Tout est à refaire
Quand tout est à reconstruire il faut aller à la racine du mal
Tout est à refaire
Contre la tyrannie qui s’avance il est vital de se mobiliser car subir sans réagir réduit notre dignité, notre humanité. Notre sort et celui des générations futures dépend de notre capacité à relever la tête aujourd’hui.
Tout est à refaire, système politique, mode de vie et de consommation, mentalités. C’est en ce sens qu’il faut parler de révolution, révolution démocratique, sociale et économique, révolution des comportements, révolution des consciences.
Cette révolution doit être radicale et ne pas se contenter de déclarations d’intention ni de mesurettes. Elle va à l’opposé de toutes les « réformes » anti-peuple qu’on veut nous imposer depuis plus de 40 ans. Cette révolution est nécessaire, sinon comment arrêter la dérive dans laquelle nous sommes entraînés malgré nous ?
Toute attitude passive sert sans le vouloir les intérêts des gouvernants dont nous subissons les politiques. L’abstention récente et massive des français n’est pas un signe de passivité mais le début d’une prise de conscience : nous ne voulons plus de ce système politique qui nous divise et nous prive d’initiative. Nous rejetons donc logiquement tous ceux qui soutiennent ce système moribond, mais encore extrêmement puissant puisqu’il a confisqué à son profit tous les leviers de l’appareil d’État.
Nous rejetons également ceux qui se targuent du titre d’opposants mais se limitent à des critiques de second ordre, ne remettant pas en cause les bases du système politique, notamment la subordination de celui-ci à des organismes supra-nationaux, et le dévoiement de notre Constitution, déjà profondément délabrée par un tas de révisions successives exécutées dans notre dos sans référendums. Ce n’est pas de nouveaux maîtres dont nous avons besoin, seraient-ils plus « gentils ». Les candidats au titre de nouveau maître pullulent en ce moment, notre système hyper présidentiel alimentant cette situation. Il faut refuser ce système, instrument de légitimation de l’aristocratie étatique et financière dont Macron n’est qu’un employé, à la fois obligé et agent.
Si on est logique il faut donc boycotter la présidentielle car notre but est d’affaiblir la légitimité du futur « locataire de l’Élysée » quel qu’il soit, Macron ou n’importe quel autre prétendant. Allons-nous continuer à participer à cette mascarade qui nous fait, dit-on, choisir « le moins pire » de nos maîtres. Il faut se sortir de l’idée que c’est en changeant de maître qu’on change le cours des choses. Combien de gens se sont fait berner en 2017 ?
Combien de nouveaux déçus en 2022 ?
Certains des candidats à la présidentielle sont sans doute sincères dans leur volonté de changer le système. Mais on peut se poser la question : comment ont-ils été désignés ? Ont-ils été choisis par le peuple ou même reconnus par lui ?
Ont-ils d’autre part une chance, même minime, de passer le premier barrage, celui des « parrainages » de maires, entièrement aux mains de partis politiques, qui, en perte de vitesse, n’ont aucun intérêt à favoriser des concurrents potentiels ?
Ce n’est pas avec les présidentielles mais avec les législatives que le peuple peut reprendre l’initiative en 2022.
Il s’agit de devenir les maîtres de nos maîtres en inventant des instruments nouveaux de contrôle et de prise de décision. Se concentrer sur les futures législatives est le moyen de reprendre, non pas le pouvoir mais du pouvoir, à condition de constituer de vraies listes
de citoyens unis sur l’essentiel, à partir de comités locaux. Ces comités devront envoyer à l’assemblée nationale avec un contrat de législature des mandataires déterminés à changer le système radicalement par l’écriture d’une nouvelle constitution qui obligera l’État à mener la nouvelle politique que nous sommes nombreux à vouloir.
N’attendons plus ! Plus nous attendrons plus le combat deviendra difficile à mener car l’étau se resserre.
Une nouvelle preuve en a été donnée ce lundi avec la dernière allocution de Macron. Pour faire oublier la claque qu’il a pris / il n’est pas le seul/aux régionales, Macron se devait de réagir pour montrer à ses maîtres et à son électorat qu’il sait jouer au père fouettard, jeu qu’il affectionne particulièrement. Une partie de la population, en désarroi et sans repère moral veut en effet de la poigne. Se représentera-t-il ? Nul ne le sait. Peut-être que l’oligarchie se demande si elle ne va pas faire courir un autre cheval.
De notre coté préparons l’avenir hors des partis et des boutiques. Faisons un pas de plus. Entrons dans une dynamique populaire constituante.
https://la-dynamique.fr/participez-au-tour-de-france-de-la-dynamique-populaire-constituante/
Jean-Louis Brunati
Correspondant local de la Dynamique Populaire Constituante à Marseille
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