Terrorisme Islamiste entre puanteur politicienne et sombres perspectives
Après le nouvel attentat perpétré à Trèbes par un terroriste islamiste se réclamant de Daech et qui vient s’ajouter à une longue liste, nos pensées ne peuvent qu’aller vers toutes ces victimes innocentes, leur famille et leurs proches, auxquelles nous exprimons tous nos plus sincères condoléances et partageons leur douleur.
Le temps des charognards
Dans ces circonstances, alors que l’assemblée Nationale et la nation toute entière rend un hommage unanime aux victimes et au courage du colonel de gendarmerie Arnaud BELTRAME, égorgé par un fanatique Islamiste, on ne peut que déplorer et s’indigner de l’attitude de certains responsables politique qui ne cessent de renouer avec les vieux démons de la puanteur politique. Quand l’un n’hésite pas à vomir une forme de haine envers la fonction du gendarme tué, en n’excusant ce crime au nom d’un autre commis selon lui sur un jeune militant écologiste, d’autres mettent à profit l’émotion collective pour se distinguer par des propositions qui peuvent rappeler l’une période des plus tristes notre histoire entre 1940 et 1945, où, à partir de simples dénonciations, l’on arrêtait, emprisonnait, voire fusillait sur de simples soupçons. Mais au fond, ces politiciens ne détournent-ils pas, volontairement ou involontairement l’attention par des éructations incompatibles avec le respect que l’on doit à toutes les victimes, ainsi qu’à l’état de Droit et qui ne peuvent ainsi que rendre service aux criminels ou futurs criminels islamistes ?
Aller dans le sens de certaines propositions prétendument de fermeté, mais surtout de démagogie constituerait de fait à un déni de Droit
Passons sur des critiques de circonstances très politiciennes pouvant être formulées contre tel ou tel Ministre ou contre le Président de la République, mais Suggérer l’internement administratif des « fichés S » ou d’une partie d’entre eux, alors qu’en dehors de l’expérience de Guantánamo, particulièrement controversée et qui ne concernait que des Djhadistes étrangers, c’est assez surprenant et s’apparente plutôt à un déni de Droit. On pourrait rappeler aux auteurs de cette proposition que les responsables de la police n’ont pas formulé des demandes dans ce sens et aucune démocratie dans le monde, même parmi les plus autoritaires, ne l’a mis en application. Instaurer le droit pour l’Etat d’emprisonner des suspects sans jugement, sur la base de soupçons et non de faits, impliquerait pour y parvenir de changer la Constitution. Ce qui signifie qu’il faudrait modifier, notamment, l’article 66, dont le premier alinéa indique que « Nul ne peut être arbitrairement détenu ». Faut-il également rappeler que le « fichier S » n’est qu’un simple instrument de surveillance policière, sans valeur juridique incriminante
Par ailleurs, imaginons un instant qu’enfermant des suspects comme mesure de prévention, on peut aussi s’interroger, pour combien de temps les enfermera-t-on ? Après avoir été incarcérés d’après de simples soupçons, en contradiction avec tous les principes inhérents au doit dans une démocratie, le jour où ils seront libérés, ne serait-ce pas « du pain béni » pour les islamistes, leur propagande et leur recrutement ? …
Aujourd’hui, au-delà des propositions incompatibles avec notre état de Droit, peut-on réellement éradiquer le terrorisme islamiste ?
On peut expulser les étrangers contre lesquels sont établies des preuves irréfutables de dangerosité islamiste et plutôt que d’accueillir les « revenants » de Syrie, d’Irak ou d’autres lieus de combat, il faudrait les remettre aux autorités de ces pays où ils ont sévi. Cela veut dire aussi, plutôt que de se ranger au coté de certains factions Djhadistes, il faut renouer avec le Gouvernement légal de la Syrie, c'est-à-dire Bachar AL ASSAD, notamment en rétablissant les relations diplomatiques avec ce pays, dont l’armée lutte avec force contre le péril islamique de DAECH. Il reste surtout un ultime rempart contre l’invasion par le terrorisme islamique des pays du Nord Afrique. La France doit également se désengager du bourbier Irakien où elle n’a pas vocation à servir de supplétif aux USA, premiers responsable de la déstabilisation de cette région après avoir instrumentalisé les organisations djihadites. Les dépenses militaires de cet engagement pourraient être utilisées pour mieux renforcer les moyens de prévention des services de sécurité Français, en particulier dans le numérique. Mais tout cela serait-il suffisant pour empêcher un attentat islamique sur notre territoire ?
Si un effort particulier doit être fait également pour doter les services de sécurité de la république en effectifs et en moyens à la pointe des technologies du numérique, car, pas d’obligation de résultat sans obligation de moyens si l’on veut détecter le plutôt possible de futurs terroristes islamistes sur les réseaux sociaux, internet, téléphonie, à l’école, vers les mosquées, les prisons, voire les quartiers, il est toutefois impossible de prévoir la réaction d’un individu isolé qui a bien masqué son endoctrinement.
Il faut se rendre à l’évidence et ne pas oublier que le terrorisme Islamiste n’est qu’une substance vénéneuse de la religion Musulmane, tant que sa théologie ne sera pas refondée
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le rappeler, les « Djihadistes » Européens, ce sont surtout des jeunes gens en quête d’aventures, parfois des psychopathes ou des délinquants chroniques, souvent issus des populations défavorisées d’Europe, mais c’est vrai pour ceux d’autres régions du globe. En France, même ceux qui étaient en échec scolaire savent, au moins un peu lire et compter, surtout surfer sur le Net, ce qui n’était pas le cas de leurs grands parents, dont la plupart étaient totalement illettrés. On a tendance à penser que le terrorisme islamique est le produit de l’inculture, ce qui voudrait dire que si les terroristes étaient cultivés, ils ne se livreraient pas aux massacres qu’ils commettent. A l’évidence, même si les jeunes gens qui se font sauter avec un explosif à la ceinture ne sont pas les personnes les plus intellectuelles qui soit, cela n’enlève rien au fait que l’islamisme est un véritable mouvement de réflexion intellectuel qui veut régénérer l’islam, le réformer et le purifier en ramenant la société aux fondamentaux du VII ème siècle. L’inculture n’est pour rien dans ce phénomène. Ce qui signifie que le combat contre le terrorisme islamiste ne se gagnera pas par l’école, avec des cours de morale républicaine en faisant chanter la Marseillaise et des saluts au drapeau tricolore. Pas plus que par la formule « Donguichottesque » de la dé- radicalisation des islamistes.
Aujourd’hui, ses penseurs sont issus de la classe bourgeoise civilisée et éduquée. Dans les pays de culture Arabo-musulmane, ce sont souvent les élites urbaines cultivées qui soutiennent et animent les mouvements islamistes.
Les terroristes islamiques sont issus du monde moderne, avec des préoccupations sociales politiques et économiques de leur temps, mais convertis à des dogmes du coran que DECH, Al Qaïda ou d’autres vont appliquer avec rigueur. La religion que prêchent les plus fervents partisans de DAECH et toutes les organisations Djihadistes Islamistes est issue d’interprétations cohérentes et même instruites du coran. Si le coran formule bien des dogmes de charité, de miséricorde et des principes éthiques, correspondant à la période Mecquoise, il comporte également des dogmes qui justifient la violence, la tromperie et ordonne de tuer le non croyant, écrits lors de la période Médinoise où l’islam devient politique et violent, par exemple : Sourate 5 verset 33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. Indiquant même comment il faut procéder : Sourate 8, verset 12. Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. (Frappez donc au-dessus des cous…ce qui signifie « égorger »). Le fait de tuer le « mécréant » résulte d’une décision de Dieu qui disculpe d’ailleurs totalement celui qui commet le crime : Verset 17. Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre, ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Pour les musulmans, le Coran est un texte parfait dans son style et son contenu et c’est logique car il a été dicté par Dieu !... Et si un musulman oserait mettre en question le Coran, il sait qu’il aurait les pires ennuis et risquerait fort de se retrouver sans tête…
Pour les islamistes, tuer est la seule façon de restaurer l’ordre du monde, l’islamiser tel qu’il le conçoive pour imposer la » charia » dictée par leur interprétation de certains versets du coran. Il faut une bonne foi pour toute comprendre que les islamistes n’ont pas la même vision de la vie et de l’homme que nous.
Il faut toutefois éviter de considérer les « Musulmans » comme une sorte de « bloc » unique ou de voir chez tous leurs croyants de potentiels terroristes.
L’islam, comme le christianisme est une religion avec ses divisions entre Sunnites, Chiites et avec entre eux des différences telles qu’on peut les trouver chez les Sunnites avec les salafistes et les frères musulmans ou les alaouites chez les Chiites, dont le Président Syrien Bachar AL-ASSAD en est issu. Contrairement aux Chrétiens qui ont au cours des âges refondé la théologie, ce qui peut expliquer des divergences entre leurs églises, le coran est un livre dont le contenu est unique pour tous et immuable. Les différences entre Chiites et sunnites reposent sur des références successorales de leur prophète ou des interprétations des textes « sacrés ». On ne naît pas musulman, on le devient, ou non, soit par héritage cultuel, soit par conversion. Et même pour celles et ceux qui se disent croyant, la pratique peut être plus ou moins régulière, l’observation des dogmes et des règles également. Pourtant, beaucoup des actions criminelles des « Djihadistes », essentiellement Sunnites et Salafistes, paraissent insensées si on ne les envisage pas à la lumière d’une détermination sincère à faire revenir la civilisation à un régime juridique Islamique du VIIe siècle et la soumettre par la force et la violence extrême.
L’islamisme qui génère la violence terroriste n’est pas né en France ou en Europe, mais dans la zone arabo musulmane, au tournant de la fin du XXe siècle et s’est amplifié au début du 21 ème. Produit de combinaisons politiques Américano-Israélienne
A la fois pour des raisons de sécurité de l’Etat hébreu et de domination économique et militaire mondiale des USA, c’est un scénario qui fut écrit depuis longtemps et dont « les printemps arabes » ne furent qu’un décor de sa mise en scène, si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : … « D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.) La Lybie n’étant pas considérée comme l’un des « trois grands » on l’a laissé à la Serpillière Française des USA présidée par SARKOZY, dont on peut aujourd’hui mesurer l’étendue du désastre.
Avec « La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire » c’est ainsi que pour déstabiliser les pays de cette région, les USA ont instrumentalisé les groupes Islamistes qu’ils avaient déjà aidé lors de l’intervention Soviétique en Afghanistan, à l’instar d'un certain Ben LADEN…Lequel, tel le monstre de Frankenstein se retourna contre ses créateurs. On peut toutefois s’interroger pour quelles raisons, avant leur arrivée à Palmyre, en Syrie, lorsque les Djihadistes égorgeurs de DAECH se trouvaient dans le désert Syrien en provenance d’Irak, alors qu’ils étaient vulnérables, on ne les ait pas les éliminer par une intervention militaire aérienne et, ou avec des drones…
Quand on sait qu’au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Sadam HUSSEIN réunit son conseil des Ministres Irakien et déclare, « désormais l’Amérique n’est plus notre ennemi, car nous avons désormais le même adversaire Al Qaïda »… Avec BUSH et Tony BLAIR on a vu la suite et le résultat avec le mensonge des armes de destruction massives, ainsi que l’instrumentalisation des Islamistes, y compris en Syrie où sous la Présidence de François HOLLANDE la France a financé et armé AL Qaïda, via sa branche locale le Front Al Nuzra, au prétexte « qu’ils sont efficaces contre Bachar AL ASSAD »...C'est ainsi que le déclarait Laurent FABIUS dans une déclaration au Maroc et en réponse au Député du Rhône LR MEUNIER lors d’une question au gouvernement, ou à la presse et à la télévision quand il déclarait également : « Le régime syrien doit être abattu et rapidement.. Bachar Al-ASSAD ne mériterait pas d'être sur la Terre ». « Conscient », précise-t-il, de « la force de ses propos ». (http://www.leparisien.fr/international/fabius-assad-ne-meriterait-pas-d-etre-sur-la-terre-17-08-2012-2128221.php) Incroyable ! Le Ministre des affaires étrangère de la France qui appelait à assassiner un chef d’Etat étranger, qui de plus était l’un des ultimes remparts contre Daech au sud de la Méditerranée
Il faut également se souvenir et rappeler que le plan israélien de remodelage du Proche Orient, dit : plan Oded YINON, (nom de l’analyste du ministère israélien des Affaires étrangères) préconisait, en 1982, le démantèlement pur et simple des Etats arabes. Par ce démantèlement, Israël visait surtout sa sécurité, car avec des Etats Arabes atomisés il se sentait moins vulnérable et pour les USA protecteur d’Israël, la maîtrise du pétrole c’était idéal… Le plan passait en revue dix-neuf Etats arabes en répertoriant leurs principaux facteurs centrifuges, annonciateurs de désintégration. Après une ultime recommandation qui invite Israël à « agir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique », YINON concluait : « La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Egypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule arabe. Au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël sur son front Est. A court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats. Avec la chute du régime de EL ASSAD et sous la pression Américaine, La Syrie va inévitablement se diviser en plusieurs Etats, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat alaouite chiite ; la région d’Alep, un Etat sunnite ; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du nord verra le jour ; les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan, dans le Hourane et en Jordanie du Nord ».
Quels que soient les moyens déployés, sans refondation de la théologie musulmane, aucun espoir d’éradication du terrorisme islamique
Si nous voulons réellement empêcher que les jeunes Musulmans ne soient plus respectueux de ces versets guerriers et belliqueux, On devrait exiger que les autorités Religieuses Musulmanes revoient intégralement l’enseignement du Coran et refondent la théologie musulmane en expurgeant du coran des versets qui ordonnent de tromper, mentir ou tuer les non Musulmans et l’orienter vers la doctrine de Mahmoud Mohamed TAHA ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Mohamed_Taha) Comme le suggérait Sami ALDEEB dans une lettre ouverte au Dr. BOUBAKEUR, recteur de la Mosquée de Paris en 2015 (http://www.europe-israel.org/2015/01/sami-aldeeb-lettre-a-dalil-boubakeur/).
Mais alors, pourquoi ne refonde-t-on pas la théologie musulmane ?
Pour les musulmans, le Coran n’est pas l’œuvre d’un homme, mais d’Allah, qui l’a dicté au prophète. À ce titre, on ne peut pas changer Dieu. Les paroles de morts et de combats qui sont dans ce livre ne peuvent pas être supprimées ou effacées par les hommes puisqu’elles ne sont pas leur création. Toute la théologie musulmane repose sur le fait que le Coran est issu directement d’Allah. Changer cela, ce n’est pas réformer l’islam, c’est le détruire. On peut ne pas tenir compte de ces phrases, ce que font la grande majorité de musulmans, ou les interpréter dans un sens différent, mais nullement les supprimer. Mais n’est-ce pas là une contradiction sur le plan de l’intellect cultuel coranique, dans la mesure où l’on ne peut rien modifier du coran qui est considérer comme « sacré », œuvre de dieu et non des hommes, tout en autorisant de refuser d’appliquer une partie de ce texte, donc désobéir à dieu ? Au vu de cette contradiction, on peut ainsi considérer que cela ne dispenserait pas d’une refondation de la théologie musulmane, comme le réclame certains de leurs théologiens, ainsi qu’un nouvel enseignement du coran rendant caduque les versets violents de la « période Médinoise » qui seraient dès lors considérés comme « Blasphème », avec ce que cela signifie pour un croyant musulman.
Que valent les promesses de respect des institutions démocratiques faites par les responsables religieux musulmans ?
Actuellement, en l’absence d’une refondation de la théologie musulmane, avec un nouvel enseignement du coran, l’on peut toujours exiger des imams de France qu’ils fassent allégeance aux lois de la république, ce qu’ils feront sans état d’âme, s’il ne l’on pas déjà fait, y compris en le jurant sur le coran, car le parjure est permis pour un musulman quand il défend son Dieu, ou n’a d’autre choix que de se plier aux règles imposées par un rapport de force favorable aux non musulmans. Sourate 3, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour ». Ce verset demande aux musulmans de ne pas prendre » les mécréants » comme alliés ou amis, à moins que pour cela ils n’y soient « contraint par un péril à redouter » ce qui suppose également que le mensonge et le parjure sont recommandés.
Ainsi, un musulman peut mentir pour la cause de l’islam. Leur prophète lui-même ordonna de mentir. Lorsque des gens à qui il avait ordonné d’aller tuer quelqu’un lui dirent « Nous ne saurions pas le tuer si nous ne lui mentons pas », il leur répondit : « D’accord, c’est bon, mentez ».
Il ne faut pas perdre de vue que dans le monde occidental les responsables de l’islam Sunnite, très majoritaire en France, savent comment jouer la partie. Les Salafistes et les frères musulmans excellent dans le style. Ils savent comment présenter leur cause d’une façon qui soit non seulement considérée comme acceptable par la majeure partie de la société, mais qui soit aussi considérée comme sensée et même juste. Ils feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l’Homme, tout en sachant très bien que s’ils en avaient le pouvoir ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres conformément à la loi islamique ou « charia ».
Pour conclure
L’islam est à la fois une religion et un système politique qui dicte, notamment, que l’on doit faire la guerre « aux mécréants » jusqu’à ce qu’ils se convertissent ou se soumettent. Et c’est ainsi que les terroristes islamistes de par le monde justifient leurs actes, et cette justification est basée sur des éléments centraux de la tradition islamique. Les musulmans doivent prendre conscience une bonne fois pour toute que plutôt « œuvre de Dieu », le coran est surtout l’œuvre des hommes, Il est donc urgent d’imposer auprès des responsables religieux musulmans l’obligation de lever les interdits « du Coran, du prophète et de l’islam » et permettre leur critique comme on le fait avec le judaïsme et le christianisme. Ce qui permettrait enfin une refondation de la théologie musulmane dans le sens souhaité par certains de leurs théologiens.
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