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Accueil du site > Tribune Libre > Timides réflexions sur la démocratie

Timides réflexions sur la démocratie

 

 ‘Si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats’. Que faire sinon ‘Substituer les braves gens à la bonne compagnie’ dans toutes les instances de décisions. 

 Combien d’amis ? Cela dépend de l’âge, jeune un peu moins d’une dizaine, retraité environ quatre, en moyenne générale six. Quant aux meilleurs amis dans lesquelles nous avons pleine confiance, ils seraient moins de quatre. Ces chiffres sont à rapprocher du nombre de partenaires sexuels durant une vie, environ 10, légèrement moins pour les femmes que pour les hommes. Durant les 35 ans que va durer sa vie professionnelle, le Français va avoir infiniment plus de relations mais peu, voire aucunes, ne deviendront une personne sur laquelle on pourra se fier sans aucune réticence. En d’autres termes, l’amitié ou son idéal l’Amour, n’est pas la relation ‘normale’ entre deux êtres, et encore moins dans une collectivité qui n’aurait que faire des lois si la fraternité régnait. Tout au contraire, les autres sentiments, de l’intérêt à la perversion, sont tellement fréquents quils sont qualifiés eux de ‘naturels’.

 Personne n’est capable de définir l’Amour, qui peut être vu comme quelque chose d’abstrait, de naïf, d’idéaliste, d’innocent… de godiche. Pourtant, il ne traduit seulement que des relations au delà des intérêts réciproques, des échanges régis par une forme de transcendance difficile à définir même au niveau individuel.

 Mais une société, une civilisation, implique une collectivisation sans concession rendue nécessaire par la répartition des tâches, gage d’efficacité, gage de productivité, gage aussi d’innovations. En conséquence, une obéissance aveugle à des lois, des règlements, des directives, des recommandations doit être instituée. L’amour de ces lois peut suffire, mais souvent il ne suffit pas. L’écriture des préceptes fut confiée à des petites minorités seules aptes à le faire, mais elles aussi plongées dans le monde de l’intérêt imméfiat.

 Pouvoir croire qu’un groupe d’individus puisse faire abstraction de ses intérêts personnels est aussi naïf que de croire en l’amour, les élites devaient faillir à cet égard, elles ont failli. Lorsque vous occupez une quelconque place dite de responsabilité vous regrettez que les ‘autres’ ne vous ressemblent pas, et soit que vous essayez de leur procurer ce qu’ils leur manquent pour qu’ils s’identifient à vous, soit que vous faites en sorte qu’ils ne le puissent jamais se le procurer. Ce cheminement est inévitable et ne dépend ni d’un type d’élection ni d’une sorte de gouvernement. Même dans une démocratie idéale, le mode de sélection du responsable va dépendre de son aptitude à paraître, à se battre contre ses innombrables rivaux, à posséder un art oratoire ou un bagou d’exception mais il ne dépendra que marginalement de son aptitude à trouver des solutions optimales afin de satisfaire l’intérêt commun. Le mode électif même universel n’a jamais favorisé l’émergence de gens simplement braves et honnêtes, même durant les temps révolutionnaires, pour la simple raison que ces traits sont encombrants pour terrasser adversaires ou ennemis.

 Une expérience célèbre exposée au Palais de la découverte démontre sans ambiguïté qu’il est strictement impossible de faire abstraction de son vécu ou de son milieu social lorsqu’une décision est prise. Les idéologies religieuses ou politiques s’efforcèrent pourtant d’y parvenir, mais sans succès. Pour représenter une population, il est indispensable qu’un échantillonnage représentatif de toutes les classes et sous-classes de cette population soit consulté indépendamment de sa culture, de son rang social, ou de son brio oratoire, universitaire, littéraire ou scientifique.

 L’humanité se divise selon les usages en ‘battants’ : ceux qui combattent, en ‘savants’ : ceux qui essaient de s’élever par la connaissance, en ‘indécis’ la grande majorité. Les futurs dirigeants tentent par tous les moyens de convaincre ces derniers pour arriver à leurs fins.

 Le mode de représentation permet aux ‘battants’ de participer très majoritairement à l’organisation de la Cité. Il s’en suit non pas un débat démocratique mais un spectacle où tous les coups sont permis, coups de théâtre bien sûr, mais aussi coups bas. La majorité fait tout son possible pour démontrer qu’elle représente la vérité absolue et entérine sans barguigner les décisions gouvernementales, sa réélection en dépend. L’opposition recherche toutes les failles possibles qui permettront d’abattre la majorité. Des propositions peuvent être faites pour modifier cet état de choses.

 L’élection du Président de la République au suffrage universel direct est sans doute préférable aux autres modes de désignation si l’on veut obtenir un arbitre qui statue en dernier ressort à l’abri des éclats du quotidien. Il n’a par contre rien à faire dans les médias où seuls le Premier ministre et les membres du gouvernement devraient paraître.

 Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) devrait être modifié afin que ses membres soient désignés par tirage au sort afin de constituer un panel représentatif de toutes les catégories de la population déterminées par les revenus et le patrimoine, en excluant toute segmentation basée sur le sexe, la religion, l’ethnie ou toute autre considération. La consultation du CESE se ferait par Internet ce qui permettrait d’obtenir l’avis de 50 000 citoyens restant anonymes. Les lois seraient discutées et rédigées par l’Assemblée des Maires de France sous sa forme actuelle après que l’orientation de la loi ait été soumise au CESE pour accord préalable.

 L’Assemblée des maires de France (AMF) remplace l’actuelle Assemblée nationale de fait dissoute. Le Sénat sous sa forme actuelle examine comme à présent les textes de loi en deuxième lecture.

 La loi élaborée et votée par l’AMF et le Sénat est finalement validée ou repoussée par le CESE.

 Il y a lieu de s’interroger si le bon sens des gens ordinaires peut remplacer la compétence auto-proclamée d’une minorité.

 Le caractère attracteur d’une théorie, d’une vision ou d’une proposition connaît plusieurs phases successives. Après les dieux sorciers, il émergea, dans le réel ou l’imaginaire, un Dieu bienfaisant facile à comprendre, mais si difficile à imiter que personne n’essaya vraiment. Des lettrés s’emparèrent du sujet et mirent sur pied un Bien, un Mal pour canaliser les élans dans la direction qu’ils jugeaient souhaitable. Les textes se complexifièrent et devinrent interprétables par les seuls initiés qui prirent en conséquence le pouvoir à la place du divin. Un problème est rarement compliqué mais toujours rendu complexe par ceux qui y ont intérêt. Le ‘bon sens’ n’est pas aussi rudimentaire qu’on pourrait le prétendre mais il ne tient en compte que l’essence, le suc des choses en laissant de côté les rapports de force, les aspects culturels, les innombrables ruses de l’esprit. L’homme ordinaire est capable de se déterminer en fonction de son vécu quotidien et d’un futur clairement exposé. N’ayant pas de contradicteurs il n’a pas à assumer les côtés guerriers nécessaires à la prise de décision. Des panels de personnes tirées au sort sont parfaitement aptes à assumer des fonctions décisionnaire si les questions sont bien posées et les objectifs clairement ciblés. Quels sont-ils ? 

 "Nous voulons une patrie qui procure du travail à tous les citoyens ou les moyens de vivre à ceux qui sont hors d’état de travailler.

 Nous voulons une cité où les transactions seront la circulation de la richesse et non pas les moyens pour quelques uns d’une opulence fondée sur la détresse des autres,

 Nous voulons une organisation humaine où les mauvaises passions : l’égoïsme, la cupidité, la méchanceté, seront enchainées.

 Nous voulons substituer la droiture aux bienséances, substituer le mépris du vice au dédain du malheur, substituer les braves gens à la bonne compagnie.

 Nous voulons une demeure des Hommes où toutes les âmes s’agrandiront."

 


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53 réactions à cet article    


  • Laconique Laconique 30 octobre 2020 09:46

    « On gouverne un grand État comme on fait frire un petit poisson. »

    Laozi, 60.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 10:27

      @Laconique
      J’aime effectivement bien Lao Tseu.



      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:08

        @Séraphin Lampion
        Ce n’est pas un espoir, c’est une hypothèse.


      • gouzier gouzier 30 octobre 2020 10:08

        ... la démocratie

        Y en a qui n’ont pas peur d’employer des gros mots !


        • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:09

          @gouzier
          Il faut bien avoir une raison d’espérer.


        • Arogavox Arogavox 30 octobre 2020 10:21

          Du Contrat social  :

          « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. »

          Pas question alors de « faire abstraction de ses intérêts personnels » (bien au contraire) !
          Et rien à voir avec « . L’amour de ces lois peut suffire, » ou « une obéissance aveugle à des lois, des règlements, des directives, des recommandations doit être instituée »

           

          « Même dans une démocratie idéale, le mode de sélection du responsable ... »

          Existe-t-il un idéal de « démocratie » qui soit compatible avec l’idée d’une « sélection du responsable » ?
          Quelle acception du vocable « démocratie » commet le contresens de viser à « satisfaire l’intérêt commun » avant que d’avoir évalué un consensus sur la conscience d’une Volonté générale ?

          Le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ne sous-entend-il pas plutôt une très fondamentale humilité (un citoyen, une voix)
          peu compatible avec toute prétention individuelle à vouloir conduire la morale ou réguler les « mauvaises passions » ?


          • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:12

            @Arogavox
            C’est parfaitement exact, une démocratie nécessite l’humilité de tous, pas seulement de ceux qui n’ont rien.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 10:52

            Pour être un « gagnant » dans la société, non au niveau personnel, il faut être fixé au stade urétral (même les petites filles s’amusent à faire comme les garçon avec un tuyau en carton). « UR »ANUS, n’est-elle pas justement la planète de l’innovation (New-York avec ses Tours comme au Qatar ou d’autres villes). Cette fixation à ce stade s’appelle l’AMBITION et sa toxicité, c’est qu’elle a toujours besoin d’un autre pour se comparer. C’est toute la différence avec l’idéal du moi qui consiste à toujours s’améliorer en ne tenant pas compte de l’avis des autres. Si les gagnants et les ambitieux ont de nombreux « faux amis », c’est uniquement parce que ceux-ci espèrent que leur éclat d’un moment les servira. Conclusion : excellent article...


            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:15

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
              Je pense aussi qu’il est mieux d’être fier de soi-même que d’être admiré par les autres. Ceux-ci servent quand même à vérifier le sens social de la façon dont on agit.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 11:15

              Et d’ailleurs l’étymologie d’ambition est claire :. − 1279 « désir passionné des honneurs, des dignités ». Nous sommes bien dans le registre narcissique et pas celui de la génitalité (intérêt désintéressé pour autrui,...).. 


              • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:16

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                Il existe des micro-milieux dans lesquels le narcissisme n’est pas le facteur dominant.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:50

                J’ai souvent remarqué que quand des personnes vivent en commun des épreuves (guerres ou autre,..) des liens très forts peuvent se créer. Par ailleurs, on constate aussi qu’au delà de quarante heures, les personnes placées dans une piece commune ne se supportent plus. L’expérience des marins, à ce niveau est intéressante. Mais ils ont entre eux des liens très puissants : l’amour de la mer,...


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 11:26

                Je suis d’ailleurs assez curieuse de voir la suite La planète URANUS se trouve ENFIN dans un signe qui rejette ses valeurs. Signe de Vénus et la lune, terrien (le réel). Tradis contre « progressistes » (ambitieux seraient plus juste). D’ailleurs URANUS fut découverte en même temps que l’Amérique qui est la région du monde la plus ambitieuse sur le plan de la compétition. Je veux être le premier à aller sur la lune. Non, c’est moi,...


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 11:34

                  C’est toute la différence entre l’Oedipien (qui a intégré la castration : moi et les autres) et le phallique (moi ou les autre). Le taureau aime le travail de la terre, il a l’âme d’un artisan (il est seul juge face à la réussite de son oeuvre) et l’ambitieux qui ne pense qu’au résultat (même si au passage, il doit frauder,..). L’ambitieux est pré-oedipien (il n’a qu’un faible Surmoi). Trump est le parfait exemple de l’ambitieux. Mais Biden sous les « fausses apparences » tout autant,...Macron, c’est une autre variante...


                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:19

                    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                    Je connais (un peu) la psychanalyse, mais pas assez pour m’exprimer.


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:39

                    @Jacques-Robert SIMON Oui, mais vous avez saisi entre les lignes (Lire l4ile de Robert Merle). La démocratie du temps de Platon était possible car les jeunes étaient soumis à un haut degré d’éducation et d’enseignement. Platon estimait que la famille n’avait pas toutes les facultés pour bien élever un enfant. Conclusion, le vote actuellement est totalement stupide étant donné que la plupart des votant ne pensent qu’à une chose : leur porte-monnaie...


                  • rogal 30 octobre 2020 11:59

                    De la transcendance dans l’Amour ? Dans le confus dogme chrétien sans doute. Pour certains philosophes une passion de l’âme. Pour un autres point de vue encore, laissons Mélusine s’exprimer.


                    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 12:18

                      @rogal
                      L’amour transporte sur une autre planète où mêmes les règles de la physique n’ont pas cours.


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:45

                      LE GRAND AMOUR EXISTE... c’est rare...


                    • rogal 30 octobre 2020 13:09

                      @Jacques-Robert SIMON
                      « ... où mêmes les règles de la physique n’ont pas cours. »
                      Un exemple, svp ?


                    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 30 octobre 2020 14:29

                      @rogal
                      La perte de l’appétit.


                    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 30 octobre 2020 12:19

                      La société idéale ne peux pas exister, car tous les êtres humains sont imparfait et chacun a ses préférences ainsi que ses dégouts.

                      Il n’y aura jamais 100% de satisfaits qu’elle que soit l’idée concerné.

                      Nous projetons notre propre image du monde sur le monde tel qu’il est et à laquelle nous n’avons aucune prise. Nous aimerions que les autres finissent par adhérer à nos propres valeurs afin de plus avoir à supporter le poids de nos responsabilités vis à vis de nos semblables. 

                      Le monde semble ainsi injuste aux yeux de la multitude alors qu’il a été élaboré mystérieusement de façon à ce que tout soit en équilibre, sa bipolarité permet de réajuster ce qui s’écarte de trop et de faire comprendre aux êtres doués de conscience comme nous que faire la part des choses est le meilleur moyen de se rapprocher du juste. 

                      Si on méditerait 2 minutes, on se rendrait compte qu’un monde trop simple aurait beaucoup plus d’effet pervers que les imperfections tel que nous les concevons. En conclusion, il est inutile de rêver à une société idéale, mais utile de faire vivre une société sans illusions. 


                      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 13:03

                        @Florian LeBaroudeur
                        C’est clair que ni les dominants, ni les dominés (si on accepte cette classification) ne sont parfaits. Il est cependant possible de trouver des conditions sociales et politiques dans lesquelles chacun est respecté.


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 13:07

                        Non, c’est là que commence le mal. Tout le monde n’a pas droit au respect...


                      • Ausir 30 octobre 2020 13:48

                        @Jacques-Robert SIMON

                        il y en effet une hiérarchie entre les êtres certains ont les capacités de diriger ,et d’autres sont fait pour être dirrigés , avec tous les niveaux ,


                      • pallas 30 octobre 2020 12:36
                        Jacques-Robert SIMON ...
                        .....

                        Bonjour,

                        Nous vivons dans la fin regne des psychopathes, qui étaient adulés dans les années 1970.

                        Un psychopathe, sociopathe, ne peut pas crée, ni etre empathique, son cerveau est détérioré, c’est une dégénerensce physique et non psychique.

                        On peut nommer cela « les pervers narcissiques ».

                        Sa n’est pas une idéologie, c’est une maladie mental.

                        La france en matiere de trouble psychiatrique dépasse les 50% de la population, chiffre officiel.

                        On parle de démocratie pour une population saine d’esprit et non malade (la france, suede, grande bretagne)

                        Dicton :

                        O’ toi peuple,prend garde d’avoir comme prince un enfant.

                        Salut


                        • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 13:04

                          @pallas
                          On ne trouvera jamais une population entière saine d’esprit.


                        • Ausir 30 octobre 2020 12:37

                          Nous voulons nous voulons , nous voulons ..tout le monde s’en tape des envolées lyriques qui touchent à l’émotionnel voeu pieu , des envolées lyriques qui ne tiennent pas compte de la réalité, du rationel . C’est beau et larmoyant sur le papier comme le communisme , dans la réalité ca tient pas le coup il faut faire avec la nature humaine qu’on ne modèle pas comme on veux , les différences d’éducation , de niveau intellectuel et culturel des gens , on ne peux unir des gens de civilisations différentes , donc c’est trop tard pour nous la chute est actée depuis la révolution française , les droits de l’homme et les valeurs humanistes (qui contrairement à l’humanisme de Pic de la Mirandole qui place l’homme par rapport à Dieu et soumis à Lui , l’humanisme des lumières place l’homme centre sans transcendance , c’est l’homme d’abord , échec assuré ) ,

                          L’état providence et les valeurs de la républiques s’écroulent inéluctablement , il n’y a rien à redresser rien à garder ,

                          il n’y a qu’à attendre la fin et repartir sur d’autres bases ou il n’y aura pas de « nous voulons » donc d’exigence par raport à l’état donc aux autres , mais ou chacn réaprendra à se prendre en charge lui-même , échanger avec les autres sans compter sur personne .


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:41

                            @Ausir Exactement : seul le Mâat serait un bon système. Mais il suppose non pas de se soumettre, mais d’obéir à une Dieu (ou une éthique) commune. Cette éthique étant le Maât. 


                          • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 13:07

                            @Ausir
                            Compter sur personne ? Sans chaussures, sans chaussettes, sans ordinateurs...etc. C’est impossible.


                          • Ausir 30 octobre 2020 13:38

                            @Jacques-Robert SIMON

                            vous n’avez pas compris  :
                            on peut compter sur les autres s’entraider , mais personne n’exigera de droits de l’état :droit au logemement droit à l’enfant , droit à la santé etc avec un état qui doit fournir tout ca et qui infantilise les citoyens , mort de l’état providence qui doit asurer chacun contre les aléas de la vie , et fournir le gite et le couvert , et les vacances comme un parent .Et ca change tout dans la mentalité .

                            chacun se débrouille pour vivre , fonder sa famille,,s’allier avec les autres , s’ebtraider et échanger , c’est s’assumer soi-même et grandir dans la solidarité mais sans les « j’ai droit à » pas de « il faut que » 

                            l’état ne nous doit rien , 


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 14:08

                            @Ausir Des droits : oui, mais toujours assorti d’un devoir...


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:44

                            Freud rêvait d’une royauté ECLAIREE. Le freudo-marxisme n’a jamais existé que dans les utopies de certains. Mais avec FLUPQUE en Belgique....il faudrait rabattre les cartes. 


                            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 13:08

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                              Il faut certainement une référence absolue, mais un Roi me paraît le pire des choix.


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 13:14

                              Connaissant bien le sujet, un Roi uniquement par le fait de la descendance serait un désastre. en plus, il y a risque de consanguinité. Cela fait des autistes...Non, je pense à une royauté selon le mérite. Lire KANTOROWICZ : (en) The King’s Two Bodies : A Study in Mediaeval Political Theology, Princeton, 1957.


                            • Ausir 30 octobre 2020 13:44

                              @Jacques-Robert SIMON

                              Parceque vous n’êtes pas croyant et ne croyez pas en la trasncendance , 
                              Pour les croyants , le roi prend son inspiration de Dieu , ce ’est pas son égo qui dirige ses décisions ,mais il est relié directement au divin , d’ou les prières , 


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 14:05

                              @Ausir Oui , mais l’époque du HOHENSTAUFEN remonte à loin. Macron paraît-il sur Wiki s’en serait inspiré....Toutes les décisions étaient prises en fonction des astres qui étaient les messagers de Dieux...Un livre passionnant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deux_Corps_du_roi


                            • infraçon infraçon 30 octobre 2020 14:42

                              @Ausir

                              entre ci-dessus :

                              « un état qui doit fournir tout ca et qui infantilise les citoyens »

                              et :

                              « le roi prend son inspiration de Dieu , ce ’est pas son égo qui dirige ses décisions ,mais il est relié directement au divin , d’ou les prières , »

                              I’ y aurait pas un p’tit problème d’infantilisation dans les deux cas mon général, par hasard ?...


                            • Ausir 30 octobre 2020 15:03

                              @infraçon
                              Pour les croyants nous avons 2 natures (selon Saint Paul :

                              l’une humaine et l’autre divine ) et le libre arbitre pour choisir de servir l’une ou l’autre (à tous les dégrés) , dans le but de parfaire notre âme .

                              le Roi choisit d’être guidé par sa partie divine relié au divin , ce n’est pas une infantilisation mais un libre choix , de servir Plan Divin , l’Ordre du monde pour tenir au mieux le rôle qu’il n’a pas choisit , il se soumet soumis au Plan Divin par conviction .

                              Le citoyen qui compte sur l’état providence pour satisfaire ses désirs ,
                              ses « droits à » , choisit de se laisser guider par son égo , il croit qu’il a des droits.

                              Il n’est soumis à rien tout si ce n’est à son égo , sa partie animale\humaine\instinct .

                              Donc rien à voir mon capitaine .


                            • Étirév 30 octobre 2020 12:46

                              La démocratie est un leurre qui, entretenue par l’illusion du suffrage universel, permet de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même. Or, en réalité, ce sont les puissances d’argent derrière l’élection de Macron (et les autres avant lui), qui gouvernent le peuple, et pas pour son bien-être, ça semble évident.
                              René Guénon, au sujet de la démocratie (La crise du monde moderne), précise ceci :
                              « Si l’on définit la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées (sondages par exemple, voire même des attentats, des pandémies…), y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé. »
                              C’est pour cela qu’on a pu dire que « l’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre ».
                              « Ce n’est pas le nombre qui compte, dit Gandhi, mais la qualité… Je ne conçois pas le nombre, ajoute-t-il, comme une force nécessaire dans une cause juste. »
                              Et René Guénon de confirmer : « L’avis de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence. »
                              Ceci permet de comprendre pourquoi le pouvoir politique (comme le pouvoir religieux du reste) se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
                              Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie, devenue aujourd’hui une vulgaire ochlocratie (Gouvernement par la foule, la multitude, la populace ; « foule » pris en tant que masse manipulable ou passionnelle), avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.
                              « Il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l’idée « démocratique » qui est la négation de l’élite entendue dans sa seule acception légitime, dit encore René Guénon ; ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse. Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle, et c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue. »
                              René Guénon nous fait remarquer également que dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le (Faux) « féminisme » contemporain.
                              De l’égalité à l’uniformité et de « l’homme-robot » au transhumanisme.
                              « L’uniformité, pour être possible, dit René Guénon, supposerait des êtres dépourvus de toutes qualités et réduits à n’être que de simples « unités » numériques ; et c’est aussi qu’une telle uniformité n’est jamais réalisable en fait, mais que tous les efforts faits pour la réaliser, notamment dans le domaine humain, ne peuvent avoir pour résultat que de dépouiller plus ou moins complètement les êtres de leurs qualités propres, et ainsi de faire d’eux quelque chose qui ressemble autant qu’il est possible à de simples machines, car la machine, le robot, produit typique du monde moderne, est bien ce qui représente, au plus haut degré qu’on ait encore pu atteindre, la prédominance de la quantité sur la qualité. C’est bien à cela que tendent, au point de vue proprement social, les conceptions « démocratiques » et « égalitaires », pour lesquelles tous les individus sont équivalents entre eux, ce qui entraîne cette supposition absurde que tous doivent être également aptes à n’importe quoi (comme de confiner, porter des masques chirurgicaux en permanence et sur les bases des seules preuves fournies par une fausse élite, d’évidence, corrompue et débauchée : un test ?) ; cette « égalité » est une chose dont la nature n’offre aucun exemple, puisqu’elle ne serait rien d’autre qu’une complète similitude entre les individus ; mais il est évident que, au nom de cette prétendue « égalité » qui est un des « idéaux » à rebours les plus chers au monde moderne, on rend effectivement les individus aussi semblables entre eux que la nature le permet, et cela tout d’abord en prétendant imposer à tous une éducation uniforme. Il va de soi que, comme malgré tout on ne peut pas supprimer entièrement la différence des aptitudes, cette éducation ne donnera pas pour tous exactement les mêmes résultats ; mais il n’est pourtant que trop vrai que, si elle est incapable de donner à certains individus des qualités qu’ils n’ont pas, elle est par contre très susceptible d’étouffer chez les autres toutes les possibilités qui dépassent le niveau commun ; c’est ainsi que le « nivellement » s’opère toujours par en bas. »
                              L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux et masqués dans la bêtise ou dans la bassesse.


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 12:56

                                @Étirév Là, tout à fait d’accord. En plus, il faut tenir compte d’un élément, les êtres humains en général détestent ceux qui sont meilleur qu’eux. Combien de fois ai-je entendu que le Roi Albert était aimé des belges. Pourquoi : parce qu’il était comme eux. Autrement dit : il l’imaginait bien aller manger un paquet de frites à la foire du Midi,... C’est ça la démocrassie,...


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 13:06

                                @Étirév
                                 Du fait de mon entourage proche de l’aristocratie belge, je connais parfaitement le sujet. C’est la mère de mon proche érudite qui parlait à l’oreille de la Reine Fabiola....Je peux en parler sans rien dévoiler puisque Frédéric Deborsu a tout relaté dans un livre :«  Il est l’auteur d’un livre polémique, Question(s) royale(s) — dont le titre rappelle la « question royale » qui divisa les Belges au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale — , paru en octobre 2012, dans lequel il insinue entre autres que le prince Philippe aurait « vécu une relation d’amitié intense avec un homme » avant son mariage avec Mathilde d’Udekem d’Acoz et que le mariage avec Mathilde était un « mariage forcé » »1LA SEULE QUI SERAIT CAPABLE DE GOUVERNER INTELLECTUELLEMENT, C’EST DELPHINE,....


                              • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 13:18

                                @Étirév
                                « la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même » Ceci me paraît en effet acquis.
                                Par contre, je ne pense pas que minorité=qualité ou majorité=médiocrité. La perception d’une oeuvre, par exemple, peut être très différente selon qu’on fait partie d’un groupe ou que l’on est seul, mais le résultat est souvent le même.
                                L’égalité est le contraire de l’uniformité : chacun doit pouvoir exprimer toute son unicité et on doit se défier de vouloir ressembler aux autres. Par exemple, l’enseignement ou l’apprentissage devrait permettre l’éclosion des talents plus que le façonnage dans un moule.
                                Je suis rarement catégorique mais le ’transhumanisme’ est une bouffonnerie stérile.


                              • infraçon infraçon 30 octobre 2020 13:20

                                @Étirév
                                « il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, »
                                ça c’est vrai ça ! la preuve je ne peux pas gouverner ma vie et être gouverné par moi-même, donc je viens sur AV pour savoir ce que je dois penser et ce que je dois faire.


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 octobre 2020 13:26

                                @Jacques-Robert SIMON Mon proche a rencontré beaucoup de monde dans sa vie et des têtes couronnée. Il me dit souvent : les bons, je les compte sur le doigts de la mains. Mais qu’est-ce que j’ai rencontré comme bêtise....Si la majorité hélas est de moins en moins instruite. regardez LETERME chantant la Marseillaise au lieu de la brabançonne. https://www.youtube.com/watch?v=ABTR2Xe_sGw


                              • pallas 30 octobre 2020 13:49
                                Jacques-Robert SIMON ..

                                ..

                                Il y a une théorie sur le fonctionnement de la nature,

                                Les especes créeraient d’elle meme des catastrophes, donc artificiel, pour ce préparer a celles réels (voir les extinctions massives)

                                En somme la programmation génétique de tout etre vivant serait la survie à tout prix en permanence, quantitatif a tout azimut, avec un brin qualitatif.

                                Si la population de lesdit espece devient trop importnte, le réajustement sera une forme d’auto destruction, une extinction.

                                Crée une catastrophe artificiel pour affronter celle réel à venir

                                C’est trés interessant

                                Les lois biologiques ont approche du « pincipe des fractales », voir le schéma de la construction de la société humaine, trés organique dans structure

                                Salut


                                • binary 30 octobre 2020 14:16

                                  @pallas
                                  Cela sous-entend que les « espèces » prévoient le futur. Donc qu elles sont à la fois conscientes de leur être, des caractéristiques leur environnement, et qu elles aient des capacités de modéliser tout cela pour en déduire une action préventive.
                                  N oublions pas que la connaissance, c est le mal en politique.


                                • binary 30 octobre 2020 14:10

                                  Je ne suis pas certain que votre « nous » soit majoritaire, parce que les comportements sont d abord individualistes (instinct de survie), puis opportunistes (l occasion fait le larron), avant d être altruistes (conscience de l utilité de l appartenance au groupe).



                                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 30 octobre 2020 17:18

                                    @binary
                                    Ce que vous décrivez est correct quant aux comportements. Il est toutefois possible de trouver des modes de fonctionnement collectif plus ou moins judicieux.


                                  • pallas 30 octobre 2020 14:36

                                    binary

                                    .

                                    ...

                                    Vous avez interpreté ce que j’ai écrit et non lu de maniere littéral, je ne fais pas à la française (le double langage), en faisant une idéologie digne des charlatans

                                    Je parle de théorie et non de valeurs absolu

                                    Les espèces crée des sociétés de type organique, le principe des fractales.

                                    Voir la structure social de l’humain et de la biologie (la sienne)

                                    En cela, les especes font dans la survie permanente, du au traumatisme des catastrophes passé et a venir

                                    Il ne s’agit pas de don divinatoire, mais simplement l’instinct de survie.

                                    La vie sur cette planete est suffisement étrange en soit, pour ce garder d’aller plus loin

                                    Salut


                                    • infraçon infraçon 31 octobre 2020 19:01

                                      Bonsoir Jacques-Robert,

                                      décidément je vous commente beaucoup...

                                      Après un petit croche-patte à Ausir, j’ai longtemps hésité et puis j’ai décidé d’insister (mais du coup j’ai peur que la volée de moineaux des lecteurs d’AV soit déjà passée à autre chose...).

                                      Bref, Je suis d’accord avec vos conclusions.

                                      Mais je ne vois pas la même voie pour y arriver.

                                      Je ne pense pas que c’est l’AMF seule (quelque soit la qualité de ses membres) « supervisée » par le Sénat et le tout sous la férule du CESE qui pourra faire aboutir ce monde d’après...

                                      Je pense qu’il faut plutôt partir du « bas » éduquer les enfants avec Amour pour que tous soient prêts à défendre ce monde d’après. Malheureusement il y aura toujours des parents pour éduquer leurs enfants avec haine, avec ignorance ou avec une ignominieuse psychologie de la domination d’autrui et de la survalorisation de soi.

                                      Comment y parvenir ?

                                      Vous avez vingt ans. Si l’Ankou passe avant, envoyez-moi un SMS, je verrai ce que je peux faire avec lui...

                                      PS https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/societe-fraternelle-4-fontaine-je-226906 Bon j’insiste lourdement avec mes (rares) écrits, mais peut-être qu’un jour ça fera « tilt » chez quelqu’un.


                                      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 2 novembre 2020 08:22

                                        @infraçon
                                        Bien évidemment, élever un enfant avec amour est nécessaire et c’est d’ailleurs la moindre des choses. Mais il existe l’amour de dieu et l’amour des (de tous les) Hommes. L’introduction est du Pape François et les conclusions de Robespierre, cela devrait créer un consensus, c’est loin d’être le cas. La raison est simple, c’est difficile d’être simplement honnête avec soi et vis-à-vis des autres. 

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