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Symbole patriotique aux origines de notre Histoire, la tour de Taisey

Je suis une voix qui crie dans le désert... (évangile de Jean, I, 23). Au début de notre ére, Jean-Baptiste avait proclamé, en termes voilés, une révélation qui devait éclairer la marche du monde, la Vie et l'Esprit pour guides. Pour avoir oublié cette révélation, notre nation est aujourd'hui en crise. Merci aux commentateurs de mes précédents articles qui ont compris que je n'étais motivé que par le rétablissemnt de la vérité concernant les origines de notre Histoire nationale.

 

Car, en vérité, il faut vraiment être d'un aveuglement incroyable pour ne pas vouloir comprendre l'évidence, à savoir, primo, que la véritable porte d'entrée en Gaule, c'était Chalon-sur-Saône, secundo, que la position privilégiée pour y dresser un édifice militaire était la butte de Taisey. Des plans de défense durant ma carrière militaire, j'en ai fait plus que les dix doigts de ma main ; ma valeur militaire, je l'ai prouvée sur le terrain du combattant et n'ai pas de leçons à recevoir, surtout quand on veut me faire passer pour un égaré. C'est un scandale, une honte que je ne supporte plus. Voyez mes récents articles sur la bataille des champs catalauniques ! Il n'y avait que la ville de Chalon-sur-Saône qui pouvait apporter le soutien logistique à l'importante armée qui s'est mise en place pour s'opposer à celle d'Attila, et certainement pas Chalon-sur-Marne. Voyez la logique de son dispositif défensif !  C'est ce qu'on appelle un cas d'école : le plateau de Taisey étant soigneusement entretenu et dégagé d'arbres pour une meilleure surveillace, nous avons la boucle de la Saône à l'est, une vue dégagée sur la plaine au nord, la Thalie à l'ouest, et pour couronner le tout, la tour de Taisey de l'ancien château-fort sur le point haut, véritable ange gardien de la cité. Et quand je dis "ange gardien", je n'invente rien, car c'est ainsi que les sculpteurs d'Autun l'idéalisaient, comme d'autres le font pour une mère-patrie.

Après avoir servi dans des unités de zouaves, de tirailleurs marocains et d'infanterie de ligne, j'ai terminé une carrière militaire que j'ai voulu courte, comme officier supérieur adjoint au général commandant l'École et la place de Chalon.

En 1976, j'ai acheté, avec mon épouse, le château de Taisey - style château de Versailles - qui courait scandaleusement à la ruine, puis la haute tour, seul vestige mais vestige important qui restait du château féodal. D'où ma rencontre et mon amitié avec l'érudit passionné du patrimoine, Pierre Chenu, qui m'a fait entrer à la Société d'Histoire et d'Archéologie.... pour un temps, hélas, jusqu'au jour où l'on m'a reproché de donner trop d'importance à mon site aux dépens de l'agglomération.

Et pourtant, cette ancienne tour, située sur un point haut judicieusement choisi ne criait-elle pas son antique origine ? Que ce soit dans l'hypothèse d'une origine locale d'occupation ou dans celle d'une implantation coloniale, une fortification de surveillance, de protection et d'intervention s'imposait à cet endroit précis. Et quand on connaît les troubles qui agitaient le Proche-Orient, il faut bien se dire qu'aucun autre lieu que Chalon-sur-Saône n'offrait autant d'avantages aux exilés : une cuvette giboyeuse, une rivière poissonneuse au cours d'eau tranquille et des terres cultivables étendues.

Plusieurs siècles avant JC, Cabillodunum/Taisey commandait la voie de l'étain qui, venant de Chypre/Alysia, traversait la Gaule par le couloir Rhône/Saône pour aller chercher en Grande-Bretagne le précieux minerai de l'âge du fer. Après Cabillodunum/Taisey, la voie bifurquait en deux directions : l'une vers la Loire, en passant par le couloir de la Dheune, l'autre vers la Seine/Sequanas en remontant vers Dijon. Strabon nous donne une distance de 1000 stades (185 km) pour atteindre cette voie Sequanas depuis Lyon (géographie, IV, 3,3), ce qui nous amène dans la région de Verdun-sur-le Doubs. On rejoignait ensuite Alésia/Alise-Sainte-Reine et par des affluents de la Seine, la voie Seqanas. Ainsi s'explique le conflit que Strabon rapporte au sujet des péages de l'Arar, non pas de la Saône - ce qui est absurde - mais d'uneThalie qui faisait remonter les marchandises jusqu'aux pieds des monts d'Agneux (Strabon, IV, 3, 2).

Une logique militaire qui s'appuie sur des textes.

En une simple phrase, le grec Strabon nous a pourtant tout dit sur notre pays éduen : πόλιν ἔχον - une cité - Καβυλλῖνον - Cabillynum - ἐπὶ τῷ Ἄραρι καὶ φρούριον - une forteresse - Βίβρακτα - Bibracte.... Comme je crois à la permanence dans le temps des points forts du terrain, je retrouve sans difficulté la forteresse de Bibracte dont il parle au Mont-Saint-Vincent des comtes de Chalon et la cité éduenne dans le vieux village de Taisey où le dit comte venait siéger comme l'indique son sceau.

Ce sceau représente une autre forteresse, celle de la cité éduenne citée par Strabon. Il n'en subsiste que la tour centrale, dite tour de Taisey, sur la butte qui domine l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône. Extension dans la vallée du village antique de Taisey, la ville de Chalon-sur-Saône ne s'est entourée d'un rempart qu'au III ème siècle.

 Quand Tite-Live évoque la coalition des Celtes qui ont envahi l'Italie jusqu'à prendre la ville de Rome, il énumère les Eduens de Bibracte (au Mont-Saint-Vincent), les Aulerques de Brançion, les Ambarres d'Ambérieu, les Blannovices de Blanot... et les Bituriges qu'on ne peut situer alors qu'à Chalon/Taisey. En effet, si l'Éduen Dumnorix a marié sa mère à un Biturige, c'est bien pour consolider une alliance locale entre Mont-Saint-Vincent et Taisey, et non une alliance avec Bourges (César DBG I,18).

Quand Héraclide du Pont écrit que "la nouvelle arriva du couchant qu'une armée sortie de chez les Hyperboréens avait pris une ville grecque appelée Rome", il s'agit de l'armée des Celtes précités, notamment des Bituriges qu'on ne peut situer qu'à Taisey, là où descendent les vents du Nord (cf Plutarque), la ville qui permet d'atteindre les sources du Danube en passant par les défilés du Jura (cf Hérodote) les monts Rhiphés (alias Pirenne) autrement dit : une Nuerax au-delà de Marseille (cf Hécatée de Millet, VII ème siécle avant JC), successivement nommée Alésia (celle de Diodore de Sicile, métropole de la Celtique) Cabillo oppidum (César, DBG VII, 42), Argentomagus (notitia dignitatum et Actes de saint Marcel), tour de guet (chant de Walther), Tasiacum (Courtépée),Taisey de Thesaurus, le trésor ; bref, une Nuerax au-delà de Marseille, qui ne peut absolument pas se situer sur la côte, ni dans le midi, ni à Lyon, mais au bout du couloir navigable Rhône-Saône, dans le village deTaisey toujours existant.

Quand Platon, mort en 346 avant JC, évoque le pays des Atlantes dans son Atlantide, c'est la Gaule de Gergovie et de Nuerax/Taisey qu'il nous décrit : ... avec toutes ces richesses qu’ils tiraient de la terre, les habitants construisirent des temples, des palais pour les rois, des ports, des chantiers maritimes, et ils embellirent tout le reste du pays dans l’ordre que je vais dire... Rien à voir avec le mont Beuvray.

Pendant ce temps-là, Rome n'était qu'une ville en bois et ne commença à se couvrir de monuments qu'après avoir conquis la Gaule et... ses richesses.

Bibracte, la deuxième forteresse - bis arx - s'éleva ensuite, comme en relai, sur la hauteur de Mont-Saint-Vincent, sur l'embranchement de la Dheune qui conduit à la Loire, au centre de ce qui deviendra le pays éduen...

--- ce qui nous fait redécouvrir sur le trajet le site néolithique de Chassey-le-Cam. Pourquoi Chassey-le-Camp sur cette croupe rocailleuse, dans une région manifestement infertile ? L'ancien militaire que je suis plaide l'évidence. Il ne peut s'agir que d'un site militaire, un site militaire qui surveillait et gardait l'entrée du couloir de la Dheune. Et si ce site commandait cette entrée, c'est qu'il existait, en retrait, un pagus où se pratiquait un élevage et une culture protégés. Au centre de ce pagus, une position crève les yeux par ses avantages défensifs et d'observation : le horst de Mont-Saint-Vincent, là où je place le site de Bibracte. 

Je récapitule :

Chalon-sur-Saône, Saint-Rémy, Taisey, site chargé d'histoire avec sa tour antique et son château versaillais. Et pourtant site incompris, voire méprisé. J'ai mis longtemps à essayer de comprendre pourquoi. Pourquoi tant de méfiance à ce que j'écris ? Pourquoi ces réserves des élus comme si j'étais porteur d'un projet de restauration suspect ? Pourquoi cette presse écrite hostile, journal de Saône-et-Loire, qui refuse de m'ouvrir ses colonnes ou qui ne veut pas évoquer les graves turpitudes archéologiques que je dénonce ? Pourquoi cette autre presse télévisée qui, à FR3 Bourgogne, me condamne sans véritable débat et me refuse un simple droit de réponse ? Pourquoi ces réponses "langue de bois" de trois ministres successifs de la culture, répondant sur le journal officiel aux députés qui ont bien voulu leur poser des questions écrites à ma demande ? Pourquoi ce refus de visite de la DRAC Bourgogne malgré une pétition écrite des habitants ? Pourquoi ces hauts fonctionnaires qui, bien qu'informés par mes soins préfèrent étouffer le scandale et qui en sont récompensés ?

L'affaire est d'importance, il faut choisir : ou bien une Gaule en bois qui n'aurait connu l'usage de la pierre qu'à l'arrivée des Romains sur un mont Beuvray perdu dans les bois, ou bien une tour de Taisey existant déjà au Xème siècle avant J.C., au carrefour des voies de l'étain, suivie, dans le reste de la Gaule, de constructions "en pierre" de temples gaulois antiques fabuleux... toujours debout mais ignorés, En 363, date de la mort au combat de l'empereur Julien, la carte de Peutinger nous montre par ses vignettes que toutes les cités gauloises avaient alors leur basilique.

La fondation d'Alésia par les Phéniciens qu'évoque Diodore dans la légende d'Héraklès épousant la fille du roi, c'est la forteresse de Taisey.

Il faut comprendre que c'est une colonie venue de Tyr qui, pour la première fois, s'est établie et retranchée sur la colline de Taisey. Cet Hercule, précise Diodore (c'est-à-dire : cette colonie herculéenne) tomba amoureux d'une princesse indigène, ce qui signifie que les nouveaux colons mêlèrent leur sang étranger au sang des belles autochtones. De leur union naquit Galatès. C'est lui (ce sont les descendants de ces premiers colons) qui a donné au pays son nom de Galatia. Ce sont ces descendants qui tentèrent de civiliser la Gaule en interdisant les injustices et les meurtres rituels que les indigènes commettaient sur les étrangers. Mais la population indigène était plus nombreuse que les soldats d'Hercule ; et les Barbares reprirent le pouvoir. Et Diodore termine par cet étonnant témoignage :Cette ville est, jusqu'à nos jours, en honneur parmi les Celtes, qui la regardent comme le foyer et la métropole de toute la Celtique. Elle est demeurée libre et imprenable depuis Hercule jusqu'à nos jours.... (Livre IV, XIX et Livre V, XXIV).

La Nuerax, ville des Celtes, qu'évoque Hécatée de Millet au IV ème siècle avant J.C, ce ne peut être que Taisey.

Quand Pline nous dit que l'étamage des métaux fut réalisé pour la première fois à Alésia, tout en nous précisant par ailleurs que la gloire en revenait aux Bituriges, nous comprenons que l'Alésia en question n'est pas Alise-Sainte-Reine mais Taisey, que la cité était alors aux Bituriges et que c'est de là qu'Ambicat, roi des Bituriges, lança les deux grandes expéditions celtes qu'évoque Tite-Live, l'une vers l'Italie, l'autre vers le Danube. Selon Tite-Live, l'expédition vers l'Italie rassemblait les Eduens (de Bibracte/Mont-Saint-Vincent), les Bituriges (qui se seraient maintenus à Chalon et dans l'Autunois avant d'être absorbés), les Aulerques de Brançion et de Blanot, les Ambarres du Bugey - autrement dit une Celtique réduite centrée sur Taisey. A cette coalition se seraient joints, toujours selon Tite-Live, les Arvernes de Gergovie, les Carnutes d'Orléans et les Senons de Château-Landon.

La fameuse Orbandale aux muraillles cerclées d'anneaux d'or, c'était la forteresse de Taisey

Pierre de Saint-Julien qui fut un de nos premiers grands historiens chalonnais en a gardé le souvenir. "Il évoque cette fameuse Orbandale tant prisée par l'ancienne poésie que les premières histoires des Français ont élevée au plus haut degré de la gloire... Les trois cercles de briques dorées desquels les murailles étaient bandées se montraient encore dans les murs que le vulgaire appelle sarrazins... Les murailles... étaient de briques rouges enceintes par le milieu de trois rangs de briques dorées qui, ainsi, la ceinturait de trois cercles d'or, ce qui est la raison pour laquelle lui fut donné le nom d'Orbandale." d'après le père Bertaud (Histoire de l'illustre Orbandale).

La forteresse du roi Gontran, des princes burgondes et francs jusqu'aux comtes de Chalon, telle qu'elle figure sur leurs sceaux, c'est Taisey. La trêve qui mit fin aux guerres de religion qui ensanglantèrent le royaume de France, c'est à Taisey qu'elle fut signée. L'oppidum d'où le tribun romain Aristius fut chassé par la population, c'est celui de Taisey (DBG VII, 42-43). Quand, après avoir remporté la bataille d'Alésia, César reçoit la soumission de la cité en lui rendant ses prisonniers, c'est la cité dont parle Strabon, c'est-à-dire, Cabillodunum, Taisey (civitatem). La Vème légion qui prit ses quartiers d'hiver à Chalon, c'est sur le plateau des Alouettes qu'elle campa, à côté de la forteresse, en y oubliant un lingot de plomb. La fabrique d'armement d'Argentomagus de la Notitia dignitatum, c'est Taisey. La médaille en or de Vercingétorix retrouvée près du plan d'esu par les anciens propriétaires, les vestiges d'arbalètes, le chemin de Vercingétorix, c'est Taisey. L'oppidum chalonnais, castrum, du cartulaire du monastère de Saint-Marcel, c'est Taisey. Les archives de Dijon qui parlent du castellum, du lac qui se trouve derrière, c'est Taisey.

La tour de Taisey, ange gardien de la cité éduenne.

Oui, tout cela est écrit mais on ne veut pas le voir. Et pourtant, cette tour de Taisey, c'est elle que la cathédrale d'Autun glorifie comme le symbole premier de la patrie. Une cathédrale d'Autun dont on dit qu'elle a été construite au XIIème siècle, alors que sa façade est évoquée sur la carte de Peutinger dans une vignette sous le mot mal orthographié d'Augustodunum, donc vers l'an 300, sous le règne de Constance-Chlore, incroyable malentendu ! Au sommet de son ambition, la cité éduenne y annonce la venue d'un sauveur : le futur empereur Constantin... un sauveur qui marche dans les pas d'un Jésus annoncé par les prophètes... notamment par le Protévangile de Jacques (voyez mes articles) . Sous le ciel du pays éduen,, de l'ancienne tour de Taisey à celle de Boubon-Lancy, le futur empereur Constantin, trônant sur les genoux de sa mère Hélène, reçoit l'hommage des rois de la terre (vision prophétique ?). 

Au jour du jugement, les purs montent directement au ciel dans un temple de la ville de Chalon aux niveaux inversés ; les pécheurs sont jugés, les uns, dans le temple de Bibracte, les autres, condamnés à la nuit perpétuelle par la tour de Taisey (?). 

Assis sur la tour de Taisey, l'ange derrière lui, les pieds sur le pont dormant, le Christ de la cathédrale de Chalon jette l'anathème sur la ville de Rome perchée sur le Colisée, en lui opposant un seul Dieu du ciel et de la terre (?) contre les dieux séparés romains.

L'ange de Chalon annonce la venue d'un Sauveur au Christ éduen assis sur la tour, les pieds sur le pont dormant enchaînés au cachot, le cou à la crypte de la cathédrale. ; tour de Taisey dans le coin haut.

Une fondation cananéenne.

Mais qui sont les fondateurs de la tour de Taisey ? Je réponds : les Cananéens de Galilée. La preuve : ils y ont mis leur signature : le plan au sol de la forteresse. La tour s'inscrit dans le quadrilatère de la petite Ourse, demeure de Dieu dans le ciel, du seigneur sur terre. En arrière, l'enceinte fortifiée s'inscrit dans le quadrilataire de la Grande Ourse, demeure des élus dans le ciel, demeure des élus sur terre. Voyez https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/depuis-adam-jusqu-au-petit-village-216936

 France, pays des lumières ? Laissez moi rire ! un pays qui se targue d'être à la pointe de la Culture et qui n'a rien compris à l'origine de son Histoire !

 

Emile Mourey le 30 Novembre 2020

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.2/5   (5 votes)




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12 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 1er décembre 2020 14:01

    Merci pour votre opiniâtreté à démontrer l’imposture des mandarins.

    Grâce à vous, leurs trônes commencent à vaciller !

    Il est urgent de constituer un comité de salut public en chassant de leurs chaires les médecins de Molière qui cachent leur ignorance derrière des formules cabalistiques vides !

    Courage !


    • Emile Mourey Emile Mourey 1er décembre 2020 14:33

      @Séraphin Lampion

      Grand merci pour votre soutien. Si tous les commentateurs intelligents nous rejoignent, oui, nous allons gagner et, en même temps, faire gagner Agoravox si ses dirigeants comprennent l’enjeu.


    • Rantanplan Panoramix 1er décembre 2020 15:28

      @Emile Mourey

      La seule chose que nous ayons à craindre, c’est que le ciel nous tombe sur la tête !



    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 1er décembre 2020 15:59

      J’espère que vous savez que Le site d’Alésia à Chaux-des-Crotenay possède un mur cyclopéen qui entoure l’urbs (la ville).

      Voir page 24, 31 et 63 du document pdf.

      http://michel.jean.free.fr/edit/Conference-JM-X-HA-160411.pdf


      • Rantanplan Panoramix 1er décembre 2020 16:11

        @Daniel PIGNARD

        On voit bien dans ce document que les produits des fouilles de Berthier ont rempli beaucoup de caisses !


      • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 1er décembre 2020 16:17

        @Panoramix
        la version au premier degré est vraie ; La version de la comtesse, quoique drôle, n’est pas attestée par le document.


      • Rantanplan Panoramix 1er décembre 2020 17:22

        @Daniel PIGNARD

        C’est que la Comtesse M de la F se méfiait de l’abus des élites, alors elle écartait les caisses pour regarder dans le trou du fût !


      • olivier cabanel olivier cabanel 1er décembre 2020 18:34

        @ l’auteur

        merci pour cette belle page d’histoire...qui en même temps démontre qu’il faut toujours douter de l’histoire officielle que l’on veut toujours nous inculquer...


        • Emile Mourey Emile Mourey 1er décembre 2020 18:52

          @olivier cabanel

          Bien d’accord. Et cela devrait commencer par les élus locaux. J’espère toujours mais je commence à désespérer. Merci pour votre soutien.


        • Antenor Antenor 2 décembre 2020 18:19

          Alise-Sainte-Reine devrait nous mettre la puce à l’oreille ; jusqu’à preuve du contraire, il n’y a jamais eu de grande agglomération commerçante à cet endroit. Et pourtant au Moyen-Age, son seigneur direct était l’évêque d’Autun alors même que les reliques de Sainte-Reine avaient été transférées à Flavigny depuis belle lurette. Pourquoi cette attention particulière pour ce site déshérité ? Parce qu’il s’agissait de la capitale militaire de l’Auxois auquel elle a donné son nom comme cela est arrivé dans les zones faiblement urbanisées (Carladès, Ventadour).

          Pourquoi le Crest arrive-t-il en tête des possessions de l’Abbaye de Mozac, relais de l’autorité royale en Auvergne ? Même réponse, il s’agissait de la capitale militaire de la région de Clermont. La seigneurie du Crest a toujours été divisée en plusieurs parts afin d’éviter qu’un seigneur local ne l’accapare et ne remette en cause l’autorité royale sur l’Auvergne établie depuis l’époque carolingienne au détriment de l’Aquitaine.

          La localisation de Bibracte au Mont-Beuvray et de Gergovie à Merdogne nous mène dans une impasse historique majeure. Pas plus ces noms historiques que les sites auxquels l’archéologie les identifie ne désignent de grandes villes marchandes. Comme Alésia ; Bibrace et Gergovie sont des citadelles. Le Mont-Beuvray et Merdogne (ou plutôt Corent) sont des grands sanctuaires populaires construits à des fins clientélistes. La description de ces derniers est fournie par Posidonios d’Apamée (Histoires 23).


          • Emile Mourey Emile Mourey 2 décembre 2020 19:44

            @Antenor
             Tout à fait. Les archéologues mélangent tout. il ne s’agit pas de dénigrer le Mont Beuvray mais de comprendre que c’était avant tout l’équivalent de la montagne de Jupiter pour les Grecs. François Mitterrand y voyait à juste titre un site mystique, et donc populaire. Au-dessus d’Autun, eiie a d’ailleurs conservé le mot « Montjeu’ » Mont jovis : la montagne de Jupiter.
            De même pour Corent qui s’explique comme lieu de réunion et de concertation pour les nombreuses exploitations de la plaine de la LImagne, d’où une fréquentation populaire que le pouvoir, comme vous dites, avait tout intérêt à encadrer par des cérémonies mystiques et festives.
            À ne pas vouloir voir les véritables citadelles, telles que Le Crest et le Mont-Saint-Vincent/Bibracte, qui, pourtant, crevaient les Yeux, on en est arrivé à cette stupidité de croire que les Romains nous avaient tout apporté, y compris l’usage de la pierre de construction.


          • Emile Mourey Emile Mourey 2 décembre 2020 22:37

            Dans le chapiteau de Rome sur le Colisée, l’ange a les pieds sur le pont dormant, le Christ de la cathédrale de Chalon sur une motte de terre qui ne peut être que le plateau de Taisey, alias plateau des Alouettes. Alouettes, c’est la légion gauloise des Alouettes, ce sont les oiseaux sculptés du chapiteau de la cathédrale de Chalon dans lesquels les « âmes » des justes s’envolent. Idem sur le bouclier...

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