• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Troisième débat concernant les municipales au PS sur Second (...)

Troisième débat concernant les municipales au PS sur Second Life

Compte rendu du débat du 19 février : "Quelle politique du logement pour la ville ?" Il y a eu jusqu’à 34 participants au débat d’hier soir à la permanence du PS sur Second Life, le 748e comité de Désirs d’Avenir. Le sujet a donc été mobilisateur ; rien d’étonnant à cela puisque le logement est l’une des principales préoccupations des Français avec l’emploi et le pouvoir d’achat.

Pour m’épauler dans cette discussion, deux professionnels du logement, tous deux travailleurs IRL dans le secteur du logement social, étaient présents à mes côtés pour répondre aux questions des auditeurs internautes : tout d’abord Utopia Deschanel, gérante d’antenne HLM, et Souvarine Trébuchet, chef de projet et urbaniste. Ces derniers sont originaires de régions différentes, et il était à la fois intéressant et triste de constater les inégalités en termes de pouvoirs d’action et de moyens alloués par les collectivités territoriales.

Etait-ce dû à la présence de Souvarine et d’Utopia, ou parce que cela tenait à cœur à la majorité des participants, en tout cas, le thème du logement social a été longuement abordé hier.

Nous avons tout de même évoqué le logement privé, dont le développement est une nécessité et dont l’offre doit être améliorée. Le principal problème étant l’inflation, nous avons discuté de quelques solutions, notamment la création d’un « bouclier logement » afin de limiter l’impact des loyers sur les revenus des ménages, pouvant être accompagné d’une indexation des prix des loyers sur l’inflation, ou leur détermination (en fonction de la situation géographique, des revenus, etc.) par les collectivités territoriales comme cela se fait dans certains pays (Souvarine nous a cité les Pays-Bas).

Nous avons entamé le débat avec la loi Solidarité et renouvellement urbain (dite loi SRU). Cette loi prévoit, pour les communes de plus de 3 500 habitants et d’ici 2020, un minimum de 20 % de logements sociaux. Le but est de lutter contre la péri-urbanisation et d’inciter à la mixité urbaine et sociale. Certaines municipalités garantissent même la production de logements sociaux au sein de tous logements collectifs de plus de 20 logements (un minimum de 10 %). On retrouve là la vraie mixité sociale que l’on trouvait à l’époque dans les grandes maisons de maître des centres-villes, où les « riches » vivaient aux premiers étages et les plus modestes dans les chambres de bonnes, sans pour autant que cette ségrégation géographique dans l’immeuble ne perdure aujourd’hui.

Nous avons également parlé des villes qui ne respectent pas cette loi SRU, entre autre Neuilly pour ne pas la citer, bonne avant-dernière avec 2,6 % de logement social. Une pénalité financière est prévue dans ces cas-là ; or, l’amende est annulée si les investissements immobiliers de la ville dépassent le montant de l’amende (ainsi Neuilly n’a été sanctionnée que pour l’année 2004...)

Souvarine et Utopia nous ont également donné beaucoup de détails sur le traitement des demandes de logement, des conditions d’attribution, des situations de détresse qu’ils rencontrent au quotidien, des politiques de construction et de rénovation du parc existant, de l’accession à la propriété, des « maisons Borloo » (vous savez : les maisons à 100 000 € en 2005 qui valent aujourd’hui 120 000, un bide et une fumisterie ! 800 en seront construites en 2008, au lieu de 25 000 prévues dans les textes...), du développement durable. Nous avons bien compris que tous ces aspects pouvaient différer selon quelle personne, quel parti siégeait à la mairie.

Car tout est question de volonté politique : il ne suffit pas d’une loi du Droit opposable au logement pour régler les problèmes. Cette loi, qui désigne l’Etat comme garant de droit au logement, permet d’entamer un recours contre les pouvoirs publics dans le cas où les démarches entreprises en vue de l’obtention d’un logement social connaîtraient une stagnation anormale... Ca nous a laissés perplexes, car s’il y avait assez de logements décents pour tous, on n’en serait pas là. L’Etat reconnaît ses lacunes, mais n’agit pas assez pour les combler ; un durcissement de la loi SRU avec mise en place d’amendes réellement dissuasives auraient été préférables.

Pourquoi autant parler des logements aidés ? Tout simplement parce qu’à l’heure de l’inflation immobilière et de la stagnation voire la baisse du pouvoir d’achat, ils représentent pour beaucoup de Français la (seule  ?) possibilité de se loger dignement en termes de confort et de coût.

Liberté, Egalité, Fraternité... Je rajouterai : Solidarité et Mixité !

Merci à tous les participants, aux Staffs présents ainsi qu’à Utopia et Souvarine.

Moyenne des avis sur cet article :  3/5   (16 votes)




Réagissez à l'article

8 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 21 février 2008 10:25
     
     
     
    L’ARTICLE NE POUVANT ETRE DIFFUSE PAR LES CENSEURS COMME MORICE,DUGUE ET LA TAVERNE  
     
     
     
     
    Analyse CENSURE sur le déclin du logement social en France
     

    Dans son discours du 11 décembre 2007,à Vandoeuvre-lès-Nancy,le Président Nicolas Sarkozy s’est engagé

    « à faire en sorte de tout français ait accès à un logement décent,à un toit  »

     Mise en application de la loi DALO-

     Construire 500.000 logements neufs par an

     Lutte active contre les marchands de sommeil par la publication d’une circulaire (14 novembre 2007) constituant une priorité pour le gouvernement de Nicolas Sarkozy....

    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy considère qu’il n’est pas acceptable que dans la France de 2008,des personnes soient contraintes de vivre dans la rue ,dans des hébergements inadaptés ou des logements indignes.

    Depuis plusieurs années,de nombreux plans ont été mis en oeuvre conduisant souvent à des dérives budgétaires et de forte discriminations devant l’accès aux logements,car l’occasion était trop belle pour certaines municipalités (de droite ou de gauche) de renouveler la structure sociale de la cité en excluant les classes populaires pour intégrer la clientèle « bobos » n’ayant pas assez de moyens financiers pour habiter Paris ou les grandes capitales de province.

    La spéculation s’est donc enclenchée avec pour moteur ,l ’Etat et surtout l’argent du contribuable

    Etrange de comprendre que dans ce pays,l’argent public ne sert uniquement qu’à apporter une précarisation de l’emploi en finançant des lois comme les 35heures Aubry qui a augmenté la productivité mais surtout pas les salaires ! Et que l’employé ne peut plus se loger avec la spéculation du marché de l’immobilier.

    Au cours des années, des phénomènes d’exclusion résultant de décision administrative comme l’application mécanique des barèmes en limitant les plafonds de ressources pour l’aide personnalisée au logement ont entrainé l’exclusion de citoyens du parc conventionné.

    Le logement social loge plus facilement les plus démunis que les demandeurs aux revenus moyens ou faibles, et la concentration de pauvres dans des quartiers généralement vide de présence étatique en transports et en services publics et ou le peu de pouvoir d’achat ne peut permettre l’émergence de commerces de proximités entraine obligatoirement des ghettos.

    L’Etat centralise donc ainsi ses problèmes sociaux dans des ghettos et l’encadrement des ces camps de concentration à la norme ISO9001 se fait par le financement d’associations appelés « sociales » pour faire bonne figure et pour mieux canaliser toutes tentatives d’expressions privées et veiller à éviter l’exportation des problèmes sociaux dans les autres quartiers.

     

    Aujourd’hui, l’image de marque des HLM, marquée par la dérive de certains quartiers d’habitat populaire et un urbanisme contesté, est devenue négative, alors qu’il y a 40 ans, l’accès à un logement locatif social signifiait une promotion sociale et aucune politique de redressement du logement social n’est possible sans le desserrement des contraintes budgétaires.

     

    Cette mauvaise image des HLM a eu des conséquences dans les refus de plus en plus fréquents des collectivités locales d’accueillir du logement social car le rappel permanent par les pouvoirs publics, que la vocation principale des organismes HLM est l’accueil des défavorisés n’a pas suscité partout l’enthousiasme.

     

    Les collectivités ont préféré se tourner vers le logement intermédiaire et l’accession à la propriété afin d’éviter de récupérer des populations défavorisées.
    C’est vraiment à ce stade la faillite de la politique du logement social en France et les socialistes auront apporté beaucoup au monde de la finance et de la spéculation durant leurs périodes de gouvernements et ils auront surtout apporté le déclin du logement social

     

    Aujourd’hui le droit au logement est de la compétence de l’Etat et l’Etat se doit de permettre une mixité sociale en permettant à des populations de cadres moyens de bénéficier du parc du logement social afin de garantir un développement économique des quartiers par l’économie privée et maintenir ainsi une vie économique et sociales normale et cela passe par la suppression de décision administrative comme l’application mécanique des barèmes en limitant les plafonds de ressources pour l’aide personnalisée au logement et d’élargir l’accueil à d’autres populations que celles des défavorisés.

     

    Le Président Nicolas Sarkozy à dit
    « à faire en sorte de tout français ait accès à un logement décent,à un toit  »

     

    Et bien,Monsieur le Président ,mettez vous au travail 


    • jako jako 21 février 2008 10:32

      et bien voilà ! c’est bien (sauf les deux premières lignes en gras)


    • 5A3N5D 21 février 2008 10:33

      "Et bien,Monsieur le Président ,mettez vous au travail"

      Et vous, qu’attendez-vous ?


    • Leekid 21 février 2008 10:35

      Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures ! Ce qui va suivre est déconseillé aux cardiaques...

      En exclusivité mondiale, voici ce que lerma pense vraiment de Sarkozy :

      (je remercie en passant Vincent pour le déterrage de lièvre :)

      L’intégralité du commentaire de lerma à la suite de cet article

      Petit échantillon :

      par lerma (IP:xxx.x1.72.24) le 4 mai 2007 à 10H13

      Cet homme qui vient de faire 5 ans de politique marketing comme Ministre de l’intérieur a démontré toute son imcompétences pour luttre contre les voyoux et délinquants dans nos quartiers. [...] Oui,Nicolas SARKOZY à instrumentalisé la police dans son intérêt personnel et c’est servi de cette minorité pour mieux dissimuler dans les statistiques les crimes & délits en fortes progressions dans nos banlieues. [...] Réfléchissons,que nous à apporté Nicolas SARKOZY à pars des effets de manches dans la presse sur TF1 et la presse people avec sa femme. Je vous laisse la surprise du reste...allez voir, ça vaut le coup d’oeil


    • Gasty Gasty 21 février 2008 10:43

      La photo de lerma quelques seconde avant l’impact.... avec l’autocar.


    • Redj Redj 21 février 2008 10:53

      Il est nul ton article.

      On n’apprend rien de ce qu’on ne sait déjà.

      Tes phrases sont trop longues (3 à 4 lignes), c’est imbuvable.

       

       


    • jako jako 21 février 2008 12:31

      Hé oui Libertés que reste t’il en effet encore un article de retiré ce matin sur AV ! heureusement que je l’ai copié j’en était sur.........


      • Forest Ent Forest Ent 21 février 2008 21:10

        Le PS s’est réfugié sur "second life". L’UMP n’existe que sur TF1. Le président est devenu virtuel et cherche à se recycler en avatar de Tom Cruise. Le premier ministre virtuel vient d’apprendre qu’il gouverne. La SocGen a plein de pognon virtuel. Les logements libres sont virtuels aussi. Il y a une grande augmentation du PAV (pouvoir d’achat virtuel).

        Pendant ce temps, IRL ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès