Troïka : tout ce qui est à nous est à nous…

Tout a été dit de l’aspect inique, injuste et, tout compte fait, inefficace, sur le fond et la manière avec laquelle la troïka gère le problème grec. Les toutes dernières recommandations, suivies du traditionnel chantage consistant à remettre aux calendes grecques la nouvelle tranche du prêt européen à ce pays depuis longtemps à bout, indiquent, une fois de plus, que les comptables sont surtout des idéologues ivres de libéralisme. Que le pragmatisme auquel ils se réfèrent constamment, n’est qu’une volonté, si peu cachée, de créer un glacis tiers-mondiste à l’intérieur de l’espace Schengen, où n’existera plus que bonnes affaires et force de travail bradé. Sans vouloir entrer dans les détails, soulignons deux des multiples niet à la proposition du gouvernement grec d’économiser sur les dépenses militaires, la troïka estime que les clauses contractuelles des contrats portant sur des armes sont ficelés de telle manière qu’il coûtera plus cher de les annuler que de les honorer. En d’autres termes, les bailleurs – prêteurs – vendeurs (essentiellement français et allemands), qui s’offusquent des dépenses grecques, ne sont pas prêts, à un sou près, à les limiter si celles-ci concernent leur industrie militaire. Par ailleurs, n’oublions pas que les prêts successifs à la Grèce avaient comme destination directe et finale, les banques européennes exposées à la dette grecque, et que ce pays n’a pu in fine utiliser que moins de vingt pour cent de ce prêt en augmentant sa valeur réelle de plus de trente pour cent. En d’autres termes, la Grèce n’a été qu’une courroie de transition pour renforcer les secteurs industriels et financiers de pays tiers européens et pour faire cela elle s’est enfoncée encore plus dans le gouffre de sa dette. Exit donc du programme d’économies toute réduction de dépenses militaires. La troïka n’en veut pas.
Exit aussi les montants prévus qui concernent la fraude fiscale. Ce n’est pas réaliste disent le FMI, le Conseil et la Banque Centrale Européenne : les sommes prévues doivent être saisies sur les retraites, les salaires et le licenciement des fonctionnaires et, une fois faite la preuve de l’efficacité de l’Etat grec de prélever des impôts indus, alors, on verra. Pour faire clair : d’abord on affaiblit les services, on paie l’inspecteur d’impôts avec des cacahuètes, et après on lui demande de contrôler les milliardaires. Je parie ma toute nouvelle paire de pompes italiennes, qu’après aussi la Troïka va se plaindre du manque d’efficacité contre la corruption. Il faut donc privatiser tout et n’importe quoi, en urgence absolue, puisque l’Etat, corrompu, n’arrive pas à percevoir des impôts de ceux-la même qui s’apprêtent à l’acheter. Le rapport de la troïka est truffé de ces incohérences sémantiques, on ne s’y attarde plus. Sur les onze milliards d’économies proposées la troïka a refusé près de deux milliards et demi. A chacun de ces refus on y décèle la même idéologie, si chère à Nikita Khrouchtchev : ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous on en discute. Ainsi, toutes les propositions du gouvernement grec qui consistent à baisser encore plus les salaires, les retraites, les prestations sociales ont été acceptées haut la main. A une exception près : la limitation des médicaments et de l’appareillage sanitaire (près de 800 millions) ; il est vrai que l’industrie pharmaceutique est européenne, et que Siemens, qui a en Grèce le quasi monopole sur ce marché vient de racheter sa mauvaise conduite corruptive pour la somme modique de deux cents millions espérant (sic) un nouveau départ plein de promesses. Pour qui ?
Obsédé par la récupération de la nouvelle tranche du prêt européen, le Gouvernement grec, plie systématiquement à toutes les exigences de la troïka. Son unique ambition politique étant de pouvoir emprunter plus et de perdurer. Mais il n’est pas moins sensible à la réalité explosive du pays et de ses citoyens et du fait que, minoritaire, il est à chaque instant sous la menace de l’implosion, et de nouvelles élections qu’il perdra certainement. Il essaie donc d’adoucir les mesures, par simple réalisme. Ce qui n’est pas le cas de la troïka qui, ici et maintenant veut tout et tout de suite, quitte à participer à la déchéance du peuple grec (de toute évidence, cela lui importe peu), mais aussi à une situation chaotique, à l’avènement d’une gauche radicale et le sursaut d’un peuple (ce qui, certainement, ne serait pas très plaisant pour les technocrates bornés qui gouvernent l’Europe). Comme quoi, les leçons des dernières élections, heureusement pour le peuple grec, n’ont pas été suffisantes. On peut tromper quelqu’un tout le temps et plusieurs une fois, mais pas plusieurs fois et tout le temps disait Abraham Lincoln.
32 réactions à cet article
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La partie qui se joue actuellement en Europe est digne de figurer dans les annales du poker, et le coup de la Grèce semble être la carte-maîtresse qui donnera au « vainqueur » d’après ce grand coup de bluff un sérieux avantage pour la suite du jeu...........
http://2ccr.unblog.fr/2012/05/28/grece-le-coup-de-poker-des-marches/
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La police grecque a manifesté aussi contre les plans de rigueurs de la Troïka.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/09/06/009-grece-manifestations-policiers.shtmlMessage entendu parmi les slogans : ’Si le peuple descend dans la rue, nous serons à ses cotés !’La manif des policiers a été l’objet de heurts avec... la police.Un flic anti emeutes a témoigné anonymement : ’Ils nous font nous battre contre nos frères’Y’a comme un air de prise des Invalides un certain 14 juillet 1789.-
Aldous, : C’est vrai qu’à l’époque, la Bastille abritait surtout des invalides...
Bon !
Ca ira (ça ira, ça ira...) pour cette fois.M. Koutouzis : pourquoi le gouvernement grec n’arrive-t-il pas à imposer une vraie fiscalité aux armateurs et à l’Eglise Orthodoxe, qu’est ce qui bloque ?
Bien à vous -
Revisez un peu votre histoire.
Le 14 juillet, à sept heures du matin, le Comité permanent des électeurs, siégeant à l’hôtel de ville, envoie Ethis de Corny, procureur du Roi, pour réclamer les armes stockées aux Invalides. Celui-ci arrive à neuf heures, avec son escorte armée. Le gouverneur, ne disposant que de sa garde et d’une compagnie d’artilleurs, refuse de livrer les armes sans ordres formels du Roi. (...) Sombreuil explique alors à Ethis de Cornyqu’un courrier est parti pour Versailles, et lui demande d’attendre la réponse. Néanmoins la foule qui se masse autour des Invalides refuse la demande et se lance à l’assaut du bâtiment. L’ordre est donné aux artilleurs de faire feu sur la foule. Néanmoins pas un tir ne se fera entendre. Les invalides eux-mêmes ouvrent les grilles. La prise des Invalides permettra à la foule de récupérer 32 000 fusils et 27 canons. -
Je ne voudrais pas répondre à la place de Michel mais j’ai mon sidée :
- Le marché des transports maritimes internationaux se fait à la City de Londres où sont domiciliées toutes les compagnies maritimes « grecques » dont vous parlez.
Je ne vois pas le gouvernement de sa très gracieuse majesté collecter et envoyer à la Grèce un tel impôt. Déjà qu’ils ne veulent pas rendre les marbres du Parthénon !
- Si l’état grec avait la bonne idée d’appliquer le régime fiscal -disons français- au patrimoine immobilier de l’église, il serait légitime que l’église lui dise « faites comme la France : nationalisez le patrimoine religieux et entretenez les églises aux frais du contribuable ».
Je doute que l’état grec y gagnerait. Vous avez visité la Grèce ? Vous avez vu le nombre d’église et monastères ? Vous croyez vraiment que l’état grec aurait de quoi entretenir ce patrimoine même en ne nationalisant que ce qui a plus de 200 ans ? Déjà qu’il peine à entretenir le patrimoine antique !
Allez donc voir ce qui se passe en GB où le patrimoine ecclésiastique est à la charge de l’église comme en Grèce : vente d’église aux enchères partout.
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M. Koutouzis : pourquoi le gouvernement grec n’arrive-t-il pas à imposer une vraie fiscalité aux armateurs et à l’Eglise Orthodoxe, qu’est ce qui bloque ?
Bien à vous
Totalement d’accord
Marre qu’on me parle de ses grecs qui ont ramassé , ceux qu’ils ont semé -
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf
Livre I - Fable 3 Jean de La Fontaine
Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi : n’y suis-je point encore ?
Nenni- M’y voici donc ? -Point du tout. M’y voilà ?
-Vous n’en approchez point."La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ,
Tout prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages. -
et celle du salaud qui tire sur les ambulances ? vous la connaissez ?
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@Lagabe
Si les Grecs avaient semé des abrutis, avec vous, la récolte aurait été bonne.
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Je reviens sur l’histoire de la prise des Invalides le 14 juillet 1789.
Effectivement le citoyen moyen n’en a jamais entendu parler et commémore la prise de la Bastille, oú il n’y avait rien à prendre, qui ne serait jamais arrivée si le peuple n’avait recupéré les armes des Invalides ce matin là.Bref, l’évenement décisif de la révolution française, s’il est commémoré à la bonne date, n’est pas celui qui est mis en exergue par les historiographes officiels.Et ça se comprend : la collusion des militaires qui ouvrent l’arsenal des Invalides au peuple est un evenement hautement dissident et redouté par le pouvoir.Fêtons donc la prise de la Bastille, place vide gardée par trois pelés et deux tondus, et surtou ne donnons pas le mode d’emploi d’une révolution reussie à la foule imprevisible... -
Yvance77 10 septembre 2012 12:23Salut,
La légende de la photo c’est : « c’est à qu’elle heure qu’on les bouffent ces grecs » n’est-ce pas ?
Excellent billet encore une fois
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Ou alors :
« -Je préfère ma Patek Philippe à ta Rolex, franchement !
-C’est parce que tu n’as pas encore 50 ans... » -
Merci à @Michel Koutousis pour cet excellent article , et pendant ce temps la progression des idées de Aube Dorée, parti d’extrême-droite dans la population, continue discrètement soutenue par la droite, la police.
Dans l’indifférence générale, entretenue par les médias, l’état de droit grec a disparu, remplacé par la Troïka (BCE, Commission Européenne, FMI), et un gouvernement « aux ordres » et zélé. Les néolibéraux européistes assassinent le peuple grec, silence, on tue....
Le gouvernement Samaras expédie les « affaires courantes », organisant le pillage des biens publics, cad les recettes fiscales, eau, énergie, transports, au bénéfice d’entreprises allemandes,françaises, chinoises, israéliennes, russes, US....
Une vente à la découpe, à la tronconneuse mise en musique par Costas Mitropoulos, ancien banquier d’affaires et démissionnaire en juillet 2012
Détails du dernier plan d’austérité
Personne ne réagit, quand un Hollande insiste sur un « euro irréversible » reprenant les paroles de Mario Draghi et un Moscovici qui annonce que la question du coût du travail n’était plus tabou confirmant ainsi leur renoncement à la croissance (repoussée aux calendes grecques, sans humour) et validant le diagnostic de M Draghi que « le modèle social européen est mort »
Allons d’un pas léger vers les réformes structurelles du Pacte Budgétaire qui nous apporteront la croissance lumineuse avec la règle d’or
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@Par bigglop (xxx.xxx.xxx.117) 10 septembre 13:01
1/ Tiens tu ne nous parles plus de Jorion, l’incapable ?
Tu aurais peur que je te démonte ?
Tu as raison c’est plus sage.2/ Toi et moi nous savons que tu n’y connais rien mais je vais t’aider un peu...
Mon petit bigglop puis-je te suggèrer de suivre le gentil conseil de ce monsieur ?
« Thomas, le Cimbre » vous dit :
"BIGGLOP, cesse de me mêler comme toujours à Méacanopolis, ce site conspi qui fait l’apologie des fachos comme Soral, de Réconciliation et je ne sais pas quoi. Tu es nuisible en voulant faire de l’information.
Arrête de faire ton petit agité et réfléchis"(source : Goldman Sachs, le côté obscur de Draghi et Monti - AgoraVox le média citoyen)
Cordialement
Leo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées) -
Vous visez juste ; toujours aussi bien !
Le problème c’est que plus on pointe le problème- avec une synthèse qui me sied-, plus on accroît l’impuissance du quidam qui vous lit.
Au bout du compte, j’ai juste envie de pleurer.-
Bonjour,
Mr Koutouzis vous oubliez que la répression contre la fraude fiscale est bien en place, tous les jours les fraudeurs et pas les moindres sont présentés devant la justice et beaucoup d`entre eux se retrouvent en prison sans compter que la saisie de biens est actuellement en hausse permanente.
Il est évident que cette forme d`application « a devenir des contribuables normaux... » ne peut se faire du jour au lendemain dans un pays ou la corruption est tradition, les chiffres publiés récemment sur les contrôles de cet été le démontrent quoi de plus normal vu la situation.Vous semblez penser éternellement dans vos articles qu`il y a une obsession de la Troika a vouloir faire plier la Grèce pour l`appauvrir, j`ai une vision différente de la votre, je pense que ce pays est en phase de transformation pour devenir une plateforme importante dans les Balkans, Moyen Orient etc... Par contre cela ne peut pas se faire dans l`état actuel.
Il est certains que le secteur public sera cédé au privé, la Grèce n`est pas seule concernée il faut arrêter de rêver nous ne sommes plus dans les années de la conquête sociale bien au contraire il suffit de voir en France pays ou le social fut un exemple pour le monde entier n`est plus guère défendu.Je voulais aussi réagir par rapport a ce que dit Aldous sur le marché des transports maritimes internationaux se faisant à la City de Londres où sont domiciliées toutes les compagnies maritimes « grecques.
Désolée Aldous mais ce n`est plus le cas depuis longtemps, tout se centralise a Singapour et ce que vous oubliez de préciser c`est l`empire Cosco !
Pour information sur la situation je vous met si joint un mail d`un ami grec qui se trouve actuellement a Dubaï pour le Shipping maritime qui se pratique actuellement et surtout la manière dont les chinois s`emparent non seulement du futur jardin africain et des ressources, matières premières etc...
Il était cinq jour au Nigeria pour sa compagnie qui je le précise est indienne et non plus grecque comme dans le passée car beaucoup se font absorber.day 3
» j ai rencontré le baron chinois COSCO tu connais ?? les chinois ont tout colonisés en Afrique aussi ils detiennent les lignes maritimes conteneurs et vrac depuis la chine sur l Afrique, ils ont les agences, les camions et les matières premières.. c est l État chinois derrière qui deal le tout avec l État africain etc je t ai déjà raconté bref tu parles a une tapée de boites qui sont toutes plus ou moins de la même famille.. le gars vient de Hong kong, on mange chinois : 300 $ pour 7 au Nigeria car c est l un des pays les plus chers au monde bien que le salaire gras de la bonne soit de 50 $ par mois.. On s est fait voler 6 camions ou plutôt juste la cargaison bref une histoire de chinois qui ne veut pas payer avec Mr Diop a ses cotée qui fait 120 kg.
La journée au port sympa le quotidien, je suis monté sur des vraquiers, j ai fumé des clopes (et oui il est grec) aux milieux des granulés de soja super toxique, ah les pauvres mecs les nigérians … et c est comme tu devines les biftons a tous les niveaux n` y a rien qui tourne tout seul aussi les ports africains sont les plus chers au mondes et ça part d en bas c est quasi intégré ds le quotidien aussi tous sont black listes et t as toujours un mec pour te faire chanter……………………….
C`est le chaos c`est a la limite de la civilisation, c est la nature qui a repris le dessus, les flics arrêtent les caisses pour les piller, les mecs tirent dans la rue, tout part en ruine depuis que les anglais ont quittés le pays, c est un peu le compte a rebours avant l extinction finale. .. faut être pourri pour vivre au Nigeria ou accepter tout simplement que le racisme, l injustice, la violence et l esclavage soit les vecteurs de ton bien être… tout absolument tout le pognon se barre d ici dans tous les cas, tôt ou tard..«
Voila le témoignage non pas d`un média mais d`une personne sur place qui n`a aucun engagement politique ni idéologique mais qui voit la réalité.
J`espère que ce petit récit en apprendra a certains qui pensent qu`ils sont les seuls a être face aux difficultés de notre époque.
J`aimerai aussi attirer votre attention sur ce qui se passe actuellement avec le parti neo-nazi Aube dorée en Grèce. Beaucoup de personne on vu ce parti comme un moyen de contester les politiques successives qu`a connu la Grèce. Ce parti devient la troisième force du pays actuellement avec des coups mediatiques comme celui ci :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dhJntEn4ddA
Afin que vous compreniez mieux car il est difficile de se rendre compte de la réalité, je vous met ci contre suite a un échange avec Alex internaute grec d`un autre forum ou nous échangeons nos visions. Alex est grec, il possède quatre échoppes dans Athenes et vit pleinement la crise :
»Alison je suis de ton avis
L aube dorée et son chiffre dans les sondages est une manipulation
Je m explique,
e gouvernement grec utilise la peur ,non seulement en interne mais aussi dans sa politique étrangère.
Actuellement ce gouvernement dit d union national laisse cette milice armée qu est l aube dorée libre de faire ce qu elle veut
Pourquoi ????
C est une arme politique que ce gouvernement actuel utilise pour dire aux européens regardez ce qui se passe actuellement ,si nous continuons avec votre recette d austérité troikane , le pays va sombrer dans le chaos.
L aube dorée deviendra le deuxième parti voir le premier parti, un chantage a l extremisme que fait actuellement le gouvernement Samaras a ses partenaires européens, cette politique est a double tranchant.
Cette milice fasciste ose faire des coup de poing très très médiatisés sans être inquiété,ce qui a la fin donnera au citoyen lambda l`impression que lui aussi peu faire ce genre de coup de poing sans être inquiété,ce qui amènera une violence permanente dans certains quartier d Athènes ou dans d autre ville.
Si ce chèque en blanc continue les supputation du chiffre des sondages deviendra reelle dans l électorat grecIl est très facile d arrêter cette mascarade qu est l aube dorée, interdire ce parti et juger ces membres tout simplement mais actuellement le gouvernement ne le fait pas car il utilise ce phenomene aube doree pour des raison de tactique tant a l interieur qu a l extérieur.
Actuellement tout va très vite et de plus réduire les salaires des forces armées et policières va peut être provoquer si il y a une révolte populaire soudaine et généralisée dans toute la Grèce, car qui prendra le risque de se faire tuer si de plus il le fait pour un salaire de misèreTout les ingrédients d un chaos probable et si il y a lieu, les milices fascistes de l aube dorée si elles ne sont pas démantelés n auront pas seulement ce qui restera des force de l ordre devant eux mais aussi les milices du Pame du KKE et les obscures terroristes anarchiste du Syriza. Un bordel incommensurables qui amenera a un couvre feu probable instaurée par l armée.
On aura peut être même d un coup d État soit disant démocratique ou certains politicien soutenu par l armée prendront le pouvoir.
Tout ça c est a prendre au conditionnel,mais dans l état actuel des choses , un petit rien une étincelle peu foutre le bordel.
Alison,c est la première fois que je peux vraiment te dire qu une grande partie des grecs sont vraiment a bout et n arrive plus même a dormir a cause du stress qu il n arrive pas a combler les deux bouts.
Je croyais jusqu a maintenant que la situation était réversible mais j en doute vraiment aujourd hui.Je crois que la Grèce va tomber dans une spirale irréversible d une telle déchéance dans tout les domaines qu on ne pourra pas l arrêter sans effusions de sang
Vision pessimiste ?
Ce n est pas la mienne mais celle de centaines de mes compatriotes qui eux n arrive plus a s en sortir depuis des mois,certains depuis plusieurs années et qui on la haine et la rage a fleur de peau et ils sont très très nombreux.
J essaye de garder mon tempérament optimiste et ma joie de vivre mais je sais que ma Grèce n est plus la même Alison mais je ferais tout pour que ma famille ne le sente pasTa leme
Voila j`espère que ce témoignage fera prendre conscience que la Grèce n`est pas la France, les méthodes appliquées pour asservir le peuple est violente et que tous les moyens sont employés. La France descendra aussi d`un ou plusieurs crans comme beaucoup de pays, Hollande a été mis en place pour cela tout comme Papandreou ici, je m`étonne que personne n`est relevé cette information.... Gorgea Papandreou réélu président de l`internationale socialiste !
Alison.
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Aube Dorée est 4e après Sirisa.
Effectivement ils ont une certaine popularité car ils font des descentes là ou les flics n’osent plus intervenir.
La video montre qu’ils renversent l’échoppe d’un vendeur dans autorisation.
Dans une situation de crise ou les partis centraux ont prouvé leur collusion avec l’étranger il est relativement normal que les extrêmes montent. Scénario des années 30.
Je rappelles qu’à cette époque la Grèce aussi avait un dictateur fasciste : Metaxa.
Un fasciste philosémite figurez-vous. Comme quoi ça existe.
Metaxa a tenu tête à Mussolini et battu l’armée Italienne avant d’être défait par Hitler.
Bref, je pense qu’on devrait eviter de coller des étiquettes ’nazi’ et autres un peu trop vite sur les gens.
Le paysage politique grec n’a rien à voir avec le paysage allemand.
Sinon j’ai pas compris ce que ça change l’histoire de Singapour et des armateurs grecs.
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Aldous de nos jours chaque peuple imagine « l`ennemi » sur son territoire ou en Europe voir la Troika mais personne ne voit l`avenir dans ces conditions. Bien sur l`information est dirigée en ce sens, focalisation sur le racisme, sur la politique people voir grotesque mais un jour viendra ou l`on prendra réellement de ce que l`on a pas vu venir.
Singapour est aujourd’hui un pivot central de l`économie maritime, regardez ceci Singapour 2014 vous verrez si l`on parle de crise économique et surtout qui sont les exposants, les clients etc...
Pour la petit histoire...
Les armateurs qui sont à la tête de la première flotte marchande mondiale sont « protégés » depuis les années 1960 par la constitution grecque qui a prévu pour eux un régime unique d’imposition. C’est une taxe forfaitaire assise sur le tonnage (capacité) de leurs navires quand ils battent pavillon grec, c’est-à-dire quand ils sont immatriculés en Grèce.
Cette taxe a remplacé tout le reste, en particulier l’imposition sur les revenus et les bénéfices. Mais ce pavillon grec ne représente aujourd’hui que 25 % de la flotte grecque (capacité). Les autres navires, qui battent pavillon maltais, chypriote ou libérien pour les plus courants, sont soumis à la réglementation de ces États, plus avantageuse et moins contraignante pour les armateurs. Ce système de « taxe forfaitaire au tonnage » existe avec des modalités différentes, dans de nombreux pays, à commencer par la France et la Grande-Bretagne.
Londres, toujours une place forte des armateurs grecs
« C’est la Grèce qui a introduit ce système de taxe au tonnage dans les années 1960 en lieu et place du système fiscal qui existait auparavant », relève le Lloyd’s List, la Bible de l’information maritime dans le monde entier. Il rappelle un point d’histoire qui éclaire la situation d’aujourd’hui. « Au XIXe siècle, les armateurs grecs à la voile en pleine expansion dans le bassin Méditerranéen et en mer noire, avaient élu domicile à Londres, la capitale mondiale du shipping ».
Ils s’y trouvaient très bien car c’est à Londres qu’était concentrée toute l’expertise maritime mondiale et tous les services qui gravitent autour du shipping. Par la suite, quand ils sont partis à l’assaut de l’Atlantique, c’est encore à Londres qu’ils ont pu acheter leurs premiers bateaux à vapeur.
« C’est pour faire rentrer en Grèce tous les armateurs qui s’épanouissaient à Londres ou à New York que le gouvernement a eu l’idée d’une simple taxe au tonnage remplaçant tout ce qui existait auparavant ». Cette mesure incitative a eu son effet, même si une partie de la profession continue aujourd’hui d’avoir pignon sur rue à Londres, à New York et… à Genève, cette dernière étant l’une des grandes places européennes de négoce de matières premières.
Partout, les armateurs grecs forment des communautés très soudées. D’après le Lloyd’s List, une centaine de compagnies maritimes grecques —baptisées les « London Greeks »— seraient aujourd’hui installées à Londres, employant quelques 1.500 salariés.
Mais alors, se demande le béotien, en quoi un armateur qui n’exerce pas d’activité en Grèce et qui n’a pas de navire battant pavillon grec est-il « grec » finalement ? « La question renvoie à des enjeux d’ordre ethniques ou patriotiques », plaisante un spécialiste des questions maritimes. « Un certain nombre d’armateurs grecs n’ont qu’un passeport grec et un petit bureau en Grèce ».
Aristote Onassis, l’inventeur du pavillon « de complaisance »
La profession a multipliée les déclarations indiquant qu’en cas de changement de régime fiscal, elle serait prête à déménager vers des destinations proches et plus « accueillantes », comme Monaco.
« Si travailler en Grèce n’est plus intéressant pour nous, nous prenons nos bateaux et nous partons », ont déclaré de nombreux armateurs ces derniers mois, en faisant valoir que leur activité était par nature internationale. « C’est vrai pour le transport maritime en général, mais c’est encore plus vrai pour les Grecs ». La Grèce n’est pas un pays exportateur et les marchandises destinées à la Grèce représentent moins de 1 % de l’ensemble transporté par les armateurs grecs.
Rien de plus facile que de changer le régime fiscal d’un navire. Cela se fait en une journée à peu près partout dans le monde. Pour la petite histoire, le premier armateur à avoir expérimenté un pavillon dit de « complaisance » est un certain Aristote Onassis, le plus célèbre des armateurs grecs du XXe siècle. Né à Smyrne, dans l’Empire ottoman, chassé d’Anatolie, refugié à Athènes puis à Buenos-Aires, le jeune armateur qui s’était d’abord lancé dans le commerce du tabac, décide dans les années 30 de faire immatriculer ses navires au Panama pour échapper à l’administration argentine.
Il investira ensuite l’argent économisé dans l’achat de six vieux cargos dont il confiera l’exploitation à des marins grecs, et commencera à faire du fret maritime entre les deux parties de l’Amérique. Pressentant l’enjeu du pétrole, il fera alors construire le plus grand tanker du monde, l’Ariston.
Le shipping plus que le tourisme
Hostile à une modification de son statut fiscal, la profession multiplie les actions de solidarité, comme les donations. Cela passe notamment par l’Union des armateurs grecs qui gère un fonds de solidarité alimenté par les compagnies maritimes et leurs collaborateurs du monde entier. « La communauté des armateurs se prépare à intervenir de façon très concrète pour aider les secteurs de notre société qui sont les plus éprouvés par la crise », explique Theodore Venjamis, le président de l’Union des armateurs grecs. « Nous l’avons déjà fait plusieurs fois par le passé ; nous sommes désintéressés ; nous sommes d’abord humains et patriotes ».
Aujourd’hui, la crise du financement avec la crise bancaire européenne entrave le développement des compagnies maritimes, mais « de nouveaux financeurs de Chine, Corée, Japon, Australie et Singapour », pointent leur nez, note Ted Petropoulos, responsable de Petrofin Research à Athènes. Pourquoi cet intérêt de l’Asie du sud-est pour la flotte grecque ? Parce que les chantiers navals d’Asie du Sud-est ont faim !
Comme l’expliquent les courtiers maritimes du cabinet Barry Rogliano Salles (BRS), la Chine reste de loin le premier constructeur naval mondial, mais près d’un chantier naval chinois sur deux n’a pas engrangé de commandes en 2011. « On a d’un côté des chantiers navals qui n’ont plus de commandes et de l’autre, des armateurs qui ont du mal à emprunter », constate Ted Petropoulos. « Le shipping grec est toujours sorti renforcé des crises du secteur, analyse-t-il. Les armateurs grecs résistent. Ils ont toujours un cash flow positif. Ils ont une mentalité de survivants. Ils se préparent pour une reprise, qui interviendra peut-être en 2013, peut-être plus tard ».
Le shipping semble en effet être le seul grand secteur de l’économie grecque qui soit encore debout. Avec un bémol. Cela vaut pour le transport de marchandises (vracs, pétrole, conteneur) mais pas pour le transport de passagers, plusieurs compagnies de ferries se trouvant au bord de la faillite.
La première flotte du monde —les armateurs grecs détiennent ou contrôlent 16 % du tonnage mondial— fait le gros dos mais tient le coup. « Le secteur n’a pratiquement pas connu de faillites », note Ted Petropoulos.
Le secteur du transport maritime de marchandises représente plus de 6 %du PIB grec et fait travailler entre 150.000 et 200.000 personnes. Il a rapporté à la Grèce 145 milliards d’euros en dix ans et a dépassé en 2004 le secteur du tourisme en termes de recettes annuelles pour le pays.
C’est pourtant une flotte dominée par les petites entreprises familiales, une majorité d’armateurs détenant entre un et quatre navires, essentiellement dans le transport de vracs. Petrofin Research a recensé 762 compagnies maritimes grecques, dont 70 seulement exploitent plus de 15 navires.
Dilemme : taxer ou protéger ?
Le dilemme posé aux futurs gouvernants grecs pourrait être celui-ci : faut-il taxer davantage la seule filière qui marche dans le pays avec le risque de la démanteler, ou bien continuer à lui offrir des conditions d’hospitalité dérogatoires par rapport à d’autres secteurs de l’économie ?
En attendant, le scénario de « Grexit » (scénario de sortie de la Grèce de la zone Euro) préoccupe le monde du shipping, même si le commerce maritime mondial se fait en dollars. Les discussions autour de ce « Grexit » commencent cependant à agacer la communauté maritime. « C’est un sujet important, mais à l’heure où nous parlons, tout a été dit là-dessus, soupire Ted Petropoulos. On a ici le sentiment que certains se délectent à en parler à longueur de journée ».
Symbole d’une résistance du shipping grec à la crise, Posidonia, le plus grand salon maritime du monde s’est déroulé à Athènes comme prévu entre le 8 et le 12 juin. « 1.800 exposants de 87 pays différents sont venus à Posidonia du fait de notre leadership dans le shipping ; nous avons reçu 18.000 visiteurs, soir 10 % de visiteurs de plus que l’édition précédente de 2010 », s’est enthousiasmé Theodore Venjamis, le président de l’Union des armateurs grecs, devant les journalistes de la presse spécialisée. « Savez-vous ce que disent mes amis de l’île de Chios ? La mer peut être malade mais elle ne meurt jamais ». La métaphore s’applique bien sûr au monde du shipping.
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Ευχαριστώ για το αρθρο, Alison.
L’article me confirme dans mon sentiment que taxer une industrie qui se negocie hors de Grèce et qui ne transite même pas par les eaux territoriales grecques est une absurdité.Les bateaux passeraient sous pavillon etranger et la grève perdrait des recettes fiscales.Νά’σαι καλα -
Bonsoir à tous,
Regardez bien l’évolution du Baltic Dry Index, vraiment inquiétant car il représente une bonne partie de l’activité économique à 6 mois
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il est tombé à 666 !
Le chiffre le la beeeeeeete !Repentez vous ! -
συμφωνώ μαζί σας, σου φορούν καλά !
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Que des gens non élus ( BCE, FMI, Commission européenne) dirigent directement l’Europe est un scandale.
C’est bien la preuve que l’ultra libéralisme est un système totalitaire et dictatorial,absolument incompatible avec la démocratie.
Pourtant Hollandréou en est un chaud partisan. Avec le TSCG il s’imagine clochardiser à perpétuité le peuple français et émasculer de façon irréversible la République française, cible honnie des ultra libéraux
Tout ça pour plaire à ses maîtres : les banksters de la city, dont la troïka est le grand inquisiteur.
Le peuple français doit se réveiller pour ne pas finir comme les grecs ou les espagnols.
Si nous en arrivons là , il sera trop tard.
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Il est regrettable, que, sous la pression des impérativistes militaro-financiers, les deux principales forces politiques de la démocratie grecque en soient venues à conjurer la nature même de l’opposition.
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@AUTEUR/Michel Koutouzis
Vous dites : "[...] En d’autres termes, les bailleurs – prêteurs – vendeurs (essentiellement français et allemands), qui s’offusquent des dépenses grecques, ne sont pas prêts, à un sou près, à les limiter si celles-ci concernent leur industrie militaire"
A ce point ? Gasp !
Vous dites : "Par ailleurs, n’oublions pas que les prêts successifs à la Grèce avaient comme destination directe et finale, les banques européennes exposées à la dette grecque, et que ce pays n’a pu in fine utiliser que moins de vingt pour cent de ce prêt en augmentant sa valeur réelle de plus de trente pour cent." [...]
Ca par contre ce n’est pas nouveau...
Les pays pauvres vivent la même situation. Au minimum 30% vont dans les poches des prêteurs sous une forme ou une autre.
Vous dites : "Je parie ma toute nouvelle paire de pompes italiennes, qu’après aussi la Troïka va se plaindre du manque d’efficacité contre la corruption." [...]
Vous êtes un brave homme : vous vous ne voulez pas assécher ces sales types.
A votre place, j’aurais parié tout ce que je possède... histoire de les mettre sur la paille...
Si si, il m’arrive de penser ainsi même si c’est rare...
Vous dites : "il est vrai que l’industrie pharmaceutique est européenne, et que Siemens, qui a en Grèce le quasi monopole sur ce marché vient de racheter sa mauvaise conduite corruptive pour la somme modique de deux cents millions espérant (sic) un nouveau départ plein de promesses. Pour qui ?" [...]
Le même groupe Siemens qui a vendu des technologies à l’Iran pour les centrifugeuses ?
Ces technologies étant par la suite détruits par les Israëliens avec l’adoubement des américains par un virus nommé STUXNET ?
Tout s’explique tout à coup...
Vous dites : "Ce qui n’est pas le cas de la troïka qui, ici et maintenant veut tout et tout de suite, quitte à participer à la déchéance du peuple grec (de toute évidence, cela lui importe peu)" [...]
Tout et tout de suite, lamentable état d’esprit qui commence à faire son lit à travers le monde...
Chronique d’une catastrophe annoncée.
Vous dites : "Comme quoi, les leçons des dernières élections, heureusement pour le peuple grec, n’ont pas été suffisantes. On peut tromper quelqu’un tout le temps et plusieurs une fois, mais pas plusieurs fois et tout le temps disait Abraham Lincoln."
J’ai bien peur que cela ne va pas changer de si tôt...
Mon avis
Toujours excellent mon cher Michel.
Lorsque vous dites qu’on veut créer un glacis tiers-mondiste au sein de Schengen, cela me fait penser que les dirigeants Européens ont compris que sur le long terme l’Afrique est perdu pour eux.
Dans ce cas, le futur de l’Europe est mal barré car sans les MP du sud, notamment de l’Afrique je ne vois pas trop comment l’Europe va s’en sortir.
On commence en France à s’intéresser à la compétitivité sans vraiment proposer des solutions... et encore moins quelque chose sur le long terme.
Ce qui est bien la preuve que l’urgence avec tout et tout de suite est la règle.
Ce n’est pas une preuve d’incapacité mais de malhonnêteté.
Je suis impatient de lire d’autres articles de votre cru.
Cordialement
Leo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)-
Michel, ton article est trèbien comme toujours.
Je me demande s’il ne serait pas temps aussi de parler des zones maritimes economiques exclusives en mer egée.plus precisément des concessions sur les gisements de gaz naturel que sont en train de se répartir les grandes companies petrolières pour les metre en exploitation et qui se trouvent au sud de la Crète, et au sud de Chypre.Les pays concerné sont, outre la Grèce et Chypre :La Lybie.L’egypte.IsraelGaza.Le LibanLa Syrie.Tiens ? Il n’ont pas fait la une des médias recement ces pays ?-
C’est clair, mieux vaut la guerre économique.
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kemilein 11 septembre 2012 01:04et dire que tout cela est du a un féodalisme qui a traversé les âges (antiquité, moyen âge, époque moderne) et c’est camouflé sous l’idéologie de « la Liberté ».
la Liberté contrairement a ce qu’en dise les philosophes (excepté max stirner dans l’unique est sa propriété) est concrètement un « jouir sans entrave » voir un « jouir sur ton cadavre »
toute cette idéologie libéraliste-libertaire-libérale a un fondement fort simple elle postule (oui oui, jamais elle ne démontre) qu’il y a un libre arbitre (j.p.sartre et son existentialisme lunaire) qu’on est libre et que la Nature est bien faite (Adam Smith) et qu’en gros c’est chacun pour sa gueule le plus aptes survivra et mort aux autres. Que l’individu est tout et que la société n’existe pas et que donc vous êtes seul méritant de votre ascension ou de votre chute.alors qu’effectivement du fait de notre organicité et de notre neuralité nous allons naturellement vers le jouir et on s’évite la souffrance, qu’on est égoïste du fait de nos organes sensoriels (on est pas télépathe non ? donc on est coincé en dedans de nous), que nous sommes poussé vers notre satisfaction sans nous soucier des autres. oui c’est un fait.
mais cela c’est la bête, le requin, prédateur solitaire, c’est le comportement d’individu seul isolé, prédateur. Pas d’un groupe, d’une meute, d’une colonie, d’un peuple.
pour qu’un individu naisse a lui même il lui faut se confronter a une volonté qui n’est pas la sienne, il faut donc qu’une société le précède (quand on est deux on fait société, même si c’est pour se coller des mandales). un individu ne doit pas prendre le pas sur la société qu’il contracte mais la société non plus ne doit pas le briser.
les libertariens-libéraux-libertaires (dans ce fouillis de liberteux on ne sait plus comment les appeler) doivent aussi comprendre et accepter qu’ils ne sont pas les créateurs d’eux mêmes, et que leur mérite n’existe pas. aucun écrivain n’est un « génie » par lui même, il lui fallu une langue pour structurer son esprit, du matériel pour transmettre son oeuvre.
bref la Liberté est un concept a la Soral un truc vieillot rétrograde, réactionnaire, régressiste, un truc qui tombe du ciel (des idées ou de Dieu) et qui vous impose de contrevenir a la réalité factuel de l’univers.
nous sommes inégaux face a la vie, la maladie, le bonheur, le malheur, la mort, c’est pour cela qu’en société nous devons être égaux, car vous auriez pu naitre éclopé ou stupide, vos enfants peuvent l’être, alors a moins de les tuer prestement, mieux vaut les considérer comme égaux et prendre soin des uns des autres.
cette égalité (solidarité) permet une société plus performante, plus résiliente.
il existe une autre réalité factuelle, qui est l’égale expérimentation du présent par les individus, donc l’égale expression de sa subjectivité (c’est a dire qu’on a tous quelque chose a apporter aux autres, quand bien même ce sont des conneries et des dogmes rétrogrades sécurisant sécuritaire et totalitaire) et qu’une décision collective est (avec les précautions d’usage "comte tenu du savoir au moment de la décision et des possibles du moment, et non pas a postériori 100 ans plus tard) toujours plus efficace efficiente a une décision d’un conciliabule secret ou d’une assemblée de bulleux grabataires privilégiés donc conservateurs.résumé ?
la Liberté est ce qui tue votre monde
l’Egalitarisme est ce qui pourrait vous sauver.-
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Imposer que les grecs travaillent 6 jours sur 7.... il fallait l’oser. Cette troîka parle au nom de l’Europe c’est à dire en notre nom !
C’est insupportable, insultant.... mais qui va remettre de l’ordre dans tout cela ?
http://jmpelletier52.over-blog.com/-
A vous lire M. Koutouzis , vous me donnez une idée :
Pourquoi ne pas créer une agence de recouvrement fiscal privée ?
Après tout dans notre pays pendant des siècles les impôts étaient confiés aux fermiers généraux .
Donc vous lui proposez un programme :
Toucher tous les contribuables potentiels et leur laisser un % :
5 % pour le courant , évident .
12 % pour le récalcitrant .
Qu’est ce que vous auriez à perdre ?
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La société capitaliste a modifié l’être humain dans ses habitudes de vie. Le capital se nourrit du capital, cette course aux profits a créée les conditions d’une marchandisation de la société et du Vivant.
Auparavant (et encore dans de faibles régions du monde), le temps de travail était moins important sur une semaine, moins de 20% du temps libre, c’est à dire en dessous de 20 heures de travail par semaine.
La situation de vie était plus ou moins proche de l’auto-suffisance. Les prix étaient bas, et étaient marginal sur l’ensemble de la société. Un conflit ou un autre événement (ex : climatique) aurait à terme les mêmes répercussions : rationnement ou pas, selon les époques anciennes ou d’aujourd’hui.
Pour que le capitalisme puisse fonctionner à l’état d’une société, il lui fallait non suelement des lois, la capacité de créer de la monnaie, mais pour être productif et très présent, changer le temps de travail.
Ainsi le temps de travail a occupé la semaine entière, de manière obligatoire pour avoir un revenu. Car cette abondance productive va inonder les marchés, et obliger l’individu à respecter le temps de travail choisi, n’ayant que peu ou pas d’alternative. Ce temps de travail va être étendu dans tous les secteurs d’activités de la société.
Cette hausse du temps de travail va être (parfois) suivi d’une promesse d’une augmentation de ses revenus, par rapport à une société non capitaliste. La société va passer d’un mode de vie à bas prix, à une hausse des prix pour expliquer l’augmentation de revenu souhaité, tout en exigeant des rendements de plus en plus élevés même s’ils deviennent insoutenable, à la fois en quantité et fiancièrement.
Après une législation du temps de travail (élevée) sur tous les secteurs d’activités, la hausse des prix et l’abondance des produits créent une marchandisation de la société (produits fabriqués,ect...) et du Vivant (agriculture,ect...).
Il y alors une dépendance individuel et collective au fonctionnement de l’économie financière (monétaire). Par l’ouverture des frontières et un afflux massif d’importation, la dépendance n’est plus locale, et ne permets plus d’être plus ou moins proche de l’auto-suffisance.
Une autre dépendance est celle de la hausse des prix, qui ne peut plus permettre à l’individu de survivre
- financièrement- (hyperinflation). L’endettement individuel ou des pouvoirs publics profitent de nouveau au capital. C’est pourquoi certains comme les Indignés aux Etats-Unis ont parlé des 1% qui concentrent les richesses.
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