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Accueil du site > Tribune Libre > Sortons du bipartisme !

Sortons du bipartisme !

Ce système est à mon sens, une superbe escroquerie. Escroquerie politique (mais ces deux mots ne sont-ils pas complémentaires et indissociables).

Pour prendre le socle des endoctrinés, considérons que 35% des votants votent UMP. 35% des votants votent P.S. C’est une histoire de gènes, une tradition familiale ou un intérêt financier.

Bien que nul en mathématique, 35% plus 35%, j’arrive à 70% des votants pour UMPS. Il suffirait de convaincre 10% des votants d’ouvrir les yeux, pour retrouver une démocratie à l’écoute des Français.

Prenons l’UMP. C’est la droite pure et dure pour la survie des financiers. Le chef de ce clan est titulaire d’un pouvoir absolu. Toute son action politique est et demeure, une campagne électorale gratuite pour sa réélection. Un président sortant dispose, de par sa fonction en cour, d’énormes moyens pour influencer l’opinion publique. Qui mieux que lui, connaît les dossiers et leurs implications politiques ? 

Prenons maintenant l’autre face du miroir aux alouettes. Le (ou les) PS. Une ignoble bataille d’égo pour le poste et ses avantages. Rien de Social dans leurs têtes. Juste une course à l’échalote pour un brouet insipide (pour nous, pas pour eux). Déjà le sieur Fabius se positionne comme 1° Ministre. Et ensuite, nous ne pourrons qu’accepter la nomination de DSK aux finances…. (Nomination, pas élection).

Autres solutions, sortir de ce carcan infernal. Oui, mais avec qui ?

Ouvrir les yeux à 5% de l’UMP, ouvrir les yeux à 5% du PS, cela donnerait 40% de votant pour un monde un peut plus réaliste ! C’est notre seul chance.

Mais en fonction des ambitions des petits partis, rien n’est gagné. Ces petits pourcentages perdus ici ou la, seront notre perte. La solution serait-elle le tripartisme ?

Mais avec quelle couleur. Le ou les centres, trop de divisions. Une opposition sous le terme « Le Milieu », cela fait un peu Mafia… Quoique !

La bête politique va continuer à faire des ravages car le peuple n’est qu’un mouton à immoler sur l’autel du dieu Mamon. Pour notre printemps 2012, attendons-nous, si nous ne réfléchissons pas, à observer la chute des bourgeons. Et c’est bien connu, sans bourgeons, pas de fleurs. 

Illustration : http://www.lelotenaction.org/rubrique,total-danone-impot-0,581132.html


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15 réactions à cet article    


  • gaspadyn gaspadyin 30 août 2011 11:29

    Bel article Papy ! ( sans injure)

    Il nous faut absolument une VI République, avec de la proportionnelle, et beaucoup de contrôles partout effectués par des commissions mixtes élus-citoyens non élus- spécialistes, peut-être tirés au sort ?

    De quel bassin houiller êtes-vous ? Glück auf !


    • miha 30 août 2011 11:42

      Je rejoins gaspadyun

      Il faut une nouvelle constitution rédigée par des citoyens, évidemment, car ce n’est pas à ceux qui détiennent le pouvoir de déterminer les règles du pouvoir.

      Une constitution qui permette au peuple d’exercer un contre-pouvoir à la classe politique et à la finance... comme c’est en train de se faire en Islande. Les français n’en seraient-ils pas capables ?

      Alors, adieu au cumul des mandats, adieu les carrières politiques sur 40, 50, voire 60 ans, vive la prise en compte du vote blanc, etc.... le bipartisme ou le tripartisme sera alors remplacé par une plus grande diversité de choix.


      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 30 août 2011 12:08

        Agrégé en bien vivre, lauréat d’une vie agréable, simple, avec une approche sensée de la réalité. Vous avez raison. Il faut sortir de ce bipartisme, de cette équation maléfique dans laquelle les gens vont une fois de plus se précipiter pour choisir entre deux marques de sodas tièdes, éventés, insipides, imbuvables, alors qu’ils leur suffirait de se désaltérer avec une eau minérale, pure et rafraîchissante.


        La perte de légitimité politique étant devenue générale, c’est en réalité l’ensemble du gouvernement qui n’est plus opérationnel. Le premier Ministre devrait remettre sa démission au président de la République. Au moment où les révolutions arabes surgissent d’un angle mort, générant une onde politique qui réduit de facto à néant une équipe gouvernementale et un système partisan obsolètes, devenus synonyme d’un passé révolu, il ne faut pas craindre d’ébranler un édifice vermoulu qui ne tient plus debout que par habitude.

        Il ne faut pas craindre d’adresser au chef de l’Etat une lettre de licenciement pour insuffisance professionnelle ainsi qu’une fin de non-recevoir aux clones qui rêvent de lui succéder.

        Le spectacle est terminé.

        Au moment où il s’agit de vraiment réformer le système monétaire international, au moment où un monde est en train de basculer, il ne s’agit plus simplement de rapetasser un système politique, économique et social en perdition avec des gouvernants naufragés qui ne savent plus quoi faire.

        On ne saurait résoudre un problème avec les idées qui en sont la cause, pas plus qu’avec les gens qui s’éreintent à les défendre ou qui aspirent à leur succéder pour faire la même chose.

        La grande interrogation est de savoir comment faire pour que les élections de 2012 ne se résument pas à une caricature électorale. 

        La solution est sous nos yeux : il s’agit d’établir un processus de sélection démocratique basée sur la qualité éthique comportementale d’un candidat nouveau, et non pas sur les seules capacités de bateleur dont font preuve chaque jour ces éternels chevaux de retour qui devraient depuis longtemps être à la retraite. 

        Il est évident que le temps est venu d’agir. 

        Il s’agit désormais de concrétiser cette dynamique à laquelle tout un monde citoyen aspire en profondeur. Il faut désormais une élection présidentielle anticipée afin de prendre sans plus tarder les décisions qu’appellent l’intérêt supérieur de la nation et celui des Français et d’empêcher la réédition d’un jeu de dupes mené par des dirigeants usés qui ne sont plus animés que par le dur désir de durer.

        Cette élection anticipée, il convient de la conduire dès à présent, hors partis, en exprimant la volonté de choisir et d’investir quelqu’un de nouveau, rempli et animé comme je le suis d’une immense énergie. 

        « Trois jours, leur dit Colomb et je vous donne un monde… »

        Une année me suffira pour sortir de l’immobilisme et imprimer un autre mouvement.

        Contre tous les corporatismes de droite et de gauche, contre les vieux partis boutiquiers, contre le danger des extrêmes, seul un homme sans parti, sans argent, sans élus à ses cotés, mais avec le soutien et l’investiture de toute un peuple désireux de changer avec comme modèle l’équilibre, la nouveauté, le courage et la volonté et pourra assurer le redressement de la France dans la cohésion nationale.

        Rejoignez-moi dans une Grande Alliance.

        Renaud Bouchard



        • Daniel Roux Daniel Roux 30 août 2011 12:33

          Comme l’auteur, beaucoup de gens sont en colère. Quoiqu’il vote, rien ne change. Les 2 partis dit de « gouvernement » semblent menés par des incompétents qui ne comprennent rien à rien, des escrocs qui ne pense qu’à leur propre enrichissement et au mieux, par des technocrates sur-diplômés mais sans empathie avec les populations.

          Pour quelques uns, c’est le paradis (fiscal), pour tous les autres, c’est l’enfer :

          http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-paradis-aux-enfers-de-la-84586


          • pissefroid pissefroid 30 août 2011 12:52

            Je crois que le seul moyen de sortir du bipartisme est de venir à la proportionnelle.
            Meme si le système proportionnel présente des risques d’immobilisme,
            il est,
            beaucoup moins dangereux pour la société que le système majoritaire
            qui devient,
            en réalité,
            un système d’oppression des minorités.



            • Clojea Clojea 30 août 2011 14:35

              Bien vu Papy. Pour 2012, une suggestion :
              - 1er tour, ne voter que pour un petit parti de droite ou de gauche.
              - 2ème tour abstention massive. (désaveu de la droite/gauche bobo)
              - Ne pas râter les législatives, ne voter que pour des députés non inscrits. (Pour changer peut être l’AN)
              Et puis, un jour adieu à cette droite/gauche mièvre..... Mais ça, c’est une autre histoire.


              • Ptetmai 30 août 2011 19:06

                En soi ça pourrait donner un coup de semonce salutaire, surtout si on insiste auprès des médias pour donner AUSSI systématiquement le pourcentage par rapport aux inscrits


                Sauf si ça fait repasser le pire des pires 

                A moins qu’un scandale l’élimine avant

              • thomthom 30 août 2011 21:10

                Tout à fait d’accord !

                Je propose de créer un mouvement « ni-UMP, ni-PS », dont le but ne serait pas de promouvoir tel ou tel candidat, tel ou tel parti, pas de donner une directive de vote précise, mais simplement de défendre les idées exprimées ici, et d’inciter les électeurs à voter pour qui ils veulent, sauf le candidat UMP ou le candidat PS !

                Vu les candidats potentiels qu’on a face à nous, y compris dans les petits partis, avoir un président « ni-UMP ni PS » ne sera probablement pas une solution miracle, mais un second tour sans UMP ni PS serait à coup sur un électrochoc politique qui permettrait certainement de créer un nouveau paradigme politique duquel pourraient émerger enfin des hommes et femmes politiques de valeur !


              • jef88 jef88 30 août 2011 14:35

                il ne faut plus des partis mais des hommes avec des programmes
                il faut la possibilité de virer un élu en cours de mandat s’il ne respecte pas son programme

                Votons pour des programmes


                • yvesh yvesh 30 août 2011 15:50

                  Beaucoup de gens sont d’accord pour dire que deux principaux partis défendant le même système politique, économique et qui ne veulent ni l’un ni l’autre changer quoi que ce soit aux fondations branlantes d’une société très décadente, ne peuvent représenter une démocratie réelle.

                  Le problème vient bien sûr des hommes, et non des idéologies diverses, et principalement de la corruption qui mine absolument tous les rouages politiques et économiques des sociétés modernes (et partout dans le monde). Regardez le nombre d’enquêtes ouvertes ces dernières cinq années pour détournement de fonds, abus de biens publics, délit d’initié, corruption diverses sur des hommes politiques, des maires, des députés, des ministres (et ex-president), des fonctionnaires de diverses ministères, et même des juges, rien qu’en France... c’est impressionnant.

                  La dette publique ? Elle est volontaire de la part des Etats ! Comment imaginer que ça ne soit pas le cas quand tout est fait économiquement pour inciter aux crédits, à l’endettement et à la consommation ? Quand Mr Fillon revend EDF/GDF (entièrement payés depuis 60 ans par les impôts des français) au privé ? Quand le Ministère de la Santé détruit des milliards de doses (et d’euros) de vaccins anti-grippes achetés et périmés ? Quand tous les Etats doivent payer beaucoup plus cher aux banques privées leurs propres emprunts ou devises ?

                  Il est aussi très anormal dans une démocratie qu’un volontaire pour s’impliquer dans la vie publique de sa société se retrouve en final avec un très gros salaire et une profession : Tous les représentants élus doivent être considérés, tout comme les associations de citoyens, comme volontaires et ne pas en tirer un avantage individuel ou familial...

                  http://yvesh.e-monsite.com/blog,democraties-bafouees-ou-fausses-democraties,991757089.html


                  • joelim joelim 30 août 2011 16:57

                    Le problème vient bien sûr des hommes, et non des idéologies diverses, et principalement de la corruption qui mine absolument tous les rouages politiques et économiques des sociétés modernes (et partout dans le monde).

                    C’est clair. A ce sujet lire : 

                  • himmelgien 28 septembre 2011 20:05

                     Curieux comme cet article ait été aussi « ignoré » !!!... Enfin, moi, je suis passé par l’Equateur ( et un blog en« maintenance » ) pour le découvrir !... Admettons que ce soit « normal » ... comme la devanture de la démocratie dans ce pays !... 


                  • joelim joelim 30 août 2011 16:57

                    Bon article. A coup sûr il faudra en reparler.


                    • Attilax Attilax 31 août 2011 11:14

                      Totalement d’accord avec l’auteur.
                      Mais comment faire pour sortir de cette machine ?
                      Car aucun des partis officiels ne nous le permettra, et aucun des « petits partis », inconnu du grand public, n’aura de chance d’être élu.
                      Les médias jouent le jeu des financiers et des hommes en place, et la machine est parfaitement huilée, tout est fait pour que ça ne change surtout pas.
                      De plus, l’Europe nous dicte aujourd’hui notre politique nationale, on n’a pas le droit de ci, on n’a pas le droit de ça, bref nos politiques sont devenus des gestionnaires qui gèrent surtout leurs carrières.
                      Comme l’explique Asselineau à droite et Lordon à Gauche, il nous faut d’abord sortir de l’Europe pour pouvoir récupérer les rênes de notre nation.
                      Donc les Eva Joly, les Mélenchon et autres pseudos « challengers » ne sont pas vraiement crédibles, car avec l’Europe il ne peut y avoir d’état fort, seul garant de services publics et de contrat social dignes de ce nom...

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