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Accueil du site > Tribune Libre > Tu me fais tourner la tête. Mon manège à moi, c’est toi (...)

Tu me fais tourner la tête. Mon manège à moi, c’est toi !

Une vieille chanson qui me trotte dans la tête depuis que j’ai entendu la nouvelle qui n’en était pas une, mais qui donne un air de kermesse flamande à un état qui ressemble de plus en plus au manège de chevaux de bois qui entraînait l’enfant que j’étais, dans un folle cavalcade qui ne menait nulle part !

Le roi des Belges a reçu ce matin, les ministres d’État François-Xavier de Donnea et Raymond Langendries et le Ministre-Président Karl-Heinz Lambertz, en présence d’Yves Leterme (ce qu’il porte-là) demi-premier ministre d’un gouvernement en vacances, qui lui ont fait rapport sur la mission d’examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d’une manière crédible un dialogue institutionnel.

Ces trois sages ont mentionné que des progrès avaient été réalisés durant le dur labeur qu’ils avaient accompli.

Lesquels ? Ben voyons, tout le monde est d’accord pour une énième reforme de l’état.

Laquelle ? Ben, celle que tout le monde attend.

En savoir un peu plus ? Impossible, chacun a des positions différentes, sinon diamétralement opposées.

Quelles garanties peut-on alors donner pour une négociation réussie ? Simplement, qu’un nouveau rapport sur la même mission sera fait pour la mi-septembre.

Que dira-t-il de nouveau ? Ben, que l’on doit rassembler le plus de monde possible pour arriver à de réelles garanties sur les accords de modification de l’institutionnel.

Mais comment donner des garanties sur un accord qui n’existe pas et que chacun veut favorable à ses options ?

Euh ! Il sera temps de voir alors ?

Un nouveau compromis à la « belge » peut-être ? Pourquoi pas.

Et alors ? Il faudra trouver d’autres trucs, pour que les politiciens gardent les mandats qu’ils défendent avec tellement d’acharnement.

Quels seront-ils ? Notamment, essayer d’atteindre au minimum juin prochain 2009 pour de nouvelles élections, anticipées cette fois.

Et après ?.La désignation d’un formateur, puis d’un démineur, puis d’un prospecteur permettra de passer au moins les vacances 2009 sans trop de problèmes et, pourquoi pas, avoir une nouvelle crise qui battra un record de durée par rapport à la précédente.

Ainsi peut-être encore une à deux années de gagnées avant la scission. Le pied, comme dirait le fils de mon voisin, super génial !

Oui, sauf pour les finances du royaume et la situation sociale et économique des citoyens.

Citoyens ? Vous avez dit quoi ? Citoyens, cela a un petit côté républicain.

Seriez-vous un de ces idiots qui croient encore que les mots Liberté, Égalité, Fraternité veulent dire quelque chose pour un politicien wallon ?

Vous êtes infréquentables. Rejoignez vite la France et laissez-nous vivre en paix dans le vrai Royaume de Belgique, celui des 19 communes de Bruxelles.

Les derniers sondages parus dans la presse belge et française montre que vous y seriez bien reçus par les frères français (+ de 60%) à défaut d’être soutenus par les politiques français.

Mais que peuvent faire ces politiques si le peuple et l’histoire en décident ainsi !


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4 réactions à cet article    


  • ombrageux ombrageux 2 août 2008 15:44

    Situation inextricable et plus grave que ce que veulent en motrer les médias Belge.

    La plupart des flamand que je connais veulent vraiment la scission quand au walons frontalier avec l’a France le rattachement avec cette dernière leur irai très bien car il se sentent beaucoup plus proche de la France que des Flamands dont ils ne parlent pas le moindre mot.

    Plus amusant encore bien que plus discret, les germanophiles se verraient bien rattacher à l’allemagne dont ils ont, evidemment, beaucoup de point commun.

    Bien sur les médias officiels du pays ainsi que quelques personalités minimisent volontairement les fait.

    Je ne pense pas que cela puisse s’arranger en Belgique et la solution la plus sage serait d’envisager une scission à l’amiable avant que les gens ne finissent pas se détester violamment.

    Incidamment, j’ai appris d’ailleur que la constitution français ne s’opposait pas au ratachement de la Wallonie, et que le Général De Gaule avait penser à un possible rattachement.

    Bref, je crois que l’on à pas fini d’entendre parler de cette histoire et bien sur c’est un truc qui va trainer en longueur pour cause d’intérêts personels de quelques uns dont la famille royale qui perdrait les 13 millions d’€ d’allocation que le bon peuple, pardon les sujets, donnent chaque année à leur bon roi.


    • René G. Thirion René G. Thirion 2 août 2008 16:38

      Gagner du temps semble être le mot d’ordre général du monde politique et de la royauté. Mais, ce qui n’était qu’une fissure dans le royaume belge est train de se changer en gouffre !


    • Fergus fergus 2 août 2008 17:47

      Les belges germanophones que je connais, du côté d’Eupen, sont navrés de cette situation, mais peu envisagent sérieusement un rattachement à l’Allemagne, et cela d’autant moins qu’ils maîtrisent tous la langue française et resteraient fidèles à la Wallonie en cas de parttion de la Belgique. 


    • Bobby Bobby 3 août 2008 00:43

      Bonsoir,

      Oui, dans les "cantons de l’est" de la Belgique, bien que l’on parle courament un allemand spécifique, on préfèrera rester su côté des Wallons... ceci est dû nottament à un fort ressentiment persistant contre l’Allemagne qui avait incorporé de force sa population masculine dans ses armées pendant la seconde guerre mondiale en raison du language.

      Bien que désirant garder sa spécificité culturelle (je me souviens de l’évincement des francophones à l’ADEPS (*) de Bütchenbach !). Un équilibre bi-culturel me paraît tout-à-fait réalisable, il existe dans plusieurs régions. (Je pense plus particulièrement à l’Alsace).

      Pour la Belgique, celà paraît en effet mal embarqué ! Quelques manipulateurs sont arrivés à faire croire que la langue était un séparateur plus qu’un élément d’enrichissement et du côté flamand, celà a marché avec une belle efficacité semble t-il. Une réminissence de l’aversion pour la noblesse (qui parlait français partout en Europe) ne doit pas y être vraiment étrangère ! La Flandre, région fort riche de l’Europe actuelle pense dans sa majorité avoir intéret à se séparer d’une wallonie un peu "à la traîne" du coté économique. Ce n’est qu’un exemple de xénophobisme basé sur une stratification du même acabit que celle que l’on voit aux états-unis. Veau d’or à la place de la pensée !

      Pauvre Belgique !

      * (correspond à l’ UCPA en France)

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