Ségolène Royal « doubout » le Parti socialiste « cadavré » ?
Le parti socialiste en décomposition avancée reste comme le disent les Saintes Ecritures, Psaume 74 verset revu et corrigé, « un lieu du pays plein de repaires de brigands. » Coups bas, ostracisme abscons, diabolisation, autisme, intérêts personnels. En revanche, au même moment, la force de tranquille, Ségolène Royal est plutôt sur un nuage, au propre comme au figuré. La grâce qu’elle a depuis un peu plus de deux ans auprès des Français ne se dément pas.
Recherche désespérément 20% aux Européennes.
Un vrai paradoxe. C’est apparemment la chronique d’une mort annoncée. Le Parti socialiste est « cadavré », vocable inventé par le poète, chanteur et interprète congolais Zao, en rapport avec cadavre (vidéo). Comme une tempête qui éclate avec fureur, l’orage se précipite, fondant indubitablement sur la tête des militants socialistes. Ceux qui tirent au loin les ficelles se réjouissent des malheurs de Martine Aubry or, ce sont les mêmes qui l’ont poussé à ce poste. La décrépitude du parti se voit chaque jour davantage. L’échec poindra à l’horizon forcément. Ceux qui croient pouvoir tenir sans dommage le gouvernail d’Etambot pour redresser le bateau qui tangue ne seront victime eux-mêmes que des fissures qu’ils ont créées.
Le Parti socialiste est donc en passe de réaliser l’exploit de finir l’élection de demain avec un pourcentage jamais atteint. Moins de 20%. C’est vrai qu’avec un loser comme Lionel Jospin, ne pas franchir le second tour d’une élection présidentielle et fuir ensuite la barque, c’était vachement courageux…de sa part. Depuis cette chute, rien n’est plus comme avant. Alors que Ségolène Royal le dernier leader socialiste naturel et charismatique battait campagne auprès de la 1er secrétaire, certains étaient aux abonnés absents, jouant leur symphonie personnelle comme toujours. La maison de la rose de rue Solferino risque de passer de vie à trépas.
Ségolène Royal, une montée exponentielle.
Tartempion aura-t-il le bonheur et la grâce de rempiler pour 5 ans supplémentaire à l’Elysée ? Se prépare-t-il à vivre un destin à la Mitterrand sans coup férir ? C’est moins vrai qu’il y a quelques mois, où il surfait sur tout et rien pour dissimuler ses échecs. La femme « doubout » est là, présente, plus forte que jamais, malgré les officines de sondages qui réalisent leur panel probablement au sein de leurs instituts sans vraiment faire du terrain. On a appris sans surprise que la dame du Poitou est pressentie pour succéder à François Hollande, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, au présidium de l’Internationale socialiste, sur proposition de son parti.
Alors même que le futur ex vice-président de l’International, François Hollande qui a hérité de ce poste en 2008 indique que celui-ci revient d’abord au premier secrétaire, une façon de tacler encore son ex compagne, celle-ci a fait savoir qu’elle n’en faisait pas une fixation. La présidente de Poitou-Charentes a laissé entendre qu’elle était intéressée par plusieurs postes : la présidence de l’Association des Régions de France, la Fédération des élus socialistes et républicains ou une représentation du PS et à l’international, instance présidée par le Grec Georges Papandreou. Les mois à venir vont déterminer et démontrer qu’il faudra compter avec une position incontournable de Ségolène Royal, dans les prochains évènements nationaux et internationaux. Un élu pourtant hostile à la dame du Poitou s’est exclamé comme Bernadette Chirac en parlant de Ségolène Royal : « Heureusement qu’on l’a ».
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