Sommes-nous perdus ?
Depuis toujours, des puissants ne cessent de répéter que c’est la nature humaine que d’être cupide, jaloux, violent et plein de défauts. C’est faux, l’humain est beau, intelligent, amoureux, curieux, généreux et rêveur. Ici point de philosophie, mais des faits.

Nous sommes dans une société qui cultive le superficiel plutôt que l’esprit. En effet, comment expliquer que populations comme les indiens d’Amazonie (indiens Zo’é par exemple) en passant par la Mélanésie (mao’hi) ne connaissent pas cette nature humaine qui est censée être innée ? Pourquoi n’ont-ils aucune convoitise envers ce qu’a le voisin ? Pourquoi arrivaient-ils à vivre en marge du reste du monde et à être heureux ? Pourquoi pas nous ?
1èr constat : le sexe et le physique
Leur société est fondée sur le respect de la nature et l’humilité de l’homme face à elle. Chez eux, point de vêtements sophistiqués, juste de quoi cacher les parties intimes. Ceci est la première étape d’une acceptation de soi et de l’acceptation des autres ; en somme, c’est une hypocrisie de moins, une confiance en plus : Nous sommes ce que nous sommes, sans artifices.
Et nous ?
Pendant les vacances (surtout d’été), notre vraie nature reprend le dessus. On prend l’apéro avec les voisins de camping que l’on ne connaît pas, on sourit, on est disponible, serviable et heureux. On se fiche de la chemise que l’on mettra demain, des tongs que nous prendrons, puisque de toute façon nous n’avons qu’une paire… Et finalement, quand on y pense, un maillot de bain n’est rien d’autre qu’un vulgaire cache sexe ! Si nous pouvions vivre en maillot de bain, nous ne nous comparerions pas autant sur la plage !
2ème constat : le temps
Le soleil devrait rythmer notre vie plutôt qu’une montre ! Cette formule des nomades est assez célèbre : « Vous vous avez la montre, nous on a le temps ». Ainsi, dans ces contrées, on ne court que pour jouer ou éventuellement pour des cas critiques et surtout, on a le temps. Il est alors possible d’observer la nature sous toutes ses formes, de l’apprécier et surtout de la respecter. Ici, on apprend à apprécier le temps présent et à profiter de la vie. Par conséquent, le sourire est facile, la joie de vivre très présente et seules les blessures physiques existent.
Et nous ?
Combien de fois regardez-vous votre montre en vacances ? Presque jamais car nous vivons au rythme du soleil, du temps, de la nature et surtout, des autres. Sans parler des soirées interminables qui ne sont que le reflet de notre mal être, nous commençons par faire des grâces matinées et si les vacances perduraient, nous nous lèverions de plus en plus tôt ! Pourquoi ? Simplement parce que c’est naturel de profiter du jour plutôt que de la nuit… Les randonnées, les sorties à la plage, les baignades en rivière et les rencontres font que nous aussi, nous profitons de la vie. La joie de vivre et les sourires, nous les avons dès le premier jour, dès le premier rayon de soleil.
3ème constat : la vie en société
Ici, tout est partagé et tout le monde est solidaire, même le mot « merci » n’existe pas. La polygamie ainsi que la polyhandrie sont pratiqués, ce qui inhibe toute convoitise, jalousie et superficiel. Aucun chef mais chacun a des tâches particulières à effectuer pour contribuer à la société. Chacun est donc responsable à sa manière. Enfin, lorsqu’un conflit ou une tension apparaît entre 2 individus, les autres leurs chatouillent le ventre et tout finit dans un éclat de rire.
Et nous ?
Encore une fois, le seule moment où cela se passe est le moment des vacances. Zut, j’ai oublié l’huile d’olive, va demander au voisin qu’il nous prête la sienne ! La polygamie et la polyhandrie également, mais de manière plus sournoise… N’est ce pas en vacances que nous sommes les plus « infidèles » ?
Enfin et de la même façon, lorsqu’un conflit éclate, on règle la solution autour de quelques apéros et on s’explique. Bien souvent d’ailleurs, ça se termine par de bonnes amitiés !
Les autres constats ?
Plutôt que de toujours chercher une raison lorsque vous allez mal, cherchez à savoir pourquoi vous êtes bien à ce moment précis. Pourquoi me sens-je bien ? Posez-vous cette question, trouvez les réponses et vous serez heureux plus souvent.
Et surtout, dites-vous une chose :
Nous sommes beaux, intelligents, rêveurs, généreux, amoureux, nous sommes humains ! Personne ne peut nous l’enlever, c’est notre nature.
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