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Terrorisme anti-patronal

 « Sans la liberté de bander, il n’est point d’éloge fellateur »

 LE GRAND TORCHON


Une enquête de nos envoyés spéciaux dans les beaux quartiers sur le terrorisme anti-patronal

« Les Chauffeurs sont de retour »

Lors de l’émission « Ripostes » de Serge Moati, nous avons écouté émus le témoignage terrifiant d’un patron d’entreprise séquestré 7 fois au cours de sa carrière. Il décrivait les hordes de trotskystes éméchés déferlant dans ses ateliers avec des palettes de mauvaise bière et évoquait les tirs à balles réelles dont il a réchappé par miracle.
Nos journaleux ont voulu en savoir plus et ont enquêté pendant de longues semaines dans les milieux patronaux. Il leur a fallu courage et patience pour obtenir des témoignages.
La plupart des victimes patronales de violence refusent en effet de s’exprimer dans l’entreprise ou rôdent délégués syndicaux, délégués du personnel, ouvriers mal habillés et employés aux piercing inquiétants.
Pas question non plus de se rendre dans les hôtels particuliers des chefs d’entreprise généralement surveillés par les activistes. C’est dans des parkings ou des hôtels borgnes parfois des confessionnaux, qu’ont eu lieu les interviews des rares victimes qui ont accepté de témoigner.

Ce qu’ont découvert nos gâte-papier dépasse l’entendement et nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire .
Rappelez-vous sous la révolution française « les Chauffeurs » de sinistre mémoire !

« Organisées dans un État désorganisé, ces hordes écumaient les campagnes, et chaque membre connaissait sa tâche : « faire effraction avec des coutres, escalader les murs, enfoncer les portes avec de grosses pièces de bois, lier, garrotter, assommer, couper la gorge, chauffer les pieds, voler, incendier, empoisonner, violer, partout ce sont les mêmes moyens employés par les brigands ».
... « Le 21 novembre 1803, à Mayence fut exécuté par exemple Johannes Bueckler, chef d’une bande de Chauffeurs qui terrorisaient l’Alsace » (Wikipedia)

On les appelle maintenant à Strasbourg les Blacks Blocks.
Les Chauffeurs sont entrés dans les villes.

Voici le témoignage d’Ernest-Antoine Céyeres*, petit entrepreneur d’extraction modeste :
"Il devait, être 16 heures, ce jour là et je m’apprêtais à quitter mes bureaux plus tôt qu’à l’ordinaire afin de me préparer pour une soirée à l’Opéra lorsque deux individus assez mal mis et une femme vulgaire quoique gironde se présentèrent à l’entrée de mon bureau sans avoir été annoncés.
J’eus souffleté ces faquins mais l’absence de gants et leur nombre comme leur expression menaçante de délégués CFTC m’en dissuadèrent. Je sonnai la sécurité sans effet. Les cons !"
A ce moment de l’entretien, notre interlocuteur s’essuie le front et étouffe un sanglot, nous le laissons se reprendre mais ... nous n’en apprendrons guère plus du pauvre homme ... Ce soir-là, il ne se rendit pas à l’Opéra. ... Une infirmière de l’hôpital Américain de Neuilly témoigne : " Monsieur le barbon a été admis pour des brûlures à la plante des pieds occasionnées selon son chauffeur par une bouillotte mais je ne l’ai pas cru, ... en plein été et vers 18 heures, j’ai trouvé ça bizarre ... "
D’ailleurs les condisciples d’Ernest-Antoine à l’Ecole Nationale des Affaires , Messieurs Ch.Vainement et C.Toubon confirment ne l’avoir jamais vu utiliser de bouillotte.
Curieusement Lionel J. prétend, au contraire, que le barbon Céyeres, très frileux, ne se déplaçait jamais sans une bouillotte dans sa serviette.
Mais le passé trotskyste de Lionel J. lui ôte tout crédit.
Il est clair qu’ Ernest-Antoine Céyeres a été victime de sévices mais n’a pas osé porter plainte.

D’autres patrons ont reconnu, sous couvert d’anonymat, avoir été maltraités sauvagement et pour le plaisir par ces « néos-chauffeurs » apparentés à la racaille invisible d’ultragauche .
Madame Porizat, PDG de l’IFLOP nous chuchote avoir découvert ce tract, piqué avec un poignard rouillé dans le dos de sa veste, qui justifie des moyens abominables : « Quand la vie de milliers de salariés, de leurs familles, de leurs enfants dépend de la décision d’un terroriste social » ...

Monsieur Bernie Tapart, en très mauvaise Santé, nous confie qu’après avoir été branché sur des piles WONDER en série il a aussi été sévèrement balancé sur les burnes chez TESTUT et botté au cul par les ADIDAS ce qui justifie les dommages et intérêts versés à la demande du Président. _ « N’en faites pas tout un fromage puisqu’on a fait fifty fifty », ajoute-t-il.

Et malgré cela :

On a vu Françisco Schreck, leader syndical redouté par le Comité des Forges et bête noire du gouvernement de François Fuyon s’exprimer avec la plus grande indulgence sur le sujet. « Ils sont un peu rapaces a-t-il dit, amusé, ajoutant qu’il en avait vu en tenue de postier mettre de l’huile sur le feu (sous les pieds ?).
Nicolas de Nagy-Bocsa a été très ambigu. S’il a promis de faire respecter la loi, il n’a pas parlé de karchériser, allant jusqu’à critiquer certains patrons ou banquiers avec des arrières-pensées électorales.
Même Vladimir Lefebvre (connu aux Caraïbes sous le sobriquet de Frédéric Macoute ou Tonton freddy ) a fait preuve d’une grande retenue alors qu’il avait déclaré à propos des socialistes : « On ira les buter jusque dans les chiottes ! »

La France des entrepreneurs a peur .... livrée au banditisme trotsko-syndical dans une coupable indifférence .

 

*Les noms et les titres sont fantaisistes pour des raisons évidentes de sécurité.


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6 réactions à cet article    


  • Trashon Trashon 30 avril 2009 11:21

    Excellent


    • Gasty Gasty 30 avril 2009 11:49

      J’en ai la chair de poule, tous ces gueux malodorants... Il faut les châtier.


      • Yohan Yohan 30 avril 2009 16:34

         Des gueux las


        • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 30 avril 2009 17:28

          TRES beau travail d’investigation


          • Marsupilami Marsupilami 30 avril 2009 17:35

            @ L’auteur

            Excellent article drôle, incisif, très bien documenté et vachement bien écrit, en plus. Que dire de plus ? Ça. En attendant mieux ou pire.



            • Halman Halman 1er mai 2009 03:27

              On va les plaindre les patrons, qui s’enrichissent sur le dos des employés qui crèvent au boulot.

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pilhaouer


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