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Accueil du site > Tribune Libre > Tordre le coup au mythe du pavillon de banlieue

Tordre le coup au mythe du pavillon de banlieue

Le pavillon de banlieue, petite maison individuelle avec son jardin au coeurs de lotissements à la périphérie de nos villes apparaît pour certains comme le rêve. Or, en réalité, ce type d'habitat présenté comme tranquille, accessible aux personnes modestes, et plus conviviale qu'un logement en ville est en réalité un gouffre financier, une plaie écologique, mais également un lieu d'isolement. 

Ayant travaillé dans un service d'urbanisme en banlieue, je connais un peu la problématique du pavillonnaire. 

 

Le pavillon de banlieue : un mode d’habitat prôné par les politiques du logement 

Le pavillon de banlieue est présenté par nos élites politiques et par la pub comme un idéal. Ainsi, Sarko, alors qu’il était candidat aux élections présidentielles de 2007, avait comme ambition de faire de la France un pays de propriétaire. Pour mettre en place cette mesure, outre la mise en place de systèmes de crédit, comme les prêts à taux zéro, une politique sociale d’accès à la propriété a été mis en place avec la « maison à 15 € jour », héritière de la « maison à 100 € » de Borloo. 

Le pavillon de banlieue est également prôné par de nombreuses collectivités territoriales et plus particulièrement les commune, nottament en Ile de France. En effet, les lotissements pavilonaires y poussent comme des champignons, grâce à des Plans Locaux d’Urbanisme faisant la part belle au pavillonnaire. 

Le pavillon de banlieue : un modèle comme dans la pub ou à la télé

La plupart des pub télévisées nous montrent des familles nucléaire avec un couple souvent jeune, des enfants, un chien et l’inévitable pavillon de banlieue avec son jardinet dans un lotissement, qui apparaît comme un modèle de réussite sociale, surtout pour les plus modestes. Ce modèle de la vie en pavillon de banlieue, apparaît aussi comme un élément de réussite dans les séries américaines, ou dans les films américains. 

Même si le pavillon de banlieue peut apparaître comme un rêve pour certain, voir un signe extérieur de richesse, la réalité est tout autre. En effet, le pavillon de banlieue est un type d’habitat anti écologique et anti social. 

Le pavillon de banlieue : un gouffre financier

Le pavillon de banlieue est un gouffre financier. En effet, même si ce dernier paraît moins cher à la longue qu’une location en ville, est un investissement peu rentable, surtout pour les personnes modestes (en dessous de 1500 € mois). Les personnes désireuses d’acheter un pavillon de banlieue doivent en effet prendre un crédit sur plusieurs années (qui pour certains cas peut aller jusqu’à 30 ans), de plus, contrairement aux locataires, celles-ci doivent payer la taxe foncière, ainsi que des charges importantes (toitures, ravalement). Par ailleurs, les pavillons de banlieue étant situé dans des zones loins des transports, leurs propriétaires doivent acheter plusieurs voitures, augmentant ainsi les frais fixes. Avec l’enchérissement du prix de l’essence (due nottament au fameux pic oil), les familles modestes seront ruinées, et le rêve de propriété se transformera en cauchemar. 

Le pavillon de banlieue : un mode d’habitat peu écologique

Le pavillon de banlieue en lotissement est un habitat peu écologique, qui encourage le mitage et l’étalement urbain. Ce phénomène entraine une réduction des espaces naturels, et donc de la biodiversité, mais également des espaces agricoles. 

Ce mode d’habitat peu écologique est de plus en plus contesté. Ainsi le Grenelle de l’environnement a décidé de favorisé un habitat plus danse par le biais de Plans Locaux d’Urbanisme (possibilité de rendre des terrains inconstructibles). Par ailleurs, la fédération nationale des agences d’urbanisme, lors de son congrès national à Rennes a décidé de donner un coup d’accélerateur à la densification (voir : http://www.20minutes.fr/article/609951/planete-vers-fin-pavillon-banlieue). 

Le lotissement de banlieue : un habitat d’isolement

Le pavillon en lotissement est également un habitat favorisant l’isolement. Ainsi même si les relations de voisinages paraissent plus aisées en pavillon, la vie en zone pavillonaire est synonime d’isolement. En effet, les pavillons de banlieue se sont construits dans des endroits isolés, souvent sans transport, et loins des centres urbains. Les habitants des zones pavilonnaires n’ont donc pas accès facilement aux équipements culturels, aux équipements sportifs digne de ce nom, et restent donc cloîtrés chez eux. Ce type d’habitat ne convient d’ailleurs pas à toute une tranche de la population, plus particulièrement les jeunes urbains de moins de 35 ans qui aiment sortir et qui ne sont que très rarement chez eux. Cet isolement n’est pas palpable en ville ou dans les villages où les habitations, y compris les maisons individuelles sont mitoyennes. 


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49 réactions à cet article    


  • Acid World Acid World 6 avril 2012 17:14

    Tout à fait d’accord. Toutefois il va falloir revoir à la baisse le prix des logements près du centre ville, car sinon les gens au milieu de l’échelle n’auront toujours pas le choix, et prendront quotidiennement la voiture.


    • Merle teigneux Merle teigneux 6 avril 2012 17:36

      Oui, c’est vrai. Il faut une baisse des loyers en centre ville et dans les quartiers proche du centre.


    • jef88 jef88 6 avril 2012 17:29

       Allez hop !!!!
      Tous dans des tours !
      Ce phénomène entrainera une augmentation des espaces naturels, et donc de la biodiversité, mais également des espaces agricoles.

      LOL ?


      • Merle teigneux Merle teigneux 6 avril 2012 17:33

        Je n’ai pas dis tout le monde dans des tours, mais tout le monde dans du bâti danse en centre ville ou de village. Pour moi le pavillon de banlieue représente l’ignominie dans toute sa splendeur.


      • jef88 jef88 6 avril 2012 20:27

        Bâti danse ! ..... lol
        et bien dansez maintenant !!!


      • foufouille foufouille 6 avril 2012 21:17

        « 

         Allez hop !!!!
        Tous dans des tours !
        Ce phénomène entrainera une augmentation des espaces naturels, et donc de la biodiversité, mais également des espaces agricoles. »

        enterrees, les pauvres seront plus facile a gazer

        la surface sera reservee aux khmers verts


      • foufouille foufouille 6 avril 2012 21:42

        en plus, ca sera plus facile de vider les toilettes seches dans un grand trou
        le vieux, indigne, pourra servir de con-post


      • Spip Spip 6 avril 2012 18:41

        Le rêve de la maison individuelle, outre tout ce qui a été pointé dans l’article, est condamné à terme, pour la simple raison que les surfaces techniquement constructibles iront plutôt en diminuant (par conséquences climatiques, entre autre).

        D’autre part, il serait difficile pour la collectivité (vous, moi) d’assurer encore plus de structures inhérentes à l’extension de ce genre d’habitat, alors qu’aujourd’hui déjà c’est déficitaire.

        Quand j’ai construit jadis, un collègue plus âgé m’avait prévenu « tu verras, quand tes enfants grandiront et qu’il faudra en emmener un au judo et l’autre au cours de musique, pas au même endroit ni à la même heure, évidement. En plus, à la campagne ils se font ch... » A terme, il avait complètement raison.

        Mais, bon, il y a pire encore ailleurs : http://blogs.rue89.com/american-ecolo/2012/04/05/des-vieillards-americains-cloues-la-maison-bien-fait-pour-eux-227081


        • Merle teigneux Merle teigneux 6 avril 2012 22:17

          Oui, c’est vrai, les enfants quand ils grandissent se font chier à la campagne . A un certain âge ils veulent aller en ville, sortir au ciné. Moi je sais que la campagne, perso je ne suis pas fan. Je préfère la ville.


        • foufouille foufouille 6 avril 2012 23:36

          c’est ton droit
          mais on prefere la campagne
          donc, ta tour sans jardin pour vendre tes merdes bio hors sol, tu la gardes, le kmher vert


        • loco 6 avril 2012 23:34

           Bonsoir,

           En banlieue ou bien à la campagne, l’habitat individuel, c’est pas mal quand madame joue du piano et monsieur du saxophone..... et qu’en plus ils aiment les animaux


          • titi titi 6 avril 2012 23:55

            Le pavillon de banlieue c’est tellement pas bien que lorsqu’un habitant d’une super tour, dans une super citée, a un peu de sous, et bah il déménage pour y aller direct...

            C’est bizarre ? C’est pourtant si super de profiter de la musique de son voisin la nuit, ou des mobylettes des enfants du quartier... vraiment bizarre.


          • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 14:50

            Oui, mais bon, quand on aime sortir dehors, qu’on n’a pas d’enfant et qu’on est urbain.


          • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 7 avril 2012 16:46

            Si vous aimez « sortir dehors » d’autres aiment bien vous rentrer dedans. smiley


          • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 17:40

            Je ne suis pas casanier. Moi les soirées TF1 peu pour moi. 


          • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 22:25

            Il n’y a pas que les tours HLM, il y a aussi les petits immeubles de 6 étages ou les maisons de ville. Oui, les jeunes préfèrent souvent la ville à ces lotissements de banlieue. 


          • lsga lsga 7 avril 2012 03:35

            c surtout le terreaux idéal pour le développement des gangs.

            les gens ont tendance à l’oublier, mais l’architecture de type soviétique (les ensembles HLM) a en réalité permis de plutôt épargner la France du phénomène des Gangs. Aux USA, ce sont dans les banlieues pavillonnaires du bas de la classe moyenne qu’ont émergés les 18th ou la Mara. 

            ce sont toutes ces petites banlieues pavillonnaires qui entourent les grosses villes qui vont se transformer en L.A dans les décennies à venir. 


            Comme l’explique très bien l’auteur : Propriété, pauvreté, puis insalubrité et isolement. Ce sont là les ingrédients du futur enfer urbain.


            Alors, heureux d’avoir acheté ?

            • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 22:34

              Oui, c’est vrai, les gangs se sont surtout développer dans les quartiers pavillonnaires. Moi je suis allé à LA, et j’ai bien vu des écriteaux de prévention contre les gangs. Les quartiers latinos pauvres de LA sont souvent des quartiers pavillonnaires, et c’est là que se développent les pires gangs. Les zones pavillonnaires des classes modestes créent des frustrations, car éloignés des centres urbains, avec de l’enseignement souvent mauvais. 

              En France ce phénomène commence à se développer dans l’Essonne, dans des coins tels Balasy (Lonjumeau), où des pavillons ont été construit. Au début, c’était chic, mais peu à peu, la délinquance c’est installé, à cause de l’isolement. 

            • lsga lsga 8 avril 2012 12:53

              oui l’Essonne... 

              que je connais très bien. 

              A chaque fois que depuis le RER C je voix Marolle En Hurepoix avec toutes ces petites familles heureuses d’avoir acheté un pavillon, je me dis :

              « Mon dieu... tous ces gens viennent d’acheter une place en enfer en croyant avoir acquis un bout de paradis. »

            • Vipère Vipère 8 avril 2012 13:54

              Bonjour à tous


              Isga a raison ! les pavillons de banlieux ne sont bien souvent, qu’une réplique à l’horizontale, des tours HLM.

              Le blues de Jeanne, récit d’une adolescente pauvre de 15 ans, vivant dans un de ces pavillons pour lequel les parents se saignent, sans pouvoir joindre les deux bouts... un récit très poignant, à écouter absolument pour faire évoluer le débat sur « le pavillon idyllique en campagne » !


            • Radix Radix 8 avril 2012 14:31

              Bonjour Vipère

              « Isga a raison ! les pavillons de banlieux ne sont bien souvent, qu’une réplique à l’horizontale, des tours HLM. »

              Sauf qu’Isga n’a jamais dit ça !

              Visiblement vous jugez l’ensemble du pays avec ce que vous apercevez du RER !

              On ne peut pas faire pire comme « parisianisme » !

              Radix


            • lsga lsga 8 avril 2012 14:55

              je connais bien les quartiers pavillonaires. J’ai vécu 5 ans dans l’un d’entre eux à 50Km de Paris. La vie y était agréable. 


              Mais :

              - Les pavillons datant des années 80 commencent déjà à se dégrader fortement
              - Ceux construits dans les années 90 sont de mauvaise qualité
              - Ceux construits pendant les années 2.000 sont une véritable catastrophe

              Comme l’explique l’auteur, l’augmentation des coups énergétiques (chauffage, voiture, etc) les transforme en gouffre financier. Donc la rénovation...

              Ces quartiers génèrent déjà beaucoup de délinquance. Mais les parents préfèrent s’imaginer que ce sont ’les noirs et les arabes’ de la ville d’à côté qui viennent faire du vandalisme, plutôt d’admettre que leurs petits aryens sont ceux qui se comportent ainsi.

              bref... attendez encore 10 ans de dégradation de ces quartiers, ajoutez y une explosion du chômage, et une hausse conséquente des prix de l’essence (3 ou 4€ le litre) et du Fuel, et vous obtiendrez tous les ingrédients nécessaires à l’apparition des gangs. 

              En Espagne, ce process est déjà très avancé. Comme aux USA, les quartiers pavillonaires péri-urbain se divisent en 2 types : ceux des hyper-riches avec services de surveillance privés et clotures électriques, ceux de la petite classe moyenne qui ressemblent de plus en plus à L.A. 



            • Merle teigneux Merle teigneux 8 avril 2012 17:07

              Moi, je me dis pareil quand je croise une telle banlieue. Ma mère connaissait un couple qui bossait dans le 91, ils avaient un pavillon de banlieue, dès la retraite ils ont vendu leur pavillon pour acheter porte de Versaille. C’était à Balisy, je ne sais pas si tu connais. Pour moi ce genre de truc est le cauchemars.


              Les gens croient avoir acheté une parcelle de bonheur, mais en réalité ils rentrent dans un bout d’enfer, loin des villes, et avec un jardinet merdique.



            • Merle teigneux Merle teigneux 8 avril 2012 17:21

              Moi, perso, j’ai des collègues qui ont des boulots peu payés, du style 1500 € en milieu de carrière et qui ont voulu leur pavillons (ils étaient pourtant éligible au logement social de la préfecture, qui ne sont pas toujours des HLM). L’un m’a dit, c’est la merde, on a du mal pour bouffer, et on ne peut même plus partir en vacances. 


            • kane85 kane85 7 avril 2012 11:57

              Nous habitons en pleine campagne (une ancienne ferme), avons du terrain et pas de bruit autour de nous... La distance n’est pas plus un problème que quant il faut faire une heure de métro pour aller travailler ou prendre la voiture pour faire les courses !

              Les enfants ont été éduqués en dehors des boites de nuits et autres artifices qui servent plus à pomper l’argent et la santé de la jeunesse plutôt qu’à les aider à connaitre la vie ! Ils ne se sont jamais embêtés parce qu’on a privilégié la connaissance, la création, la nature...

              Nous sommes propriétaires et n’avons donc pas de charge en plus que les taxes d’habitation et foncières. Une fois tout payé, c’est fini les traites ! Et quant on arrive à la retraite ça fait plaisir de ne pas avoir de loyer qui bouffe la moitié des maigres revenus qui rentrent !

              Nous avons une vie simple qui nous convient parfaitement loin de tout le fatras consumériste des villes... Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça peut être reposant de ne pas avoir de panneau publicitaire à tout les coins de rues !!!!

              Nos nerfs nous sont reconnaissants de leur avoir évité le sempiternel bruit de la circulation qu’on entends si souvent dans les merveilleux appartements loués hors de prix dans les villes !! Et ce, même si les fenêtres ont un double vitrage ! Sans compter le bruit des voisins si on est en immeuble (et donc les tentions que cela provoque à terme). La qualité de vie ça compte !

              Vous proposez de mettre tout le monde dans des milieux urbains, bien tassés les un sur les autres, bien dans le bruit et autres saloperies, bien à payer à vie pour faire entrer de l’argent dans les poches des mêmes... avec comme horizon une vieillesse de merde à tirer la langue parce que la plupart devrons choisir entre manger ou se loger...

              Remarquez, c’est vrai, il y aura une solution : soleil vert !


              • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 14:55

                Pour vous répondre, la vie à la campagne ne convient pas à tout le monde, et en particulier aux gens qui n’ont pas d’enfant, et il y en a beaucoup. Et oui, il y a des gens qui ne veulent pas en avoir, où qui préfèrent les éduqués en ville. Car les enfants ne jouent plus avec un bout de ficelle ou ne vont plus dans les champs. Votre discours anti boite de nuit, anti consommation, me rappelle le discours des vieux paysans bretons ou normand. 



              • kane85 kane85 7 avril 2012 22:26

                @merle teigneux

                Quand vous m’aurez expliqué à quoi peut bien servir une boite de nuit ou pourquoi il faut absolument se ruer sur tout ce qu’on vous propose à l’achat, je pourrais peut être être d’accord avec votre raisonnement.

                Vous n’avez aucun argument valable pour contrer les avantages de pouvoir vivre en dehors du bruit, du stress et de la fureur des villes !!

                Donnez moi une seule raison d’accepter de payer un loyer à vie !!

                Si vous aimez cela, c’est tant mieux pour vous ! Mais vous n’arriverez pas à me faire changer d’avis.


              • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 23:19

                En relisant votre poste, je me rends compte que vous devez être un campagnard qui ne comprends pas la réalité de la vie en ville. Vous nous dites, oui, à la campagne on a du calme, de la verdure, pas de bruit autour. Oui, mais bon il y a des quartiers calmes en ville, et puis, je pense que pas tout le monde cherchent des endroits calmes. 

                Et oui, en France, il n’y a pas que des familles, il y a aussi des célibataires et des couples sans enfant, dont certains font le choix de ne pas avoir d’enfant. Ce sont les nons parents ou no kid. 
                Vous nous dites également que vos enfants ont appris à connaître la vie, ah bon ? car en ville ce n’est pas la vie ? c’est quoi alors ? de moins en moins de français vivent à la campagne, surtout les jeunes. Vous nous parlez des boites de nuits, on croierait entendre un vieux du siècle dernier. Quant au farta consumériste des villes, quelle mentalité paysanne, on croierait entendre l’avare de Molière. Et à la campagne, il n’y a pas de culture, à part peut être un bal populaire ou un fest noz. 


              • kane85 kane85 8 avril 2012 13:24

                A votre discours on voit bien que vous ne connaissez rien à la campagne ! Je vous laisse dans vos illusions de bonheur entouré de publicités et de bruit !

                Par contre vous avez tout faux quant à ce qui est de mes connaissances de la ville : 2 ans à Toulon, 25 ans dans une grande métropole africaine... Et bien je ne regrette absolument pas le choix que nous avons fait.

                Que vous soyez célibataire et ne vouliez pas d’enfants est votre droit le plus strict... à ce moment là ne parlez pas de ce que des enfants pourraient aimer faire ou pas à la campagne ou à la ville ! Vous n’y connaissez rien ! Vous jugez des besoins des autres à l’aulne de vos envies... Heureusement que le monde est peuplé de gens différents !

                La ville est un apprentissage de la fureur, du bruit, de la violence, des embouteillages, du stress, de la manipulation via les publicités.... En aucun cas de la vie !

                C’est très bien que de plus en plus de gens restent en ville ! Il y a plus de place pour ceux qui veulent avoir une autre qualité de vie ! On vous laisse donc votre zoo humain (cf : Le Zoo Humain de Desmond Moris) mais ce n’est pas parce que la politique gouvernementale a poussé à la désertification des campagnes pour bien avoir tout le « bétail » sous la main afin qu’il puisse être mieux programmé et manipulé que vous avez raison !

                Pour ce qui est des vieux smiley je ne sais pas qui l’est vraiment !! Seriez vous capable de partir 5 mois en Inde, sac à dos, et de vivre chez l’habitant ?... parce que c’est la personne que vous traitez de vieille qui vient de le faire pour la troisième année consécutive !! Alors permettez moi de rire !

                Et oui ! Consommer pour consommer est une pure connerie ! Et aller voir dans d’autres pays comment les gens s’en sortent sans consommer à tout va ça fait vraiment du bien !

                Quant à votre assertion sur la culture paysage elle est pleine de la morgue des citadins et particulièrement des parisiens qui ne sont jamais sortis de Panam et croient tout savoir !

                A la campagne, les gens savent qu’ils ne peuvent pas compter sur qui que ce soit pour leur mâcher tout le travail alors ils s’investissent et le font eux même : soirées, théâtre, musique, informatique, sports, animations... Tout cela nettoyé de la bien « pensance » et des « vedettes » ou personnes « en vue » qui dictent ce qu’il faut absolument voir et faire. Que du bonheur !... C’est vous qui datez avec votre bal populaire !!! smiley

                Au fait ! Quel âge avez vous ? Parce que pour le coup je me sens très très jeune voyez vous smiley

                VOUS NE M’AVEZ TOUJOURS PAS DONNE UNE SEULE RAISON VALABLE AU FAIT DE LOUER UN APPARTEMENT A VIE !


              • kane85 kane85 8 avril 2012 13:27

                eratum : culture paysanne (bien sûr)


              • Merle teigneux Merle teigneux 8 avril 2012 17:12

                Moi personnellement, la banlieue ou la campagne, non merci. Je préfère la ville, et oui, plus de culture, plus de distractions, et du travail plus intéressant. 

                En plus il y a un gros avantage dans les grandes villes, la liberté. Quel bonheur de vivre sans avoir des voisins sur le dos, quel bonheur d’être anonyme, quel bonheur de faire ce que l’on veut sans qu’un voisin nous fasse de réflexion. En ville, aucune petite vieille qui n’a rien à faire de ses journées et qui mate aux carreaux. 
                La qualité de vie ? à la campagne ? oui, il y a de plus grands espaces, mais ce sont des prisons dorées, moi, j’ai une belle ville sous mes yeux. Je peux aussi sortir et tomber sur de magnifiques demoiselles qui sont bien plus jolie que les bigoudènes en coiffe. 

              • kane85 kane85 8 avril 2012 22:58

                C’est très bien mon petit ! Si tu es content de ta vie, c’est le principal ! Maintenant faudrait commencer à comprendre que tout le monde n’est pas comme toi hein ! Et que beaucoup n’en ont rien à foutre de tes villes de merde !

                « bigoudènes en coiffe »... J’adore ! smiley ça fait des générations que je n’en ai pas vu... Sauf peut être aux vieilles charrues ? Allez mon gars t’as au moins 70 ans sur ce coup là !! smiley

                A force de vouloir trouver des arguments on s’enfonce dans les clichés débiles !!

                Mais faits donc la fête ! Vas y puisqu’il n’y a que cela qui compte ! Pour ce qui es de la culture... Bon, on verra ça dans une autre vie ?

                Allez un petit coup de Ronsard :

                Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
                Comme à ceste fleur la vieillesse
                Fera ternir vostre beauté.

                Rappelez vous bien : le temps est le même pour tous et les jeunes fringants et imbus de leur personne d’aujourd’hui deviendrons les vieux cons de demain pour d’autres jeunes fringants et imbus de leur personne du futur...

                ET VOUS NE M’AVEZ TOUJOURS PAS DIS POURQUOI C’EST GENIAL DE PAYER UN LOYER PENDANT TOUTE SA VIE !

                Ce serait tout de même gentil d’éclairer ma lanterne de vieille idiote paysanne sur ce sujet smiley


              • kane85 kane85 8 avril 2012 23:09

                Il y a de belles villes ? wouah ! Je savait pas que ça existait !

                Pour ce qui est de l’anonymat... Ben voyons ! C’est tellement bien d’agoniser tout seul dans son appartement parce qu’on est tombé et que les voisins ne se sont même pas aperçu qu’on avait pas ouvert la porte depuis plusieurs jours...

                Mais c’est vrai que quand on a 20 ou 25 ans on se dit que c’est réservé aux vieux cons et que ça ne nous arrivera pas... Mais oui, mais oui !!!

                L’avantage d’avoir un certain nombre d’année est de savoir que les merdes ça peut nous arriver aussi et je préfère des pompiers qui arrivent dans les cinq minutes en ayant fait 3 kilomètres sur une route dégagée que de les attendre une demi heure car coincés dans un embouteillage alors qu’ils sont situés à même pas 1 kilomètre de chez moi comme c’est arrivé à quelqu’un de ma famille habitant Cannes... et qui y est resté ! smiley


              • Radix Radix 7 avril 2012 12:03

                Bonjour

                La maison en lotissement cumule les inconvénients de la maison individuelle et ceux d’un immeuble collectif sans avoir le moindre avantage au niveau de la tranquilité.

                En effet les terrains sont le plus souvent minuscules et comme le règlement du lotissement vous interdit d’avoir une clôture opaque de plus de 1 m, votre voisin peut compter les merguez dans votre assiette lors d’un barbecue estival !

                La solution pour ceux qui n’aiment pas la ville, c’est mon cas, fuir comme la peste ces HLM horizontaux et acheter une maison en pleine campagne en ayant conscience de certains « inconvénients » inhérent à la vie en zone agricole.

                Ces inconvénients n’existent que pour ceux qui n’ont jamais vécu à la campagne, en ce moment c’est le fumage des champs, le chant du coq me dérange moins que les klaxons matinaux des agglos.

                Radix
                 


                • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 17:43

                  Oui, tout à fait vrai. Personnellement, je ne me vois pas vivre à la campagne, mais je partage tout à fait ton analyse. Je ne me vois pas vivre à la campagne, car je suis quelqu’un qui aime la ville et qui aime sortir en ville. Mais je préfère la campagne à la banlieue. Les maisons à la campagne ont l’avantage d’être dans la vraie nature. Et il est vrai que les lotissements de banlieue sont des HLM horizontaux avec les inconvenants de la ville sans les avantages, et surtout, tout les inconvenants des lieux isolés. 


                • Radix Radix 7 avril 2012 21:45

                  Bonsoir Merle teigneux ou plutôt « moineaux timide », ce qui vous va beaucoup mieux au vu de vos réponses aux différents commentaires de votre article.

                  Je pensais, dans ma grande naïveté, me battre avec un dragon de légende et je tombe sur Bambi ! Vous êtes d’accord avec tous les posts qui disent le contraire de ce que vous affirmez et pire encore vous êtes en accord avec des messages qui ne sont pas d’accord entre eux ?

                  Vous êtes un politicien qui s’ignore !

                  Radix


                • Georges Yang 7 avril 2012 12:46

                  Vous stigmatisez une catégorie de pavillons, ceux construits depuis des décennies avec des matériaux bons marché, sujet à l’usure et la corosion et qui sont d’une laideur repoussante
                  Ce n’est pas nouveau, sous de Gaulle on parlait de chalondonettes synonime de bâtiments de merde, comme Jacques Borel pour la restauration à la chaine
                  L’habitat pavillonnaire en pierre (meulière ou non) avec toit d’ardoise ou de tuile sq’arrache, comme les anciennes cités ouvrieres reconverties de type Godin, Michelin, ou le quartier Mouzaia dans le 19°
                  Faire des pavillons ou des barres avec des matériaux de merde ne peut donner que de piteux résultats


                  • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 7 avril 2012 12:58

                    Tout à fait d’accord !

                    « Faire des pavillons ou des barres avec des matériaux de merde ne peut donner que de piteux résultats »
                    Matériaux ou mise en œuvre ? N’y-a-t-il pas une différence à noter entre les grands ensembles bétonnés type « cité des quatre mille » et la « cité radieuse » de Le Corbusier par exemple ?


                  • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 17:47

                    Oui, vous avez tout à fait raison. Je ne stigmatise pas les maisons de villes en pierre, ni même les maisons de campagne, mais les lotissements de banlieue. Par ailleurs, je ne suis pas non plus pour les cités HLM, je connais un peu, et j’avoue que ce n’est pas marrant d’y vivre. 

                    Les maisons comme à Mouzaia, ce sont de vraies maisons, avec une vraie tranquillité, mais proche des commodités. Je ne stigmatise pas non plus les petites maisons d’Ivry ou de Montreuil. Ce que je stigmatise sont les lotissements de pavillon style maison Phoenix.

                  • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 7 avril 2012 12:49

                    Bonjour,

                    Article à charge, qui manque de mesure et fait fi du processus de densification urbaine.

                    Même si je condamne la prolifération des enclos pavillonnaires, il s’agit, d’un point de vue local, de créer de nouvelles centralités pour complexifier le tissu de la commune. Un tel espace, souvent crée ex-nihilo sur des parcelles enclavées, génère un réseau viaire qui se connecte au réseau principal, nouvelle branche, nouvelle ramification. Ainsi procède la nature.

                    La question n’est pas de savoir si c’est bien ou pas. La question, c’est comment, et par qui. Et, là, c’est toute la puissance du libéralisme qui s’exprime, qui vocifère et l’emporte. La stratégie est purement économique, spéculative, résultat d’une entente souvent délictueuse entre maires et promoteurs sans complexes. Une tristesse sans nom... Qualité médiocre des constructions, impersonnalité, standardisme, impasses, ronds-points et géraniums.

                    Bien d’autres voies existent, qui ne sont pas entendues, pas assez profitables à court terme.

                    "Même si le pavillon de banlieue peut apparaître comme un rêve pour certain, voir un signe extérieur de richesse, la réalité est tout autre. En effet, le pavillon de banlieue est un type d’habitat anti écologique et anti social« 
                    Rien compris... L’un empêche-t-il l’autre ? Anti-social ? Rien n’est plus faux, l’espacement entre les individus génère du bien-être, le malaise c’est plutôt dans les cages à poule. Anti-écologique ? Bah voyons... Le problème de l’énergie, du recyclage est dix fois plus facile à gérer, mais bon.

                     »En effet, les pavillons de banlieue se sont construits dans des endroits isolés, souvent sans transport, et loins des centres urbains. Les habitants des zones pavilonnaires n’ont donc pas accès facilement aux équipements culturels, aux équipements sportifs digne de ce nom, et restent donc cloîtrés chez eux« .
                    Non, souvent vous trouverez un »Truffaut« ou un »Décathlon" pas très loin. De quoi occuper son dimanche... pffff poncifs !

                    Je vais vous dire ce que je pense. La métropole d’aujourd’hui est un bloc de calcaire, un arbre pétrifié. Le rapport au ciel et à la terre est inexistant et coupe les habitants de leurs racines. Elle génère du stress et de l’agressivité par la promiscuité, l’entassement, le bruit et la pollution.
                    Bien sûr il y a des points positifs, comme l’émulation par le nombre, la proximité des lieux culturels, la mixité sociale et culturelle. C’est à chacun de choisir, et je comprends parfaitement celui qui aura décidé de s’en éloigner pour retrouver du sol et de l’air.

                    Cordialement.


                    • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 17:53

                      Bonjour


                      Mon article est il est vrai une tribune libre contre les pavillons de banlieue. C’est mon point de vue sur ce type d’habitation qui n’est ni en ville, ni en pleine campagne. Moi, je préfère la ville, car j’aime sortir, et je préfère les activités culturelles aux activités de nature. Personnellement, la campagne m’ennuie, mais bon, je comprends que certains veulent s’y installer, surtout quand ils y ont des origines. 
                      Ce que je critique ici, se sont les maisons Phoenix, ces maisons en cartons pâtes qu’on vend à tour de bras, qu’on construit en périphérie, parfois en zone inondable.


                      Cordialement

                      Merle Teigneux

                    • HELIOS HELIOS 7 avril 2012 14:07

                      ... cet article est un ramassis de préjuges, de poncifs et aucun des arguments avancés ne tient la route plus de deux secondes, sauf aupres d’ayatollahs verts.

                      Avec un tel article, ne vous etonnez pas qu’Eva Joly se rammasse a moins de 2% alors qu’avec un tel rejet du president actuel elle devrait etre au moins a 7%.



                      • Merle teigneux Merle teigneux 7 avril 2012 17:49

                        Je ne suis pas pour Eva Joly, et préfère Mélenchon. Je ne suis pas contre la vie à la campagne, chacun fait ce qu’il veut, mais il est vrai que le mitage urbain est une plaie. 

                        Et il faut aussi penser à ceux qui ne veulent pas de pavillonnaire mais vivre correctement en ville, et d’eux, les pouvoirs publics s’en foutent. 

                      • kane85 kane85 7 avril 2012 22:42

                        Vivre correctement en ville ?? !!! Impossible ! A moins que sortir en boite soit la seule chose importante dans la vie...

                        Ah ! Au fait ! les bouts de ficelles et les champs, c’est totalement dépassé croyez moi ! Aujourd’hui un enfant peut faire beaucoup de choses pour peu que les parents prennent un peu sur leur temps de boite de nuit pour les intéresser à des matières telles que l’énergie renouvelable, l’informatique, la lecture (je sais c’est totalement ringard par rapport à la « secouette sur musique destructrice de timpans ») ou l’on apprends tellement de choses, la création dans tous les domaines (menuiserie, peinture, dessin, fabrication de bijoux et autres... la liste est très longue !), randonnées, connaissance de ce qu’est vraiment la vie au contact d’animaux vivants (et non des poulets fermiers sous emballage)...

                        Mais il est sûr qu’il vaut mieux mettre son enfant en garde chez une inconnue et aller s’amuser !

                        Ne vous étonnez pas du monde de merde dans lequel vous vivez ! Vous le fabriquez au jour le jour...


                      • Radix Radix 8 avril 2012 14:44

                        Bonjour Kane

                        En ce moment mes deux filles se préparent à partir pour le centre équestre, qui se trouve de l’autre coté de la route, elles préparent toutes les deux plusieurs concours et leurs week-ends sont déjà bloqués jusqu’à la fin de l’année scolaire.

                        Après elles partent pour les championnats de France à la Motte Beuvron (si elles se qualifient), bizarrement elles ne m’ont jamais demandé de sortir en boîte, ni au cinéma, ni à aucune autre activité destinée à combler le vide de leur existence !

                        Je précise que je suis un passionné de voile et que le monde équestre est plutôt leur passion à elles !

                        Radix


                      • kane85 kane85 8 avril 2012 15:29

                        @Radix Bienvenue au club ! Un enfant encadré par des parents consciencieux et attentifs ne s’ennuient jamais et ne demande pas à combler le vide de vie par des artifices qui peuvent s’avérer beaucoup plus dangereux que créateurs de futur. (Je pense en cela à la grande consommation d’alcool qui se fait dans les boites de nuit. Combien de vies perdues sur le bord d’une route après de telles soirées ?) smiley


                      • Merle teigneux Merle teigneux 8 avril 2012 17:14

                        Bon déjà vos filles font peut être du cheval, mais je ne sais pas si tous les français sont passionnés de cheval. 

                        Et en France il n’y a pas que des familles avec enfants désirant de vivre à la campagne. 
                        Il y a aussi des jeunes entre 20 et 35 ans, et croyez moi la campagne, ça les emmerde d’autant plus qu’ils n’ont souvent pas d’enfant. 
                        Oui, il n’y a pas que les boîtes en ville, et ce n’est pas les troubadours des campagnes qui vont attirer les gens. 


                      • foufouille foufouille 8 avril 2012 20:10

                        il y a des boites en campagne aussi
                        meme des bars, sissi


                      • kane85 kane85 8 avril 2012 22:43

                        @ foufouille : Bien sûr ! Il n’y a que les inconditionnels de la ville qui sont persuadés qu’il n’y a rien à la campagne ! ça leur évite de se poser la question de ce qu’ils y font !

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