Entre 1992 et 2002, 500 millions ont été distribués aux agriculteurs.
Par qui, est l’unique et bonne question !
Quand de haut fonctionnaires ou des politiques sont chargés de distribuer l’argent des contribuables pour aider des catégories de professionnels en grandes difficultés, ils sont tenus d’être extrêmement rigoureux : Il ne s’agit pas de leur argent, mais de l’argent gagné avec difficulté par l’ensemble des citoyens. Et si ces derniers peuvent accepter que dans des situations extrêmes, il faille aider certains, il est intolérable que cette richesse soit dilapidée.
Les responsables doivent être jugés, et, si leurs responsabilité est avérée : révoqués et punis durement. On condamne durement un simple voleur à la roulotte. Il est encore plus condamnable de dilapider l’argent dont on a la responsabilité dans le cadre d’une charge publique que de voler simplement.
Comment ensuite réclamer aux agriculteurs de rembourser cela. Imaginez-vous dans la même situation : Quelqu’un vient vous voir est vous offre un chèque, sans contre-partie. Qui refuserait ?
Il est vrai que les subventions de la PAC sont un autre scandale, cause, entre autre, la pauvreté et la famine en Afrique. Mais ceci est un autre débat.
Une fois encore, l’Europe est un rempart contre les malversations et les abus de pouvoir. Mais quelles seront les suites de ce scandale d’Etat ?
Si l’on se réfère aux précédents scandales de pertes pharaoniques dues à l’incompétence (pour être gentil) de nos énarques (Crédit Lyonnais, Banque de France, France Telecom, ... cf :
www.ifrap-2012.org/ifrap-2007/pages_ena/Promotion-Titanic.htm) il risque de ne rien se passer. Et ses millions perdus feront quelques milliers de chômeurs de plus (car non investis dans le secteur marchand), mais n’auront aucune incidence sur la carrière de ces messieurs.
Et les contribuables que nous sommes, devront avaler une nouvelle couleuvre en payant les pots (de vin ?) cassés.