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Statues déboulonnées, nouvelle humanité assurée

 

La vague de soi-disant « idées à la con » en provenance des mairies dirigées par les écologistes et leurs alliés doit être prise au sérieux. Loin d’être des maladresses, ces prises de position répondent d’une manière claire et décomplexée à une volonté profondément ancrée dans les esprits de certaines courantes d’idées, et qui a comme objectif de refaçonner l’être humain afin de l’améliorer. Pour cela, le déraciner et l’isoler au nom du Progrès, donc pour son bien, est une étape incontournable. Les adversaires seront rapidement ghettoïsés dans la catégorie « fachos » afin non seulement de disqualifier leurs arguments, mais surtout de contrôler toute opposition et pensée libre. Leur idéal n’est pas la démocratie mais la post-démocratie, et leurs méthodes ne sont pas nouvelles.

 

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Déboulonner les statues et regime change

La dernière déclaration du nouveau maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol suscite les inévitables et, au bout d’un moment, lassants débats sans fin. Napoléon Ier réduit à nouvelle icone démoniaque par les sempiternelles âmes errantes du Progrès, toujours à la recherche d’un chimérique « point Goldwin » en sauce française. On dirait qu’ils sont jaloux des Allemands, des Chinois, des Italiens et des Russes, qui eux, ont goûté au totalitarisme, le vrai, pas celui que l’on prête à Napoléon Bonaparte et qu’on tente de dénicher, Bernard-Henri Lévy aidant, dans les écrits de Maurice Barrès, de Charles Péguy et de Charles Maurras.

Déboulonner Napoléon pour le remplacer avec une figure féminine. Et pourquoi pas ? Jeanne d’Arc, par exemple, qui fut brûlée à Rouen, ça leur parle ? Ce serait un beau geste en un monde noyé dans la laideur. Mais soyons solidaires des autres pays, et avançons une autre idée afin d’honorer cette France ouverte au monde que l’on nous chante : Elena Ceausescu leur conviendra-t-elle ? Nous aimons la culture, en France, l’élégance et une certaine idée de la grandeur historique : pourquoi pas la martiniquaise Joséphine de Beauharnais, née aux Trois-Îlets ? Proche des Révolutionnaires, elle fut amie de Charlotte de Robespierre, la sœur de Maximilien de Robespierre, et, une fois épouse de l’épouvantable Napoléon Bonaparte devenu empereur, elle ouvra activement afin de favoriser la création d’instituts de charité et d’améliorer le statu de la femme en lui permettant de s’impliquer davantage dans la vie sociale française.

Dommage que sa statue de Fort-de-France ait été sauvagement fracassée par une poignée d’abrutis, le 27 juillet 2020, signe que non, pas toutes les femmes ne sont les bienvenues dans le Panthéon du progressisme.

 

Pourtant, le nouveau maire socialiste et écologiste de la ville de Maurice Leblanc et de Gustave Flaubert n’est pas un ignorant. Son parcours humain et politique nous montre une personne douée, capable et pleine d’énergies. Ancien étudiant en biologie moléculaire à l’Ecole Normale Supérieure et à Standford, il intègre par la suite le Corps des mines et travaille à la Commission européenne. Proche de Laurent Fabius, il devient le plus jeune président de région en 2013, à seulement 36 ans.

Ils sont loin d’être des nantis, ces dirigeants, et il faut les prendre au sérieux - chose qui n’a visiblement pas encore été faite par leurs adversaires, lesquels se contentent à soulever le scandale sans rien de plus. Les déclarations et les programmes des maires des grandes métropoles mondialisées ne relèvent pas d’un quelconque dérapage ou maladresse. Ils sont clairs et assumés, et ils prospèrent sur la faiblesse d’une France fatiguée, d’une classe politique et culturelle sciemment médiocre et d’une « opposition » de droite qui est sur la défensive depuis quarante ans, devenue conservatrice molle, réactionnaire moisie et peureuse d’être accusée de fricoter avec le clan des le Pen.

Les leurs ne sont guère des « idées à la con » débitées plusieurs fois par jour, sans filtres. On déboulonne des statues et réécrit l’Histoire lorsque la révolution est en cours, pas avant. Il n’y a rien de conséquence de grotesque dans les externalisons anti-sapin de Noël d’un Pierre Hurmic (avocat, ancien de Sciences Po Bordeaux et élève de Jacques Ellul), ou d’un Grégory Doucet qui qualifie le Tour de France de « manifestation machiste et polluante », et qui refuse de participer à la cérémonie du Vœu des Echevins de Lyon au nom de la laïcité tout en se rendant, le lendemain, assister à la pose de la première pierre de la nouvelle mosquée de Gerland, truelle à la main. Elles font au contraire partie d’un programme, d’une idéologie cohérente et profondément ancrée dans l’histoire des idées, et qu’elle accompagne les êtres humains depuis l’aube des temps. La nature humaine étant considérée comme imparfaite, il faut la modifier. Les prières n’ont pas l’air d’avoir fonctionné – on se retourne vers la nouvelle religion de la Science, qui pourra assurer un Progrès réel, concret et immédiat. 

Cette idée a pris plusieurs noms et s’est modifiée au fil du temps, mais elle est toujours là, croix et délice de l’humanité, suscitant les plus grands espoirs et ouvrant la voie aux totalitarismes les plus féroces. Elles sont les « vertus chrétiennes devenues folles » dont le monde moderne serait, selon Keith Chesterton, remplis. Il s’agit alors de créer une nouvelle humanité en modifiant le Réelle afin de façonner les représentations dites sociales. Un mélange explosif de rationalisme, de millénarisme, de calvinisme sécularisé et de marxisme appliqué à tous les champs de la vie et de la pensée humaine. 

Déboulonner des statues, utiliser les femmes une fois de plus en arguant que c’est pour leur bien (ah ! le vieux paternalisme !) s’ils brûlent ce qu’ils ont jadis adoré et adorent ce qu’ils ont jadis brûlé, rebaptiser délicieuses tête-de-nègre en pleine pandémie BLM, demander à Omar Sy de jouer Arsène Lupin dans la nouvelle série Netflix afin de rendre le personnage crée par Leblanc plus en phase aux nouvelles idéologies diversitaires[1], tenter d’interdire corridas et courses camarguaises, appeler à l’établissement d’un revenu universel, décrédibiliser les traditions locale mais pas celles importées, attaquer par tous les moyens la famille en la désignant « traditionnelle », donc nuisible en un monde qui se veut constamment tourné vers l’avenir… tout afin de créer un « Homme nouveau ».

 

Une nouvelle religion

Le rêve des êtres humains est, au fond, religieux. Leur mythe de référence est Prométhée : il vole le feu de la connaissance aux Olympiens pour le donner aux humains, raille le tout-puissant Zeus et accepte avec orgueil d’en subir le châtiment. Le tout parce qu’il souhaite prendre la place du chef des Olympiens. Et pourtant, Prométhée ne fut guère ami des Humains, pas davantage que Marat fut « l’ami du peuple ». Le Titan utilisa les êtres humains afin de mener son combat contre Zeus et devenir le nouveau maître de l’Olympe. Ainsi le père des dieux châtia les insolents : Prométhée fut enchaîné à une roche au milieu des montagnes du Caucase et son foie dévoré chaque jour par un aigle, tandis que les hommes reçurent un cadeau beau et empoisonné, Pandore, la première femme.

La mythologie grecque nous apprend beaucoup de choses sur la nature humaine ; c’est pour cela qu’elle est de moins en moins enseignée. Il faut refouler cette histoire encombrante et souvent sombre, violente, faite de guerres et d’intrigues, et la remplacer avec une histoire où les Européens sont les éternels protagonistes de l’esclavage, des massacres et des persécutions. On refoule la Tragédie grecque, qui n’est rien d’autre que la reconnaissance de la tragédie de la nature humaine, inévitablement limitée et imparfaite, et on tente de changer de régime, d’élire Prométhée maire du Village global. Sa promesse électorale : vous serez tous des dieux, me chers Humains. Elon Musk n’en dit pas moins, mais avec une pointe d’élitisme d’inspiration calviniste, car pas tous auront accès au paradis artificiel du transhumanisme.

Au nom du dogme du Progrès, le sacrifice semble toujours légitime. Et la première chose qui doit être sacrifiée sur son autel est l’Histoire, le passé, lequel doit être réécrit afin de contrôler le présent et de façonner le futur souhaité. Pour cela faire, il est nécessaire d’atomiser une société, la rendre « liquide » selon l’expression utilisée par le sociologue et philosophe Zygmunt Bauman. Déraciner le sujet, le transformer en individu détaché de tout ce qui l’a façonnée afin de le reconstruire et lui conférer une nouvelle identité postmoderne, adaptée pour un monde instable e précaire. La société où il vivra sera aussi -post : post-démocratique, post-genre, post-religieuse… post-humaine ? Tel fut l’héritage du communisme, des « valeurs devenues folles » du matérialisme historique, des Jacobins, des Illuministes, des Humanistes. « Du passé faisons table rase, le monde va changer de base, nous ne sommes rien soyons tout » chante l’Internationale, et c’est là le seul et unique programme des adeptes du culte du progressisme.

 

Mais de quel passé parlent-ils ? D’un passé sélectif, bien entendu. La réécriture de l’Histoire n’est point une table rase – c’est une destruction sélective et sciemment calculée qui faut prendre au sérieux. Car la gauche française, qui s’était jadis autoproclamée maître du temps et du Destin humain, a rendu les armes pour une poignée de votes et des postes à l’université, abandonnant le prolétariat au profit des minorités, de l’écologisme et du néolibéralisme. Trop statiques, ces prolos, trop attachés à leurs champs, ces agriculteurs. Ils ne comprennent rien aux bienfaits des frontières poreuses, à l’abrogation de la souveraineté, au libre marché, à l’UE, à l’OTAN. Ils sont pauvres – on va les enrichir.

Désormais, à Jean Jaurès à l’Assemblé nationale, cette gauche porte-drapeau du Progrès préfère Greta Thunberg à Davos, à Che Guevara et à ses luttes de libération Beyoncé et ses déclarations antiracistes, à Anatole France et ses doutes Edouard Louis et ses névroses, à Brigitte Bardot et sa féminité toute française Virginie Despentes et son entichement (tardif) pour Assa Traoré.

Tout ce qui structurait la gauche républicaine de jadis, enracinée et patriote a été délibérément broyé. Ils n’assument plus rien, et surtout pas le colonialisme que leurs aïeux radicaux et républicains ont promu au nom du « devoir [des races supérieures] vis-à-vis des races inférieures, […] le devoir de civiliser les races inférieures » de Jules Ferry dans son discours à l’Assemblée nationale, le 28 juillet 1885. Pourtant, cette névrose d’aller « éduquer » les autres afin de les confirmer à un idéale, demeure, plu fort que jamais, à travers l’action des ONG et de certains programmes d’Erasmus + dont les financements se doivent de respecter les critères que l’UE a choisi, et qui ne correspondent surtout pas au contenu des projets proposés.

 

Le progrès social a été sacrifié au nom du progressisme sociétale. Autrement dit : afin de « libérer » le sujet, il fallait détruire la société qui l’avait vu naître, car accusée d’en empêcher l’épanouissement. Le résultat ne s’est pas fait attendre, et on a obtenu la transformation du sujet en individu en une communauté où plus rien n’unit ses membres, communauté qui s’est réduite à fait sociétal où seules les interactions, de plus en plus difficile et source de mal-être, car aucune communauté ne put surgir d’un ensemble d’individus-rois. 

Ainsi les « élus » rêvent, suivant les militants BLM et antifas états-uniens, de déboulonner des statues considérées témoignages d’un passé retenu insupportable afin de permettre l’évènement d’un nouveau monde, ouvert et apaisé. Le tout tandis que les rares d’usines françaises encore présentes sur le territoire métropolitain sont également déboulonnées afin de permettre l’émergence d’un nouveau monde libre, ouvert et où l’individu doit pouvoir s’adapter perpétuellement afin de prouver son « ouverture d’esprit » et son amour pour le changement, seul antidote contre la ringardise et le repli sur soi.

 

America first, France second

Les liens historiques que la France et les Etats-Unis entretiennent sont particuliers. La façade atlantique des deux pays a permis des échanges économiques et culturels importants, et la présence de colons français dans ce que deviendront par la suite les états méridionaux des USA et au nord, au Québec, favorise la circulation d’informations et idées. Les mouvements d’idées entre les deux nations n’en finissent plus de nous surprendre. L’Illuminisme français influence les élites des Treize colonies ; la guerre d’indépendance des colons, dont la victoire est largement redevable à l’aide français dispensé par Louis XVI, inspire les futurs révolutionnaires français de 1789 ; en 1886 la France fait cadeau aux USA de la statue de la Liberté, en hommage aux cent ans de la Déclaration d’indépendance américaine ; à la fin de la Première guerre mondiale, tandis que les poilus et les Anglais tenaient le front, les boys diffusaient le jazz et la culture américaine dans l’arrière-garde, leur valeur au combat laissant à désirer.

Les USA ont globalement une idée favorable de la french attitude, ce mélange de légèreté, grâce et libertinage décomplexé assaisonné d’intellectualisme. C’est une image d’Epinal, bien entendu, qui correspond davantage à une certaine culture parisienne qu’au reste du pays, mais qui est largement plus appréciable que l’image que donnent Paris, Marseille et Avignon au touriste, venu découvrir les accordéonistes au long de la Seine et les artisans qui produisent le fameux savon de Marseille et qui découvrent au contraire des hordes de délinquants, des quartiers devenus inaccessibles et des Français constamment au bord du burnout. Les Japonais, touristes ou étudiants, en savent quelque chose.

 

La France voulue par nos élites rangées derrière les Américains depuis l’après-guerre est la mauvaise caricature des USA. Il ne pouvait pas être autrement car ils nient ostensiblement plus de mille ans d’histoire française. Parmi les résultats de ce souci du Progrès, une jeunesse entichée par le rap qui, sauf exceptions louables, dégueule des mauvais textes qui copient l’abrutissement bling-bling des périphéries des grandes métropoles états-uniennes. La France, un pays parmi d’autres qui ne doit pas avoir d’histoire autre que mondiale et mondialisante, qui doit intervenir sur tous les continents afin d’y jouer le rôle de petit-frère un peu bête du gendarme américain. Ainsi les anciens « cols Mao » parisiens des années 1960 se sont reconvertis en néocons atlantiste et appellent, au nom des Droits de l’Homme, à larguer des bombes payées par le contribuable français. Lequel n’a rien à cirer de ce qui se passe au Moyen-Orient ou en Afrique et qui n’a surtout pas envie de disloquer le pays des autres. Ce sont les « franchouillards », les « sans dents » détestés par ces élites culturelles et politiques qui virent l’émergence de l’indigeste french theory, celle du déconstructionnisme et du poststructuralisme, de Jacques Derrida à Michel Foucault, du binôme Deleuze-Guattari à celui Sartre-Beauvoir, qui débarquera dans les campus américains dans les années 1960, sera comprit tout de travers et sera recraché en France sous forme de gender studies, décolonialisme, postmodernisme et transhumanisme ; comme d’habitude, les élites françaises, à la fois jalouses et soucieuses de se montrer « ouvertes », copient les Judith Butler et gourous de la Silicon Valley avec les résultats que l’on voit.

Les cirques que les nouveaux maires des grandes métropoles mondialisées de France nous montrent chaque jour relève donc de ce retour américanisé de la pensée de certains de nos philosophes. La différence est que la fameuse maxime de Karl Marx, contenu dans ce petit et explosif texte qu’est Thèses sur Feuerbach, a été prise au pied de la lettre et appliquée à tous les domaines de la vie : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières ; ce qui importe c’est de le transformer. »

Aujourd’hui, ces élites se sont données les moyens de le faire. A vos dépenses.

 

 

[1] Nous attendons avec impatience le personnage de Black Panther joué par Leonardo Di Caprio ou par Xing Yu.


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20 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 18 septembre 2020 09:29

    Les verts sont devenus virtuoses en matière de « wedge-issue » (politique de la division  ?).

    Focaliser sur des faux problèmes est un bon moyen pour ne pas aborder les vrais pour lesquels on n’a aucune solution !

    Ce n’est en effet pas nouveau comme technique.

    Un groupe minoritaire suscite un débat susceptible de provoquer un clivage chez l’adversaire majoritaire pour ensuite s’aligner avec la faction dissidente de son rival. Les « déclarations à con » ont pour but de :

    • Produire des conflits virulents dans l’establishment pour donner au public une impression de débâcle ;
    • Débaucher les dissidents de l’adversaire en faisant de leurs thèses des objectifs à atteindre (alors qu’on n’en a rien à secouer)
    • Formaliser des sentiments répandus mais « iconoclastes » pour obliger le camp advers à défendre des positions présentées alors comme « réactionnaires » ou révélatrices de corruption.

    Mais cette technique n’est pas utilisée que par des groupes minoritaires ; elle peut être utilisée aussi par le groupe dominant pour casser un mouvement peu cohérent.


    • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 18 septembre 2020 19:06

      @Séraphin Lampion

      justement, c’est une technique qui a déjà été utilisée par le pouvoir afin de diviser, manipuler et empêcher de traiter les questions de fond, ou tout de même en les anesthésiant. Dernier exemple en date, le mouvement des Gilets jaunes. Les écologistes et leurs alliés ont un rôle bien précis dans l’économie politique de l’UE et du monde tel qu’il est. Ils sont les meilleurs alliés du système économique et des institutions républicaines. Les grandes marques et investisseurs les adorent, car leur fanatisme ouvre toujours des nouveaux marchés, soient-ils en un pays ou chez les êtres humains mêmes, insufflant de nouveaux besoins auparavant inexistants et ensuite vendus comme incontournables. C’est là une preuve de leur utilité, et il n’est pas anodin que la jeune activiste Greta ait été invitée à Davos et dans ces messes postmodernes que sont les conférences de TEDx.
      Leur vraie révolution, si on peut l’appeler ainsi, est culturelle, ce qui ne dérange pas (au contraire) le discours néolibérale, qui a en horreur toute pensée conservatrice car contraire à la logique consumériste. 
      La question écologique est fondamentale car concerne notre rapport à la nature et à nous-mêmes ; La laisser à ces individus paraît faire partie d’une volonté de vider la question de toute substance. Consommer moins et limiter la circulation de marchandises et des individus afin d’accéder à un mode de vie plus lent et simple ? Faut vraiment être un « conservateur » et un « facho » pour le penser, disent-ils...


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 septembre 2020 09:58

      J’aime bien le ton de l’article, mais il faut rectifier un point : la statue de Joséphine de Beauharnais est décapitée depuis de nombreuses années, çà n’a rien à voir avec la mode actuelle, et c’est très légitime.


      • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 18 septembre 2020 11:07

        @Opposition contrôlée

        Bonjour, Vous avez tout a fait raison, j’ai oublie de le noter en effet. La degradation des statues n’est pas chose nouvelle, bien entendu. En revanche, nous assistons a un certain nombre de convergences qu’historiquement ont lieu ponctuellement. La vagues de deboulonnages n’est que l’une des symptomes d’une vague de fond beaucoup plus radicale et potentiellement dangereuse.


      • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 18 septembre 2020 19:13

        @astus

        A brave new world, donc. Ce qui me soulage c’est qu’ils ne le cachent même plus. Au moins les masques sont tombées.
        Il y aurait vraiment beaucoup à dire sur ça, le mien n’était qu’un article pour ouvrir quelques pistes de réflexion, le déboulonnement des statues et les « idées à la con » n’étant que la pointe de l’iceberg d’un projet qui m’a l’air d’être totalitaire dans la mesure il apparaît comme « totale », y comprit dans sa composante eugéniste.


      • Clocel Clocel 18 septembre 2020 10:02

        Pas mal du tout...

        Reste à finir de creuser pour nous amener aux racines de ce mal qui nous veut du « bien », voir si l’on ne pourrait faire coïncider ce projet avec d’autres, beaucoup plus anciens...

        Une petite arrière-odeur de souffre quand même, attention de ne pas contrarier une Histoire qui ne doit pas l’être, elle est la base de tout l’édifice, la loi ne vous le permet pas.


        • binary 18 septembre 2020 12:31

          Les politiques n ont plus d arguments pour se faire élire. Ils n ont aucune solution à proposer aux problèmes sociaux. Alors, ils changent le problème en proposant des solutions à un problème qu ils viennent d inventer. Leur discours est : « Si ça ne va pas, c est à cause du passé. Donc votez pour moi, car je vais détruire le passé. » 

          En politique, le mot « demain » n existe pas.


          • pallas 18 septembre 2020 13:55
            Maxence Smaniotto

            Bonjour,

            La france n’existe pas, ce territoire à toujours été un mixte de différentes cultures Africaine depuis l’aube de l’humanité.

            Napoléon et d’autres rois ou seigneurie n’est qu’un mythe, un mensonge

            Il est par conséquent normal d’enlever les statues et autres machins sans interets.

            Cette illusion d’un univers ayant existé une civilisation de type blanche n’est qu’un fantasme, une hérésie à la logique, digne de l’extreme droite, des fascistes, des nazis.

            Prouvez moi que j’ai tord ?.

            ha ha ha ha ha ha

            Vous etes fou, vivant dans un monde d’illusion.

            ha ha ha ha

            Salut


            • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 18 septembre 2020 14:09

              @pallas

              Bonjour,

              La terre est plate et l’humanite n’est rien d’autre qu’une experience menee par des civilisations extraterrestres. Prouvez-moi le contraire, et si vous n’y arrivez pas c’est que vous etes un complottiste illuminati d extreme-droite bolschevique macronienne.

              Bonne journee a vous


            • Albert123 18 septembre 2020 14:13

              « Les adversaires seront rapidement ghettoïsés dans la catégorie « fachos » afin non seulement de disqualifier leurs arguments, mais surtout de contrôler toute opposition et pensée libre. »


              face au totalitarisme des déglingués de la gauche qui traitent de « facho » tout ce qui n’est pas assez pur pour eux, il va juste falloir embrasser, non pas le fascisme, mais l’idée que ces nuisibles s’en font et leur dire droit dans les yeux avec un grand sourire gourmand : « facho ??? oui tout à fait et je t’emmerde »


              • pallas 18 septembre 2020 15:18

                Maxence Smaniotto

                Bonjour,

                Vous etes un fou.

                Un extrémiste du front national, pensant qu’il existait une france blanche.

                La france est composé a plus 80% de jeunes Maghrébins et d’Africains.

                Il y a des problemes de racismes entre les noirs et maghrébins, c’est vrai, minimiser le probleme serait malvenu

                bref, je reviens au sujet

                Les photos de classe d’une france blanche d’il y a 30 ou 40 ans, ne peuvent etre que fausse ce sont des photo montage.

                La france à toujours été d’origine Africaine.

                Vous deviez vous faire soigner.

                Salut


                • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 18 septembre 2020 15:39

                  @pallas

                   LOL smiley


                • pallas 18 septembre 2020 15:56

                  @Maxence Smaniotto

                  Bonsoir,

                  Une france blanche, avec des seigneurs et empereurs ayant existé depuis des centaines d’années, je n’en trouve aucune preuve, un fantasme de colon caucasien, s’inventant une civilisation factice.

                  D’ailleurs, les statues déboulonnés ?, quel statues ?.

                  Il ni a jamais eu de statues.

                  Ne croyez pas aux fake news, au photo montages, sa n’est pas une preuve

                  Si j’ai tord ’je suis pragmatique),

                  Démontrez le moi, je suis aussi un scientifique, spécialiste sur la science humaine, en quelque sorte nous sommes confreres.

                   smiley

                  Salut


                • biquet biquet 19 septembre 2020 14:41

                  @pallas
                  Nous sommes tous des noirs africains descendant de l’homo sapiens.


                • ETTORE ETTORE 18 septembre 2020 22:05

                  La couleur verte.....N’est elle pas le dernier signe d’amalgame, avant la désintégration par pourrissement ?


                  • HELIOS HELIOS 19 septembre 2020 01:54

                    @ETTORE

                    ... ben oui, c’est bien aussi la couleur de l’islam, ... et même l’intérieur est rouge également, mais pas rouge de sucre, mais rouge du sang de ceux qu’on égorge....


                  • zygzornifle zygzornifle 19 septembre 2020 09:16

                    Il y a des intégristes chez les écolos aussi fous que chez nos barbus « chance pour la France » .... 


                    • biquet biquet 19 septembre 2020 14:38

                      clavinisme et maxisme presque juxtaposé dans la même phrase. En matière de débilité mentale l’auteur est en bonne position. Calvin a autorisé le prêt a intérêt que le catholicisme interdisait. C’est le point de départ du capitalisme.


                      • Maxence Smaniotto Maxence Smaniotto 19 septembre 2020 15:02

                        @biquet

                        bonjour,

                        je vous invite à modérer votre langage au lieu de m’insulter. Je comprends qu’internet ait la tendance à devenir une poubelle où des internautes cachés derrière des pseudos se prennent pour des génies et des justiciers, mais je souhaiterais également que parfois ce soit un lieu de débat et de questions.

                        Il n’y a rien de « débile » dans le fait d’insérer Marx et Calvin dans la même phrase lorsque celle-ci se réfère à une nébuleuse qui mélange de tout. Le protestantisme et ses différents courants ont bien été le point de départ du capitalisme, comme l’a déjà analysé Max Weber. Le marxisme a un objectif matérialiste qui vise à modifier le monde d’ici-bas afin de mettre un terme à l’Histoire. En cela, le millénarisme et le thème de la prédestination calviniste rejoignent le marxisme, qui n’est rien d’autre qu’une religion sécularisée. Les personnes dont je parle mélangent certains éléments du marxisme (manichéisme oppresseur/opprimé, modification du réel, conception matérialiste de l’Histoire, etc) avec des éléments issus des schémas mentaux propres au monde anglo-saxon, beaucoup plus imprégné par les logiques protestantes dans toutes ses formes.

                        Celle-ci est est un peu en résumé l’idée que je me fait du thème que j’aborde dans l’article, qui n’a pas la prétention d’être un essaie de philosophie. Cette idée pourrait aussi évoluer dans le temps, chose que probablement vous n’êtes pas en capacité de faire vu votre langage et vos insultes. Je vous invite également à ne pas perdre du temps à m’insulter ultérieurement car je ne vous répondrai pas.

                        Bonne journée


                      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 20 septembre 2020 17:52

                        @Maxence Smaniotto
                        D’accord avec vous dans la mesure ou le marxisme n’est pas la pensée de Marx, lui même disait d’ailleurs : « je ne suis pas marxiste ». Marx n’a pas d’objectif, ne vend rien, ne propose pas grand chose. Il ne fait que proposer un modèle explicatif de la société et son évolution à travers l’Histoire.

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