Trois morts en trois semaines à Dreux suite à des « rodéos » : un exemple de la lâcheté des pouvoirs publics
La vie quotidienne dans les cités HLM de Dreux (28)...
La série noire continue dans les quartiers populaires de Dreux (28). Après un premier mort il y a trois semaines, au retour des beaux jours, et celle d'un père de famille de vingt-neuf ans la semaine dernière, c'est un adolescent de quinze ans qui s'est tué lors d'un rodéo de moto en pleine rue :
L'an passé, une fillette de cinq ans était morte écrasée par un quad, le même type d'engin qui a provoqué la mort du père de famille. Moto, scooter débridé, quad, mini-moto, la chanson est toujours la même. Rodéos en pleine rue, dangers pour les passants et les automobilistes, ainsi que pour les crétins qui conduisent ces âneries en toute incivilité, au mépris des autres et des règles de base de la vie en collectivité.
Les médias nationaux ne reprennent plus ces faits divers, courants et continus au pays des droits du consommateur (ou de l'homme si vous préférez). Ailleurs, ils feraient la une de l'actualité, sauf en Colombie ou au Mali. Mais comme nos quartiers populaires descendent au niveau de ces pays du tiers-monde du fait de la démagogie de nos dirigeants, le résultat doit être caché à la vue de nos concitoyens, il est vrai frileux et peu enclins à se remettre en cause. Il ne faut pas fabriquer de nouveaux électeurs pour le FN, diront les imbéciles de service...
Or les sinistres plaisanteries que constituent ces "rodéos" sont un pur produit de notre laxisme et du refus du "répressif". En Grande-Bretagne, la police saisirait ces motos. En France, c'est de l'autoritarisme, de l'abus de pouvoir, une atteinte aux libertés etc.
On notera que c'est en période de ramadan que ces incivilités sont fréquentes. D'après les spécialistes, les jeunes se croient en état de "sainteté" durant cette période et pensent aller tout droit au paradis en cas de décès. Une logique dénoncé par l'imam de la mosquée des Oriels (quartiers nords de Dreux), qui rappelle dans l'écho républicain du 16/06/2017 que le fait de pourrir la vie d'un quartier et de mettre la vie des autres, ainsi que la sienne, en danger n'est pas conforme à la religion. Comme lors des émeutes de Clichy-sous-bois en 2005, on fait appel aux responsables communautaires pour calmer les choses.
Donc on a ce que l'on provoque. La loi du plus fort et du plus cinglé, d'où l'exil des classes moyennes qui ont quitté ces quartiers livrés aux vandales pour regagner des campagnes plus paisibles, où elles votent mal aux élections car les gens n'oublient pas ce qu'ils ont enduré. Ce n'est pas un hasard si l'Aisne (sortie de la banlieue-est), l'Oise (nord de Paris) et le Perche (à l'ouest de... Dreux) sont des secteurs où le FN cartonne...
Notre police impuissante et surveillée par les ligues de vertus gauchistes indirectement responsables de la mort de ces jeunes par les limites de comportement qu'elles empêchent d'imposer rendent impraticables et dangereux nos quartiers urbains.
Manque de courage, de volontarisme, donneurs de leçons de "tolérance" résidant dans les beaux quartiers et refus de faire appliquer les lois, c'est toute l'absurdité de ces sottises qui a coûté la vie à trois jeunes drouais. Nos médias donnent plus d'importance au malaise d'une élue bousculée par un passant énervé (NKM) qu'à la vie de trois jeunes français : toute la logique d'un système. Nos philosophes et nos journalistes ne vivent pas en banlieue et méprisent le peuple. Que nos motards de choc aillent leur tenir compagnie, puisqu'ils les "tolérent"... A tolérance, actes en conséquences !
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