Trump est l’une des réponses à l’insulte faite aux peuples
Les instituts de sondage, les massmédias, les "experts" de toutes sortes avaient en tête de déboulonner Trump de la Présidence américaine. Mais cet aveuglement des élites et des classes moyennes des mégapoles bénéficiaires du libéralisme mondialisé est le symptôme d'une société qui s'est totalement désagrégée en l'espace de quelques décennies. Donald Trump est président des Etats-Unis et n'était-ce pas couru d'avance ?

On n'entend plus que les termes "vieux blancs déclassés", populisme, etc. Avec le dédain -caractéristique des élites ultra-libérales qui nous dirigent et les classes moyennes urbaines qui ont peur chaque jour pour ne pas devenir un "sans-dents"- pour les couches populaires, populations ayant été virées de leurs emplois au bénéfice des "encore plus pauvres" (délocalisations sauvages, recours à l'immigration comme esclaves sous payés corvéables à souhait,...), inexorablement il y a une réaction de ceux qui n'ont rien à perdre et qu'on n'écoute jamais sous prétexte qu’ils sont mal élevés, dégénérés, "consanguins", irrécupérables, méprisables.
Conséquences : Orban, Brexit, Trump, Duda, peut-être Le Pen en France, et sans doute des "surprises" en Allemagne en 2017... La réponse n'est peut-être pas la bonne, mais c'est la réponse à la dictature ultra-libérale qui ravage littéralement tous les acquis populaires et sociaux. Les usines se sont fermées au fil des décennies et les pouvoirs en place tant à Bruxelles qu’à Washington n’ont eu de cesse de dire aux citoyens qu’ouvrir à l’infini les marchés, déréguler sans limite et laisser la finance libre de taper sur les états était la solution à leur inexorable chute vers la misère.
Donald Trump a offert des discours dans lesquels il expliquait qu’il imposerait une taxe douanière de 35% pour toute voiture construite au Mexique de même qu’il a affirmé qu’il contraindrait Apple à construire ses IPhone aux Etats-Unis et non en Chine. Cela a parlé à tous ces américains qui furent des membres de la classe moyenne et qui, durant les années 90 et depuis les années 2000 sont renvoyés dans les poubelles de la Nation.
Alors bien sûr, tout le monde demande à voir, certains sont terrifiés, mais tout le monde est persuadé d’une chose : quelque chose cloche dans cette dictature qui ne dit pas son nom : l’ultra-libéralisme mondialisé.
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