Tout ça pour ça !
Après de longues semaines, le mouvement des gilets jaunes arrive à un tournant décisif, il est temps de réfléchir et de faire un bilan provisoire.
La puissance d'un symbole rassembleur
ll y a déjà plus d'un mois, les réseaux sociaux cristallisaient petit à petit un mécontentement croissant de gens qui étaient taxés sur tout et ne recevaient en échange que le regard indifférent et le service minimum du fonctionnaire bien mieux loti qu'eux, n'ayant pas les fins de mois douloureuses qu'ils subissaient.
Toutes les semaines apportaient leur lot de petites humiliations et de taxes en tout genre votées par une assemblée godillot, de la limitation de vitesse à 80 km/h au durcissement du contrôle automobile, de l'augmentation des taxes sur les déchets à celle sur l'abri de jardin, rien n'y échappait.
La nouvelle taxe "écologique" sur le diesel a fini par faire sauter le couvercle de la marmite, et les premiers gilets jaunes sont apparus, bloquant les ronds-points avec le succès que l'on sait en réussissant à fédérer une partie importante de la population ave l'objectif de faire reculer le gouvernement.
La montée des enchères
Quand un mouvement fait boule de neige avec l'approbation du plus grand nombre, il devient évidemment ambitieux, la décision est donc prise de manifester à Paris ainsi que dans les grandes villes. La première stratégie du gouvernement fut de laisser casser les antifas et autres groupes d'extrême gauche pour donner une mauvaise image du mouvement dans les informations et faire se retourner l'opinion.
Malheureusement pour lui, Castaner n'avait pas le doigté suffisant pour cette manoeuvre qui devint un peu trop visible et contreproductive avec les dégradations de l'Arc de Triomphe qui scandalisèrent le peuple français, les apprentis sorciers étaient dépassés par les événements. La semine suivante, il fut donc décidé d'employer les grands moyens, véhicules blindés et présence policière renforcée. Mais Paris est grand et le nombre d'endroits où les casseurs peuvent s'en donner à coeur joie est important, malgré un nombre conséquent d'arrestations.
Je doute que les vrais casseurs arrêtés aillent en prison, ceux-ci sont presque toujours les rejetons de la même classe sociale que nos élus et nos magistrats, comme l'a bien montré le procès sur la mort de Méric. Quant aux racailles qui pillent à la nuit tombée, ce n'est même pas la peine de poser la question.
L'aumône accordée aux manants
Les patrons se plaignent, l'économie bat de l'aile et le chiffre d'affaires des commerces baisse dangereusement à l'approche de Noël, saison où les ventes sont à un point culminant. Il faut donc faire quelque chose, et comme le monarc n'a pas la moindre intention de changer sa ligne mondialiste, il consulte pour savoir à quel point combien il peut desserrer les cordons de la bourse.
Les annonces faites sont d'essence typiquement socialiste, il s'agit de fractionner la population en sous-catégories et distribuer de l'argent aux plus basses, c'est-à-dire diviser pour mieux régner. Comme d'habitude, un effet de seuil est créé, et si vous êtes un peu en delà, vous paierez un maximum. C'est le genre de mesure qui encourage les gens à calculer si cela vaut la peine de travailler, inutile de dire quelles sont les dégâts sur l'économie. Des revendications initiales, il ne reste quasiment rien, tout a disparu dans un trou noir. Et dans un dernier pied de nez, le monarc a fait signer un traité de l'immigration qui va créer un appel d'air et faire gonfler la facture de l'immigration, les taxes feront donc leur réapparition bientôt !
L'utopie de la révolution
Les gilets jaunes ne sont pas à blamer, ils ont tenu longtemps dans des conditions fatigantes et difficiles, il est normal que leur mouvement s'essouffle. Le temps de la révolte épidermique est dépassé, il faut aujourd'hui se demander sur quoi cela peut-il bien déboucher.
Ils ont pu tester la résistance du pouvoir et doivent maintenant savoir que pour le renverser c'est le coup d'état ou rien, il n'y a pas d'alternative. Mais sans organisation structurée et l'appui de l'armée, un coup d'état n'est pas réalisable, cela devient une révolution qui est vite réprimée dans le sang. Je ne pense pas que nos compatriotes soient près pour cela.
Les maux exprimés par les gilets jaunes sont la conséquence des choix économiques et politiques bien plus globaux et sur lesquels ils devraient dorénavant réfléchir. Lors des présidentielles, j'avais exprimé le sentiment qu'avec l'élection de Macron notre pays allait se suicider, le processus s'est très vite engagé, malheureusement.
Comme pour les USA, notre économie, notre industrie ne peuvent se développer sans un certain protectionnisme que ne permettent pas les instances européennes qui sont assiégées par les lobbies mondialistes. Macron veut un pays ouvert à tous les vents.
En plus d'être un poids économique très lourd, l'immigration change le socle culturel français de plus en plus vite, sous les coups de boutoir de la communauté musulmane, notamment. Macron fait signer un traité qui aggrave la situation et qui ligote notre droit pénal.
C'est l'ensemble de cette politique qui est la cause principale des charges de plus en plus lourdes qui pèsent sur les épaules de nos concitoyens, et cela ne peut se changer par des émeutes ou même une révolution, mais comme en Italie ou aux Etats Unis, en faisant accéder au pouvoir des gens qui prennent en compte les intérêts de leur peuple.
Vive la république, Vive la France !
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