Sexe, Pouvoir, Argent
Les valeurs inversées de la Paix, l'Amour, la Joie
Nombre de traditions et religions invoquent la paix, l'amour, la joie. On dit que ce sont des attributs de "Dieu". On les entend dans les cérémonies, les salutations, les voeux (pieux).
Nombre d'entre nous ont plutôt entendu que ce qui dirige le monde, ou qui motiverait n'importe qui, c'est : le sexe, le pouvoir, l'argent.
Dans ces traditions, on sait qu'il existe des "noms du divin" (toutes les traditions du monde) mais également, des "noms des puissances opposées" ce qui est assez étonnant, car si le "divin" couvrait l'ensemble de la création, il ne pourrait pas y avoir d'opposé. De quoi faire fumer notre cerveau gauche qui a besoin de classer, trier et étiqueter.
Il m'est arrivé, en contemplant ces trois valeurs sur un dessin (trois ronds de couleurs primaires entrelacées que j'avais peints) formant une rosace, en dessinant leur ombre portée de réaliser que...
Quand on n'a pas la paix, on chercher l'argent. Pour se garantir contre tout ce qui pourrait arriver. D'ailleurs, ce n'est pas DSK qui me dira le contraire, car pour assurer sa défense, quelle artillerie !
Quand on n'a pas la joie, alors on essaye de jouir en poussant nos sens à bout. Au moins, là, on se sent vivre.
Quand on n'a pas l'amour, alors on prend le pouvoir. C'est ce qui est arrivé aux couples. Si je n'ai pas assez d'amour, alors je vais chercher à contraindre, obliger, lier, et même punir en cas de "défaillance". Cela a conduit les humains à procéder à une forme d'esclavage. Car personne n'appartient à personne. Ce sont des vestiges d'une vieille traite entre nous.
Attention... je ne prêche pas le "n'importe quoi"...
Je dis que les authentiques valeurs de paix intérieure sans peur, de joie sans utiliser autrui ni se nuire, d'amour sans pouvoir ni attente, sont souvent abordées par leurs reflet inverse... Par des gens qui n'ont pas conscience que quelque chose de bien meilleur existe et que, l'argent amassé ne les protège pas comme ils le croient.
La protection est illusoire, car nous sommes tous les pieds sur un volcan, dans un espace balayé par des objets et ondes.
La première prise de conscience de la vanité des pouvoirs, de l'argent ou d'une jouissance vide comme un coquillage mort, dont on entend la mer sans la voir, est plutôt détestable.
Comme les gargouilles devant l'église, quand on s'arrête au premier constat on fuit. Comme les premières incursions dans l'inconscient, remplies de fantômes.
Et bien voilà, je crois que l'humanité arrive au stade où tout se montre. Médias, psychologie, voyeurisme même, on veut savoir.
C'est une étape avant l'authenticité et peut être (je rêve) d'autres états d'être pour une autre société. Pour l'instant, elle est fondée sur le mensonge à soi et aux autres. Une vieille africaine me disait "l'inconscient, c'est une maladie". Je pensais que cette vieille était folle et ignorante, mais après quelques années, ces mots résonnent encore comme une nouvelle donne. Et si l'on se réveillait, comme les traditions hindoues le racontent, sortant de la maya (la matrice) ou encore, comme les religions monothéistes le disent, le grand dévoilement ?
Plusieurs articles évoquent la relation au pouvoir, avec le comportement sexuel de nos élites, dont on peut voir certains moyens démesurés par rapport au commun des mortels. Et bien, c'est cohérent car nous avons les dirigeants que nous méritons. C'est à dire, ils sont la représentation de ce qu'est cette société et des valeurs qu'elle met en exergue. Dit on aux enfants "travaille à ce que ton coeur reste innocent, pur et aime intensément ?" non. On leur dit "travaille bien à l'école sinon tu n'auras pas de quoi manger" (et tu risques de mourir). Dit on aux enfants "fais en sorte de rester en paix en toi quoi qu'on te fasse, c'est celui qui dit qui y est" ? Non. On trouve normal de voir des gens angoissés, déprimés, et si quelqu'un passe outre alors il passe presque pour anormal. Dit-on aux enfants "papa (ou maman) vit avec xy ou xyz parce qu'il ou elle est plus heureux et se sent mieux comme ça ?" Non. On parle de l'autre comme d'un ou d'une adversaire et de celui qui part comme d'un méchant personnage qui abandonne sa famille. Ce qui fait que, celui qui ne supporte pas les nids de vipère, n'arrive plus à y rester. On transmet la jalousie, la possession, la rancune, la colère et donc, une forme de pouvoir. Le viol par exemple, ce n'est qu'une conséquence poussée à terme de ces notions de pouvoir sur l'autre, de jouissance sans conscience ni amour, de réduction d'autrui à un objet.
Et après, on s'étonne de découvrir que certains de nos élites auraient des comportements exacerbés en la matière ? Ce sont les "meilleurs" d'entre nous, c'est à dire les plus performants.
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