Tour d’horizon de l’échiquier ukrainien
Difficile de réprimer le dégoût ressenti à la lecture du n° spécial de week-end de Libération des 10-11 mai 2014. Pour commencer, il faut se taper huit pages de promotion de l'éventuelle prochaine présidente des Etats-Unis, Hillary Clinton. Quand on n'a pas oublié le passé de sanglante belliciste de la dame, et qu'entre autres divagations elle vient d'assimiler Poutine à Hitler, c'est déjà dur à avaler. Mais le pire suit. L'évocation par le journal des événements d'Odessa mérite qu'on s'y arrête.
De quoi s'agit-il ?
On sait que le 2 mai dernier, des forcenés identifiés comme appartenant au mouvement fascisant Pravy Sektor (composant principal du pseudo-gouvernement de Kiev) ont d'abord mis le feu a un groupement de tentes qui abritait sur la place de pacifiques partisans prorusses. Les agressés – tous reconnus par la suite comme d'ordinaires citoyens d'Odessa – s'étant réfugiés dans l'immeuble contigu des syndicats, les agresseurs ont soigneusement bouché les sorties pour que personne ne puisse s'enfuir, et ont incendié le bâtiment, faisant officiellement 46 victimes (en réalité sans doute plus).
Une survivante témoigne : "Après avoir allumé le feu, ils ont étranglé les survivants et les ont achevés à coups de battes. Ils en ont jeté par les fenêtres pour les écraser au sol. La police n'est pas intervenue. Quand les pompiers sont arrivés, c'était trop tard. Trop de gens étaient déjà morts. Le centre anti-incendie le plus proche n'était pourtant qu'à 700 m. (…) Regardez une des videos. On voit un homme en gilet pare-balles qui porte une arme. On a trouvé des morts atteints par balles." (1) Selon un autre rescapé, "beaucoup qui s'étaient penchés aux fenêtres pour échapper aux flammes ont été abattus à coups d'armes à feu. A chaque malheureux sautant dans le vide ou tué dans la fenêtre, la foule hurlait 'gloire à l'Ukraine, gloire à nos héros !'" (2) Certains comptes rendus, non encore vérifiés, vont jusqu'à assurer que des assassinats avaient déjà eu lieu avant la mise à feu et que l'incendie a été déclenché pour masquer les meurtres préalables.
Or le récit fait par Libération sur deux pages est un modèle de fourberie hypocrite. Il réduit le massacre à "une rupture au sein du club local de football". En marge d'un match entre deux clubs ukrainiens, la rixe aurait opposé quelques milliers d'exaltés du Tchornomorets Odessa – "la frange la plus radicale des fans du club, les Ultras" – aux porteurs d'un tee-shirt à l'effigie de Rinat Dasaev, le gardien de but de l'équipe soviétique des années 80 et idole des prorusses. (3) Autrement dit, l'atrocité perpétrée le 2 mai à Odessa est réduite à un règlement de comptes entre passionnés du ballon rond, dont les hooligans d'un côté auraient dérapé de façon incontrôlée.
Cette technique de réduction à l'insignifiance d'une horreur – quand elle est perpétrée du "mauvais" côté – ne s'est pas limitée à Libération. Elle a été pratiquée au plus haut niveau et pas pour la première fois). Quelques heures après le bain de sang d'Odessa, Barack Obama et Angela Merkel ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle le président US a déclaré : "Le gouvernement ukrainien a le droit et la responsabilité de maintenir la loi et l'ordre dans son territoire". Pas un mot sur les dizaines de brûlés vifs, dans un épisode comparable aux pires atrocités de la Seconde guerre mondiale, comme Oradour s/Glane. (4) Pas un mot de condoléances pour les familles des victimes, assimilées à "des groupes soutenus par la Russie, qui ne sont pas des opposants pacifiques, mais des militants lourdement armés qui reçoivent une aide significative de Moscou." Affirmation totalement fausse, comme l'ont prouvé les contrôles des cadavres, mais qui permet de faire passer l'affaire pour une réaction secondaire – en partie justifiée – de la population. (5) Et en fin de compte de l'étouffer. "Imagine-t-on que des méchants prorusses aient fait brûler des bons ukrainiens… On hurlerait au 'crime contre l'humanité', la Cour de La Haye serait déjà saisie, il y aurait abondance de communiqués indignés des USA et de l'UE !" (6) Rien de tout cela, bien sûr. Il s'est passé peu de choses à Odessa. Les crimes gênants sont effacés par la russophobie. (7)
Et par la nécessité de taire la préparation occulte qui a conduit à ces crimes. C'est-à-dire le rôle joué par le département d'Etat US dans le renversement du gouvernement démocratiquement élu de Kiev, les snipers de la junte qui tiraient sur les manifestants pacifiques de Maïdan, la visite à Kiev du directeur de la CIA John Brennan seulement quelques heures avant la première opération antirusse, la visite du vice-président Joe Biden quelques heures avant la seconde avec envoi de blindés, les douzaines de spécialistes de la CIA et du FBI devenus conseillers du gouvernement putschiste, etc. (8) L'intervention américaine est indubitable, Washington a tiré les ficelles à tous les niveaux.
Dans une conférence de presse sur le thème "Ukraine in Washington 2013", Victoria Nuland, sous-secrétaire d'Etat US pour l'Europe et l'Eurasie, a confirmé qu'en 5 ans, les USA avaient injecté plus de 5 milliards de dollars dans un travail intense de propagande pro-occidentale. "Les buts proclamés (de ces investissements) étaient nobles, mais en réalité leur objectif était on ne peut plus concret : éloigner au maximum Kiev de Moscou et brancher les élites politiques et l'opinion publique ukrainienne contre la Russie. Il n'était question d'aucun investissement dans le développement économique ou dans les réformes de la science, de l'industrie et de l'agriculture. (…) Cet argent a été investi dans un coup d'Etat en Ukraine pour la placer entièrement sous contrôle, la transformer en un territoire dépendant et une tête de pont d'une nouvelle offensive contre la Russie." (9)
Pourquoi ce réveil de l'acharnement antirusse ?
En fait, ce n'est pas un réveil, c'est une continuation. Le vieux fantôme du communisme et de l'Union soviétique hante toujours la Maison Blanche. La crise ukrainienne a simplement fourni une occasion inespérée de tisonner les cendres de la Guerre Froide, en habillant de neuf les vieilles obsessions. Lorsque le président Ianoukovitch (démocratiquement élu avec la bénédiction de l'OSCE) a décidé, le 21 novembre 2013, de rejeter le traité de libre échange avec l'UE en faveur d'une entrée dans l'Union douanière proposée par Moscou, son choix a été un choc pour Washington. Pour deux raisons au moins. Tout le travail de préparation des 5 milliards allait être perdu, l'Ukraine échappait à l'emprise américaine et d'autre part, encore plus inquiétant, le rapprochement avec Moscou allait intensifier un des cauchemars de l'entourage d'Obama, la mainmise russe sur le "heartland" de l'Eurasie et l'ouverture inquiétante sur de nouvelles alliances à l'est (dont l'Organisation de coopération de Shanghaï). La panique a été telle que même l'accord intervenu le 21 février 2014 avec l'UE sur une éviction pacifique du président Ianoukovitch par une démission volontaire n'a pas paru suffisant. Le double danger a poussé Obama à piétiner cet accord et à intervenir brutalement par un coup d'Etat qui remettait le pouvoir de Kiev aux héritiers des pires ennemis historiques de la Russie.
Venant après la promesse non tenue de James Baker à Gorbachev qu'il "n'y aurait pas d'extension d'un centimètre de l'OTAN vers l'Est", le démembrement de l'ami yougoslave et l'amputation de son Kosovo, l'annexion atlantique des pays baltes, la destruction unilatérale de la Libye, les installations de défense anti-missiles dans les pays voisins, l'encerclement de son territoire par un nombre croissant de bases militaires US, la fabrication des "révolutions de couleur" dans les ex-possessions soviétiques, l'attaque télécommandée en Georgie et l'offensive déclenchée contre Bashar al Assad, le "fait accompli" en Ukraine a couronné une longue liste de provocations. Pour Poutine, la ligne rouge a été atteinte. "Puisque vous avez établi vos normes au Kosovo, en Irak et en Libye, à mon tour d'établir les notres", a-t-il laissé entendre dans son discours au Kremlin du 18 mars dernier.
On connaît la suite : la récupération de la Crimée. Un défi d'autant plus réussi qu'il procure à la Russie de substantiels avantages. Indépendamment de la conservation des bases militaires vitales de la flotte de la mer Noire, un journal spécialisé dans les questions énergétiques (10) explique que le trajet du gazoduc Southstream, conçu par Moscou pour contourner l'Ukraine, sera considérablement raccourci par l'annexion de la péninsule. Sa construction, qui devait coûter au Kremlin 46 milliards de dollars, ne coûtera plus que 25 milliards. Cerise sur le gâteau : Moscou empoche une intéressante découverte, celle des gisements de gaz et de pétrole les plus importants de la région, au large de la Crimée orientale. "Selon le quotidien financier italien Il Sole 24 ore du 15 mars 2014, les découvertes faites par les Occidentaux, dont Eni, Shell et Exxon sont phénoménales." (11)
Le succès de Poutine ébranle la domination occidentale et exaspère les néocons d'Obama. Pour ces derniers, il n'y a plus à hésiter. Sous peine d'être foulée aux pieds, la bannière étoilée doit à nouveau flotter sur la déchirure de la Guerre Froide.
Celle-ci est désormais déclarée. Le 1er mai, Alexander Vershbow, le secrétaire général adjoint de l'OTAN a dit que la Russie n'était désormais plus un partenaire, mais un ennemi, et que l'Organisation "allait bientôt déployer un grand nombre de forces de combat en Europe de l'est", considérées comme "les éléments défensifs de la région". Une réaction conforme à la doctrine Wolfowitz qui est à la base de la politique US envers la Russie (et la Chine). La stratégie, dévoilée dans le New York Times du 8 mars 1992, stipule que "tout pouvoir assez fort pour rester indépendant de l'influence de Washington doit être considéré comme hostile". (12) Et donc abattu.
Plus facile à dire qu'à faire. Derrière le vacarme des indignations factices et des sanctions prétendument intimidantes, il y a une réalité qui édulcore les rodomontades de l'Occident. L'imbrication des activités occidentalo-russes paralyse toute rupture imprudente par des conséquences dangereuses dans au moins quatre domaines : l'espace, l'énergie, l'industrie et la finance.
L'espace. Un domaine inattendu dont personne ne parle, auquel Jean-Paul Pougala consacre un remarquable article que nous publions dans le numéro de B. I.. Deux Américains – Rick Mastracchio et Steve Swanson – et trois Russes sont dans la station spatiale internationale ISS. Il n'y a que la Russie qui ait les moyens techniques de véhiculer du personnel cosmique, donc de rapatrier les astronautes. Si elle s'énerve devant l'intransigeance US, ces derniers risquent de finir leur vie bloqués au-dessus de nos têtes. Même situation en ce qui concerne l'Agence spatiale européenne, qui dépend elle aussi de la technique russe. Voici ce que dit le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine à l'agence Interfax le lendemain de la première vague de sanctions du 28 avril : "Si les Etats-Unis veulent frapper le secteur russe des fusées, ils vont exposer leurs cosmonautes de la Station spatiale internationale (…) Honnêtement, ils commencent à nous taper sur les nerfs avec leurs sanctions .(…) Nous les avons prévenus que nous répondrons à une déclaration par une déclaration, à une action par une action. (…) Ils n'ont qu'à envoyer leurs astronautes à la ISS avec un trampoline." (13)
L'énergie. Inutile de revenir sur l'importance continentale des fournitures de gaz russe, qui ont été abondamment dépeintes en gémissant par nos grands médias comme une sinistre dépendance de l'ogre oriental. Pouvoir décider du débit et du prix d'environ 30 % des fournitures indispensables de l'Union européenne est de toute évidence un atout capital. Qui pèse par exemple sur les relations germano-russes. L'Allemagne, ayant renoncé à l'énergie nucléaire, ne dispose d'aucune alternative au gaz russe. Cette quasi-exclusivité est un moyen de pression dont l'Occident cherche désespérément à se dégager. Aux abois, Washington pousse certains pays, dont l'Ukraine, à se procurer une énergie de seconde main par son rachat à des pays déjà alimentés par Gazprom à des prix réduits, comme la Slovaquie, la Pologne ou la Hongrie. Mais cet expédient ne concerne que des quantités minimes, consenties même avec réticences, comme par la compagnie Eustream de Slovaquie, qui n'a pas envie de se mettre à dos son principal fournisseur. (14)
L'industrie. Les liens germano-russes sont un tissu compact de relations entre géants économiques qu'il est inimaginable de déchirer. Les grands patrons allemands des milieux industriels, chimiques, automobiles ou bancaires sont tous montés au créneau pour le dire à Angela Merkel. Leurs conseils de prudence n'ont évidemment pas eu d'échos dans les grands médias qui ont continué à exalter la résistance anti-russe, mais l'unanimité de géants comme BASF, Siemens, Volkswagen, Adidas ou Deutsche Bank a été impressionnante. Même le quotidien économique français "la Tribune" a du en rendre compte. (15) Les mêmes réticences se sont exprimées aux Etats-Unis, en Angleterre, en France et en Italie, sans avoir beaucoup d'effet sur l'aveuglement des politiciens, mais modérant sans doute en coulisse quelques-uns de leurs excès.
La finance. En imposant des sanctions à la Russie, les Etats-Unis se sont littéralement tiré une balle dans le pied. Ils ont forcé Moscou à vendre les obligations de Gazprom non plus en dollars mais en yuans chinois, renforçant la décision de pays comme la Russie, la Chine, l'Iran et d'autres de se dégager du dollar comme monnaie de réserve. C'est ce rôle de monnaie de réserve qui a permis à Washington, depuis Bretton Woods en 1944, de financer les trillions de ses budgets militaires et de ses guerres, avec les dollars d'autres pays. Mais devant les gigantesques déficits budgétaires et les retombées de la crise économique, de nombreuses nations ont commencé à s'affranchir du dollar. Selon un nouveau rapport du FMI, 23 nations détiennent des réserves en yuans chinois. Ce dernier n'est pas encore convertible, mais la Banque centrale de Chine a acheté au cours des dernières années d'énormes quantités d'or pour préparer sa convertibilité. Les menaces américaines n'ont fait que renforcer la tendance et pousser des colosses comme Gazprom ou Norilsk Nickel à se tourner vers l'immense marché asiatique. Le 2 avril, un accord de troc pétrole iranien contre équipements et biens russes, d'une valeur de 20 millions de $, est déjà intervenu entre Moscou et Téhéran et, en mai, Poutine doit se rendre à Beijing pour finaliser un monumental accord de 30 ans de fourniture de gaz à la Chine. "Ce qui émerge est un glissement tectonique dans les relations monétaires entre les plus grands Etats de l'Eurasie vers un commerce bilatéral libellé en roubles, en renmimbi ou en or." (16) Un mouvement accéléré par la russophobie de l'Occident.
Ces freins aux sanctions – que nos politiciens et médias ignorent avec leur arrogance habituelle – sont encore plus justifiés, s'il en était besoin, par la nature même des alliés que se choisit l'Occident. Une fois de plus, les Etats-Unis et leurs satellites européens (dont la France) parient sur le cheval pourri. Ils se proclament anti-terroristes et ne cessent de détruire ou de contrer tous les barrages au terrorisme (comme les régimes laïques dans les pays musulmans ou les pays dont les gouvernements combattent le fanatisme religieux) et de s'associer aux plus fervents adversaires de leur prétendue démocratie : les Tchétchènes au Caucase, les monarchies du Golfe, les djihadistes en Syrie, les Frères musulmans en Egypte ou les naziphiles de Kiev. Et comme par hasard, on retrouve les mêmes sur le terrain. Selon ce qu'a dit à l'agence iranienne FARS sous le sceau de l'anonymat un responsable arabe de la sécurité, l'Arabie saoudite a transféré par plusieurs avions un grand nombre de combattants takfiri terroristes, qui ont des nationalités tchétchènes ou saoudiennes et reçoivent des soutiens financiers et militaires des services de renseignement saoudiens, de Syrie à la capitale ukrainienne Kiev, pour aider l'armée ukrainienne dans son combat contre la population prorusse. Selon la source, Riyad veut se venger du soutien apporté par Moscou à Bashar al Assad et de l'affront subi par son prince Bandar lorsque Poutine a brutalement refusé son chantage sur la protection des jeux Olympiques de Sotchi. (17)
Ces tares occidentales signifient-elles que la Russie est gagnante sur tous les tableaux ? Non. Sa position est forte, mais pas invulnérable. Elle aussi est piégée par la funeste logique de la Guerre Froide.
Le jeu américain en Ukraine consiste à pousser à la violence les pions de Kiev de façon à obliger Moscou à se servir de la force pour protéger ses ressortissants. Si Poutine ne bouge pas, il fera la preuve de son impuissance et sera accusé de faiblesse. S'il réagit, l'entrée en Ukraine du moindre contingent en uniforme déclenchera une tonitruante fanfare de dénonciations de "l'agression russe" qui réduira au silence les hésitations des grands patrons, redorera le blason protecteur de l'OTAN, assurera une force nouvelle à la domination US sur l'Europe, entraînera la fourniture d'armes aux "patriotes" ukrainiens, et engluera Moscou dans l'impasse d'un conflit à haut risque. Le dilemme est réel. Poutine s'en rend sans doute compte et devra trouver une solution lui permettant de ne pas abandonner les siens en transigeant sans perdre la face.
La partie est engagée. Américains et Russes sont à nouveau face à face devant l'échiquier ukrainien, le couteau entre les dents. Poutine est un bon joueur d'échecs, il a des chances de l'emporter.
Louis DALMAS.
Directeur de B. I.
(1) Témoignage de la survivante Tatyana Ivananko, donné au correspondant de RT (Russia Today) Alexey Yaroshevsky.
(2) Narmi Michejda, Association Centre de langue et culture russe, 3 mai 2014.
(3) Libération, 10-11 mai 2014
(4) La méthode consistant à enfermer des gens dans un local pour ensuite les brûler vifs semble être devenue une tactique à répétition. La même atrocité s'est reproduite le 9 mai à Mariupol où les néo-nazis de la "Garde nationale" ont carbonisé une vingtaine de personnes dans un commissariat. La "garde nationale" est une milice commandée par le nouveau chef de la Sécurité de Kiev, Andriy Parubiy, ex-fondateur en 1991 du Parti national-socialiste ukrainien.
(5) Mike Whitney, Information Clearing House, 5 mai 2014.
(6) Jean-Marie Chauvier, "Le pogrom à Odessa", 4 mai 2014.
(7) Russophobie entretenue dans nos grands médias par des hystériques comme Caroline Fourest, journaliste au Monde, rédactrice en chef de la revue Prochoix, chroniqueuse des "Matins de France-Culture". Dans son émission "le monde selon Caroline Fourest", son billet du 6 mai par exemple sur l'Ukraine évoque "les fameux petits hommes verts dans l'est de l'Ukraine. On en a moins parlé, mais ils ont aussi capturé trois officiers ukrainiens avant de les exhiber devant les caméras un bandeau de sang sur le visage. Les paramilitaires séparatistes venaient de leur arracher les globes oculaires avec un couteau." Quand aux putschistes naziphiles de Kiev, il s'agit tout simplement d'un "gouvernement d'union nationale provisoire, issu d'une révolte populaire, en vue d'organiser des élections et donc de rendre la parole au peuple."
(8) AFP, "CIA, FBI Agents Advising Ukraine Government Report".
(9) Ilia Kharlamov, La voix de la Russie, Ria Novosti, 29 avril 2014.
(10) Ekspert, numéro de mars 2014.
(11) Jean-Paul Pougala, "Le grand bluff des sanctions économiques de l'Occident contre la Russie", Bamena (Cameroun), 5 mai 2014.
(12) Paul Craig Roberts, "Ukraine : Washington cherche la mise à mort de la Russie", 4 mai 2014.
(13) Jean-Paul Pougala, op. cit.
(14) International New York Times, 6 mai 2014.
(15) La Tribune, 13 mars 2014, "Les patrons allemands peu enthousiastes pour sanctionner la Russie".
(16) William Engdahl, "Dollar dying, Multi-polar World in the Offing", 18 avril 2014
(17) FARS News Agency,Téhéran, 4 mai 2014.
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