Si on en parlait un peu
De quoi l'autocensure est-elle le nom ?
Et si on en parlait un peu
Lors de ma dernière gazette, dans mon petit village de Bourgogne, je faisais état de mon étonnement au fait de l’évitement des sujets d’actualités dans la vie quotidienne. Cela m’interpelle, car il fût un temps où ils servaient souvent de support pour engager la conversation. Depuis la crise du COVID et les polémiques de radicalisation des positions des, pour ou contre la vaccination, semble s’être instauré une forme d’autocensure qui fait que les sujets à débat sont bannis des conversations. C’est vraiment frappant !!! Surtout avec les multiples publications faisant état des catastrophiques effets secondaires du vaccin qui inondent les sites d’informations sur le Net, alors même que les médias traditionnels lancent une campagne pour de nouvelles injections qui manifestement ne suscitent pas l’enthousiasme. Même si beaucoup pensent que les réseaux sociaux ne sont qu’un tissu de conneries où toute la misère du monde s’exprime et que les pseudos sites d’informations ne véhiculent que des thèses complotistes, comment se fait-il que l’inertie du radicalisme vaccinal s’effondre dans les faits ?
Y aurait-il une explication bien plus simple qu’on ne le pense à ce phénomène contrevenant à la dystopie générale ambiante.
Le fait civilisationnel
Un bien grand mot qui est surtout exploité pour opposer les peuples avec ce fameux choc des civilisations les potentiels guerres et désastres auxquels l’on nous demande d’adhérer dans les journaux télévisés.
Mais au fond de quoi parle-t-on ? :
« Qu’est-ce qu’il est agréable d’habiter à la campagne et de pouvoir quitter son domicile sans avoir à fermer la porte parce que l’on sait que personne n’en profitera pour venir vous voler. » C’est avant tout de cela que l’on parle.
Aucune civilisation ne peut voir le jour si les personnes entre-elles ne se font pas confiance. C’est sur cette confiance que tout repose : La création de monnaie, l’organisation administrative, le commerce, la médecine ...etc. Il est donc logique que les personnes qui sont dans la dynamique de cette confiance, s’appliquent à elles même comme aux autres l’autodiscipline nécessaire pour la préserver. Il est donc tout aussi logique qu’elles rejettent ceux qui ne s’y conforment pas.
Mais il y a une chose que vos médias oublient de vous dire :
- Ce principe relève d’un haut degré civilisationnel.
- C’est une force collective immense !!!
- Mais aussi un point de vulnérabilité considérable.
Parce que si le malin abuse de cette autodiscipline et amène les gentils à croire tout et n’importe quoi, grâce à l’inertie d’un système corrompu par infiltration et secrètement orienté pour en tirer profit, il dispose alors d’une force colossale émanant de cette grande majorité confiante pour combattre ceux qui se rendent compte de l’escroquerie. Spontanément cette masse se fait police de la pensée civilisée qui ne demande qu’à être confortée dans un formalisme qu’elle croit aussi bienpensant que bienveillant. Le malin n’a plus qu’à lui servir la soupe chaude quand bien même celle-ci est empoisonnée de l’irrecevabilité des preuves devant la prétendue respectabilité de ses sources.
Devant le constat mesurable avec le recul, peut-être certains culpabilisent d’avoir été induit en erreur où ont besoin de se trouver un coupable pour se rassurer. Alors peut être est-il opportun de prendre conscience de cette vulnérabilité pour arriver à se pardonner d’être civilisé tout autant que pardonner aux autres d’avoir essayé de les alerter et comprendre que le chantage : « la bourse ou la vie » transformé pour l’occasion en « le vaccin ou le chômage » ne pouvait-être que des méthodes aussi malines que malignes.
Si pourtant tout part d’une bonne intention, il est sage de s’assurer qu’elle ne soit pas aveugle et dédiée à en paver l’enfer.
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