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Accueil du site > Tribune Libre > Sexe, harcèlement, viol, VIP et compagnie …

Sexe, harcèlement, viol, VIP et compagnie …

Le scandale DSK, c'est un cas parmi tant d'autres.

En général, la France fait preuve de laxisme quand il s'agit d'affaires qui touchent des personnalités. Dominique Strauss-Kahn n'a pas eu de chance avec le système américain bien différent du nôtre ... Et aujourd'hui, il le paie très cher !

L’affaire Strauss-Kahn enflamme volontiers les esprits et tout à coup, on octroie à DSK tous les vices et les détraquements sexuels dont personne ne parlait jusqu’alors. Drôle de comportement que celui de la classe politique française et de la plupart des médias qui, hypocritement, simulent ne pas connaître les frasques passées de Dominique Strauss-Kahn et ses dérives sexuelles apparentes.

Mais aujourd’hui, je ne reviendrai pas sur le scandale de New-York dont nous connaîtrons mieux dans les temps prochains les détails à charge ou décharge sur le comportement de l’ancien directeur du FMI qui vient d’être libéré de sa prison de Rikers Island. Je me révolte simplement sur l’attitude de certaines associations et personnalités de droite ou de journalistes qui se sont emparés de ce fait dramatique sur le fond, pour démolir Dominique Strauss-Kahn avant de connaître la vérité sur ce lamentable dossier.
 
Comme je l’ai écrit et dit à plusieurs reprises sur plusieurs journaux, je ne suis pas strauss-kahnien, et s’il avait candidat aux présidentielles, je ne pense que j’aurais voté pour lui au premier tour du scrutin. Cela ne m’empêche pas de ressentir un sentiment d’injustice quand on voit à chaque instant le déballage abject et odieux dont fait l’objet Monsieur Strauss-Kahn.
 
Car si DSK est supposé coupable et s’il a déjà commis antérieurement des actes répréhensibles, beaucoup d’autres personnalités de tous genres devraient "balayer devant leur porte". Dominique Strauss-Kahn n’est pas le seul qui profite de son pouvoir pour assouvir ses pulsions en forçant des femmes à subir des relations sexuelles non consentantes.
 
Combien de femmes (et parfois des hommes aussi) sont contraints de « coucher » avec des hommes d’influence afin d’obtenir un emploi ou une promotion ou seulement de maintenir leur place dans une entreprise ou une administration ?
 
Malheureusement, des faits de ce type sont courants dans la société où nous vivons. Au plus bas de l’échelle sociale comme à son plus haut niveau, les femmes sont la proie permanente d’un petit chef ou d’une grande personnalité dont elles sont les subalternes.
 
Peut-on changer les choses ? Certainement pas. Depuis que l’homme existe sur terre, les histoires de lit ou de coucheries font partie du quotidien, et rien ne pourra évoluer malgré toutes les lois qui existent et celles qui pourraient être votées dans l’avenir.
 
Alors, que ce soit en politique, en entreprise, dans le show-business ou dans n’importe quel art, il y a aura toujours des femmes ou des hommes qui seront manipulés et obligés de se donner corps et leur âme pour exister ou parfois simplement survivre.
 
Tout cela est bien triste dans ce monde où l’argent, le sexe, la politique et la finance sont étroitement liés.
 
Le cas de Dominique Strauss-Kahn reste un cas parmi tant d’autres.
En attendant, nous pouvons considérer que si la culpabilité de DSK est confirmée, il mérite bien évidemment une condamnation et un châtiment. Mais sera-t-il un bouc émissaire isolé désigné par la seule volonté de la justice américaine, et l’un des rares délinquants sexuels à payer le prix de ses actes ?
 
En France, de nombreux dignitaires, politiques, chefs d’entreprises ou dirigeants d’établissements publics devraient être traduits devant les tribunaux pour des délits et crimes similaires. Et pourtant, ils en réchappent tous ou presque, personne n’osant oser faire éclater la vérité.
 
Lâcheté nationale ou indifférence totale face à certains délits sexuels perpétrés par des VIP ?
 
Dans l’affaire de DSK, le système policier et judiciaire des Etats Unis a joué un grand rôle.
 
Si ce crime présumé était arrivé sur le territoire français, la justice de notre Pays aurait sans doute largement minimisé les faits, jusqu’à « enterrer » même le dossier.
 
La France n’a jamais aimé les scandales, surtout quand il s’agit de mettre en cause des hommes de pouvoir. La France laxiste ? Sans aucun doute : des simples citoyens aux plus hautes personnalités du Pays en passant par les journalistes de tous bords, personne n’ose soulever les problèmes qui dérangent à moins qu’un oiseau de malheur vienne perturber la vie cachée de certains prédateurs.
 
Sexe, harcèlement, viol, et personnalités sont des mots qui entachent largement la France d’aujourd’hui comme c’est le cas également pour l’Italie avec les orgies d’un certain Berlusconi.
 
A suivre …
 
Pierre-Alain Reynaud

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23 réactions à cet article    


  • Aldous Aldous 20 mai 2011 15:10

    « Malheureusement, des faits de ce type sont courants dans la société où nous vivons. »

    Raison de plus pour lutter contre.


    • UltraLord 20 mai 2011 16:14

      Vous dites « Et aujourd’hui, il le paie très cher ! »

      Mais s’il est coupable, ce n’est rien. Il était peinard en prison, en cellule isolée ... Là, il est assigné à résidence, mais dans une maison qu’il connait ... celle de sa fille ...

      Bref, s’il est innocent, effectivement, le pauvre.

      Mais si ce n’est pas le cas, mais alors ce n’est rien comparé à ce qu’il a fait ...


      • Maître Yoda Castel 20 mai 2011 19:36

        Bref, s’il est innocent, effectivement, le pauvre.

        Malheureusement pour nous, DSK, même en prison à vie, ne sera jamais pauvre. Il le mérite pourtant.


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 20 mai 2011 16:39

        Le problème étant quasi planétaire, je pense qu’il faut élargir la compréhension ...

        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dsk-la-tentation-du-complot-94314#forum2923241


        Mohammed MADJOUR.


        • Maître Yoda Castel 20 mai 2011 19:35

          Mais sera-t-il un bouc émissaire isolé désigné par la seule volonté de la justice américaine, et l’un des rares délinquants sexuels à payer le prix de ses actes ?

          C’est un très beau poulet pour faire comprendre symboliquement aux autres pervers de se calmer.
          Rien que pour cela et pour la justice sociale, il devrait se faire lyncher au moins médiatiquement.


          • Lorelei Lorelei 20 mai 2011 21:31

            Cette situation est mondiale le harcelement existe à divers niveau et touche les hommes et les femmes sexuellement mais aussi pour briser des personnes que l’on veut virer, des eleves que l’on maltraitre etc...


            • BA 20 mai 2011 21:38
              19h00.

              La libération de DSK retardée. L’hôtel Bristol Plaza de Manhattan n’accueillera pas DSK. Les copropriétaires de l’immeuble voisin, qui partagent la piscine et les prestations avec l’établissement de luxe, se seraient opposés à l’arrivée de DSK, selon les informations recueillies auprès de la direction par l’envoyé spécial d’Europe 1 à New York, Emmanuel Renard (@manurenard sur Twitter). 

              Anne Sinclair recherche visiblement des prestations dignes d’un hôtel 5 étoiles avec piscine et personnel de service. Une locataire a expliqué qu’elle payait 11.000 dollars par mois pour une simple chambre au Bristol Plaza.

              Cela risque de retarder la sortie de prison de DSK car après avoir trouvé le logement, il faudra l’équiper en vidéosurveillance et le faire valider par le juge.


              • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 20 mai 2011 21:58

                à l’auteur =>

                Vous écrivez : "(....) des rares délinquants sexuels à payer le prix de ses actes ?

                  En France, de nombreux dignitaires, politiques, chefs d’entreprises ou dirigeants d’établissements publics devraient être traduits devant les tribunaux pour des délits et crimes similaires. Et pourtant, ils en réchappent tous ou presque, personne n’osant oser faire éclater la vérité.« 

                C’est bien gentil de balancer comme vous le faites, mais vous pourriez étayer vos affirmations de quelques sources.
                Vous voulez qu’on vous croie sur parole ? »P-A Reynaud l’a dit, alors c’est forcément vrai« .
                Désolé mais les »on dit« , ça ne me suffit pas. 

                 »Personne n’ose soulever les problèmes qui dérangent .« 

                Sauf vous ? Mais sans éléments concrets, ça sert à quoi, à part se faire mousser en jouant les chevaliers blancs à bon compte ?

                 »Peut-on changer les choses ? Certainement pas. "

                Ah, alors à quoi bon en parler ?

                Article de philosophe : du pur brassage de vent. Désolé...


                • tchoo 20 mai 2011 22:50


                  Dominique Strauss-Kahn n’est pas le seul qui profite de son pouvoir pour assouvir ses pulsions en forçant des femmes à subir des relations sexuelles non consentantes.

                  Cela ne veut pas dire que ce genre de comportement est très répandu.
                  Vous confondez existence d’un phénomène et sa fréquence.
                  Personnellement je ne connais aucune histoire se rapprochant de ce que vous racontez ni parmi mon entourage proche ou plus éloigné.
                  Je ne suis représentatif de rien, mais je suis sur que nous sommes très nombreux dans ce cas.
                  Cela veut donc dire, si je m’en tiens à votre démonstration que ce phénomène est peu répandu.

                  Tout peut se dire et son contraire, cela n’en fait ni une démonstration ni une vérité


                  • avocatdudiable avocatdudiable 20 mai 2011 23:27

                    Ah bon parce que le viol et la pédophilie serait répandue en France il faudrait fermer les yeux ? Ah benh bravo belle mentalité !


                    • velosolex velosolex 21 mai 2011 01:15

                      D’accord avec vous sur la prudence à observer dans cette affaire.
                      Quand aux rapports entre les gens, sexuels ou non, je ne vois pas trop comment légiférer à ce niveau plus qu’actuellement.
                      Prudence ! La parole de la (supposée) victime ne doit pas être sacralisée à l’excès. On l’ a vu dans l’affaire d’Outreau et dans beaucoup de situations de divorce ou une femme accusait parfois son compagnon d’attouchements sur les gosses pour en récupérer la garde.
                      Les choses ne sont ni noires, ni blanches, et l’on voit bien un possible Mc Kathysme se mettre en place insidieusement.
                      Notre culture n’est pas la culture américaine, ni la culture arabe. Nous n’avons pas à supporter le tchador, et ses conséquences, ni non plus, le jour d’après, une législation où les hommes et les femmes comme aux Etats unis n’osent plus se retrouver ensemble dans un lieu clos.


                      • Find_First 21 mai 2011 11:11

                        Quid de cette mère maquerelle ? Fiabilité de ses déclarations ? Ira-t’elle témoigner au procès ? Peut-on vérifier ses dires ?

                        Il est peut-être temps de bannir de nos discussions toutes les affirmations contenant un conditionnel, c’est déjà bien compliqué...

                        Ainsi 
                        • « le patron du FMI aurait eu recours à des escort girls »
                        • « DSK aurait appelé »Madame Manatthan« en 2006. »
                        • « Selon cette dernière, le patron démissionnaire du FMI aurait payé 1200 dollars en liquide pour des »sessions de deux heures passées dans un hôtel«  »
                        rajoutent simplement quelques affirmations non contrôlées qui restent dans les esprits selon le vieil adage « il n’y a pas de fumée sans feu » qui a déjà fait tellement de mal.

                        Coluche disait que « quand on n’a que ça à dire, faut fermer sa gueule... », 
                        Je ne suis pas loin de lui donner raison.

                      • Laratapinhata 21 mai 2011 10:03

                        Peut-on changer les choses ? Certainement pas

                        Ben alors, voila une invitation, pour toutes les femmes outragées à recourir à la vengeance publique ou privée.

                        Et d’ailleurs, plus on dissèque les faits bruts, dans cette affaire Sofitel, plus je me demande DSK n’a pas fait l’objet d’une vengeance personnelle, de quelqu’un parfaitement au courant de ses « goûts », plutôt que d’un complot politique.
                        Bilan probable : deux victimes, la malheureuse femme de ménage, et ce crétin piégé par son vice, et pour un méfait caché, qui serait resté impuni ...


                        • Zangao Zangao 21 mai 2011 10:28

                          Cette affaire est bien plus grosse que celle de Bitencourt !


                          • clostra 21 mai 2011 10:47

                            Il y a quelques éléments constants dans ces (risques d’) agressions dont l’auteur va prétendre qu’elles étaient consenties (double peine pour la/le plaignant(e)) :

                            conscient ou inconscient, l’auteur(e) va prétendre que c’est sa victime qui a initié ce comportement.

                            par deux fois j’ai échappé à ce genre de stratagème (qui m’a valu la mention de « catho ») qui consiste à s’entendre dire « j’ai bien vu que tu avais envie » !!! et quand ça va plus loin : « c’est bien toi qui... »

                            ce qui coince la victime potentielle qui se croit investie d’un pouvoir qu’elle n’a pas (qu’elle peut considérer comme « flatteur » ou - dans des cas plus troubles - que ça peut lui amener des faveurs) et peine à exprimer qu’elle ne souhaite en aucun cas engager ce type de relation.

                            Voilà ce qui aiderait : la remise d’un petit manuel en particulier dans les entreprises sur les subterfuges employés. Car après, c’est la victime qui va devoir s’expliquer !

                            Je réfléchissais à tout ça en particulier et à la prédation animale en général, aux mâles dominants, à l’attirance pour le mâle dominant etc et la frontière est floue.

                            Ils diront toujours que c’est la victime qui les a agressé (en passant par là....), provoqué et que ce sont eux qui sont tombés dans le panneau...Et la preuve sera toujours difficile à établir.


                            • Intelle Intelle 21 mai 2011 11:00

                              Depuis longtemps le sexe domine le monde, avec l’argent et le pouvoir qu’il donne, trois ingrédients pour réussir sa vie publique ou privée. Alors que ce soit aux États Unis ou en Europe, les femmes (et les hommes aussi) sont victimes de harcèlement dans toutes les couches de la société, dans l’entreprise, à l’école, à l’église et en politique bien sûr ! La promotion canapé existe malheureusement partout et si la personne refuse, ça fait un emploi de plus à prendre.
                              Les Américains osent montrer ce que d’autres cachent, surtout en ce qui concerne les personnes célèbres, ça ne veut pas dire qu’ils soient plus vertueux. Quand on voit des reportages (je ne parle pas des séries policières) où l’on voit des femmes à moitié nues venir provoquer et exciter les hommes dans des bars où tout est permis, on peut se demander où est leur fameuse morale puritaine. Et quand on voit les frasques de Berlusconi qui reste au pouvoir malgré cela, franchement ça donne la nausée.
                              Il faut arrêter d’être hypocrite et ouvrir les yeux, pour les victimes dénoncer leur agresseur, célébrité ou pas.
                              En ce qui concerne Strauss-Kahn, tant qu’on ne saura pas la vérité, seule notre imagination nous fera parler.


                              • clostra 21 mai 2011 11:42

                                « La promotion canapé existe malheureusement partout et si la personne refuse, ça fait un emploi de plus à prendre. »

                                Vous avez raison. Je trouve pour ma part cette phrase très « pudique », trop sans doute.

                                Car en effet, lorsque la victime potentielle refuse, proteste ou dénonce de telles pratiques, elle sait qu’elle va devoir quitter l’organisation dans laquelle elle travaille. C’est ainsi que dans une file de self, je me suis entendu dire « Soeur Anne ne vois-tu rien venir ? » et j’ai pensé à cet instant que, et c’était ma victoire, que j’avais devancé ce lâche « si ! - ai-je pensé à cet instant - je vois et sais très bien que je vais partir », car en effet, ça devient très dangereux et même partie, ça reste une vraie menace.

                                C’est ce prédateur qui avait instruit pour sa collègue, un dossier à charge pour la révision de notation que j’avais demandé.

                                « Judas » est d’ailleurs sorti de la salle lorsque mon dossier a été examiné...On peut considérer ça comme une charge contre lui et sa complice...


                              • clostra 21 mai 2011 12:01

                                Alors qu’a fait ce stratège, mis en garde par deux personnes sur son comportement : l’un président de la CME (intouchable donc), l’autre moi-même, il a poursuivi ses persifflages dans la file du self, me disant :

                                « Alors »jeu de mot peu flattteur avec mon nom de famille«  ! on s’est fait harakiri ! tu sais que c’est suicidaire de résister à »nom du fameux président de la CME«  », lequel avait pour la qualité de mon travail beaucoup d’estime (et non pas pour ce à quoi il semblait faire allusion).

                                J’ai aussitôt compris que ce prédateur allait me faire payer ce qu’il ne pouvait faire payer au Président de la Commission d’Etablissement (on aura compris qu’il s’agit d’un hôpital) qui, comme moi, l’avait mis en garde.

                                La suite était prévisible et glauque (un collègue s’est suicidé en remettant trop tardivement un arrêt maladie), plus personne n’a pipé. Sauf pour me traiter « par derrière » de manipulatrice et même pire.


                              • clostra 21 mai 2011 12:09

                                Peut-être les américains du nord ont-ils compris que ce genre de prédation aboutit à une mise à mort et non pas à une « propagation de la vie ».


                                • biberon 21 mai 2011 13:02

                                  Je ne partage pas votre pessimisme : il convient de dénoncer et condamner tout acte condamnable.

                                  Par ailleurs, il ne faut pas confondre harcèlement sexuel dans une entreprise où une femme (ou un homme) peut être amené(e) à coucher avec un supérieur hiérarchique ou son patron, pour obtenir une promotion (ou éviter de se faire licencier !) avec cette histoire de DSK :

                                  cette femme de chambre, africaine ou afroamériacaine, si sa version est vraie, a été tout simplement violée : pas de consentement quelconque de sa part ! Par un inconnu qui l’a bestialement agressée !

                                  Comme le dit justement L Jospin : attendons de connaitre la vérité !


                                  • Dominitille 21 mai 2011 16:52

                                    Vous êtes ou seriez-vous un indécrottable misogyne ? ou alors de voir que les femmes ne sont pas que des prédatrices cela vous dérange au plus haut point ?
                                    Votre commentaire est très explicite, n’en rajoutez plus.
                                     Vous faites partie d’un des trois au moins sur ce site qui défendent DSK.


                                  • Dominitille 21 mai 2011 18:48

                                    Riez, c’est excellent pour le moral


                                  • wolver wolver 21 mai 2011 16:33

                                    « Cela ne m’empêche pas de ressentir un sentiment d’injustice quand on voit à chaque instant le déballage abject et odieux dont fait l’objet Monsieur Strauss-Kahn. »

                                    Je ne pense pas que les medias américains ont dans cette affaire une volonté délibérée d’humilier DSK sur la place publique. Les medias notamment indépendants veulent vendre, ce qui les intéresse est avant tout la course à l’audimat. Reality-show, images racoleuses, tragédie-spectacle, le sensationnel, le scandale, ils misent sur notre tendance au voyeurisme pour augmenter leur taux d’ audience et réaliser du chiffre. Je ne critique pas cet état de fait, c’est le mauvais côté de la liberté de la presse, mais c’est egalement de cette manière que l’info se répand comme une traînée de poudre et cela sans traitement de faveur. Un peu comme dans la comédie Morning GLory, une scène où on montre Harrisson Ford dans le rôle d’un journaliste reporter d’investigation accompagné d’un cameraman dénoncer en direct un gouverneur pour escroquerie et corruption. C’est plus le scoop qui l’intéresse. eh oui, on peut dire que DSK n’a pas eu de chance avec le système américain. En france, les medias sont contrôlés par une poignée d’entreprises du cac40 et lobbys polico-financiers, ce genre d’affaire mettant en danger la carrière d’une personnalité politique importante aurait été plus facilement étouffée, les journalistes intimidés, menacés voir achetés et corrompus, bref censurés.

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