Sirius

Je n'habite pas Sirius, je suis plongée dans ce monde ; je m'en protège, je m'en défends, mais il m'atteint.
Comme toujours, j'aime que les affaires des hommes, qui concerne les hommes, qu'on connaît ou ceux qu'on ne connaît pas mais qui font l'actualité, ne soit pas regardées avec le microscope, écoutées avec le stéthoscope mais avec le cœur et l'intelligence.
Je comprends l'appartenance à une culture, la difficulté de la voir d'un peu plus loin ; je sais la fidélité et la difficulté d'accepter les trahisons mais je sais que cette cécité rend malade.
Alors, juste au nom de la santé, je n'ai jamais pu me permettre, non seulement d'être malade, mais de me comporter de manière à devoir somatiser pour « encaisser » les coups. Je les prends en pleine gueule.
Depuis Charlie, je me durcis et n'accepte plus le moindre compromis avec qui que ce soit. Aussi, beaucoup de fâcheries, d'éloignement, de dédain reçu, de rejet, d'insultes.
Mais il n'y a pas que Charlie, évidemment.
Il y a la Russie ; il y a la Syrie ; bientôt le Yémen et quoi d'autres ? L' Afrique ?
Je n'attends aucune solution, nulle part, si ce n'est de nous. Je vois les Chinois qui nous achète, ou le Qatar ; cela me fend le cœur. Mais ces deux-là ne semblent pas être dans le viseur de nos supérieurs.
http://fr.sputniknews.com/economie/20150330/1015393443.html#ixzz3Vtt29PvY
Non, ceux qui sont dans le viseur de nos supérieurs, ce sont eux :
http://www.wikistrike.com/2015/03/entretien-avec-bachar-el-assad-les-hommes-politiques-francais-ont-echange-les-valeurs-de-liberte-de-frt que je vais mal, c'est pour ça.iaternite-et-de-democratie-con.
On dit que je fraye avec les fanatiques. On dit que je vais mal, c'est pour ça....
Alors oui, je dis toujours « je », cela vous autorise à me cracher dessus, cela vous autorise à me dénoncer aux flics, à me poursuivre en justice... mais, au bout du compte, je dirai juste :
J'ai toujours voulu savoir la vérité, je ne me suis jamais laissé entraîner vers le plus facile, le confort ni me rendre à la merci de quiconque me prendrait en charge.
Je sais le chemin, long, qui conduit du consensus à la révolte, du confort à la précarité, des amitiés à la solitude.
Je sais le chemin, long, de l'enfance et ses vérités, à l'autonomie, j'en connais les souffrances et les rejets. J'en vis l'incompréhension de la part de tous hormis quelques-uns, peut-être sur le même chemin.
Je n'ai pas signé l'appel facebook : tous contre le FN !
Non, je n'approuve pas le FN, je pourrais en faire un livre, et je ne m'interdis rien ; seulement, ceux qui y trouvent repères, guide et certitude, aussi antipathiques qu'ils se montrent ou se dévoilent, ne peuvent pas provoquer chez moi l'adhésion à ceux qui les conspuent.
Quand nous serons en guerre, je saurai où est mon camp ; je n'ai pas de lâcheté, mais je hais la guerre et ne ferai pas un geste pour la favoriser.
Pourtant, nous ne semblons pas nombreux dans ce camp et la bien-pensance de celui qui m'adopterait presque, commande à se positionner.
Alors, ces amis-là s'étonnent, se méfient. S'éloignent.
Pourtant, il y a des gens qui me gênent, qui balancent des vibrations malsaines, des gens que j'évite, des gens que je combattrai si le jour vient de le faire. En attendant, je ne baigne pas dans assez de sécurité pour jouer avec le feu.
J'ai le sentiment diffus de errer, sans port d'attache, au milieu de gens bien positionnés ; tous sachant qu'ils n'aiment pas les endives, mangent de la viande, vote à gauche, ou à droite, préfèrent le jazz et accommodent leurs goûts à leurs facilités.
Sont écolos mais prennent l'avion pour un oui pour un non, parce que c'est moins cher ; respectent les peuples mais se trimbalent en touristes sans conscience qu'ils sont occidentaux, avec de la tune ; ne se rebiffent pas contre le bétonnage, ou le goudronnage, parce que c'est comme ça, le progrès. S'étonnent des inondations, ou d'être mal reçus.
Il y a autour de moi un tel imbroglio de mauvaise foi, de mensonges inavoués, de demi mesures assassines, de certitudes infantiles, de vérité à la louche, de regards hautains, de hauteurs de vues artificielles ou cyniques, de pouvoir usurpé, de complexes, d'approximations et de repos sur des données peu fiables, que je me demande ce qu'il reste de solide en ce bas monde.
Mais, et même si beaucoup ne le savent pas ou agissent comme si cela n'existait pas, on ne peut réveiller d'un coma , rendre la vue à un aveugle ou éclairer une conscience si le corps n'y est pas disposé.
Tous les partis s'organisent comme une armée, disciplinée, prête au combat ; c'est normal ; mais, en temps de paix, un parti est mouvant et les discussions, les disputes les dissensions fleurissent, sur les idées, les tactiques, les prises de position. Il est bien entendu mal vu et souvent malvenu de critiquer ouvertement son propre parti, mais rien n'y empêche si on prend le risque d'être exclu ou de s'en exclure quand la coupe est pleine. Il n'y a bien qu'au FN où 'on entend guère de critiques et où tous semblent être à l'unisson. Oui, il y a eu Mégret, mais il était parricide et, comme par hasard, la fille qui le suit sans le dire, est parricide aussi !
Pour le dire franchement, le Front national ne m'intéresse pas le moins du monde ; la seule chose avec lesquelles je sois d'accord, de la bouche de sa maîtresse, sont des choses inopinément sorties en 2011, 2012, pompées intégralement dans le programme du FdeG ! Pour le reste, une nausée me prend devant tant de simplifications et de mystifications.
Il est notable de voir que ces partis occidentaux, tous aussi démocratiques que proches du peuple, sont gouvernés par des lions, astrologiquement parlant ; que ce soit Hollande, Aubry, Mélenchon ou le Pen, Obama aussi d'ailleurs, ce sont des lions ! Dans l'autre droite, si Juppé est lion, Sarkozy est verseau, l'opposé !! Bayrou et Stauss-Kahn sont taureau, question matérialisme, c'est pas mal non plus. De Gaulle et Mitterrand étaient scorpion tandis que Giscard et Chirac étaient respectivement verseau et sagittaire !!
Scorpion Verseau Taureau et Lion sont des signes fixes ; cela ne vous dit rien, disons des personnalités peu souples, égotistes et ambitieuses, pour le mauvais côté ; rayonnantes, pour le bon, surtout les lions. Une bonne majorité ces derniers temps, n'est-ce pas. S'il n'y a pas de représentants de la classe ouvrière au parlement, il y a pas de signes cardinaux et peu de mutables à la tête !!
Sauf Poutine qui est balance, et Bachar el Assad qui est vierge ! Mais eux ça ne compte pas, ce sont des dictateurs sanguinaires qui bourrent leurs urnes, c'est dire si l'astrologie ne veut rien dire, surtout à ce niveau là !
Je m'amuse, soyez-en sûrs ! Il le faut bien, pour survivre. Mais mon mélange des genres n'a rien d'aléatoire car les genres sont mélangés, la vie n'est pas bien rangée. Pour remédier à cela et s'y retrouver, on a inventé l'honnêteté, la franchise et l'incorruptibilité. On a inventé le courage et la détermination ; il semble que beaucoup en aient perdu la recette.
En général, quand il y a panique avant naufrage, le naufrage a lieu, et la panique n'a servi à rien ; peut-être que rien ne sert à rien, que les lois naturelles sont inviolables , en tout cas, tant qu'on ne les connaît pas. Aujourd'hui, il y a la panique et l'abrutissement ; le premier relève de hyosciamus, le second d'opium. On pourrait essayer, ce sont les laboratoires Boiron qui seraient contents ! Réveiller les endormis, sidérés ou apathiques, et calmer les excités ! Ce n'est pas qu'il faille une mer calme à tout prix, c'est juste que les remous sur écueils sont dangereux, et que s'endormir à la barre peut nous y mener.
J'aime délirer quand la boussole est déboussolée... mais je vous laisse à ces textes et vidéos qu'il serait bien de voir ! ou écouter Brigitte Fontaine
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