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Accueil du site > Tribune Libre > Trump n’a pas encore déclenché de guerre, mais sa réélection (...)

Trump n’a pas encore déclenché de guerre, mais sa réélection donnerait libre cours à son interventionnisme

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Trump n'a pas réussi à prouver qu'il était un véritable anti-interventionniste. S'il gagne à nouveau, nous pourrions voir PLUS de guerres

Par George Szamuely

George Szamuely est chercheur au Global Policy Institute de Londres et auteur de Bombes contre paix : la guerre humanitaire de l'OTAN contre la Yougoslavie.

Source : RT, le 22 mai 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

Le Président Donald Trump, s'il est réélu en novembre, ne craindra plus la désertion de ses partisans anti-interventionnistes, et pourrait bien se débarrasser de ses dernières inhibitions à se lancer dans de nouvelles aventures militaires.

Un deuxième mandat de Trump, en particulier s'il est paralysé par les Démocrates contrôlant les deux chambres du Congrès, est susceptible d'être défini par un appétit accru pour une intervention militaire.

En 2016, Trump avait mené campagne sur une plate-forme explicitement anti-interventionniste. Les États-Unis, a-t-il répété, devaient cesser de gaspiller de l’argent à essayer de résoudre les problèmes du monde.

Trump a accusé l'administration Bush de mentir à propos de l'Irak et a déclaré que l'invasion de l'Irak « a lancé Daech, a lancé (le chaos en) Libye, a lancé la (guerre en) Syrie... tout ce qui se passe a commencé avec notre entrée stupide dans la guerre en Irak. » Il a même suggéré que Saddam Hussein aurait pu être un allié utile contre le terrorisme.

Trump a raillé la politique de changement de régime de l'administration Obama en Syrie pour avoir soutenu le mauvais côté : « Nous combattons Assad. Et nous nous battons pour des gens et aidons des gens sans même savoir qui ils sont. Et ils peuvent être pires qu'Assad. » Comme Saddam, Assad aurait pu être un allié utile des États-Unis : « Je n'aime pas du tout Assad, mais Assad tue Daech. La Russie tue Daech et l'Iran tue Daech », a déclaré Trump lors de l'un des débats présidentiels. Concernant la Libye également, Trump a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le monde serait bien mieux si Mouammar Kadhafi était toujours au pouvoir.

Cependant, la réorientation promise de la politique étrangère américaine ne s'est jamais produite. Non seulement il n'y a pas eu de retrait d'Irak, mais Trump a menacé l'Irak de sanctions s'il insistait sur le retrait des forces américaines. Plus tôt cette année, Trump a annoncé que comme condition du départ des États-Unis, l'Irak devrait rembourser l'argent investi dans une base aérienne.

En Syrie « pour garder le pétrole »

Il n'y a pas eu non plus de départ de Syrie. Trump a lancé deux fois des attaques de missiles sur la Syrie, soi-disant en représailles aux attaques à l'arme chimique (ce qu'Obama n'a pas fait). Le 7 avril 2017, Trump a lancé 59 missiles de croisière Tomahawk sur l'aérodrome d'Al-Shayrat, d'où le Président Bachar al-Assad aurait lancé sa pseudo-attaque chimique contre Khan Cheikhun. « Les années de tentatives précédentes pour changer le comportement d'Assad ont toutes échoué », a déclaré Trump. « En conséquence, la crise des réfugiés continue de s'aggraver et la région continue de se déstabiliser, menaçant les États-Unis et leurs alliés. »

https://www.youtube.com/watch?v=GR5QTfJatSs

https://www.youtube.com/watch?v=z6fBrsvY2WU

Sur l'attaque chimique alléguée de Khan Cheikhoun et les frappes subséquentes, voir :

Bachar al-Assad : Khan Cheikhoun est une fabrication, nous n’avons pas d’armes chimiques

Poutine : en Syrie, les Etats-Unis rejouent la même comédie insipide qu’en Irak

Déclaration de la Russie à l’ONU : « L’attaque en Syrie est du hooliganisme, Washington peut mettre fin au conflit en 24 heures »

Peter Ford, ancien ambassadeur britannique en Syrie : Assad n’est pas l’auteur des attaques chimiques et Trump a donné mille raisons à Daech de lancer des attaques chimiques

La Bolivie dénonce les mensonges des Etats-Unis et « Les frappes contre la Syrie sont une attaque contre la communauté internationale »

Trump a répété l'exercice un an plus tard, frappant cette fois des installations gouvernementales de stockage et un centre de recherche scientifique. « Ce ne sont pas les actions d'un homme. Ce sont des crimes d'un monstre », a déclaré Trump à propos de l'attaque présumée à l'arme chimique. Dans un tweet, Trump a qualifié Assad d' « animal ».

Beaucoup de morts, y compris des femmes et des enfants, lors d'une attaque CHIMIQUE insensée en Syrie. La zone des atrocités est bouclée et encerclée par l'armée syrienne, la rendant complètement inaccessible au monde extérieur. Le Président Poutine, la Russie et l'Iran sont responsables du maintien de l'Animal Assad au pouvoir. Il y aura un grand prix à payer... (Twitter)

Loin de retirer des troupes de Syrie, Trump insiste désormais sur le fait qu’elles y resteront indéfiniment, apparemment pour sécuriser les champs pétrolifères de la Syrie. « Nous gardons le pétrole. Nous avons le pétrole. Le pétrole est sécurisé. Nous n'avons laissé des troupes derrière nous que pour le pétrole », a déclaré Trump.

Le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a invraisemblablement affirmé que l'objectif était de « refuser à Daech l'accès aux revenus pétroliers ». Cependant, avec la défaite de Daech qui ne contrôle aucun territoire en Syrie, et avec les États-Unis pas vraiment à court de pétrole, il est évident que le véritable objectif est de refuser au gouvernement syrien « l'accès aux revenus pétroliers » et donc la capacité de reconstruire son pays, une politique de changement de régime par d'autres moyens.

Les opérations de changement de régime se poursuivent

Trump a menacé à plusieurs reprises l'Iran de guerre. Il s'est retiré de l'accord sur le nucléaire (JCPOA) en 2018 et a réimposé les sanctions contre l'Iran. Par sa campagne de « pression maximale », il a cherché à priver l’Iran de tout revenu provenant des ventes de pétrole. Comme si cela ne suffisait pas, Trump a ordonné l'assassinat du Général de division iranien Qassem Soleimani, suivi d'un avertissement selon lequel si l'Iran ripostait, les États-Unis frapperaient « 52 sites iraniens (représentant les 52 otages américains pris par l'Iran il y a de nombreuses années), certains à un niveau très élevé et importants pour l'Iran et la culture iranienne. »

Que cela serve d'avertissement : si l'Iran frappe des Américains ou des actifs américains, nous avons ciblé 52 sites iraniens (représentant les 52 otages américains pris par l'Iran il y a de nombreuses années), certains à un niveau très élevé et important pour l'Iran et la culture iranienne, et ces cibles, et l'Iran lui-même, SERONT FRAPPÉS TRÈS RAPIDEMENT ET TRÈS VIOLEMMENT. Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces ! (Twitter)

[Entre parenthèses, voici les raisons pour lesquelles Trump n'a pas riposté aux frappes iraniennes selon Hassan Nasrallah :

« Et quelle a été la réponse des États-Unis (aux frappes iraniennes) ? Ils ont avalé l’affront. Sous quel prétexte ? « Soyez heureux ô Américains, il n’y a pas de tués (proclame Trump). » Mais tu es qui ? Tu es les États-Unis ! C’est une base américaine ! Des milliers de soldats américains se sont planqués, dispersés, ont couru dans tous les sens, se sont précipités dans les refuges, se sont morfondus dans la peur et la terreur pendant des heures ! Des missiles ont frappé ta base, et un État a revendiqué ces frappes ! Tes équipements, tes radars, tes avions ont été détruits ! Et après tout ça, tu en restes là ? Trump a avalé l’affront.

Il suffit de voir les images. Nous, au Liban, nous avons une longue expérience en la matière. Voyez donc les images de la conférence de presse de Trump le 8 janvier au matin. Le vice-Président, le Secrétaire d’État, le Secrétaire d’État à la Défense et les commandants des forces armées américaines se tenaient debout, et Trump est arrivé. Qu’exprimaient leurs visages ? Exprimaient-ils une Amérique victorieuse ? Une Amérique puissante ? Une Amérique en position de force et d’arrogance ? Une Amérique qui vient d’infliger une défaite ? Ou au contraire était-ce une scène de deuil dans la Maison Blanche ? Voyez donc leurs visages ! Revoyez les images, et observez (attentivement) leurs visages !

Et lorsque Trump a parlé de la situation, il est tout de suite parti dans une autre direction. « Tant que je serai Président, l’Iran n’aura pas l’arme nucléaire. Ils n’obtiendront jamais l’arme nucléaire » Quelle plaisanterie ! L’Iran ne veut aucunement l’arme nucléaire ! De qui se moque-t-il ? Il a parlé de tout autre chose, et il a avalé l’affront. Il a clairement dit que les États-Unis ne recourraient pas à une riposte militaire mais à des sanctions économiques.

Pourquoi ? Pourquoi donc ? En toute simplicité, ô mes frères et sœurs, parce que l’Iran est puissant. Parce que l’Iran est courageux. Parce que l’Iran est capable. Ce qui a empêché Trump (de riposter)… Et je suis sûr que lorsqu’ils se sont réunis cette nuit-là, les militaires lui ont dit ceci : si tu décides de frapper l’Iran, sache qu’ils ont déjà pointé leurs missiles sur toutes nos bases et qu’elles seront frappées (immédiatement, ce qui causera des milliers de victimes parmi nos troupes). Et les Iraniens ont fait savoir aux Américains, via des intermédiaires, et ont également annoncé publiquement que si les Etats-Unis ripostaient, ils frapperaient toutes les bases américaines dans la région ainsi qu’Israël. Et les militaires US ont dit à Trump qu’ils étaient incapables de défendre leurs bases, comme l’a bien montré l’exemple d’Aïn al-Assad, et que les choses escaladeraient certainement vers la guerre. Et qui prétend que Trump est disposé à se diriger vers une guerre ?

J’ajoute à cela les funérailles (de Soleimani) extraordinairement massives en Iran. Il ne faut pas sous-estimer leur importance. C’est une partie du message de puissance colossale adressé (par l’Iran à ses ennemis). La décision de riposter n’est pas seulement celle du Guide ou des responsables politiques et militaires, c’est une décision de tout le peuple iranien ! C’est ce que souhaitait ardemment le peuple iranien. Il était prêt à la guerre pour défendre son honneur, et venger le sang de son martyr éminent et grandiose, le Hajj Qassem Soleimani.

Et c’est pourquoi, en toute simplicité, Trump s’est écrasé, il a ravalé son orgueil et reculé. Et il a prononcé un discours dénué de toute menace. Et bien sûr, il a répété ses mensonges : « J’appelle l’Iran à négocier (avec les États-Unis). J’appelle l’Iran à coopérer… » Et qui est-ce qui s’exprime en ces termes ? Celui qui la nuit précédente, a reçu 11 missiles énormes sur ses forces dans la base de Aïn al-Assad. « J’appelle l’Iran à coopérer sur nos points d’intérêts commun comme la lutte contre Daech. » Espèce de grand hypocrite, tu prétends vouloir combattre Daech alors que tu viens d’assassiner les deux plus grands commandants dans la région qui ont combattu et infligé d’innombrables défaites à Daech ? Alors que Daech a considéré leur mort comme un jour de fête ? »]

Les opérations de changement de régime se poursuivent sans relâche. Après avoir cherché à renverser le gouvernement vénézuélien de Nicólas Maduro par des sanctions, Trump a annoncé en janvier 2019 que les États-Unis considéraient désormais le chef de l'opposition Juan Guaidó comme le « Président par intérim » du Venezuela. Dès août 2017, Trump menaçait d'utiliser la force contre le Venezuela. « Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une option militaire possible, si nécessaire », a déclaré Trump à l'époque.

Plus récemment, l'administration Trump a accusé Maduro de se livrer au « narco-terrorisme », affirmant que son gouvernement avait l'intention « d'inonder » les États-Unis « de cocaïne et d'infliger les effets nocifs et addictifs de la drogue aux consommateurs aux États-Unis. » Le département d’État a offert une récompense de 15 millions de dollars pour des informations conduisant à l’arrestation de Maduro.

Voir Projet d’agression US au Venezuela : la lettre ouverte du Président Maduro au peuple américain

Anti-interventionniste dans l'âme ?

Néanmoins, les partisans de Trump et de nombreux commentateurs –qui ne sont en aucun cas des défenseurs de Trump– soulignent que Trump, contrairement à ses récents prédécesseurs, n'a déclenché aucune nouvelle guerre. « Pour être juste envers » Trump, le journaliste Bob Woodward a fait valoir qu' « il n'a pas déclenché de nouvelle guerre. »

Trump, insistent ses partisans, est un anti-interventionniste dans l'âme ; une fois réélu, il pourra mettre en œuvre pleinement l'agenda anti-interventionniste. Oui, Trump a attaqué la Syrie avec des missiles balistiques ; mais il n'est pas allé plus loin, bien que de nombreux néo-conservateurs l'ont exhorté à intensifier son action. Oui, Trump a menacé l'Iran et même assassiné l'un de ses hauts dirigeants ; mais il a refusé l'escalade lorsque l'Iran a riposté en lançant une attaque de missiles balistiques sur la base aérienne d'Al-Assad. Trump n'a rien fait non plus lorsque l'Iran a abattu un drone américain. D'ailleurs, regardez son accord avec les Talibans, engageant les États-Unis à retirer toutes les forces d'Afghanistan dans les 14 mois !

Cependant, tout cela peut n'être qu'un vœu pieux. Un anti-interventionniste ne nomme pas un John Bolton comme son conseiller à la sécurité nationale, ni un Mike Pompeo comme son secrétaire d'État. Trump ne s’est retiré d'aucun pays parce qu’au fond, il n’est pas un anti-interventionniste.

Même le retrait de l'Afghanistan est encore loin, et conditionné par le respect par les Taliban de leurs engagements (et ce alors que Trump viole constamment les siens).

Le fait qu'il n'ait pas escaladé contre la Syrie et l'Iran, et qu'il n'ait pas envahi le Venezuela doit être attribué à la crainte bien fondée de Trump que ses partisans anti-interventionnistes qui avaient été si essentiels à sa victoire en 2016 le désertent en 2020.

En 2016, Trump a réussi à les persuader qu'il était l'un d'entre eux, même si les preuves en étaient minces. Contrairement à ses affirmations souvent répétées, Trump ne s'est pas opposé à l'invasion de l'Irak en 2003. En 2011, Trump a appelé à une intervention militaire en Libye pour expulser Kadhafi :

« En Libye, Kadhafi tue des milliers de personnes, personne ne sait à quel point c'est grave, et nous restons assis (à rien faire). Nous avons des soldats partout au Moyen-Orient, et nous ne les faisons pas venir pour arrêter cet horrible carnage et c’est ce que c’est : c’est un carnage… Nous devrions arrêter ce type, ce qui serait très facile et très rapide. »

Même en 2016, Trump défendait l'usage de la force contre la Libye. Il a affirmé qu'il était en faveur des frappes chirurgicales : « Vous faites une frappe chirurgicale et vous l'éliminez. Mais je n’étais pas pour ce qui s’est passé... Ça a été mal géré. »

Lorsqu'on lui a demandé en 2015 s'il était d'accord avec l'intervention militaire du Président Clinton en 1999 contre la Yougoslavie au Kosovo, Trump a répondu avec empressement : « Bien sûr. »

Alors que Trump semblait affirmer que la Russie, la Syrie et l'Iran étaient des alliés utiles dans la lutte contre Daech, il disait en fait quelque chose de très différent. Trump accusait l'administration Obama de permettre à la Russie, à la Syrie et à l'Iran de monter en puissance : « Je pense que vous devez éliminer Daech... Mais la Syrie n'est plus la Syrie. La Syrie, c'est la Russie et c'est l'Iran... Obama a fait de [l'Iran] une nation très puissante et une nation très riche, très, très rapidement. » Une grande partie des critiques de Trump sur la politique d'Obama en Syrie était centrée sur la « ligne rouge » d'Obama sur l'utilisation d'armes chimiques par la Syrie, et son échec à donner suite à ses menaces de frappes : « Obama trace la ligne dans le sable. Ce qui s'est passé ensuite a fait rire le monde entier. »

Trump a avancé un argument similaire en ce qui concerne la Russie. Obama aurait permis à la Russie de devenir très forte, très rapidement : « Notre programme nucléaire a pris du retard, et ils sont allés très loin avec leur programme nucléaire. »

Le retrait de Trump du traité INF et sa réticence à renouveler le nouveau traité START, qui doit expirer en 2021, sont donc parfaitement en accord avec sa position lors de la campagne de 2016 et avec ce qu'il pense vraiment.

https://www.youtube.com/watch?v=o3rwqd5-rg4

Voir Retrait de Washington du Traité INF : Moscou dénonce le danger d’escalade nucléaire et la servilité suicidaire de l’Europe

Outre la rhétorique familière qui fleurit lors de ses rassemblements, Trump a donné très peu de preuves de son attachement à des principes anti-interventionnistes. Il en va bien sûr de même pour son rival, l'ancien vice-Président Joe Biden. Biden ne prétend même pas avoir déjà vu une intervention militaire américaine qui lui déplaisait.

Pour les pays qui sont dans la ligne de mire des États-Unis depuis des années (Syrie, Iran, Venezuela, Corée du Nord), les perspectives après les élections de novembre ne sont pas heureuses. Une possibilité est qu'ils feront face à un Trump enhardi qui, libéré de la contrainte d'avoir à craindre de perdre des partisans, donnera libre cours à ses instincts interventionnistes. L'autre possibilité tout aussi peu attrayante est qu'ils seront confrontés à une administration Biden qui sera remplie de figures recyclées de l'administration Obama, résolues à s'engager dans les « interventions humanitaires » à la Samantha Power et à venger 2016 en recherchant une confrontation avec la Russie.

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16 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 21 août 2020 11:53

    La non-réélection de Trump donnerait aussi libre cours à l’interventionnisme de Biden : les « démocrates » n’ont jamais brillé par leur pacifisme exacerbé.

    C’est bien Madeleine Albright, « démocrate » qui a dit à propos de la mort de 500 000 enfants en Irak : « Le prix en valait la peine ». Ce n’est pas un « républicain ».


    • troletbuse troletbuse 21 août 2020 13:06

      @Séraphin Lampion
      Oui, c’est un procès d’intention.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 21 août 2020 13:33

      @troletbuse

      pas seulement !
      c’est aussi et surtout un enfumage qui consiste à faire croire par sous-entendu que le rival de Trump serait, a contrario, une garantie de paix
      on comprendrait cette manip de la part de LREM ou du PS qui sont des filiales du parti démocrate américain, mais l’auteur ne se présente pas comme tel
      comme quoi, même avec un masque, il peut y avoir un bout du nez qui dépasse


    • Furax Furax 21 août 2020 16:55

      @Séraphin Lampion
      La politique agressive des US a été élaborée (livre « Le Grand Echiquier) par Zbigniew Brzeziński qui débuta comme conseiller de démocrate Carter. Il a été le professeur et l’ami de Madeleine Albright ainsi que de Condoleeza Rice. Donc très »transcourants". Le pire a été atteint par Hillary Clinton et son interventionnisme guerrier. Avec sa sous-secrétaire Nuland elle était prête à mettre le feu à l’Europe( Ukraine). MERCI TRUMP !


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 22 août 2020 17:22

      @Furax
      La politique de E-Us est agressive depuis que le pays existe, Carter n’a fait que qu’en décliner la forme actuelle. 


    • Massada Amanite phalloïde 21 août 2020 13:47

      Trump ne déclenchera pas de guerre, il laisse sous traite.
       

      Une violente explosion s’est produite tard dans la soirée de jeudi à l’aéroport international de Téhéran Mehrabad.
      Cet aéroport est situé en plein centre-ville, dans le district (arrondissement) no.9.
      Cet aéroport dispose de deux piste orientées 11/29 (Est-Ouest) d’une longueur totale de 4.5km chacune.
      Le terminal passagers venait de rouvrir après une longue période d’inactivité due à la rareté des vols.
      Hier soir, des habitants de la capitale iranienne font état de nombreuses ambulances se dirigeant vers l’aéroport.

      S’il ne s’agit pas d’un accident aérien, il est possible que les avions cargo de Qeshm Air (2 Boeings 747) qui utilisent parfois cet aéroport, ou leur cargaison, aient été visés par l’explosion.
      Il pourrait s’agir d’un chargement de missiles « de précision » à destination de la Syrie.

      • leypanou 21 août 2020 14:25

        Trump est difficile à cerner mais globalement, pour moi, c’est négatif.

        L’un des derniers actes : nommer E Abrams représentant spécial pour l’Iran (on ne peut pas faire pire, le Vénézuela est toujours sur la table)

        D’une manière générale, Républicains ou Démocrates, c’est kif-kif, le CMI veille au grain. Trump s’est même vanté de garder le pétrole à l’est de l’Euphrate de la Syrie pour les ...Kurdes (cela fait combien de fois qu’il avait dit qu’ils vont quitter la Syrie ?).


        • Samy Levrai samy Levrai 21 août 2020 14:46

          Pourquoi ne pas simplement dire que Trump a continué et continue ( plus mollement) le programme des faucons américain depuis Reagan ?

          Qu’avec Clinton nous aurions eu le droit à la guerre beaucoup plus surement.


          • Ecureuil66 22 août 2020 02:50

            je pense que c’est le complexe militaro industriel qui dirige l’amérique.....même Obama en deux mandats n’a pas réussi à faire fermer la prison de Guantanamo malgré sa promesse... il a réussi in extremis à empêcher la guerre ouverte contre la Syrie, ce que les faucons de tous pays lui reprochent aujourd’hui....Trump malgré ses allures de va t en guerre n’en a commencé aucune et cherche toujours l’accord commercial avant tout semble t il...d’ou peut être aussi le turn over important de ses conseillers qui effectivement paraissent plutôt être des ’faucons"

            la question que je me pose est qui commande aux USA ?


            • Yanleroc Yanleroc 22 août 2020 03:32

              @Ecureuil66

              Qui commande aux USA ?..

              L’ Exo-politique !! Comme en Russie, comme en Chine !


            • babelouest babelouest 22 août 2020 06:09

              Effectivement, je pense que l’auteur de l’article n’a pas tenu compte de tous les éléments. Avec le falot Joe Biden, c’est le pire qui pourrait advenir même si Brzezinski n’est plus là pour pousser à la roue.

              .

              En revanche, avec Trump la guerre économique ne cessera pas.


              • mazig 22 août 2020 10:41

                Les articles de « Cri des peuples » sont toujours fort intéressants et je vous en remercie. C’est grâce à des interventions comme les vôtres que je continue à consulter Agoravox qui mérite son étiquette dans ce cas de média citoyen.

                En effet , Trump est le représentant du complexe militaro industriel dont la survie ne peut perdurer qu’à travers des guerres et des conflits perpétuels et l’instauration de la théorie du chaos qu’ils appellent de leurs voeux quotidiennement.


                • Eric F Eric F 22 août 2020 11:49

                  Trump ne s’embarrasse pas de cohérence, ce qui compte c’est l’intérêt du moment, et il passe d’une marotte à la suivante. Réduire les impôts des plus riches est le seul sujet sur lequel il n’ait jamais varié de position, et pour lequel ses décisions ont été en accord avec ses déclarations.


                  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 22 août 2020 12:13

                    Le Yanki relancera sa machine guerrière seulement si sa route vers le désordre mondial venait à faiblir.

                    Actuellement grâce au nouveau venu Endogame le Rustique, le rythme se maintient en Méditerranée et autour d’icelle...

                    Bientôt le Rustique méritera le qualificatif de Magnifique... smiley

                    https://www.editionsdemilune.com/la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-p-36.html

                    Si votre budget « Terrasses » ne vous permet pas d’acquérir un de ses ouvrages, vous avez l’opportunité de ses conférences sur la Toile... Ca vous évitera de râler après BFM-TV...


                    • cklat cklat 22 août 2020 14:13

                      Mais oui c’est ça nous vivons « une stabilité dangereuse »...comme le dit l’autre abruti de journaliste à propos du covid, il l’a pas fait mais pourrait le faire hein...alors que les autres (oui les pédophiles démocrates) ne le feront pas... n’est ce pas... arrêtez d’autoriser et de publier du gros bullshit... et en plus, je n’aime pas Trump plus que vous.


                      • Samson Samson 22 août 2020 23:52

                        "Pour les pays qui sont dans la ligne de mire des États-Unis depuis des années (Syrie, Iran, Venezuela, Corée du Nord), les perspectives après les élections de novembre ne sont pas heureuses."

                        L’Empire s’effondre sous nos yeux. Là où les démocrates s’affichent clairement interventionnistes, Trump se contente d’être totalement narcissique et par là tout aussi imprévisible, même pour ses vassaux (alliés).

                        Si même sa réélection donne libre cours à l’interventionnisme U$, elle garde l’avantage de rendre la puissance et les engagements impériaux qu’ils soient économiques ou militaires moins fiables que jamais.

                        Même si çà n’a rien de vraiment drôle ou très plaisant, c’est toujours çà de pris !

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