Ne perdons pas de vue.. notre spiritualité remonte aux pulsions vitales des bactéries..
Ce qui ne contredit en rien l’austère vérité selon laquelle les Dieux s’en foutent que vous pissiez sur leurs temples..
Quand vous écrivez « D’un coup, j’ai un besoin pressant, gargantuesque, à honorer contre l’édifice religieux du coin ! », c’est plutôt la ire des hommes qu’il vous faut redouter...
Les adeptes du Galiléen, eux, vous redemanderons bien aimablement de pisser une deuxième fois. Pas dangereux..
Les Mahométants, eux, seront vraiment pas contents.. Comme ils sont plus couillus, vous risquez effectivement d’être haché menu, michié comme chair à pâté, navré au yataghan..
Sur le Mur des Lamentations, vous risquez la même punition (moins quelques menues mutilations, mais à grand raffut de shofar..).
Quand aux bénévolents disciples de Siddharta Gautama, il ne le remarquerons même pas. Commencez par là.
Vos textes font penser aux chants de Maldoror d’Isidore ducasse.. Pamphlétaire ? Vous vous contentez, à grands coups de langue égocentrée, de sucer l’empeigne des plus conventionnés éditeurs de truismes du moment. Mais votre texte reste émouvant.
« Rabelais, renais ! ils amplifient leur folie : progrès technique sans éthique mine l’âme… » dites-vous.
Après avoir évacué de trois mots le champ de la spiritualité, vous convoqueriez Rabelais pour faire la peau de la modernité, qui selon vous toujours, serait affligée d’une âme minée ? C’est quoi une Âme ? C’est où la logique ?
.. Je pensais à Paul Diel.