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Tératogenèses européennes

Les mesures imposées à la Grèce par l’Europe ont eu comme première conséquence la genèse d’une force politique néo-nazie. Il faudrait être aveugle et stupide à la fois pour ne pas faire le rapprochement entre les mesures d’austérité, l’image d’un monde politique dévalorisé à force d’accepter l’inacceptable, la dégradation politique sociale et économique, la destruction du tissu social d’une part, et la floraison de ce parti d’extrême droite. Entre le début de la « crise » et aujourd’hui, ce groupuscule est passé de moins de deux pour cent à (selon les sondages) plus de douze. Aux élections de l’année dernière il a fait élire dix-huit députés et il serait devenu, si les élections avaient eu lieu il y a dix jours, le quatrième parti de Grèce, bien devant le PASOK, qui fait désormais figure de groupuscule. Ce dernier, qui joue le rôle de canne au parti d’une droite désormais amputée de la moitié de ses électeurs traditionnels, n’était même pas certain d’être représenté au prochain parlement. En fait, le clivage stratégique, celui qui partage l’opinion citoyenne se situe entre ceux - minoritaires - qui font confiance, ou perçoivent comme une fatalité les réformes imposées par l’Europe et ceux qui les contestent radicalement. L’Aube dorée, comme la plupart des partis d’extrême droite contemporains, surfent sur cette vague anti-européenne, version « moderne » de l’antiparlementarisme de l’entre deux guerres, et qui, très concrètement, déplace la cible des causes aux conséquences, des riches aux pauvres, de la finance aux émigrés, de la mondialisation aux frontières. Le vocabulaire de l’Aube dorée, plus radical - et perspicace - qu’ailleurs, avait fini par pénétrer l’opinion grecque. Pour eux, la Troïka c’était « les usuriers internationaux », et les partis au gouvernement « les laquais de Merkel ». Même si ces dénominations paraissent pour aucuns excessives, elles font écho à des réactions émises par des personnalités éminemment respectées, dont celle du constitutionaliste Mr Kassimatis qui considère que les mesures imposées à la Grèce sont synonymes d’un coup d’Etat, n’est pas la moindre. L’Aube dorée composée - du moins à sa direction -, de nostalgiques de colonels grecs et de leur dictature, avait le désavantage pour le gouvernement grec de fixer au sein de l’arc politique anti-européen une population aux opinions archaïques viscéralement anticommuniste qui votait, selon des vieux schémas désormais éclatés, à droite. Mettre en prison ou inculper les dirigeants de ce parti fait partie, bien entendu, d’un plan destiné à ramener au bercail ces brebis égarées d’une droite vieille comme la guerre civile et la collaboration. Cependant le calcul ne peut s’avérer que chimérique. En effet (et les premiers sondages non farfelus l’indiquent), la ligne de rupture entre ceux qui gèrent la déchéance de la Grèce et de son peuple et ceux qui les contestent est tellement profonde, que toute redistribution politique se fait et se fera au sein de la vaste palette de partis qui refusent l’inféodalisation et la décrépitude de leur pays. Car si la direction de l’Aube dorée est franchement nazie, son électorat est constitué des premières victimes des « plans de redressement » imposées : boutiquiers, ouvriers, employés, paysans, ayant perdu leur travail ou l’outil de leur travail. Ces lumpenprolétariats des temps modernes, certes peuvent être abusés par une propagande qui n’a rien à désirer de celle des régimes fascistes, mais continue à considérer les partis du gouvernement comme étant partie du problème et en aucun cas de sa solution. 

 

La tératogénèse mise en place dès les premiers mois de la « crise de la dette » par l’Europe et le FMI consiste à imposer des gouvernements hybrides, mi-légaux, c’est-à-dire se situant sur la ligne de démarcation séparant un formel ayant l’apparence du légal. En fait, cette matrice de monstres impose soit des « techniciens » issus de la technostructure financière (ayant elle même généré la crise financière de 2008), soit des majorités électorales contre nature, elles-mêmes toujours socialement minoritaires. Elle peut se définir comme un coup d’Etat permanent visant la démocratie réelle au nom d’une « solution à venir », et qui permettrait à fermer cette parenthèse anti-démocratique. Comme le soulignait un ministre de l’économie allemand : les grecs doivent choisir entre emprunts et démocratie, ce qui indique clairement que les responsables de cette dérive sont pleinement conscients des monstres qu’ils font naître. 

Cependant, la « solution à venir » rassemblant de plus en plus à Godot, le sentiment d’injustice démocratique au nom de solutions qui le sont encore moins est désormais hégémonique partout en Europe. Une large majorité de citoyens, écrasante au sein des pays du sud, non seulement ne croit plus que les mesures imposées sont une chimère supplémentaire, mais elle reste convaincue que les processus mis en place sont une offense criarde à la démocratie.

Au lieu de chercher des phantasmatiques coups d’Etat et à vilipender des groupuscules néo-nazis qu’ils ont eux mêmes créé, les dirigeants européens devraient enfin comprendre que désormais leurs peuples les considèrent comme des vulgaires dictateurs. 

 


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48 réactions à cet article    


  • Claudius Claudius 5 octobre 2013 11:39

    Belle et claire conclusion


    Comme il y a 80 ans, l’oligarchie capitaliste promulgatrice du plan NOM organise elle même la construction du fascisme et du socialisme national contemporain

    Mickey succède à Tonton Adolf et Tonton Benoit, Nuremberg est dans la boitakon



    • PRCF PRCF 5 octobre 2013 14:26

      Et Samaras qui fait semblant de combattre les Nazis de l’aube dorée (il a lui même embauché le chef des services de renseignements qui est lié à l’Aube Dorée, les responsables arrêtes ont été remis en liberté....) demande à ce que tout parti qui milite pour la sortie de l’UE et de l’Euro soit interdit.

      Pour ceux qui en douterait, le voila le visage fascisant et dictatoriale de l’UE.

      Pour s’en sortir, il faut en sortir de cette UE de l’oligarchie capitaliste.

      http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/antoine-samaras-reclame-linterdiction-partis-veulent-sortir-grece-lue-lotan/


    • Croa Croa 5 octobre 2013 18:09

      non, ce sont des dictateurs !


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2013 11:37

      La conclusion est belle, certes... le texte lui-même est beau. La clairvoyance de l’auteur, j’aurais aimé pouvoir l’apprécier dans une autre époque, mais c’est ainsi.

      Le style limpide rend le propos évident, et entre les lignes mon pauvre petit cortex a le temps de développer, chose rare au milieu des fastidieuses tartines de ceux qui n’ont rien à dire mais le disent quand-même.

      Entre autres développement, celui-ci : "L’Aube dorée, comme la plupart des partis d’extrême-droite contemporains, surfent sur cette vague anti-européenne, version « moderne » de l’antiparlementarisme de l’entre deux guerres, et qui, très concrètement, déplace la cible des causes aux conséquences, des riches aux pauvres, de la finance aux émigrés, de la mondialisation aux frontières.« 

      Remplacez »Aube dorée«  par le BNP, La Liga, le Tea ou le FN, cette vérité est universelle et incontestable. Le nier c’est suivre la  »cible" déplacée...


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2013 11:41

      SVP, quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi c’est le foutoir dans mes guillemets ???? (l’aperçu était ok... smiley)


    • BA 5 octobre 2013 12:34

      C’est l’anniversaire de la tragédie grecque.

       

      Le 4 octobre 2009, les élections législatives donnent une victoire au Parti Socialiste en Grèce.

       

      Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.

       

      Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

       

      En octobre 2009, toute la planète constate que la Grèce est en faillite. Mais les dirigeants européens ne veulent pas que la Grèce quitte l’Union Européenne, ni qu’elle retourne à sa monnaie nationale, la drachme.

       

      Les dirigeants européens décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans l’Union Européenne. Alors que la Grèce est déjà surendettée, les dirigeants européens ...

       

      ... décident de lui prêter de l’argent, et donc ils la surendettent encore plus !

       

      D’octobre 2009 à octobre 2013, cette politique suicidaire a aggravé la catastrophe, partout en Europe.

       

      Les autres Etats européens n’avaient pas l’argent nécessaire aux soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce : ils ont dû emprunter des dizaines de milliards d’euros sur les marchés internationaux, pour pouvoir ensuite prêter cet argent à la Grèce et pour pouvoir créer des soi-disant fonds de « stabilité » (FESF, MES).

       

      Résultat : les soi-disant fonds de « stabilité » ne stabilisent rien du tout. Les Etats européens sont de plus en plus surendettés. Leur dette publique s’est emballée. Leur dette publique est devenue hors de contrôle.

       

      Quant à la Grèce, sa dette publique atteindra 176 % du PIB à la fin 2013.

       

      C’est comme un tourbillon qui nous entraîne tous vers le fond de l’océan : la Grèce, puis les Etats européens périphériques, les uns après les autres, sont en train de faire naufrage, et ils entraînent tous les autres Etats européens vers le fond de l’océan.

       

      L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

       

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF

       


      • Armelle ARMELLE 5 octobre 2013 16:50
        Constat terrible et inquiétant c’est clair

        ’’L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.’’

        Le problème est que nous avons TOUS cautionné en ne bougeant pas le petit doigt quand en 2007 le ’’nabot’’ a décidé de passer outre le ’’NON’’ sorti majoritaire du référendum !!!

        N’avons nous pas là une part de responsabilité ?
        Les veaux sortent dans la rue pour un débat qui n’a pas lieu d’être, celui du mariage pour tous, lequel nous a bassiné pendant 6 mois et face au vol d’un scrutin qui est rappelons le la base de notre démocratie ; RIEN, RIEN de RIEN.
        C’est en cela que l’on peut d’autant plus en vouloir au PS et ses clowns et les autres courants de gauche, qui, à l’époque dans l’opposition n’ont pas tenté de rassembler et contrer le veto de Sarko
        Tous des vendus, des collabos, des traîtres
        ... Nous devrions graisser à nouveau la guillotine

        • jaja jaja 5 octobre 2013 17:16

          Le PS était pour le oui donc il était logique qu’il ne bouge pas... Par contre les partisans du Non de gauche ont manifesté devant le Congrès à Versailles pour exiger un Référendum....
          Il vous aurait été facile de vous y joindre si vous l’aviez voulu....

          http://www.youtube.com/watch?v=-xJYPjmrjQo


        • Armelle ARMELLE 5 octobre 2013 17:51

          @JAJA


          Désolée nous n’avez pas très bien compris mon propos

          Je dis que Le PS comme Tous les courants de gauche auraient du EXIGER le respect du ’NON’’exprimé par le peuple au référendum de 2005 !!! 
          La question n’est pas de savoir, dire ou prétendre que le PS était pour l’union européenne ou pas, la question ; QUID du RESPECT DE LA VOIX DU PEUPLE !!!


        • le naif le naif 5 octobre 2013 18:05

          « Le PS comme Tous les courants de gauche auraient du EXIGER le respect du ’NON’’ exprimé par le peuple au référendum de 2005 !!! »

          Le NON de 2005 n’était pas que le fait de la gauche.
          Par contre parmi ceux qui avaient dit NON en 2005 beaucoup ont voté Sarkozy en 2007... cherchez l’erreur...


        • jaja jaja 5 octobre 2013 18:16

          Si j’ai très bien compris et je vous ai répondu... Le PS et ses clowns comme vous dites je l’admets volontiers il n’ont pas levé le petit doigt pour exiger le respect de la volonté populaire. Mais la gauche de la gauche, elle, a fait son boulot et a appelé à manifester contre la Réforme constitutionnelle, préalable à la ratification du Traité... Si nous étions devant le Congrès à Versailles le 4 février 2008 c’était bien pour dénoncer le non respect du Non à la ratification du traité de Lisbonne décidée par la majorité des électeurs lors du Référendum de 2007...

          Mais il n’y avait dans la rue que ce qu’il est convenu d’appeler "la gauche de la gauche" comme le rapporte Libération pour s’opposer à ce passage en force de la Camarilla des politiciens professionnels... Ce n’était pas assez pour les forcer à reculer....

          "À l’extérieur du palais de Versailles où était réuni le Congrès, une manifestation regroupant plusieurs centaines de personnes, selon l’AFP, réclamait un référendum. Elle avait été appelée par la LCR, LO, le PCF, Attac, le syndicat Sud. Une pétition signée par 120.000 personnes a été remise à Bernard Accoyer. On ne peut donc pas parler d’une mobilisation d’ampleur."
          http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/02/trait-de-lisbon.html


        • kimbabig 5 octobre 2013 19:05

          Jaja,

          Ce n’est pas tout de crier au viol (de la démocratie), encore faut-il se prémunir de futures agressions du même genre (c’est à dire dans le cas présent demander la sortie de l’union européenne), et non rester à portée du violeur se disant qu’on pourra le convaincre de faire ça avec douceur : c’est à ça que reviennent les projets d’« autre europe sociale » par lesquels certains sont faits leurrer à la gauche de la gauche.

          Heureusement qu’au sein de la vraie gauche, le M’PEP et le PRCF ont continué et continuent plus que jamais de faire le boulot. Les autres, ceux qui n’ont pas encore compris qu’une réorientation progressiste de l’ue était impossible, peuvent encore se réveiller, mieux vaut tard que jamais.

          De plus, si l’on veut vraiment faire respecter la volonté du peuple face aux diktats européens, il faudra rassembler au-delà de la gauche.

          Le rejet de l’union européenne est déjà majoritaire dans l’opinion, et il est urgent de quitter cette union, c’est vrai pour la Grèce, la France et les autres pays coïncés dans ce merdier.

          Ce qui empêche ce rejet de se traduire dans les politiques appliquées est le fait qu’il est assimilé à du nationalisme par le discours dominant, et qu’il soit défendu par des camps opposés.


        • kimbabig 5 octobre 2013 18:25

          100% d’accord avec l’article !

          En France comme en Grèce, le vrai clivage politique aujourd’hui n’est plus entre gauche et droite, mais entre ceux qui sont vendus à la dictature européenne et ceux qui veulent en sortir !

          Car on ne peut désormais plus l’ignorer avec cette énième et ignoble atteinte à la démocratie : l’union européenne est une dictature (cela dit, depuis le mépris du résultat du référendum de 2005, c’était évident).

          C’est le joug par lequel les banques et multinationales US ont pu imposer leur loi dans 28 pays. Il faut se défaire de cette tyrannie au plus vite !


          • appoline appoline 6 octobre 2013 13:32

            Il est inutile de perdre du temps à savoir qui a fait quoi, depuis quelques décennies nous savons bien qu’aucun président n’a oeuvré pour la France. Ils nous ont emmené là où ils le voulaient, serpillères qu’ils sont auprès des banques et des groupes leaders. Cela va mal, très mal, nous avons encore la possibilité de dire non mais il y aura de la casse, il faut s’y préparer.


            Tous le savaient que la Grèce avait de grosses difficultés et truqué les comptes présentés, quelqu’un s’y est-il opposé ? Non, la preuve nous saute au nez maintenant, pourtant tout restait facile à voir

          • Le421... Refuznik !! Le421 5 octobre 2013 19:15

            Le gros malaise dans ce pays, c’est qu’il n’y a pas d’équilibre de forces. Pour moi, plus de 80% du pays est à droite. Le PS, le Modem, l’UMP et le FN, vous avez le choix. Tous à droite et pour certains, tellement qu’il ne faut même pas le dire sous peine de procès. Entre nous, ils doivent se tripoter tous seul, les pauvres !!
            Il reste péniblement 14 à 15% des électeurs pour voter FDG ou assimilés, c’est à dier à gauche.
            Pas étonnant qu’on s’enferre dans la connerie.
            Y’a plus de rapport de force.
            Même les classes les plus basses votent complètement à droite.
            Alors, si on est dans la merde, c’est que tout le monde le veut.
            Et pi c’est tout !!
            Quand j’en entends un brailler, je lui dis : Pour qui t’as voté ??
            Dans 85% des cas, je lui dis de la boucler...


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2013 19:22

              On a les mêmes à la maison !

              Toute la classe politique a trouvé normal que Marine le Pen ait ses 500 signatures aux Présidentielles. Même la Gauche de la Gauche trouve que c’est « démocratique »...

              Mais des consignes ont été données pour qu’ Asselineau, qui, lui, est un Démocrate et un Républicain, n’ait pas les 500 signatures et n’accède pas aux médias.... Il est même privé de sa page Wikipédia en Français.

              Faut croire que ceux qui nous gouvernent font parfaitement la différence entre « la boîte à mensonges » qu’est le FN, et Asselineau.

              Asselineau ne cesse, depuis 2007 et la création de l’ UPR, d’expliquer que l’ UE, l’euro et l’ OTAN ont supprimé la démocratie, qu’ils nous mènent à la ruine et qu’il faut en sortir au plus vite !

              Il n’y a pas que l’ UPR qui le dise, il y a le M’PEP et le PRCF, blacklistés tout autant par les médias !

              Il faut croire que la classe politique, y compris tous ceux qui sont « pour une autre Europe », préfèrent finalement la droite extrême (on ne peut plus dire extrême-droite), plutôt que le retour à la souveraineté et à l’indépendance.

               C’est dire si cette classe politique, qui sans honte, a transformé le NON au referendum en OUI, va soutenir les banksters pour qu’ils nous plument jusqu’au bout !


              • jaja jaja 5 octobre 2013 19:29

                @ kimbabig

                La position du NPA est claire et expliquée ici :
                http://npa2009.org/node/38511 «  Rompre avec l’austérité et l’Union européenne »

                Et ici : http://npa2009.org/node/38404  ; Extrait :

                "De façon générale, un gouvernement au service des travailleurs devrait engager des actions unilatérales de réorientation de l’économie et de la société et d’amélioration immédiate des conditions de vie des couches populaires dont il proposerait l’extension à l’ensemble de l’Europe. Ce serait, comme disent les juristes une rupture de facto (de fait) avec l’Union européenne qui n’empêcherait pas de négocier[6] pour faire pression sur les autres Etats-membres (en comptant, bien sûr, surtout sur les mobilisations dans ces pays).

                En fonction des évènements, dans le ou les pays engagés dans un processus de transition vers un autre modèle de société, se poserait la question de mesures de défense des nouvelles conquêtes pour éviter un scénario du type 1981-82 (mesures sociales en France et effondrement du commerce extérieur). Il faudrait en venir aussi à une rupture ouverte (de jure- de droit-) avec les traités européens, avec l’Union européenne et donc avec l’euro.

                Enfin, un tel processus ne se ferait pas sans affrontements majeurs où ce sont les rapports de force qui seraient décisifs. A chaque étape, un gouvernement des travailleurs devrait se préparer au coup suivant. Accessoirement, cela rend illusoire le scénario d’une relève en douceur de la monnaie unique par un édifice « monnaie commune + devises nationales », telle qu’elle est avancée par Lordon dans son article du «  Monde diplomatique ».

                C’est donc une rupture avec cette UE et ses traités que pratiquerait un gouvernement des travailleurs auquel participerait le NPA et non pas une simple sortie de l’UE, effectuée sous domination capitaliste, qui nous laisserait tout aussi exploités qu’auparavant par les mêmes !
                Et rien dans ce domaine ne peut se faire en douceur....

                Vous voyez qu’ une « réorientation progressiste de l’UE » comme vous le dites est fort éloignée des objectifs du NPA. Rien ne se fera dans le calme des urnes par une simple « sortie de l’UE » comme le veulent les Asselineau et autres bourgeois mais par une rupture en force qui se fera dans le fracas de la lutte des classes et sans alliances avec des forces bourgeoises faussement requalifiées de « patriotiques ».... alliances que vous revendiquez d’ailleurs en affirmant « De plus, si l’on veut vraiment faire respecter la volonté du peuple face aux diktats européens, il faudra rassembler au-delà de la gauche. » Ce que je conteste vivement...

                N’oublions pas que la « volonté du peuple » interclassiste s’oppose à la volonté des prolétaires et de leurs alliés.... Et c’est bien cette volonté des prolétaires et des travailleurs qu’il s’agit pour nous de faire triompher....


                • Shawford42 5 octobre 2013 19:34

                  Bien dit, mais pour ce qui me concerne le Fist Fucking très peu pour moi smiley smiley


                  Kes tu réponds à ça Jaja ?

                  D’ailleurs va chercher fissa je sais plus qui avec un post de Carmaniole, c’est pas un mariole. Il a l’expérience du sang bleu in the caniveau et connaît la musique, lui.

                • jaja jaja 5 octobre 2013 19:48

                  Mon cher Shaw je te réponds vas te faire foutre comme tu veux... ce qui te fait couiner ne m’intéresse pas....


                • Shawford42 5 octobre 2013 19:54

                  Y’a intérêt que je puisse faire comme je veux.


                  Surtout que ton sex appeal, mon loulou il est pas au plus haut, demande à fifi smiley smileysmiley ? )

                • Skeletor Skeletor 7 octobre 2013 22:39

                  Non Shaw, le pict de jaja ne vient pas de la Fistinière. smiley


                • Skeletor Skeletor 7 octobre 2013 22:42

                  Remarque on pourrait faire une histoire de la gauche, dans une optique « abandon des convictions » très en vogue actuellement dont le titre s’inspirerait du poing. Je sais pas, « du poing en l’air au poing dans le derche », oui quelque chose dans le genre, l’histoire de la gauche en quelque sorte.


                • Shawford42 7 octobre 2013 22:43

                  Hum t’es sûr, à quoi se réduit pourtant l’inconscient des masses lab or rieuses quand on y réfléchit sérieusement (mais alors très très très séireusement) smiley smiley


                • Shawford42 7 octobre 2013 22:48

                  Le bonheur, c’est simple comme un coup de PIN smiley


                  En tout cas désormais que je suis dans mon paradis éternel, je vais pas lâcher cette si fulgurante trouvaille smiley 

                • Shawford42 7 octobre 2013 22:49

                  Par contre ce serait bien que ce soient plutôt des ch’tites sardines qui en viennent elles mêmes à plus vouloir me lâcher smiley


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2013 19:41

                  Le421,
                  Le FDG est pour la sortie des Traités européens, la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN ?
                  Risque pas, il est « pour une Europe sociale à la St Glinglin ».

                  Les électeurs du FN sont multiples, certains votent contre l’immigration, d’autres pour emmerder le PS et l’ UMP, d’autres parce qu’ils croient vraiment que le FN veut sortir de l’ UE et de l’ euro.

                  Vous vous gardez de les détromper ! Vous ne citez jamais les professions de foi du FN où rien de ce qu’il raconte ne se trouve écrit officiellement...

                  Aux Présidentielles, le FN écrivait « La souveraineté par une remise à plat des Traités ».
                  Vous préférez faire croire que le FN veut sortir de l’ UE et de l’euro.

                  Comme vous ne voulez pas de la souveraineté, cela vous arrange bien de mélanger le FN et les patriotes de ce pays en les mettant dans le même sac.

                  Les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre avec la Grèce, et l’ Espagne, et le Portugal, et Chypre, que l’ UE n’est pas du tout ce qu’on nous avait vendu. Ceux là, ne veulent plus entendre parler de l’Europe.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2013 19:51

                    jaja,
                    Vous devriez aller faire un tour sur un service de Sciences Po Paris, le CEVIPOF, qui fait des sondages sur le moral des Français.
                    A la question : « Que vous inspirent les Partis politiques ? »

                    Réponses majoritaires : « de la méfiance, de la morosité, de la lassitude ».

                    Qui ferait mieux que Hollande ?

                    Réponse majoritaire : 46% : De Gaulle
                    39% Sarkozy
                    24% Pompidou
                    20% Giscard
                    19% Chirac
                    18% Mitterrand.

                    Les Français ont en mémoire les 30 glorieuses et pas l’ URSS.


                    • jaja jaja 5 octobre 2013 20:02

                      Fifi...Oui et ? je dois donc m’aligner sur ce qu’est censé penser la majorité ? Je me méfie des sondages comme de la peste... Et l’URSS n’est pas mon modèle je vous l’ai déja dit ... Fin des Soviets dès 1919, Répression de Kronstaadt et des usines Poutilov, Nomenklatura, Staline, Goulag.....

                      Mon modèle serait plutôt la Commune mais bon votre sondage n’en parle pas ni vos médias d’ailleurs ce qui fait que les gens de ce pays ont majoritairement oublié leur histoire....
                      Et lorsque les mouvements sociaux éclatent tout revient à la surface et l’on repart du point où les Révolutions précédentes ont connu un enrayement mortel... La voie électorale et celle des sondages ne sont qu’un grand enfumage !

                      Je vous laisse y jouer avec en compagnie de votre mentor Asselineau qui a pratiqué toutes les mangeoires de la droite dure avant de trouver un bon filon pour se relancer...


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 octobre 2013 21:03

                      jaja,

                      Avec qui comptez-vous faire la révolution ? Vous ne pouvez pas empêcher les Français de penser que les révolutions du 20e siècle n’ont pas donné les résultats espérés...

                      C’est bien regrettable, mais on ne refait pas le film de l’ histoire à l’envers. Même si vous, personnellement, pensez à la Commune, les Français pensent à l’ URSS, qu’y faire ?

                      Et qu’est-ce qui ressemble le plus dans son organisation anti-démocratique à l’ URSS ?
                      L’Union européenne... !

                      C’est pas de bol pour tous ceux qui promettent à chaque élection européennes depuis 1979, qu’en votant pour eux, une « autre Europe est possible » !!

                      C’est parce que je suis de Gauche que je suis à l’UPR. La moitié des adhérents de l’ UPR viennent de la Gauche. Ils ne croient absolument plus aux promesses « d’une autre Europe ».

                      Ils croient surtout que les Traités ne permettent plus aux Gouvernements de décider de l’avenir du pays, parce qu’ils n’ont plus la maîtrise de la monnaie, des frontières et de la circulation des capitaux, ni des lois.

                      Et que seul des pays indépendants et souverains, comme le sont les pays de l’ ALBA, peuvent se défendre contre les lobbys qui font à Bruxelles la pluie et le mauvais temps, contre les dérégulations de la finance et des multinationales.

                      Toutes ces régulations existaient avant les Traités, avec des Gouvernements de Droite, puisque c’est Mitterrand qui a dérégulé et privatisé à tour de bras.

                      Pourquoi les pays de l’ ALBA réussiraient à faire cela, et pas nous ?
                      Il y avait une vie avant Goldman Sachs, il y aura une vie après l’UE !


                    • lionel 5 octobre 2013 20:06

                      Monsieur Koutouzis,

                      Vous faites un travail qui mériterait d’être lu bien au delà de l’indispensable Agoravox. L’UE est en effet tératogène, elle engendre la monstruosité, l’absurde pathogène. L’UE est une création de psychopathes, l’UE est une pathocratie.

                      Merci aussi pour la toile qui illustre votre article, un homme, authentique, déraciné... en souffrance. Il reste heureusement des gens comme vous pour apporter des éléments nutritifs...

                      Respect Koutouzis, respect... 


                      • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 5 octobre 2013 20:20

                        Tératogénèse ou thanatogénèse ?


                        Les mêmes causes produisant les mêmes effets, se rappeler que la crise de 1929 (partie également de Wall Street, un drôle de hasard !!!) donna naissance à la pieuvre fasciste en Europe, au Fascisme mussolinien né précocement en 1921 en Italie, au Nazisme hitlérien en 1933 en Allemagne, au Franquisme en 1936 en Espagne, au Pétainisme en 1940 en France..., et finalement en 1939 à la 2ème Guerre Mondiale (60 millions de morts).

                        Au fait, qui finança ces partis fascistes et dans quels buts ?



                        • Pyrathome Pyrathome 5 octobre 2013 23:17

                          les dirigeants européens devraient enfin comprendre que désormais leurs peuples les considèrent comme des vulgaires dictateurs.
                          .
                          Ce qu’ils sont effectivement !!
                          Excellent article et pertinente synthèse !!


                          • wesson wesson 6 octobre 2013 00:36

                            bonsoir l’auteur,


                            « les dirigeants européens devraient enfin comprendre que désormais leurs peuples les considèrent comme des vulgaires dictateurs. »

                            ils l’ont déjà très bien compris, c’est pourquoi ils s’appuient désormais massivement sur ce qu’ils pensent leur permettra de durer : La flicaille, TF1 et le Lexomil 

                            C’est résumé en gros, mais tout est là.

                            • Thucydide Thucydide 6 octobre 2013 09:27

                              Bravo, merci et félicitations pour cet excellent article.

                              Si nous élargissons un peu le panorama, nous pourrons voir que pendant que les pays occidentaux s’entre-déchirent depuis plusieurs décennies à coups d’exactions financières, d’autres amassent tranquillement d’énormes stocks d’or pour préparer LEUR relève, avec LEURS étalons monétaires et LEURS règles.

                              L’heure de l’Organisation de la Coopération de Shangaï (qui regroupe l’essentiel du potentiel humain et des ressources de la planète) revient, après quatre siècles de parenthèse coloniale.

                              Ironie de l’histoire, c’est sur la terre qui a vécu la guerre du Péloponnèse et en a subi les conséquences macédoniennes que se révèle le mieux ce bégaiement absurde, grotesque et dramatique de la condition humaine.
                              Un peu comme si l’intelligence des personnes était systématiquement anéantie par la bêtise collective ; une faille de la démocratie ?


                              • Armelle ARMELLE 6 octobre 2013 10:57

                                @THUCIDIDE

                                J’adhère totalement, cependant pour qu’il y ait ’’faille’’ dans la démocratie, faut-il qu’il ait ’’démocratie’’, ce qui est bien moins sur. 
                                La démocratie était, est un rêve, laquelle aurait pu prendre forme à la fin 18 ème, sauf qu’elle ne s’est pas imposée au profit d’une forme nouvelle de royalisme, un nouveau royalisme qui sera légitimé par le vote ! c’est donc bien pire !!! Vote donnant au peuple le sentiment d’agir sur son devenir et ses conditions de vie, alors que, quand on regarde de près, le suffrage universel propose 3 ou 5 profils sérieux, et toujours les même depuis des décennies, donc une toute petite famille.
                                Nous changeons les mots qui caractérisent les formes mais le fond reste le même.
                                La démocratie ne devrait même pas relever de la politique, elle devrait s’imposer PAR NATURE, à travers le respect de l’autre. Le problème n’est donc pas la politique mais l’humain lui même avec ses travers détestables que lui confère le pouvoir, cette chose horrible qui, par définition, ne peut se marier avec la démocratie.
                                Ne laisser qu’un seul homme au pouvoir est déjà antidémocratique, nous devrions avoir un comité présidentiel participatif et plus de ministres qui ne servent à rien. 
                                En deux mots, il est temps de réécrire la constitution...

                              • Thucydide Thucydide 8 octobre 2013 19:06

                                @ ARMELLE


                                Tout-à-fait d’accord avec vous, l’idéal démocratique est bien loin d’être atteint, mais je dois être plus précis sur cette « faille » ; il s’agit en l’occurrence d’un constat de ce qui est mis en œuvre, et non d’une caractéristique immanente.
                                La « démocratie » dont je parle est celle que nous exportons à coups de drones et de chantage financier aux misérablesqui ont le malheur de vivre sur des richesses naturelles.

                                Selon Gustave Lebon (Psychologie des foules), un électorat de masse ne peut éprouver collectivement que des émotions primaires et rester totalement étranger à la raison.
                                Tout simplement parce qu’il est par essence « pluriel », chacun portant en lui une personnalité, une histoire, une éducation, une instruction qui lui sont propres.
                                Pour réussir, être à ce niveau moyen vaut mieux que tenter de s’y mettre ; agiter la peur, la colère, le rêve utopique, l’orgueil... est nécessaire et suffisant.
                                Une foule aura ainsi tendance à reconnaître et suivre un médiocre en qui elle pourra plus aisément s’identifier.

                                Et une fois mis en avant, ce médiocre possède une qualité très importante : il sera d’autant plus facilement être soutenu et parrainé par les barons du système, qu’ils auront compris qu’en aucun cas il ne saurait leur « faire de l’ombre ».
                                Ainsi au fil du temps, le personnel politique se renouvelle par l’apport de personnalités immanquablement inférieures à celles en place ; il suffit de faire une comparaison entre les politiques d’aujourd’hui et ceux du siècle dernier ; la dévaluation est flagrante (Sarkozy vs De Gaulle ou Hollande vs Mitterand).
                                Si on remonte un peu plus loin, du côté d’Aristide Briand ou de Jean Jaurès, on peut friser le désespoir.

                                Si Fukushima nous en laisse le temps, il serait bon qu’une remise à plat des institutions républicaines puisse enfin rétablir un équilibre sain et correctible entre gouvernants et gouvernés. l’installation de collégiales que vous évoquez peut être une voie à explorer ; il y en a beaucoup d’autres.


                              • soi même 6 octobre 2013 10:36

                                Vous décrives que les syntones extérieurs de la situation , si il y a une cela et à cause de machin qui a fait ceci.
                                En réalité si en apparence, vous paressez dénonce cette situation, es que pour autant vous avez analyser toute les tenants aboutissants de ses faits ?

                                Il serait temps maintenant aussi de chercher une solution, et pour que cette solution réponde vraiment à notre attente, qu’est qui manque le plus cruellement actuellement pour sortir de ses ornières Politique, Économique, Social, c’est déjà lâcher les veilles utopies du 20 siècles qui nous montre toutes leurs nocivités quand elles sont devenues une réalités agissantes !

                                C’est repenser la société que l’on vie sur d’autres basses , et introduire une notion que l’on à jusqu’à présent jamais voulue entendre, c’est introduire dans les activités humaines la solidarité économique, pratiquer une économie solidaire, construire une économie fraternel.

                                C’est l’équivalent du levain que l’on introduit dans la pâte à pain, car se sont des concepts tellement riche que le simple fait de les mettre en application réduiraient à néants toutes ses manigances Politiciennes qui cherche à préserver leurs Pouvoirs, alors qu’ils sont à l’origine de cette catastrophe qui est en réalité, l’ œuvre de leurs trahissions politique. !

                                 
                                 


                                • Denzo75018 6 octobre 2013 11:10

                                  VOUS vous trompez et essayez de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !
                                  CE N’EST PAS les mesures imposées à la Grèce par l’Europe ont eu comme première conséquence la genèse d’une force politique néo-nazie, MAIS bien les MENSONGES ET ESCROQUERIES des fausses déclarations de la Grèce pour son entrée dans l’Europe.

                                  Et que l’on arrête de nous dire des conneries du genre :« l’Europe n’avait qu’à vérifier » !!
                                  L’Europe est d’abord un pacte basé sur la CONFIANCE et une envie de coopérer ...pas de truander ses partenaires.


                                  • Aldous Aldous 6 octobre 2013 11:20

                                    Denzo, vous pouviez dire ce gentre d’inepties avant l’entrée dans la spirale infernale du Portugal, de l’Espagne, de l’Irlande, de la Slovénie, des pays baltes, de l’Italie et dela France.

                                    La Grèce serait entrée dans l’Euro même si elle avait présenté les comptes du Burundi.
                                    L’Euro est un instrument d’aliénation, pas un avantage ni un privilège.

                                  • Denzo75018 6 octobre 2013 17:06

                                    @Aldous

                                    Mais personne ne FORCE AUCUN pays à y entrer !!!


                                  • Denzo75018 6 octobre 2013 17:12

                                    @Aldous

                                    Le bilan d’un état qui fait acte de candidature, n’est pas fondamentalement jugé sur la « hauteur » du bilan, mais sur sa SINCERITE ! Et en cela la Grèce a menti et trahi sa parole, ce qui est TRES GRAVE pour un état.

                                    Les conditions stricto-sensus étant contenus dans les traités de demande d’adhésion à l’Europe et à l’Euro !


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 octobre 2013 21:20

                                    C’est Goldman Sachs qui a aidé à truander des comptes de la Grèce, pour qu’elle soit « admissible » dans l’ UE. Puis qui a permis des emprunts +++, qu’il faut ensuite rembourser, et se payer sur la bête, c’est-à dire sur le patrimoine grec.

                                    En novembre 2011, le 1er Ministre grec Papandréou, devant les plans d’austérité de la Troïka, a demandé que le peuple grec soit consulté par referendum. Scandale !

                                    Papandréou a été viré et remplacé sans élection par Papadémos Loukas, dont le pedigree en dit plus long que de long discours :

                                    Loukas était ancien Gouverneur de la Banque Fédérale de Boston, ancien Gouverneur de la Banque de Grèce (94/2002) au moment des comptes falsifiés par Goldman Sachs, et ancien Vice Président de la BCE.

                                    Du même genre que Mario Monti, Super Mario, quand Berlusconi a été viré parce qu’il s’opposait aux plans de rigueur en Italie. Monti a été nommé sans élection, et nommé aussi Sénateur à vie !


                                  • Denzo75018 7 octobre 2013 11:19

                                    @Fifi

                                    Ce qui compte en droit et en morale, c’est le commanditaire, ici la GRECE !


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 octobre 2013 11:31

                                    Denzo,
                                    Le commanditaire, c’est Goldman Sachs et Monsanto.
                                    Vous croyez encore que les gouvernements européens décident ?


                                  • Cugel 6 octobre 2013 17:32

                                    SANS-PAPIERISTES = NEGRIERS ASSASSINS

                                    Pour flatter leurs petits égos avec leur aumône

                                    VALLS = MAFIEUX TRAFIQUANT D’HUMAINS

                                    Pour plus d’électeur roses et de la mo soumise pour les capitalistes

                                    Et changer le peuple rebelle, le diviser en multi-identitaires ...

                                    L’UE, LE REICH DES BANQUES TEUTONNES,

                                    bientôt le pacte transatlantique, la totale soumission à la finance dans l’arlequin de banlieues dealers/souchiens/riches/pauvres à l’américaine, le CONTRAT SOCIAL MINIMAL ...

                                    CONTRE LES TRAITRES, LE PITBULL BRUN !

                                    Vu que le rouge est mort ...

                                    A force de prendre l’électeur FN pour un con, il n’a plus qu’à le devenir ...


                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 octobre 2013 21:33

                                      Denzo,

                                      Les arguments pour entrer dans l’ UE qui ont été donnés aux populations ne sont qu’une ensemble de mensonges.

                                       « La Paix et la prospérité ». Qui peut être contre ?
                                      Vous avez remarqué,au moins pour la France, que nous sommes en guerre dans le cadre de l’ OTAN depuis fort longtemps contre des peuples qui ne ne ont jamais déclaré la guerre.

                                      Quant à la Prospérité....

                                      Voici le discours de Chirac en 1998 pour faire accepter l’euro :

                                      « L’euro va changer l’ Europe, d’abord les mentalités. Pour nous Français, l’euro est une chance, il nous apportera plus de choix dans nos achats, des prix plus bas, de nouvelles parts de marché, de nouvelles possibilités d’investissement et donc d’emplois, plus de stabilité dans un monde incertain, plus de force face aux grands pôles politiques et économiques ».
                                      Qui peut être contre ?

                                      Martine Aubry, septembre 1992 :
                                      « L’ Europe ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion ».

                                      Qui peut être contre un tel programme de lendemains qui chantent... ?


                                      • baldis30 7 octobre 2013 20:39

                                        Je reprends la première phrase de l’article 

                                        « Les mesures imposées à la Grèce par l’Europe ont eu comme première conséquence la génèse d’une force politique néo-nazie »

                                         je transpose 

                                        « Les mesures imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles ont eu comme première conséquence la génèse de la force politique nazie »

                                        Il y avait la première conséquence, et puis il y a eu la deuxième , la deuxième guerre mondiale.....

                                        Peut-on aussi contraposer entre UE et SDN ? d’un côté un fauteur de guerre future de l’autre un organisme incapable d’arrêter la folie meurtrière .... je suis tenté de le faire !


                                        • Chris De Baün 8 octobre 2013 10:50

                                          C’est ce que Rome fît à Carthage il y a quelques siècles.

                                           smiley
                                          Au début de la Première Guerre punique, Carthage qui constitue un vaste empire maritime est la puissance dominante de la mer Méditerranée alors que Rome ...

                                          Les guerres puniques constituent une série de trois conflits qui opposent sur près d’un siècle la Rome antique et la civilisation carthaginoise ou civilisation punique. La cause principale des guerres puniques est un conflit d’intérêts entre la république carthaginoise et la république romaine en pleine expansion. Au départ, les Romains convoitent la Sicile qui est en partie contrôlée par les Carthaginois. Au début de la Première Guerre punique, Carthage qui constitue un vaste empire maritime est la puissance dominante de la mer Méditerranée alors que Rome est la puissance montante en Italie. À la fin de la Troisième Guerre punique, après plus de cent ans de conflit et la mort de centaines de milliers de soldats et de civils des deux côtés, Rome parvient à conquérir le territoire carthaginois et à raser Carthage, devenant le plus puissant État de la Méditerranée occidentale. Avec la fin des guerres de Macédoine — qui se déroulent en même temps que les guerres puniques — et la défaite de la monarchie des Séleucides en Méditerranée orientale, Rome émerge comme la puissance dominante en Méditerranée et la plus puissante ville du monde classique.

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