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Toujours plus d’économistes euro-critiques ou envisageant la dissolution de l’euro

Alors que le débat sur une éventuelle sortie de l'euro fait rage dans les journaux, notamment au Monde (ici, ici, et ici), les partisans de la dissolution de l'euro se font de moins en moins rares. 

Parmi eux, de grands noms de l'économie mondiale, comme Stiglitz (quoique les eurocrâtes veulent nous faire croire), C.Sims, J.Mirlees, T.Sargent, R.Barro, D.Rodrik... Au total, 151 économistes (il en reste probablement beaucoup à trouver) envisagent la dissolution de l'euro comme une solution. 

 

Joseph Stiglitz, Prix Nobel 2001 :

« En sortant de l’euro et en restructurant leur dette, la Grèce et l’Espagne retrouveraient leur compétitivité »

« Si l'Allemagne et les autres ne veulent pas faire ce qui est nécessaire (…) alors il faudra peut-être abandonner l'euro pour sauver le projet européen. »

« Selon moi, pour sauver l’Europe, il pourrait être nécessaire de sacrifier l’euro »

« La fin de l’euro ne serait pas la fin du monde »

 

Christopher Sims, Prix Nobel 2011 :

sims

 

Paul Krugman, Prix Nobel 2008, Professeur à l’Université de Princeton

 « La triste vérité est que le système euro semble de plus en plus voué à l'échec. Et une vérité encore plus triste est que vu comme le système se comporte, l'Europe se porterait sans doute mieux s'il s'écroulait plutôt aujourd'hui que demain ». 

« Quelle est la solution ? Dans les années 1930, la condition primordiale pour sortir de la crise a été l'abandon de l'étalon-or. L'équivalent aujourd'hui serait d'abandonner l'euro et de revenir aux monnaies nationales. »

« Chypre doit quitter tout de suite la zone euro. La raison est simple : rester dans l'euro signifie une dépression incroyablement dure qui se poursuivra pendant des années, alors que le pays tentera de mettre en place un nouveau secteur bancaire. En quittant la zone euro et laissant chuter sa nouvelle monnaie, Chypre accélérera cette réorganisation »

« L'Espagne et l'Italie pourraient sortir de l'euro ». « Sans un changement dans la politique monétaire et budgétaire, l’Espagne et l'Italie pourraient sortir de l'euro, le Portugal "les suivrait probablement" et la France "probablement ». 

Christopher Pissarides, Prix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics

« L'euro devrait soit être démonté d'une manière ordonnée ou les principaux membres devrait faire le nécessaire le plus rapidement possible pour rendre la croissance et à l'emploi »

Thomas Sargent, Prix Nobel 2011

« Les pays les plus faibles peuvent sortir de l’euro » 

James Mirrlees, Prix Nobel 1996 :

« l’Espagne a besoin de quitter l’euro, de revenir à la peseta d’imprimer beaucoup de monnaie et de l’utiliser pour les investissements publics et pour des politiques en faveur de l’emploi »

A propos de l’Italie : « en regardant de l'extérieur, je dis que vous ne devriez pas rester dans la zone euro, mais sortir maintenant »

 Milton Friedman, Prix Nobel 1976

«  Le marché commun européen est l’exemple d’une situation non favorable à une union monétaire. Elle est composée de nations séparées, dont les résidents parlent différentes langues, ont différentes coutumes, et ont une bien plus grande loyauté et un plus grand attachement à leur propre pays qu’à un marché commun ou à l’idée d’ « Europe » « Il va exacerber les tensions politiques en convertissant des chocs divergents qui auraient pu être corrigés par les taux de change, en des problèmes politiques qui vont diviser ces nations »

« Je peux à la rigueur comprendre qu’un pays pratique une telle politique pendant un certain temps, mais qu’une nation de taille relativement importante et très sourcilleuse de sa souveraineté comme la France accepte de façon permanente de sacrifier son autonomie monétaire me paraît peu crédible » « La seule façon indiscutable de recouvrer la pleine souveraineté monétaire serait non pas de se fondre dans un organisme collectif, mais de rompre avec l’attitude de soumission à l’égard du deutsche mark. »

Dani Rodrik, Professeur d’économie politique à Harvard

« Le mieux pour la zone euro serait que son éclatement soit le plus possible anticipé et préparé »

Nouriel Roubini : Professeur d'économie au Stern School of Business de l'Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006

« Sauver la Grèce sera très difficile, une sortie ordonnée de la zone euro serait une meilleure solution »

« Retarder l'inévitable rendrait la disparition de l'euro encore plus destructrice » « L'ajustement (…) pourrait se faire grâce à la restructuration de la dette et à la sortie de la zone euro - ce qui conduirait à la réintroduction de devises nationales fortement dépréciées. Mais cet ajustement coûtera probablement des milliers de milliards s'il passe par l'austérité et des dévaluations internes  »

 

Tableur Excel economiste anti-euro

 

Aftalion Florin fr professeur émérite à l’ESSEC
Brousseau Vincent  fr Ancien économiste à la BCE
Colletis Gabriel fr Professeur de Sciences économiques à l’Université Toulouse-I
Conte Bernard  fr maître de conférences en sciences économiques à l'Université Bordeaux IV
Cotta Alain fr économiste, professeur à HEC et à Dauphine
Garabiol Dominique  fr Docteur en économie, ancien économiste à la Banque de France et chef de la section des études au secrétariat général de la Commission bancaire
Gave Charles fr économiste et financier, diplômé de l’université de Binghamton, président de l'Institut des libertés
Généreux Jacques fr Professeur d'économie à Sciences po Paris
Gérard Jean-Pierre fr Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, Président du club des N°1 mondiaux français à l'exportation
Giraud Gael  fr Chargé de Recherches (1re Classe) au CNRS. Chercheur associé à l’École d'économie de Paris.
Grandjean Alain fr diplômé de l’École Polytechnique et de l’ENSAE et docteur en économie
Granville Brigitte  fr Professeur d’économie internationale et d’économie politique, Queen Mary, University of London
Gréau Jean-Luc fr ancien économiste du Medef, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica
Lafay Gérard  fr Professeur émérite de sciences économiques, Paris II
Latouche Serge fr professeur émérite d'économie à l'Université Paris-Sud 11
Lemaire Bruno  fr diplômé d’Harvard, professeur honoraire de Management à HEC, Expert auprès de la MIME
Lordon Frédéric fr Directeur de Recherche au CNRS, Directeur d’Etude à l’EHESS
Maarek Gérard  fr ancien membre du CAE, ancien secrétaire général de l'INSEE, ancien Chef du Service des Études Économétriques de la Banque de France
Maris Bernard fr Professeur à l'université Paris-VIII, a enseigné à l'université d'Iowa et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France
Mazier Jacques fr Professeur de sciences économiques, Université de Paris 13
Moschetto Bruno fr professeur de sciences économiques à HEC
Murer Philippe fr professeur de finance à l’Université Paris 1
Naulot Jean-Michel fr économiste, financier, ancien membre du collège de l’Autorité des marchés financiers
Nikonoff Jacques fr ancien élève de l’ENA, professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8
Ohana Steve fr professeur assistant en finance à ESCP Europe. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique
Orléan André fr administrateur de l’INSEE en 1974, puis directeur de recherche au CNRS en 1987. Directeur d’Etude à l’EHESS
Ragot Xavier * fr économiste français, Maître de Conférences à l'Université Paris I et chercheur au Centre d'Économie de la Sorbonne
Ramaux Christophe fr Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris
Rochet Claude fr ancien élève de l’ENA, professeur de gestion à l’Université Aix-Marseille, Directeur du laboratoire de recherche en intelligence économique au Ministère de l’Economie et des Finances
Rosa Jean Jacques  fr Professeur émérite d’économie et de finance à Science Po Paris
Sannat Charles fr  professeur d'économie en école de commerce.
Santi Michel fr professeur de finance à Genève, ancien conseiller de banques centrales de pays émergents
Sapir Jacques fr Directeur d’Etude à l’EHESS
Sterdyniak Henri fr Directeur du Département économie de la mondialisation de l'OFCE, ancien administrateur de l’INSEE
Sulzer Jean-Richard  fr diplômé d’HEC, Agrégé des facultés en sciences de gestion, Professeur à l’Université Paris-Dauphine
Vesperini Jean-Pierre fr Agrégé de sciences économiques (major), Professeur d’économie à l’université de Rouen, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre
Villin Philippe fr banquier d'affaires, ancien élève de l'Ena
Werrebrouck JC fr ancien professeur d’économie à l'Université de Lille 2
Blankart Charles B.  all professeur à l’Université Humboldt de Berlin
Bofinger Peter all professeur d'économie monétaire à l'université de Wuerzburg, membre du Conseil allemand des experts économiques
Hankel Wilhelm(†)  all ancien professeur honoraire à l'Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort
Hasse Rolf all professeur d’économie à l'Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l'Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l'Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998
Henkel Hans-Olaf all ancien président de la Fédération des Industries Allemandes, Professeur d’Economie à l’Université de Mannheim
Kerber Markus all économiste et expert financier, chef de la direction de la Fédération de l'industrie allemande (BDI), auparavant chef du Département de la politique au ministère fédéral des Finances
Konrad Kai A. all conseiller en chef du ministre allemand des Finances, économiste, directeur à l'Institut Max Planck
Kruse Jörn all professeur de politique économique à la Faculté des sciences économiques et sociales, Helmut-Schmidt-Université de Hambourg
Lucke Bernd all ancien économiste à la Banque Mondiale, professeur de macroéconomie au département d'économie de l'université de Hambourg
Luckenbach Helga all professeur émérite à la Justus-Liebig-Université de Giessen
Meyer Dirk all professeur à l’Université Helmut Schmidt à Hambourg
Milbradt Georg all professeur à la faculté de sciences économiques de l'université de Münster, actuellement professeur à l'université technologique de Dresde. Ancien ministre-président de la Saxe
Nölling W. all diplômé des Universités de Berkley et de Hambourg, ancien professeur d'économie à l’Académie des sciences économiques et politiques, Hambourg
Sarrazin Thilo all ancien membre du directoire de la Deutsche Bundesbank
Schäfer Wolf all ancien professeur de sciences économiques à l'Université Helmut Schmidt à Hambourg
Vaubel Roland all professeur d'économie à l'Université de Mannheim
Sinn Hans Werner  all président de l'Institut für Wirtschaftsforschung (ifo), membre de la National Bureau of Economic Research à Cambridge, Massachusetts
Starbatty Joachim  all professeur émérite de sciences économiques à l' Université de Tübingen
Steinherr Alfred all ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie
Wagenknecht Sahra all docteur en économie
Alvi Geminello * it membre du Conseil national de l'Economie et du Travail, ancien économiste à la Banque d'Italie et à la Banque des règlements internationaux
Scotti Vincenzo it ancien ministre italien, professeur d'économie à la LUISS, président de la Link Campus University
Nocella Gianluigi it docteur en économie de l'Université La Sapienza de Rome
Borghi Aquilini Claudio it économiste et chroniqueur, professeur à l'Université catholique du Sacré-Cœur – Milan
Biagetti Marco * it Economiste statisticien, docteur en économie de l’université « La Sapienza » de Rome
Garbellini Nadia it économiste, chercheur à l’l'Université de Pavie
Passarella Marco it économiste, université de Leeds
Galloni Nino it membre du conseil des commissaires de l'Institut national de sécurité sociale, ancien professeur aux Universités de Milan, de Modène, et de Rome
Morgante Anna it Président de l'Ecole d'Economie, Affaires, droit et sociologie, Université G.d Annunzio
Giacché Vladimiro it président du Centro Europa Ricerche
Massimiliano Tancioni it Professeur d'économie, Université La Sapienza de Rome
Cesaratto Sergio it Professeur à l'Université de Sienne, Département d'économie et de statistique
Zezza Gennaro it professeur agrégé d’économie à l'Université de Cassino, et chercheur à l'Institut Levy Economics des États-Unis
Bagnai Alberto it Professeur associé d’économie politique à l’université G. d’Annunzio et L. Da Vinci de Chieti
Amoroso Bruno it professeur d’économie
Ricci Andrea it professeur d’économie à l’Université d’Urbino
Rinaldi Antonio Maria it Professeur de Corporate Finance à l’université Gabriele d'Annunzio
Savona Paolo it professeur de politique économique à la Carli Université LUISS-Guido de Rome, diplômé du MIT
Fantacci Luca  it professeur de sciences économiques à l'Université Bocconi, Milan.
Fratianni Michele it professeur d'économie à Indiana University, Kelley School of Business
Brancaccio Emiliano it professeur d'économie à l'Université de Sannio à Bénévent
Cesaratto Sergio  it professeur d'économie à l'Université de Sienne
Pozzi Cesare it professeur d'économie appliquée à l'Université de Foggia
Di Taranto Giuseppe it Professeur d'économie et d'histoire à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali
Landini Piergiorgio it professeur d'économie, directeur du département d'économie de l'Université G. D'Annuzio
Salvatore Dominick it professeur émérite d'économie, Fordham University
Albarracín Daniel es économiste et sociologue, ancien professeur à l'Université Carlos III
Ayala Iván H.  es docteur en économie, membre de "econoNuestra"
Cabrillo Rodríguez Francisco es professeur d'économie appliquée à l'Université de Madrid
Castaneda Juan Enrique  es professeur d'économie à University of Buckingham
Colomer Lluch Manuel es docteur en économie, chercheur à l’Université d’Oviedo
Díez José Carlos es enseignant à Icade Business School, économiste en chef d'intermoney
Franquesa Ramon es professeur d'économie à l'Université de Barcelone
Martín Seco Juan F.  es “Academic lecturer” d’Introduction à l’économie et de finance publique
Montero Alberto es Professeur d'économie politique à l'Université de Málaga
Montes Pedro es ancien économiste à la Banco de España pendant 30 ans, membre du Centro de Estudios Políticos y Sociales
Navarro Vicenç es professeur d'économie appliquée à l'Université de Barcelone
Schwartz Pedro es Professeur d'économie à l'Université San Pablo de Madrid
Soy Antoni es Professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone, ministre délégué à l’industrie et à l’entreprise dans le gouvernement de Catalogne
Torres López Juan es professeur d'économie à l'Université de Séville
Boone Peter uk chercheur associé au Centre for Economic Performance, London School of Economics
Bootle Roger uk ancien maitre de conférence à l’Université d’Oxford, fondateur du cabinet de recherche économique « Capital economics
Brown Brendan uk directeur exécutif de Mitsubishi UFJ Securities International
Capie Forrest uk économiste, Professeur d'histoire économique à la City University London, ancien historien officiel de la banque d'Angleterre
Congdon Tim uk CBE, économiste, fondateur du Lombard Street Research, professeur invité à la Cardiff Business School, chercheur associé à la London School of Economics
Faltin Dirk uk Head of Thematic Research (Director) UBS Wealth Management Research
Jessop Julian uk Chief gobal economist à Capital Economics
Kenningham Andrew uk économiste à Capital Economics
Lapavitsas Costas uk professeur d’économie à la “School of Oriental and African Studies”, University of London
May Ben uk économiste à Capital Economics
McKeown Jennifer uk économiste à Capital Economics
Minford Patrick uk Professeur d'économie appliquée à la Cardiff Business School
Oppenheimer Peter uk chercheur en histoire économique à l’Université d’Oxford
Smallwood Christopher uk économiste à Capital Economics
Vamvakidis Athanasios uk docteur en économie de Harvard University, économiste au FMI, responsable de la recherche de la division "monnaie" pour l'Europe à Bank Of America Merrill Lynch
Weeks John uk professeur émérite d'économie à University of London
Wood Geoffrey uk professeur d'économie à l'Université de Buckingham
Berghäll Elina  fin ancienne économiste à l'OCDE et au FMI, aujourd’hui au Government Institute for Economic Research
Kanniainen Vesa fin diplômé de la London School of Economics, ancien professeur invité à l'Université de Brown, Professeur d'économie à l'Université d'Helsinki
Koskenoja Pia fin professeur à l'Université d'Helsinki, économiste au Government Institute of Economic Research, experte après de la Commission Européenne
Miettinen Sami fin économiste
Armendáriz Beatriz mex Harvard University & University College London
Reynoso Alejandro mex professeur de finance à l'Université de Cambridge
Mosler Warren usa économiste, fondateur du Center for Full Employment And Price Stability de University of Missouri-Kansas City
Weisbrot Mark usa co-directeur du CEPR (Center for Economic and Policy Research) de Washington
Woo David usa docteur en économie de Columbia University, Managing Director et chef de la recherche "taux de change" à Banque of America Merrill Lynch
Costa Vieira Pedro Cosme por professeur à la faculté d'économie de Porto
de Haas Bruno PB économiste, ancien chef adjoint de la stabilité financière au ministère des finances des Pays-Bas
do Amaral F.  por Professor of Economics and Economic Policy at the University of Lisbon and economic adviser to the Portuguese president
Faber Marc CHE économiste, docteur en économie de l'Université de Zurich
Hampl Mojmír CZ Vice-gouverneur de la banque central de République Tchèque depuis 2008
Höfert Andreas CHE économiste en chef de Wealth Management & Banque suisse et le chef mondial de Wealth Management Research
Kawalec Stefan pol économiste, ancien directeur général du ministère des finances et sous-ministre des finances polonais
Kinsella Ray ir économiste, professeur de finance à University College Dublin
Levy Yeyati Eduardo arg Professeur d'économie, Université Di Tella de Buenos Aires, Senior Fellow au Boston Institute
Mitchell Bill  Aus professeur d'économie et directeur du Centre of Full Employment and Equity, université Charles Darwin, Australie
Mongeau Ospina Christian A.  col docteur en économie, Université La Sapienza, Rome
Nordvig Jens dan chef mondial de la stratégie FX et chef de la recherche Fixed Income, Amériques chez Nomura Securities
Pereira Bresser bre économiste, ancien ministre des finances du Brésil, professeur d'économie à l'Université de San Paolo
Pytlarczyk Ernest pol Economiste en Chef de la BRE Bank S.A
Flassbeck Heiner all ancien économiste en chef de la CNUCED de 2003 à 2012
Johnson Simon usa uk ancien économiste en chef du FMI, professeur au MIT
Aliber Robert usa Professeur émérite d’économie et de finance internationale à l’Université de Chicago
Barro Robert usa Professeur d’économie à Harvard, classé 3ème économiste le plus cité au monde (IDEAS)
Feldstein Martin usa Professeur d'économie à Harvard University, président émérite du National Bureau of Economic Research
Rodrik Dani tur Professeur d’économie politique à Harvard puis Princeton
Roubini Nouriel tur Professeur d'économie au Stern School of Business de l'Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006
Krugman Paul usa Prix Nobel 2008, Professeur à l’Université de Princeton
Mirrlees James uk Prix Nobel 1996
Pissarides Christopher uk Prix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics
Sargent Thomas usa Prix Nobel 2011
Sims Christipher usa Prix Nobel 2011
Stiglitz Joseph usa Prix Nobel 2001

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.33/5   (36 votes)




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11 réactions à cet article    


  • sophie 23 septembre 2014 16:57

    attention, ils précisent pour la plupart sortir de l’euro pour Tous les pays, cad la disparition de l’euro


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 23 septembre 2014 18:03


      Plein d’économistes et de « Prix Nobel » seraient favorables à la sortie de l’Euro, voire à sa disparition.
      Ont-ils nécessairement raison ?
      Ont-ils déjà été performants dans le passé ?
      Ont-ils résolu le problème de l’insécurité alimentaire dans les pays dits « en développement » ? ? ?...
       smiley smiley smiley


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2014 08:28

        Jean Pierre,
        Il me semble que ceux qui nous ont vanté TINA ne sont exactement les mêmes économistes qui parlent maintenant de la sortie de l’ euro... « Les Evangélistes du marché »
        Certains sont plus censurés que d’autres.
        Certains sont constamment « experts » de l’euro sur l’étrange lucarne...


        Jacques Sapir , Philippe Murer ont planché sur la sortie de l’euro. On ne les voit jamais expliquer leurs travaux.

        Philippe Murer explique tous les avantages de la sortie de l’UE et de l’euro.
        Il dit la même chose qu’ Asselineau. C’est cette partie, entre autres, qui a été coupée au montage dans l’émission de Ruquier.
        Faut pas que les Français sachent.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 septembre 2014 19:53

        Ils ont raison, car l’euro a été inventé pour envoyer « les Etats providence aux égouts ».
        C’est son inventeur, Robert Mundell qui l’explique.


        Ils ont tort, car ils sont économistes, et pas juristes.
        Pour sortir de l’ euro, il faut d’abord sortir de l’ UE.
        Il n’existe aucun article des Traités qui permette de sortir de l’euro, sans sortir de l’ UE.
        Juridiquement, l’euro est dit « irréversible ».

        Pour sortir de l’ UE, c’est l’article 50.

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2014 05:29

          Mon pauvre démosthène,
          « Il suffit, ya ka, faut kon.., nous on peut »


          Pour avoir une Constituante, il faut que les citoyens s’en occupent.
          Et rien ne te dit qu’il en sortira ce que tu souhaites, à moins de la noyauter, ce que des gens comme toi savent sûrement très bien faire.

          Si tu crois que les citoyens se précipitent sur les responsabilités politiques, c’est que tu n’interviens pas beaucoup dans le réel.
          Les citoyens ne vont même pas assister aux Conseils Municipaux de leur commune...

          Et puis cette manie de croire qu’une Constitution résout tout...
          L’URSS avait une excellente Constitution, elle n’a jamais été appliquée.

          Et celle de la Ve a constamment été violée pour faciliter les transferts de souveraineté vers Bruxelles et Washington. Ta VIe république est une escroquerie politique, pour éviter de poser la question de la souveraineté.


          Jacques Sapir donne une excellence leçon politique aux petits marquis prétentieux de l’ Internationalisme dans ton genre : « L’Internationalisme est-il soluble dans la souveraineté ? »

        • tf1Groupie 23 septembre 2014 22:09

          Et bien sûr tous ces merveilleux prix Nobel ont prédit la crise des subprimes et savent tout du futur de l’économie mondiale  smiley

          Tristes illustrateurs de l’adage : « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ».

          Si les prix Nobels d’économie avaient vraiment une utilité on vivrait dans un monde merveilleux


          • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 23 septembre 2014 23:25

            Les gauchistes, y vont nous remplacer l’euro, par la monnaie de singe !

            ça leur ira bien !

             smiley


            • Ruut Ruut 24 septembre 2014 07:19

              La science de l’économie est elle une science ou une imposture ?
              Vue l’état actuel du pays, j’ai des doutes...


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2014 08:31

                Ruut,
                Lisez la Charte de la Havane.
                Une cinquantaine de pays réunis pour mettre l’économie au service des peuples.
                Les USA ont refusé de la signer, devinez pourquoi ?


                Elle s’opposait aux théories du libre échange, de la main du marché dans la culotte à ma soeur, de la concurrence « libre et non faussée etc ».

              • BA 25 septembre 2014 08:01

                Mercredi 24 septembre 2014 :

                L’économiste Bernard Maris est professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il est membre du conseil général de la Banque de France.

                Alors qu’il était pour la monnaie unique depuis 25 ans, il a changé d’avis : maintenant, il est pour la sortie de l’euro.

                Bernard Maris écrit cet article fondamental :

                « L’autre politique économique, ou comment échapper aux Chinois.

                Sortir de l’euro permettrait de retarder la conquête de notre marché du travail par la Chine.

                Existe-t-il un autre modèle que le modèle Valls – Fillon – Juppé – Sarkozy ? Oui, il y en a un, et un seul. C’est le modèle macroéconomique fondé sur une sortie totale ou partielle de la zone euro. Autrement dit, et je pèse mes mots, si on ne sort pas partiellement ou totalement de la zone euro, la seule politique macroéconomique possible est celle de Valls-et-les-autres.

                – Si l’on garde l’euro, le seul moyen de ne pas crever face à la politique menée par l’Allemagne est de mener une politique de contre-offensive en vendant nos produits faits par nos petites mains, travaillant plus dur et plus longtemps pour des salaires plus faibles. A cette seule condition, on peut espérer tenir sur le radeau. Combien de temps ? Un demi-siècle environ. Après, toute la technologie sera passée aux Indiens et aux Chinois, qui deviendront nos employeurs.

                – Une sortie totale ou partielle de la zone euro permettrait à l’économie française de se redresser plus rapidement, avec un coût inférieur en termes de pouvoir d’achat et de souffrance sociale. On gagnerait 25 ans environ par rapport au plan Juppé-Valls. Une génération de gagnée. Une cohésion sociale plus forte, pour envisager l’avenir (les conditions de travail offertes par nos futurs employeurs, les Chinois et les Indiens ; les conditions de rivalité de nos anciens amis – les Espagnols, les Allemands, etc, à qui nous aurions damé le pion).

                Je ne vais pas exposer à nouveau les conditions d’une sortie intelligente et raisonnée de l’euro, négociée avec nos partenaires de la zone.

                On aura beau dire que, français ou étranger, un patron est d’abord un patron, et que son capital comme son âme, par définition, sont mondialistes ou apatrides ou internationaux, un gouvernement français dominé par des patrons étrangers serait totalement soumis, muselé, sans aucun pouvoir.

                Un gouvernement français dominé par des patrons français aurait plus d’autonomie parce qu’il pourrait négocier ses prébendes, fiefs, affermages contre quelques avantages sociaux relevant du modèle dit « français ». Or, pour pouvoir négocier ces fiefs, affermages (ainsi les concessions des autoroutes honteusement refilées par Villepin), il faut au moins être propriétaire du bien public fondamental qu’est l’argent.

                Donc il faut sortir partiellement ou totalement de l’euro. Pourquoi l’euro ? Pour l’Europe fédérale. Qui veut de l’Europe fédérale ? Hollande et Bayrou. C’est peu. L’Allemagne ne veut pas d’Europe fédérale, ni l’Espagne, ni l’Italie, ni personne. Peut-être la Belgique et le Luxembourg, mais certainement pas le Royaume-Uni, la Pologne ou l’Irlande. Ou l’Italie. Ciao l’euro, et vraiment pas de regret !

                (Charlie Hebdo, mercredi 24 septembre 2014, page 6)


                • Laurent 47 25 septembre 2014 20:38

                  Mais enfin, bon dieu ! Il n’y a vraiment personne qui se soit aperçu que l’Union Européenne, l’OTAN, l’euro, ont été concoctés par les Etats-Unis pour éliminer définitivement ce concurrent économique ? Il n’est nul besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre une chose aussi évidente ! Comment voulez-vous que 28 pays, dont la moitié est en ruines, dont aucun n’a la même fiscalité, le même code du travail, la même législation commerciale, puissent travailler ensemble ? Et sur ordre de Washington, notre capitaine de pédalo en rajoute en sanctionnant l’important partenaire commercial qu’est la Russie, laquelle réplique par un embargo sur les produits agricoles européens. Quelle surprise ! Et maintenant, par ordre d’Obama, nous partons en guerre contre le Moyen-Orient, en nous exposant à des actes de terrorisme sur le sol français ! Et vous n’avez toujours pas compris qui est notre véritable ennemi ? Vous croyez que c’est la Russie ? La solution est simple ! Tellement simple qu’elle fait peur à tous ceux qui profitent du système actuel ! Il faut sortir de l’euro ( plusieurs pays européens n’ont pas cette monnaie, et ils se portent plutôt bien ), sortir de l’OTAN, cette machine à faire les guerres pour le compte de l’oncle Sam, et même sortir de cette « Union Européenne », contre laquelle la majorité des français s’est exprimée par référendum ! Et que les américains se démerdent avec leurs démangeaisons guerrières et leur industrie de l’armement et fassent leur « djihad » tous seuls contre le monde entier, si ça peut les faire jouir ! On verra bien ce qui leur arrivera à la sortie, et s’ils aimeront cette douce odeur d’uranium enrichi, qu’ils ne connaissent pas encore !

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