Terrorisme électoral
De plus en plus, lors d’une échéance électorale, on assiste à une surenchère verbale terroriste exercée par le parti politique aux manoeuvres. Avec le Pouvoir actuellement en place, en 2015, c’est le Premier ministre, habituellement au-dessus des luttes partisanes, qui mène la charge. Se rend-il compte qu’il agit comme un chef de parti, avec un langage souvent violent.
Faut-il lui rappeler cette boutade de Talleyrand :"Tout ce qui est excessif est insignifiant".
Manuel VALLS (assisté de son vassal "Oeil de Rothschild", Grand Argentier) se livre, avec ses excès verbaux, à un numéro de "vindicte publique, pointant de son index rageur vers celui qui commet le crime de ne pas partager sa vision politique,
Pourquoi cette attitude ? Parce que, confirmant ainsi leur démarche collective, lors des dernières consultations électorales, les citoyens ne votent plus sur des programmes de l’équipe qui s’apprête à gérer leurs affaires locales ou nationales, mais transforment un scrutin en un « POUR » ou « CONTRE" le Pouvoir en place. Manuel Valls n'a donc plus qu'une ressource : désigner le Front National comme l’ennemi public numéro 1 (*). Mais son argumentaire électoraliste est cousu de fil blanc.
A ce stade, et comme l'histoire se répète, il est utile de se rafraîchir la mémoire et de se rappeler, en remontant le temps, l'élection de François Mitterrand, leader du Parti Socialiste, candidat à la Magistrature suprême, élu le 21 mai 1981. Election triomphale s'il en fut. obtenue en grande partie, par ses promesses mirifiques lourdes de conséquences désastreuses et à l'argent facilement obtenu par la fameuse organisation URBA au sujet de laquelle la Justice s'est prononcée et dont le P.S., revenu au Pouvoir, s' est auto-amnistié.
Après trois années euphoriques, le temps des vaches maigres pointa son nez et le mécontentement allait grandissant. Les élections législatives de 1986 étaient redoutées par la remontée de la droite.
A cette époque eut lieu un événement important, qui passa avec une discrétion de violette, et que relate Alain Pascal dans son livre "La révolte des initiés" à la page 142 .
En mars 1985, une table ronde fût organisée au siège de la loge maçonnique du Grand Orient, autour de laquelle se retrouvèrent les représentants des quatre grandes formations politiques de l'époque : Jospin, pour le Parti socialiste, Herzog, pour le Parti communiste, Toubon et Casanova pour les partis de droite. Ils signèrent un texte incroyable (prouvant que, dans notre dos, ils s'entendent comme larrons en foire), stipulant que "CONSIDÉRANT LES THÈSES RACISTES, DOGMATIQUES DONC ANTIMAçONIQUES DÉVELOPPÉES PAR CERTAINES ASSOCIATIONS POLITIQUES, EN PARTICULIER LE FRONT NATIONAL, INTERDIT L'UNION DES DROITES". Donc, la droite obéit à ce décret maçonnique.
Cette interdiction (qui transpire dans les prises de position après le Premier tour), visait d'autres mesures comme le brassage culturel, l'immigration massive, décidées par Moscou, pour déstabiliser l'Occident (**), etc.
Stratège de génie, Mitterrand misa alors sur le Front National en décidant que les
élections législatives de 1986 se dérouleraient suivant les règles de la « proportionnelle intégrale » ; Il put ainsi limiter le naufrage. Mais les trente cinq sièges obtenus par le Front National restèrent isolés par l'application de la décision relatée ci-dessus.
Ce changement de procédure électorale profita donc au F.N. et ce coup d'éclat n'avait d'ailleurs pas échappé à Pierre Bérégovoy qui, dans une interview accordée à F.O. Giesbert et relatée dans son livre "Le Président", déclarait : "ON ATOUT INTÉRÊT A POUSSER LE FN, IL REND LA DROITE INELIGIBLE ; PLUS IL SERA FORT, PLUS ON SERA IMBATTABLES ; C'EST LA CHANCE HISTORIQUE DES SOCIALISTES". Or, on le constate, plus le FN est attaqué par le P.S plus il s'étend.
Toutes ces tractations secrètes, inconnues du grand public, qui sont monnaie courante, faussent le jugement des citoyens lorsqu'ils vont voter. L'intervention musclée du Premier ministre, au soir du Premier tour, outrepassant sa fonction, en donnant des ordres de vote, pourrait sonner le glas de la démocratie.
La situation complexe qui vient d'être décrite se trouve alourdie et rend perplexe la démarche électorale. En effet, de par notre appartenance à l'Union Européenne, de nombreuses décisions sont prises à Bruxelles,par des Comissaires-fonctionnaires, donc non élus et obligatoirement applicables en France, sans discussion ( le Droit européen prime le Droit national). Le FMI (réforme des retraites), l'OMC, l'OTAN, la B.C.E. les Sociétés secrètes, les cartels bancaires, sont aussi des donneurs d'ordres qui bouleversent les programmes électoraux pour lesquels le peuple a voté.
(*) On peut être étonné de la violence des attaques du P.S. à l'encontre du F.N. et la défense molle de cette formation. N'y aurait-il pas entente ? Leurs intérêts sont liés. Et si le F.N. roulait pour le P.S. ? Dans le flou artistique de la politique, tout est possible.
(**) Aux immigrés officiels, il faut, maintenant, ajouter les "migrants" dont le taux de passages clandestins aux frontières a, suivant Frontex, augmenté de 250% en un an. Conséquences des accords de Schengen (Mitterrand) et aussi de la loi du 31 décembre 2012 (Gouvernement Ayrault) ? Déstabilisation ... déstabilisation ...
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