Sofiane Feghouli, le beurre du foot-business et l’argent du beur !

Connaissez-vous Sofiane Feghouli ? Footballeur natif de la région parisienne, formé dans nos pépinières du ballon rond, professionnel au Red Star 93 puis exilé à l'étranger sous des cieux moins fiscalistes ? A priori non, car il n'a pas le talent d'un Zidane, ni son intelligence vues ses déclarations.
Notre bonhomme vient d'affirmer à la presse son intention de rejoindre l'équipe d'Algérie plutôt que celle de l'hexagone, au nom de "ses racines" et du "passé colonial de la France" (!) rien que cela. Si de telles déclarations font désordre dans le difficile contexte actuel, elles ne peuvent que faire rire des deux côtés de la Méditerrannée.
Car Sofiane, qui ne travaille plus en France, n'a pas connu (ni ses parents) la guerre d'Algérie, ni le colonialisme. Il a grandi au pays des droits de l'homme, qui l'a nourri et éduqué, logé et habillé. Il est footballeur professionnel depuis sa majorité, aujourd'hui millionnaire, et on voit mal ce qu'il peut désormais avoir de commun avec un jeune "discriminé" ou "victime du racisme"...
Pur produit de la génération rap version communautaire à la sauce islamiste, l'intérêt général n'est pas sa tasse de thé. Le patriotisme, les valeurs de la république, ce n'est pas pour lui. Il est à l'image de l'idole des jeunes Booba, exilé fiscal aux Etats-Unis après avoir fait son beurre dans l'hexagone en vendant du "nique la France". Bref, Sofiane Feghouli est un digne représentant du système ultralibéral. Loi du fric, égocentrisme et repli vers le clan de papa-maman pour se forger un semblant d'identité. On repassera pour l'idéalisme...
Chacun aura compris que les raisons de notre loulou sont d'abord de l'ordre du calcul sportif pour dorer son CV. L'équipe de France est inaccessible pour lui ; il évolue à Valence, club déclassé du championnat espagnol (qui vient de se manger un 6 à 0 face au Real de Madrid). L'équipe d'Algérie, c'est plus à sa portée. Point barre. Il n'aura jamais la classe ni l'honnéteté de le reconnaître. Quant à ses appels à la haine inter-communautaire, ce millionnaire footeux aura du mal à convaincre les jeunes beurs de rejoindre l'Algérie pour y travailler...
Zidane, lui, affirmait sa fierté d'être français. Il mariait le bon sens avec le talent. C'était la génération d'avant, celle des "potes". Place aujourd'hui, avec Sofiane, à celle des "lascars". Fric, hypocrisie, détournements mesquins de la politique et de l'histoire pour défendre l'indéfendable. D'ailleurs a-t-il lu un seul bouquin d'histoire dans sa vie ?
Il ne faut pas se leurrer. Ni les algériens, ni les français ne doivent entrer dans le jeu de ces pantins qui tentent de diviser pour mieux encaisser leurs revenus de rentiers. Feghouli, à la retraite, ne rentrera ni en France, ni chez les fennecs : il se paiera une villa dans un paradis fiscal où il bronzera jusqu'à la fin de ses jours. Le terrorisme, la guerre civile froide, le chômage des jeunes et les discriminations, il s'en moque. Il est autant une réclame pour le Front National que pour les islamistes radicaux.
On commence à comprendre pourquoi autant de gens se lassent du ballon rond et les chutes d'audience dans les stades. Comment supporter des tocards mercenaires qui, en plus, se prétendent philosophes ? Souhaitons bon vent à Sofiane, qui s'affirme "beur" en récoltant du beurre par tous les moyens. Pas sûr que sportivement l'équipe des fennecs y trouvera son compte...
6 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON