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Trois raisons pour aimer la nation

La nation, c’est une communauté culturelle

En effet, le point fondamental d’une nation est le fait qu’elle constitue une communauté pour les hommes. Avec la famille, il s’agit sans doute de la communauté la plus importante pour les individus, celle qui reste à vie, le point fixe de toute une existence, quand les amis, les entreprises ou les lieux d’habitation peuvent changer. Cette communauté est fondamentale pour déterminer l’identité de tous ses membres.

En outre, cette communauté est profondément culturelle. A chaque nation est attaché un système de valeurs distinctes et d’habitudes qui caractérisent la communauté nationale. Les Français ne sont pas des Etasuniens ni des Italiens ou des Allemands. L’identité nationale porte une part essentielle dans la constitution de l’identité de chaque individu.

La nation, c’est la solidarité

L’adjectif qui vient le plus souvent après le mot « solidarité » est « nationale ». En effet, c’est dans le cadre national qu’existe la plus forte solidarité entre membres d’une même communauté (après la famille bien sûr). C’est dans le cadre national, et donc grâce à la nation, que ceux qui travaillent paient les retraites de ceux qui ont travaillé. C’est dans le cadre national que les cotisations des biens portants servent à soigner les traitements des malades.

C’est dans le cadre national que la communauté toute entière contribue à l’avenir, de multiples façons. C’est la nation qui favorise le renouvellement démographique, c’est elle qui investit dans l’éducation de ses enfants. C’est elle qui, traditionnellement, investissait dans les infrastructures d’avenir (énergie, transports, télécommunications…), ce qui a poussé à la création des services publics nationaux. Bref, la nationalité, c’est le lien le plus fort qui unie les êtres humains après la famille.

La nation, c’est le moyen d’agir sur son destin

Et si la nation est le lieu de la solidarité nationale, c’est parce que c’est la communauté la mieux à même de conjuguer à la fois une unité suffisamment forte avec une taille assez grande pour permettre aux hommes qui la composent d’agir sur leur destin. Les deux conditions sont essentielles. Il faut une grande unité, un vécu important et des valeurs communes pour que la minorité accepte sans broncher les choix de la majorité. La force du lien commun impose la taille de la nation.

C’est par les nations que les hommes ont pu se libérer des féodalités, devenir libres de leur destin tout en ayant la capacité d’agir sur leur destin collectif. Mais seule une unité très forte permet à une communauté nationale de tenir. Les exemples de l’URSS, de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie et de la Belgique montrent que les constructions artificielles qui nient les réalités nationales ne peuvent pas durer très longtemps et finissent par se dissoudre.

La nation n’est pas la cause des guerres

Bien sûr, ce sont souvent les nations qui ont porté des guerres sanglantes et volontiers inhumaines. Mais cela ne signifie pas forcément qu’elles en soient directement responsables. Les nations n’ont été que les véhicules des guerres que parce qu’elles sont la communauté d’action de références des êtres humains, le moyen pour eux d’agir sur leur destin, pour le bien, comme pour le mal… Les nations sont humaines et elles souffrent des mêmes travers que les hommes.

C’est pour cela que vouloir museler les nations n’est pas le moyen d’éviter les guerres, pour deux raisons. Tout d’abord, les structures supranationales seront tout aussi promptes à guerroyer que les nations car elles aussi sont humaines… Ce n’est pas parce que l’on passe à l’échelle européenne que les humains seront moins violents. Au contraire, la négation des réalités nationales peut provoquer des conflits sanglants, comme on le voit tout autour du monde.

Ce n’est pas en sautant sur notre chaise en disant « nation, nation, nation » ou « la France, la France, la France » que nous lutterons contre les clichés puissamment ancrés dans l’inconscient collectif. Nous devons expliquer méthodiquement l’apport fondamental de la nation à l’humanité.


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9 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 11 novembre 2010 15:49

    Bla bla , et bla

    Si la nation n’est pas la cause, le nationnalisme oui

    Si la nation c’est le moyen d’agir, ce n’est le moyen d’agir de soi , de l’individu a la communauté : de la vraie communauté, qui vient de l’intérieur sans motivation autre ( de toute manière il n’y aura plus cette spiritualité )

    La nation c’est comme le sex, c’est mieux quand c’est libre et gratuit : et la vous aurait votre SOCIAL et sociétal


    • juluch 11 novembre 2010 15:58

      La nation Française est laïc d’essence chrétienne.

      Elle accueille volontiers du moment ou l’on respecte ses valeurs, ses traditions.
      Se qui n’est plus le cas aujourd’hui !

      Notre nation, comme dit l’auteur de l’article, est une communauté culturelle et non multiculturelle.

      On veut bien apprendre, comprendre mais, en aucun cas on veut que notre identité soit remplacée par des racines incompatibles avec notre République.

      l’identité nationale est importante.
      Elle permet à chaque citoyen de savoir d’ou il vient, de quoi est constituée sa société et quelles sont ses valeurs.

      • djanel Le viking- djanel Le viking- 11 novembre 2010 17:36

        D’abord on ne doit pas utiliser le mot nation à la place de patrie.


        Dans le titre, votre espèce de slogan est donc absurde et nous montre à tel point que vous n’êtes qu’un peigne-cul d’hypocrite.

        Il y a un autre peigne-cul sur le fil. C’est Calmos. Il a dit que la patrie était une idée neuve. Ha ! Bon ! En 1914, le peuple de France ne s’est-il pas mobilisé pour défendre la patrie ? En remontant plus loin dans l’histoire, dans la marseillaise ne trouvons-nous pas dés le premier vers le mot patrie.


        Allons enfants de la Patrie

        Le jour de gloire est arrivé !


        Calmos, le chat mal botté ou plutôt le chat que l’on devrait botter en touche, dans le mot patriote il y a le mot patrie. Mais quel con ! Le mot patrie dérive du mot pater qui signifie ici protecteur. D’un point de vue morale les pères ne doivent-ils pas défendre leurs enfants ce qui a donné le patriarcat qui veut dire pouvoir au pair.


        • perehilan perehilan 11 novembre 2010 17:56

          M’enfin quand Calmos s’Enr-ve il change de pseudo c’est comme ça chez les anciens maçons à la retraite.
          Même wiki le sait


        • djanel Le viking- djanel Le viking- 11 novembre 2010 18:15

          mille excuses le mot patriarcat veut dire le pouvoir au père.

          Encore une chose pour montrer Oh combien Calmos et l’auteur qui n’ose pas employer le mot patrie, ne sont que des nigauds.

          D’abord il faut savoir que l’église Romaine a entretenu une confusion entre le mot berger et mot père pour désigner ses prêtes.

          Dans les évangiles le Christ se définit comme berger et veut envoyer les apôtres comme berger pour rassembler les brebis égarés et non pas comme père ou patriarche. Pour quoi l’église s’est-elle approprié le mot pater à la place de berger pour désigner ses prêtes ? Pour s’emparer l’idée que les prêtes sont les protecteurs de leur communauté selon la tradition romaine du patriarcat.

          Quant à l’abruti Calmos qui nous dit que patrie est une idée neuve, il nous démontre qu’il est parfaitement illétré et ne sait rien et ne peut pas comprendre la force qui réside dans ces concepts de patrie, pater, patriarche.... qui ont toujours existé dans notre culture latine et aussi il faut le dire dans toutes les civilisations.

          Quant à l’autre nigaud d’auteur qui a eu peur d’utiliser le mot patrie en choisissant le mot nation à la place, n’est-il pas entrain de s’embrouiller politiquement en s’en fermant dans le nationalisme alors qu’il aurait pu en appeler au patriotisme. Mais quoi, ces concepts sont trop fort pour une si petite cervelle.

          Vous n’êtes pas à la hauteur Pinsolle


          • Adrian Adrian 12 novembre 2010 09:36

            Il n’y a qu’une seule patrie, l’enfance.


            • globulos nilasse 12 novembre 2010 10:09

              3 raisons d’aimer la nation,je pourrais en donner 1000 pour la détester. smiley




              • Daniel Roux Daniel Roux 12 novembre 2010 12:57

                Il semble que les multinationales ne parviennent plus à concilier leur dogme mondialiste, le libre échange et la dérégulation financière qui ruinent les nations les plus avancées socialement.

                Certains dirigeants commence à comprendre que dans l’intérêt des nations et de leur peuple, le libre échange n’est possible qu’entre nations de développement social comparable.

                Celui qui vient de le découvrir l’eau tiède, n’est pas n’importe qui : Jean-Cyril Spinetta, PDG d’Air France-KLM. 

                Voici ce qu’il déclare dans la Figaro ce matin : « Les compagnies du Golfe tuent notre industrie ». Il dénonce que des compagnies aériennes comme Emirates ou Etihad réclament une ouverture des marchés européens sans réciprocité aucune. Plus grave encore selon lui, ces compagnies sont gérées sans les contraintes économiques et financières de rentabilité qui s’imposent dans une économie ouverte à tous les acteurs économiques.

                Le patron d’Air France accuse ces compagnies d’importer chez elles de l’emploi et d’exporter chez nous du chômage. Il dénonce Ryanair pour son non-respect des règles européennes.


                • jaja jaja 14 novembre 2010 15:52

                  Bouyghes, Bolloré, Dassault et moi-même en discutions l’autre jour au café du Commerce...Mais qu’est-ce qui peut bien nous unir prolos et capitalistes sous le drapeau bleu blanc rouge de la bourgeoisie.
                  C’est Dassault qui a eu la bonne réponse : « la collaboration de classes qui fait la grandeur de notre économie et du pays » dit-il...

                  Pour eux, bien sûr des couilles en or et pour nous des nouilles encore mais tant qu’ils ne nous demandent pas d’aller nous faire tuer pour maintenir leurs marchés et privilèges on devrait être content n’est-ce-pas ?

                  selon vous je devrais avoir honte quand je pense à ceux qui comme moi scandaient dans les dernières manifs « A bas l’armée, l’État, les flics et les patrons »

                  Et bien non même pas. « Les prolétaires n’ont pas de patrie » écrivait un grand ancien. Beaucoup, même parmi ceux qui se réclament de lui semblent l’avoir plus qu’oublié !

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