Ségolène Royal échappe à un attentat...
...Perpétré par l’Institut de sondage BVA. Quand on voit ce genre d’acharnement inopportun, cette tentative ridicule de mise à mort orchestrée par un commanditaire tapi dans les fonts baptismaux élyséens sans doute, il y a de quoi rire simplement. Cette nouvelle opération aussi basse que les messes de minuits médiatiques, rendent plutôt sceptique et ne font pas perdre son latin à Ségolène Royal. Non, elle ne mourra pas, elle vivra. Friedrich Nietzsche disait : « Ce qui ne tue pas renforce ».
Certains ont vraiment la mémoire courte. Je veux parler de cette presse et de ces hommes politiques qui osent commenter cette opération foireuse. Ah, la force de frappe de BVA ! Ce machin qui, au cas où certains l’auraient oublié, s’est sucré avec l’argent du contribuable via l’Elysée depuis l’accession de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Qui peut croire à cette voltige hypocrite et ridicule, de la “trash politique ” comme l’a si bien indiqué Guillaume Garot ?
Les chiens aboient, la caravane passe. De mémoire d’homme, c’est bien la première fois qu’un Institut de sondage fait un sondage exclusif sur une personnalité. Entre les questions tendancieuses, le flou artistique car on s’interroge sur le bien fondé d’une telle connerie et ceux qui y ont répondu dans leurs salons feutrés, c’est une grande pantalonnade. Un charabia sorti de derrière les fagots. Un fumet de pensée unique.
Accrochez-vous car, l’exercice abscons de l’élaboration des questions, que dis-je, de ces délires paranoïaques laisse pantois. Les grands brulés de la Sarkozye ne savent plus quoi inventer pour bâillonner la dame du Poitou. Ceci, dans une fabrique de l’opinion qui ressemble à une communication flageolante et nauséabonde qui montre le degré zéro de certaines cervelles déconfites. Pour contrecarrer d’avance la riposte, la presse conclue par une pseudo posture de victimisation de Ségolène Royal. Or, c’est bien elle qui est la grande victime d’une décomposition existentielle lorsqu’elle surfe sur le répugnant et le malsain…
BVA prend probablement ses interlocuteurs pour des tarés, des gobes-mouches. Jugez plutôt leurs questions :
- Ségolène Royal se démarque du parti depuis 2007 : pensez-vous plutôt que…
- Est-elle un atout ou un handicap pour le PS ?
- Si Ségolène Royal quitte le PS...
- Si Ségolène Royal arrête la politique ….et tutti quanti.
Bref, un fourre-tout folklorique qui, avec des SI, peut prêter et prête même à confusion. Mais la presse, suite à cette pseudo étude et “questions d’actualité” se jette dessus comme des hommes affamés, avides de sang. C’est la ruée vers l’or… Ségolène Royal. Hier sur Canal+, Gaël Sliman, directeur adjoint de BVA, a bénéficié de l’interview la plus complaisante de l’année. Heureusement, on découvre par cette parodie journalistique de triste mémoire, une nouvelle sarkozyste en la personne de Caroline Roux qui, toute honte bue, tombe elle aussi dans un amateurisme abscons et le masque. Quelle déception !
Le moins qu’on puisse dire, et c’est très compréhensible vu l’aura de la dame, c’est que Ségolène Royal fait peur. Comment peut-on expliquer un tel acharnement ? Si la présidente du Poitou-Charentes était ce qui est décrit dans tous ces canards, ça se saurait. Le pire serait évidemment qu’on ne commente pas ses sorties toujours justifiées et que certains, sans apporter la moindre contradiction propose une alternative viable et fiable. C’est à gauche notamment, le vide sidéral, le suivisme étant devenu la mode face à l’inquisition et au totalitarisme ambiant.
Ah, vous avez dit que 74% de Français voient Ségolène Royal comme un "handicap" pour le PS ? A mourir de rire....
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