The Shoah must go on ?

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Je pense que le élections européennes du 7 juin 2009 auront une certaine importance pour la communauté juive de France. J’ai choisi de reproduire ici aujourd’hui un article que je publiais en septembre 2005 lorsque les colons juifs ont été forcés de quitter Gaza. Je n’y ajouterai pas de commentaires.

"" C’est un ami juif qui fait dans le show business -même s’il est juif comme je suis chrétien, ce qui veut dire qu’il porte l’étiquette du produit, mais sans suivre les instructions - qui m’a sorti ce jeu de mot tout à fait spontanément, pendant qu’on parlait de Palestine. Cachère ou pas cachère ? Allez donc savoir.... !

Comment dit-on aux Juifs qu’on les aime ? Qu’on ne les aime pas toujours, mais qu’on les aime parfois, comme les autres ? Comme Jean Ferrat aime parfois la marine, quand c’est Potemkine qui est en vedette ? J’ai souvent peine à dire à certains Juifs que je les aime, parce qu’il est si difficile de leur dire quoi que ce soit sans leur faire de la peine. On lui dit qu’il est intelligent, il entend roublard ; on lui dit qu’il est gentil (sans jeu de mot), il entend simplet. On lui donne raison ? C’est un piège... Je comprends qu’à être flagellé longtemps on a la peau qui devient sensible, mais comment s’y prend-on pour embrasser un écorché vif ?

Problème pratique, car j’ai des Juifs à embrasser. Il y a quelques jours, 8 500 Juifs ont été déportés de Gaza. Une goutte d’eau dans la Shoah, mais ces gens, depuis des décennies, s’étaient bâti non seulement une maison, mais un espoir. Une vie. Ce n’est pas rien. Le départ de Gaza n’est pas un sacrifice banal. Pour montrer l’échelle, la Déportation des Acadiens, qui a marqué de façon indélébile, depuis des siècles, les relations entre anglos et francos au Canada, a touché 7 000 personnes. !

Le départ de Gaza n’est pas un sacrifice banal. Je voudrais dire qu’au nom de la paix et de la justice, j’apprécie ce sacrifice. Le monde entier l’apprécie, d’ailleurs. L’image d’Israël a pris du mieux depuis cette opération. Beaucoup de mieux. On n’en est pas encore aux années 60, quand il suffisait, sur un bateau croisière, de dire qu’on venait d’Israël pour être applaudi, mais on est sorti de la spirale descendante qui, depuis des années et au rythme des événements palestiniens, semblait vouloir recréer inexorablement une dynamique d’hostilité envers les Juifs.

Le sacrifice de Gaza a eu son effet. Pas seulement pour la paix au Moyen-Orient, mais pour la perception que l’on se fait partout d’Israël et des Juifs. Je suis sûr que ceux qui suivent la courbe de l’antisémitisme vont en voir les résultats tangibles. Seulement eux, d’ailleurs, puisque c’est quand il n’y a rien à voir que l’antisémitisme est jugulé. On ne verra plus rien et tout ira bien. Gaza a été un beau geste et le résultat sera positif. Tout le monde y gagne...

Tout le monde, sauf, bien sûr, les 8 500 déportés de Gaza. Parce que j’aime bien les Juifs - pas toujours, mais souvent - je pense aux perdants de Gaza. Comme je pense à ceux de Bagdad ou de New Orleans, mais avec une dimension de plus. Une dimension de constance dans le malheur. Faut-il vraiment que la judéité ne survive que de sacrifices en sacrifices ? Quand je demande de façon rhétorique si la Shoah doit continuer, je ne fais évidemment pas allusion à l’extermination ; je pense à la souffrance. J’ai l’impression troublante que le monde n’applaudit les Juifs que quand ils souffrent. Comme si c’était le seul rôle dans lequel ils soient exceptionnels.

Les tragédies grecques sont des escarmouches avec le destin ; elles ont un commencement et une fin, puis, comme le disait Melina Mercouri, « dimanche, tout le monde part pour la plage ». La tragédie juive a un air de permanence. 40 ans dans le Sinaï pour entrer, des générations à Babylone, 2 000 ans pour revenir ... C’est une tragédie qui a un air de projet à long terme. Quand votre Dieu en personne vous interpelle, pour vous dire, d’abord qu’il vous a choisis et, tout de suite après, qu’il va vous « <em>éprouver impitoyablement dans le creuset</em> », est-ce qu’on peut se préparer à une partie de plaisir ?

Le creuset, c’est de l’or et c’est du feu. L’or est bien là. Il est absolument indéniable, même pour leurs pires détracteurs que, compte tenu de leur nombre, les Juifs ont contribué beaucoup plus que quelque autre groupe à l’évolution de l’humanité. Le feu aussi, toutefois, car le plaisir n’a pas été souvent de la partie.

Bénédiction ou malédiction, la promesse été tenue. Est-ce que les Juifs - ceux qui y croient - peuvent et veulent poursuivre un destin qui soit axé sur autre chose que le malheur ? DEVRAIENT-ils le faire ? Sarah Bernhardt - qui était aussi de la famille - aurait-elle dû laisser la tragédie pour jouer Bécassine et faire les Boulevards ?

Je n’ai pas de réponse à cette question. Une question qu’on ne me pose pas, puisqu’à moi l’on n’a rien promis.... Je n’ai pas de réponse. Je veux seulement dire merci à ceux qui ont organisé le sacrifice de Gaza et exprimer ma sympathie envers ceux qui en ont été les victimes expiatoires. Je souhaiterais sincèrement que de temps en temps, ne serait-ce qu’en rappel, on leur laisse ajouter quelque chose de plus gai à leur répertoire.

En attendant, leur malheur n’a pas été inutile. Comme on le fait aux grands acteurs qui nous touchent vraiment, je veux souffler un baiser de loin à ceux qu’on vient encore d’écorcher. Leur envoyer cette accolade, de loin pour ne pas leur faire mal, et leur dire que je les aime bien, même pendant les entractes."

Pierre JC Allard

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20 réactions à cet article

abdelkader17 6 juin 2009 14:30

Salut JC
L’opération de Gaza, simple opération de communication, l’important est de garder la cisjordanie et de renforcer la mainmise d’israel sur les terres arabes, d’étendre les colonies, gaza n’a que très peu de valeur la « judée samarie » comme disent les colons est un autre morceaux.
Les geôliers ont quitté Gaza mais il en ont gardé les clefs.
Moi qui ai une vision très différente de l’occidental moyen nourrit en permanence à la Shoah par un travail de surenchère victimaire et une surdose médiatique d’holocauste je te dirais que tout ça ne concernait en rien les arabes victimes par procuration de l’antisémitisme Européen.
Le transfert d’hostilité ainsi accomplit pour le plus grand malheur des peuples du moyen orient et des Palestinien en particulier, que les anciennes victimes se soient ainsi transformer en bourreaux relève pour moi de l’irrationnel.
Le drame des juifs d’Europe ne doit en aucun cas aujourd’hui servir de paravent à des dérives et des violences bien contemporaines, j’ai surtout l’impression que c’est le but de cette surdose de mémoire.

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- Internaute 6 juin 2009 15:10
  
  Bien d’accord avec vous.
  
  8.000 juifs ont du quitter précipitamment Gaza car leur gourvernement les ont lâché. C’est sûrement pénible pour eux mais de là à raccrocher cette histoire à celle de 45 il y a un pas que je ne franchirai pas. Que faites-vous des 15 millions de sudètes etc etc.
  
  Allez, faisons ensemble 1 minute de silence pour les 2.000.000 de français « pieds noirs » qui ont du quitter précipitamment l’Afrique du nord aprés 150 ans parceque notre gouvernement les a lâché.
  
  J’aimerais bien comprendre pourquoi le devoir de mémoire est toujours dirigé vers Jérusalem comme l’aiguille d’une boussole vers le Nord. Et encore, la boussole dérive au fil des ans !
  
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- Pierre JC Allard 6 juin 2009 16:14
  
  @ Abdelkader :
  
  J’ai dit souvent sur ce site et ailleurs qu’il n’y avait aucune justification à la colonisation de la Palestine par des Juifs. Légitimer cette action par une promesse faite il y a 4 000 ans par une divinité locale à un chef de clan sumérien est évidement du même ordre que les absurdités fondatrices des religions chrétienne et musulmane et y voir une compensation pour la Shoah, comme vous le dites, est vraiment taper sur le mauvais clou.
  
  Je rappelle le départ volontaire des Juifs de Gaza, pour deux raisons.
  
  La première, parce que j’y ai vu un geste pour la paix dont la mise hors jeu de Sharon a fait qu’on n’a pas tiré les conséquences positives. Je m’interroge.
  
  La seconde, parce qu’il ne faut pas oublier que chaque Juif est un être humain qui a le droit de se dissocier des crimes que commettent ceux qui s’arrogent le droit de parler en son nom et de ne pas en porter le poids. Les colons expulsés de Gaza ont porté le poids de décisions prises par l’État d’Israel. Il est important que la diaspora juive ne porte pas le poids des exactions commises par Israel à Gaza, au Liban et ailleurs.
  
  nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/11/135-les-boucs-emissaires/
  
  Pierre JC Allard
  
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- Pierre JC Allard 6 juin 2009 17:10
  
  @ Internaute : Le lâchage des colons européens et des harkis est une page sombre de l’histoire de France. D’autant plus désolante que les conditions étaient la pour que se constitue un pays de tolérance et que naisse une culture hybride qui aurait été une des rares retombées positives permanentes de la déferlante occidentale sur la planète aux 19è et 20è siècles.
  
  http://nouvellesociete.org/414.html
  
  Pierre JC Allard
  
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- abdelkader17 6 juin 2009 19:33
  
  "La seconde, parce qu’il ne faut pas oublier que chaque Juif est un être humain qui a le droit de se dissocier des crimes que commettent ceux qui s’arrogent le droit de parler en son nom et de ne pas en porter le poids. Les colons expulsés de Gaza ont porté le poids de décisions prises par l’État d’Israel. Il est important que la diaspora juive ne porte pas le poids des exactions commises par Israel à Gaza, au Liban et ailleurs. "
  
  Les seuls juifs audibles ici en France sont les acharnés pro israelien qui défilent pour soutenir sans faille le régime criminel de tel Aviv, les intellectuels communautaires pour qui toute critique de la politique coloniale de l’état d’israel s’apparente à de l’antisémitisme les autres n’ont pas voix au chapitre.
  La réaction philosémite semble masqué en fin de compte l’émergence d’une idéologie réactionnaire ou le totalitarisme communiste d’hier serait ainsi remplacé par l’islam et les mussulmans.
  
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- abdelkader17 6 juin 2009 19:45
  
  correction
  La réaction philosémite semble masquer en fin de compte l’émergence d’une idéologie réactionnaire ou le totalitarisme communiste d’hier serait ainsi remplacé par l’islam et les musulmans.
  
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- Pierre JC Allard 6 juin 2009 20:29
  
  @ abdelkader : « Les seuls juifs audibles ici en France sont les acharnés pro israeliens... » La pression pour rendre monolithique l’opinion juive est énorme. Voyez le site SHIT ! Mais ceux qui ne sont pas d’accord ne pourront s’exprimer efficacement que s’ils ne sont pas au départ confondus d’office avec les inconditionnels e la politique d’Israel. Attention, donc, à toute amalgame injuste et abusif. Je ne dis pas autre chose.
  
  http://www.masada2000.org/shit-list.html
  
  Pierre JC Allard
  
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- abdelkader17 6 juin 2009 21:43
  
  @Jc
  Je pense être suffisamment informé pour savoir qu’il y a de nombreux individus de valeur qui rament à contre courant, qui prennent beaucoup de risques et dont il faut saluer le courage et l’intégrité moral .
  Un quotidien comme haaretz en est le symbole, ce qui se publie innocemment dans ce journal est tout simplement impossible à publier en France, israel est une démocratie mais une démocratie exclusivement communautaire.
  La haine est toujours mauvaise conseillère, tout simplement le rejet d’une idéologie coloniale et de dépossession qui a montré son caractère dangereux, raciste et expansionniste.
  
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- Diva 6 juin 2009 14:53
  
  @ Pierre JC Allard
  
  Nice dude !
  
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  - abdelkader17 6 juin 2009 15:19
    
    Les juifs ne disposent pas d’un monopole de la souffrance qui les conduit aujoud’hui à une dérive manifeste et une absence totale d’éthique.
    
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    - non666 6 juin 2009 15:26
      
      Bon effectivement , un certain nombre de colon ont du quitté la partie de gaza que les juifs n’ont pas cherché a conquerir.
      Cela ne veut pas dire que les juifs ont quitté Gaza.
      
      Si l’on regarde le plan de partage de 1947 , la bande de gaza est beaucoup plus longue, plus profonde et finit en L le long de la frontière Egyptienne.
      Ce qui veut dire qu’au drame epouvantable des 8500 colons juifs qui ont foutu les palestiniens dehors et qui ont du finalement faire pareil que leur victime doit s’ajouter TOUS les palestinien qui ont du quitter gaza ( dans la definition du plan de partage de 1947) et qui N’ONT JAMAIS pu revenir chez eux.
      
      Bref, on a le droit de compatir à la souffrance du gardien du camps de concentration qui s’est coupé sur le barbelé , mais il faut relativiser sa souffrance avec celle de ses victimes.
      
      Pour qu’israel vive :
      effectivement , mais au sens ou NOUS civilisés, nous avons definit israel, en 1947. Ni Plus, ni moins ;
      
      Pour que la palestine vive ?
      Effectivement, mais au meme prix.
      
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      - Shaytan666 7 juin 2009 14:19
        
        Si en 1947 les Arabes avaient accepté le plan de partage comme prévu par la résolution 181, nous n’en serions sûrement pas là aujourd’hui. Ils ont préféré rejeter par la force les Juifs à la mer, mal leur en pris ils ont reçu une raclée.
        En 1967 rebelotte, Nasser joue avec le feu et il se brûle, nouvelle raclée pour les Arabes.
        En 1973 ils remettent cela, au début cela tourne mal pour les Israéliens mais ils se reprennent très vite et mettent le pied sur la rive ouest du canal de Suez.
        N’en déplaise à Abdel et sa bande, les frontière internationales et légitimes d’Israël sont aujourd’hui la ligne verte de l’armistice de 1949.
        Je suis le premier à dire qu’ils doivent impérativement se retiré des territoires conquis en 1967.
        
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27armistice_isra%C3%A9lo-arabes_de_1949
        
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      - fouadraiden 6 juin 2009 16:51
        
        rappelons tt de même que l’extermination des Juifs européens est un acte commis par des occidentaux envers d’autres occidentaux et ne saurait en rien concerner les Arabes, encore moins l’islam.
        
        c’est le propos que tenait en substance Boutros Boutros Ghali.
        
        c’est peut^-etre inuadible aux oreilles occidentales mais la verité est que les Arabes s’en foutent comme de leur dernier couscous de ce génocide d’autant plus quils y voient un chantage contre leur propre souffrance. pour rappel, ils s’enfoutent aussi du génocides des amérindiens, comme les occidentaux d’ailleurs.
        
        à ce propos je me souviens plus jeune que l’école nous avait emmener visiter la ptite chambre d’Anne Frank. résultat des courses, tous les maghrébins que nous etions s’etions marrés comme des cons devant ce pti spectacle pourtant censé nous émouvoir .alors l’école, les professeurs ainsi que la direction, ont trouvé ça indigne
        
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        Pierre JC Allard 6 juin 2009 17:16
        
        @ Indigne, en effet. N’en déduisons pas que tous les maghrébins manquent de compassion ; j’ai vécu un peu dans chacun des pays du Maghreb et je sais que ce n’est pas vrai. On peu en déduire que vous étiez con, mais ça ne prouve pas que vous le soyez resté.
        
        PJCA
        
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        fouadraiden 6 juin 2009 17:24
        
        personne ne manque de compassion voyons, je disais que les arabes devaient en manquer comme tt le monde qd il s’agit des crimes des autres et si en plus on cherchait à les manipuler avec une crime commis ailleurs...enfin l’homme fonctionne universellement ainsi.
        
        qt à l’école , l’effet de groupe ss doute, quoique révélateur.
        
        informations prises , c’est encore pire aujourd’hui avec les « jeunes »....
        
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        Pierre JC Allard 6 juin 2009 17:56
        
        @ Fouairaden :
        
        Vous voyez, vous ne l’êtes plus : -)) !
        
        PJCA
        
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        fouadraiden 6 juin 2009 23:17
        
        bah c’est normal c’etait votre jugement ( ha ha ha )
        
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        Pierre JC Allard 6 juin 2009 16:55
        
        @ non666 :
        
        Comme je le dis plus haut, le péché originel d’Israel est d’exister comme État et, plus on y réfléchit, moins la décision de l’avoir créé fait sens et plus à long terme sa continuité semble précaire. En attendant, beaucoup en souffrent et je n’aime pas tellement relativiser. Chaque souffrance est un problème individuel a résoudre, même quand imposer la souffrance apparaît comme une décision collective.
        
        Je vois la possibilité de multiples souffrances personnelles, ici même en France, dont la solution passe par le traitement de chaque cas pour ce qu’il est. Tout ce qui conduit à traiter les « Juifs de France » comme un tout est malsain. Parmi les mesures nocives, il y a celles qui interdisent de discuter tout ce qui a trait au génocide nazi et autres censures du même acabit, mais il y a aussi de profiter d’un scrutin européen pour faire le procès d’un influence juive sur la société française.
        
        nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/11/138-la-queue-et-son-chien/
        
        Pierre JC Allard
        
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        Gaëtan Pelletier 7 juin 2009 05:02
        
        C’est un article superbe, Pierre. Savoir en parler avec autant de « dextérité », de nuances, - au delà des sempiternelles analyses dans la facette « problème » politique ou autre. Il parle de douleur, et la douleur - comme le bonheur - ne se tranche pas. Et les deux nous échappent un peu.
        Ma mère était de souche acadienne. On en parle moins aujourd’hui... Si on avait ramené en Acadie les acadiens... Qui sait ?
        À se demander si autant d’efforts à tenter la création d’un « pays » - qui me semble artificielle comme baume - a été -c’est une opinion, peut-être la grande erreur. Si les choses s’étaient fait plus « naturellement »...
        Comment étreindre un grand brûlé ?
        C’est le problème - en version individualiste - des gens qui ne « s’entendent pas avec eux-même ».
        On fait tout. Mais vient un moment où leur brûlure intérieure est sans approche. J’ai fait de l’aide relationnelle longtemps.
        Les pompiers approchent les feux... Mais pas de trop près. Sinon, il n’y aurait plus de pompiers.
        L’aide relationnelle est à deux. Dans ce cas-ci, l’inextricable et toute les facettes d’un miroir explosé. Ce qui complique.
        Comme des milliards d’aidants avec quelques milliers de « clients »...
        
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        Pierre JC Allard 7 juin 2009 14:50
        
        @ MCM :
        
        Je crois que vous interprétez cet article d’une façon inusité. Vous seriez aimable de nous en dire plus, ce qui contribuera à ouvrir les yeux des plus endormis. Si vous nous parlez un peu de vous, ça aidera à comprendre votre intervention dans son contexte.
        
        PJCA
        
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