Silicon Valley, ou vallée siliconée
Pardon, Mesdames, de revenir sur ce sujet douloureux. Pour nous plaire, vous avez accepté un plan d’enfer, la pose d’implants mammaires. Comme Nafissatou Diallo, vous auriez dû vous méfier. Le produit de la PIP laisse des traces !
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) connaissait le problème (article de l’Expansion.com du 31/03/2010). La société Poly Implant Prothèse (PIP) de La Seyne-sur-Mer entraînant le licenciement de cent salariés et la fermeture du site. Et franchement, les références du PDG de la boite incitent plutôt à la méfiance : Jean-Claude Mas, fondateur et président de PIP figure parmi les principaux responsables.
C’est ancien charcutier reconverti dans la vente de prothèse…30 000 femmes vont retourner au bloc, mais lui ne finira pas au bloc !
Et honnêtement, je ne crois pas que les hommes souhaitent une Lolo Ferrari dans leur lit. Ce genre de poitrine, doit prendre de la place. Volontairement, je n’aborde pas le problème, suite à l’ablation d’un sein (Fichu crabe). Trop douloureux !
Mon épouse n’a pas recherchée en moi un Rocco Siffredi (encore une chance…), dans ce cas, pourquoi lui imposer deux obus comme poitrine. L’amour n’est pas la guerre. Dans sa vallée non-siliconée, je suis plus du style gourmet que Pantagruélique. La qualité oui, mais pas obligatoirement la quantité.
Dans cette déplorable affaire, les perdants seront toujours les mêmes. Victimes de la pub, des femmes auront investi dans du tape à l’œil et dans un produit dangereux pour leur santé.
Faire confiance aux soi-disant spécialistes devient un luxe. Nous n’avons pas les moyens d’un chanteur comme Johnny Halliday, qui peut entreprendre un procès contre son médecin, le docteur Stéphane Delajoux.
Dans la presse, donc toujours sujet à caution, on nous indique que le coût moyen d'une opération d'explantation ou d'implantation est estimé à 2.000 euros. Ensuite, lorsque la pose de nouvelles prothèses est réalisée en même temps que le retrait des anciennes, le coût est légèrement majoré, mais pas doublé. Quant au coût moyen d'un implant, il est de l'ordre de 330 euros, soit 660 euros pour les deux seins. Le coût maximal pour la Sécurité sociale de ces opérations de retrait est estimé à une soixantaine de millions d'euros. Joyeux Noël !
Ce n’est pas, cette fois, une critique du gouvernement. Juste une impression d’un laxisme des décideurs, du « je-m'en-foutiste » des grands patrons intouchables et que nous soyons encore et toujours, des cochons de payeurs.
Pour illustrer ce petit article en forme de coup de gueule, un record de la bêtise humaine : http://goodsites.kazeo.com/images-insolites/la-plus-grosse-poitrine-du-monde,a308264.html
31 réactions à cet article
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citer un article de l’Expansion pour parler de protheses ... excellent humour !
maintenant ne va-t-on pas avoir des divorces pour tromperie sur la qualite du produit ?
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« Victimes de la pub, des femmes auront investi dans du tape à l’œil et dans un produit dangereux pour leur santé »
Si elles sont connes, ben ont ne peux rien pour elles... :(
Un implant du cerveau peut être ?-
Bonjour Beneolentia,
Je ne serais pas aussi excessif dans ma réflexion. A la décharge (rien de sexuel) de ces dames, n’avons-nous pas une part de responsabilité. Vouloir plaire est le reflexe le plus humain qu’il soit. Les implants mammaires sont inclus dans l’arsenal de la séduction.
La gente féminine n’est pas aveugle. Lorsque les yeux d’un homme plongent dans le décolleté de sa voisine, se retournent sur une belle paire de fesses, elles enregistrent. J’avoue également avoir, à haute voix, comparé Jane Birkin à une « Planche à Pain »…
Nous avons notre part de responsabilité dans cette mode. Sans tomber dans le ridicule de la photo d’illustration, soyons indulgent !
C’est pour mieux nous plaire.
Par contre, haro sur la distribution de tous produits à risque.
Cordialement.
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Exact Papybom, ironiquement nous avons mis sur notre site une image « paradisiaque » .
Nous avons publié une caricature par dérision ,bien que ce soit bien triste pour les victimes des entreprises et de certains chirurgiens-médicastres qui ne cherchent qu’à faire du profit avec des produits pourris et dangereux.
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Ps : nous l’avons aussi proposée à la modération d’A.V mais apparemment ce dessin de pare-chocs ne séduit personne !!
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Q I generalement inversement proportionnel a la taille des implants ?
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Si encore c’étaient de bonnes laitières, de bonnes nounous.... Mais non ! même pas.
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Tout ça pour faire une PIP Espagnole !.....ah les sili connes...
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L’hélium c’est pas mal .......
Cela permet même de perdre du poids !-
et l’helium permet un double impact, changement de voie et de voix !
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Constant danslayreur 24 décembre 2011 12:43Ce billet est d’un plat
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Constant danslayreur 24 décembre 2011 12:59Bande de mécréants kafiresques
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Bonjour,
Je viens reconnaître une erreur. A la lecture du Parisien, un avis de recherche est lancé contre Jean-Claude Mas. La photo d’Interpol ferait bien sur l’emballage du produit.
Pour les curieux, lien.
Cordialement.
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Pauvre femme !Comment peut-on en arriver à un tel désespoir !
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Vous allez dire que ce que je dis est certainement scandaleux.
Mais entre se soumettre totalement à la société de consommation, du désir, et de l’apparence, et se faire foutre 10 kg de plastoc dans chaque nibar pour se faire reluquer le rafistolage par des pervers friqués
Et porter un voile integrale pour que seul votre mari vous voit et que votre apparence soit caché aux autres.
Je ne sais quel est l’acte le plus grave.
Certes la femme eniqabé et totalement soumise à une loie divine qui la limite dans sa liberté.
MAis enfin, au nom de quel principe, de quelle morale, peut on se mutiler volontairement (et même en payant), dans le but d’apparaitre comme une « bimbo » ????
Je ne suis pas un intégriste religieu, pas du tout même, mais je ne peux que constaté la perdition totale du chemin vers lequel nous nous engageons, et constate avec stupeur que les dérives de notre monde moderne, nous, les occidentaux, vont conduire à notre perte.
Récemment, j’ai relu René Guenon, la Crise de Monde Moderne. Au dela de son côté antimoderniste absolu, qui mérite à mon sens d’être plus nuancé, l’auteur a raison. Notre civilisation est vouée à rentré perpetuellement en conflit avec les autres modes de société, car nous sommes en totale opposition avec tous les peuples d’un point de vue de la morale. Nous n’avons pas d’Esprit Supérieur, hormis nous même et, même si l’homme peut parfois être d’une intelligence remarquable, sans morale, sans principes et sans foi, le risque est monstreux...
Rabelais avait bien raison : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme... »-
Même les politiques s’en mêlent : Eva JOLY, qui ne fait jamais de bourde, aurait dit : C’EST PAS NOEL MAMMAIRE !!!!
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Cachez ce sein que je ne peux que trop voir !
Moi, ça me fait nichon ni froid.
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Plus serieusement, je constate que ce sont les contribuables et l’assurance maladie qui vont payer pour un profit privé.
Nous avions deja payé beaucoup pour l’augmentation mamaire des holding luxembourgeoises de nos banques « nationales » au moment de leur brusque degonflage de 2008, voila que, desormais, nous servons de vache a lait a tous les secteurs.
Pour que Bouyghes puisse garder sa marge et ses benefices avec TF1, Sarkozy avait deja supprimé la pub des chaines publiques (et donc fait payé les contribuables...)
Les vendeurs d’infos tronçonnent les faits, pour que nous ne puissions pas voir la stratégie d’ensemble et moi je reconstruis les faits sciés...-
Constant danslayreur 24 décembre 2011 15:53« et moi je reconstruis les faits sciés... »
Reconstruire les fessiers ? Vous êtes chirurgien ? Et quel est le profil de vos patients, des gus blessés dans leur amour propre j’ai bon ?
Plus sérieusement comme vous dites, c’est le risque au mieux d’inflammation par la silicone qui se serait écoulée des prothèses défectueuses, au pire de cancer, qui est pris en charge par la caisse maladie, pas la trésorerie de PIP qui ne devrait de toutes les manières pas (sauf improbable fantaisie des hautes sphères de mes xued), survivre au scandale.
Et si j’ai bien compris, la pose d’une nouvelle prothèse n’est financée que si le motif initial était une ablation décidée médicalement et non pas pour des considérations… « esthétiques » . Autant dire 10% max (je n’ai pas de statistiques je l’admets mais les deux populations n’ont sensiblement pas le même âge et en conséquence pas les mêmes préoccupations...).
Enfin et pour revenir au financement du retrait, l’intérêt de la caisse est de faire retirer les prothèses tant que leur intégrité n’est pas entamée (30 mn l’opération dixit les chirurgiens eux mêmes), plutôt qu’après déchirure (des heures avec un tas de complications possibles) alors pourquoi ne pas refaire vos calculs, avec l’ensemble des paramètres pour changer…
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En plus de l’article la photo d’illustration m’a bien fait rire.
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Pour ma part je n’arrive pas plus à rire devant cette femme que devant n’importe quel monstre de foire.
Et je suis assez déconcerté devant la tournure « blague de potaches » des réactions.
Il me semble qu’on devrait voir un peu plus loin que le bout de notre nez, ou des seins de ces femmes, comparaison que j’ose, car si pas moi qui l’a fait, d’autres la feront illico
Ces prothèses sont juste le symptôme d’une société malade, où les plus faibles se font laminés, prenant pour argent comptant les propositions des margoulins pour aller soi disant mieux, dans leur corps, donc forcément dans leur tête.
Il me semble que les œufs pourris devraient être lancés dans d’autres directions.
Il y en a qui se tapent sur les genoux mais qui se font avoir à d’autres attrape nigauds, tels que credit revolving, voitures de luxe, ou autres attrape nigauds de la foire des vanités -
Dans la Sillicon Valley
Sachant ce que le silicone valait,
Ils clamèrent « sans implant une vie ne vaut rien ! »
Avides d’exploiter ce slogan de vauriens.Ayant bien répandu cette idée ridicule
Qu’aujourd’hui sans implant une vie valait rien.
De L.A à Paris, jusqu’au Mont Valérien,
Les femmes se bousculent.La ruée sur la chair,
Fausse chair coûtant cher,
Créa la surenchère,
Chacune voulut son p’tit implant pas cher.On vit se développer comme un désir malsain
De s’refaire à vingt ans les fesses et puis les seins.
Ma copine est si fière de ses implants mammaires
Qu’elle me dit : « j’les conseille à ma tante, à ma soeur, à ma mère ! »-
Lorsque j’ai vu au jt les images de ces implants, je me suis demandé comment des femmes pouvaient en venir à passer en chirurgie pour placer dans leur corps des choses aussi répugnantes.
Croisons les doigts pour que la société des apparences ne nous prive pas un jour des femmes équilibrées qui demeurent capables d’acceptation de soi, lesquelles ont un bien plus grand charme que les nanas de synthèse bricolées à la chirurgie.
La mode n’est cependant pas seule en cause car il y a certainement aussi de sérieux problèmes psychologiques chez celles qui se font bricoler.
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Constant danslayreur 24 décembre 2011 18:42Effectivement il y a bien profond mal-être au départ et ouim la société de consommation et son matraquage quotidien y est pour beaucoup, mais pas seulement elle, nous les mecs
(Ne faites pas attention, ça me fait toujours cet effet), je disais donc que « notre » regard y est pour beaucoup, le jour où une nana plate dans la rue arrivera à séduire autant que celle avec une poitrine bien haute (pas demain la veille), alors le temps sera venu de leur faire la leçon… aux filles. A bon entendeur... -
Actuellement ,elles regrettent surement de ne pas être passées au rayon des authentiques produits « bio ». !
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Qui de la femme ou du chirurgien est le plus stupide ?
Pour accepter de faire ce genre d’opération le type en blouse blanche ne crache pas sur les billets de banque offerts en contre-partie !-
On peut se bidonner avec ces histoires de gros lolos.
Mais il faut tout de même savoir que ces prothèses ne servent pas qu’à des névrosés reportant sur leur image corporelle leurs problèmes existentielles.
Je ne peux qu’avoir de la tristesse et de la révolte, pour toutes ces femmes qui ont suite à une mammectomie, ou de gros problèmes physiques ont du se résoudre à ce genre de greffes, et qui doivent repasser sur la table d’opération.Pour les autres, je les plains tout autant , car bien qu’étant à cent lieux de ces considérations esthétiques, je ne parviens pas à diviser ma compassion.
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