Soeurs d’armes : le brûlot féministe et anti-islamiste à ne pas rater au cinéma !
Enfin une bonne surprise cinématographique ! Je vous l'avoue, je rechignais à visionner l'opus de Caroline Fourest consacré à la brigade féminine des forces kurdes chargée de lutter contre les barbares islamistes de Daech. Craignant une fiction caricaturale, un manifeste LGBT et un récit peace and love, j'ai mis mes à priori de côté pour assister à l'unique séance quotidienne de Soeurs d'armes proposée au cinéma de Chartres. Je n'ai pas été déçu du voyage, car ce film est simplement exceptionnel.
De JF Chalot, agoravoxien pro-laique à un de mes collègues marqué plutôt à droite, en passant par l'avis des internautes d'allociné, Caroline Fourest a réussi à faire l'unanimité, tant sur la forme (une réalisation énergique et efficace) que sur le fond (le drame des femmes yézidis, la cruauté des islamistes, l'atrocité des combats).
Le récit relate l'arrivée des assassins barbus de Daech dans un village yézidi d'Irak. Les hommes sont massacrés, les enfants enlevés pour être réeduqués en bombes vivantes, les femmes vendues au marché des esclaves sexuelles. Au passage, on aperçoit une femme musulmane qui collabore avec les assaillants. Un converti anglais achète la principale protagoniste, la viole et la tabasse, puis la séquestre. Elle finit par s'évader et rejoint une brigade internationale féminine qui terrorise des fous d'Allah, apeurés à l'idée d'être tués par des femmes...
Manifeste féministe montrant des femmes soldats luttant pour leur dignité, éloge de la cause kurde pluriculturelle (et laique !), démonstration probante de la barbarie musulmane de ceux qui se réclament de l'islam médiéval, tout y passe dans ce superbe film tourné dans des décors sublimes. Avec en prime une bande son très belle.
Défense de la civilisation d'un côté, défense d'une idéologie rétrograde et brutale de l'autre, le tout à partir de faits vécus, Soeurs d'armes ratisse large au niveau de son public, qui a pour point commun la dignité des femmes et le rejet de l'extrêmisme islamiste. De la gauche authentiquement laique aux patriotes républicains, chacun trouvera son compte dans ce film, à ne pas rater.
Seul bémol, cependant. L'impression que l'engagement des femmes dans les forces armées date d'aujourd'hui. C'est bien sûr faux, des représentantes du sexe dit faible combattent depuis, au moins, le début de l'époque contemporaine. On citera en exemple l'héroine du Prix du sang de Roland Joffé, sur la guerre d'Espagne, un road-movie classé plutôt à droite car axé sur la vie d'un prêtre. Ildico, jouée par Olga Kurylenko, aurait eu sa place parmi les soeurs d'armes. La femme est toujours l'égale de l'homme pour combattre afin de défendre de nobles idées !
source de la photo : http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-103999/photos/detail/?cmediafile=21373856
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