ces partenariats public privé, associations, groupe de recherche clinique etc..
[29] Son but initial était d’être un interface entre les laboratoires et des investigateurs pédiatres formés à la pratique des essais cliniques
[30] Crée sur le modèle infovac suisse soutenue financièrement par l’industrie (dont Pfizer, Novartis, Sanofi et GSK). Ses comptes sont gérées par l’association frère activ « Dis-moi qui te paye je saurais pour qui tu travailles »
[31] Base de données qui recense les essais publics et privés qui sont menés dans le monde
[32] Pour la petite histoire le Pr Sansonetti cité plus haut était membre du rpix décerné par sanofi pasteur … Un petit monde de l’entresoi. http://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20160820/ob_bbc68b_alain-fischer-conflits-d-interets.pdf
[34] professeur d'immunologie à l'université Pierre et Marie Curie, responsable du département d'immunologie à la Pitié Salpêtrière
[35] Just how tainted has medicine become ? Editorial du LANCET 2002, Volume 359, Number 9313T3
[36] C de Jong et coll pharmaceutical sponsored meals and physician prescribing patterns for medicare beneficiaries JAMA Intern Med. doi:10.1001/jamainternmed 2016 2765 Published on line June 20, 2016.
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