Tuerie des Alpes : les pistes étonnantes à élucider (1)
C'est parfois amusant, de blogger : ainsi, un de mes harceleurs et détracteurs journaliers, qui à force de m'attaquer (jour et nuit !), finit par me proposer des sujets d'articles, sans s'en rendre compte (et avouer par la même que l'affaire l'intéressait !). C'est le cas pour cette impressionnante tuerie survenue dans les Alpes, dont l'enquête semble aujourd'hui au point mort. Le soir même de l'annonce du décès de la famille, dans les circonstances que l'on sait, j'avais déjà donné une piste, retrouvée assez rapidement et négligée semble-t-il depuis par les enquêteurs (et difficile à corroborer il est vrai !). Comme un appel à témoins à été ouvert, je vais en profiter de cette plateforme du net pour y ajouter une autre piste, qui ne semble pas avoir retenu l'attention des enquêteurs. A bien y réfléchir, ces pistes semblent intéressantes, car elles excluent le réglement de compte familial, qui, d'emblée, me semble être assez tiré par les cheveux (aucun mouvement d'argent n'ayant eu lieu sur les comptes de la famille, avant et après la tuerie). Autant prévenir tout de suite les posteurs vindicatifs habituels : ce ne sont que deux propositions de pistes et absolument pas la résolution d'une affaire bien complexe : je ne prétends pas être Sherlock Holmes, seulement quelqu'un de curieux, qui est tombé sur deux informations intriguantes pouvant aider à la compréhension de l'affaire, du moins je l'espère pour les enquêteurs.
La première des pistes, je l'avais donnée le soir même de l'annonce de la tuerie car une recherche rapide sur les activités d'une des principales victimes nous emmenait... au Nigeria. Saad al-Hilli travaillait dans une entreprise appellée AMS 1087 Limited, où il était secrétaire depuis 2007, une société dirigée par James Barnett, et installée à Swindon, entre Londres et Cardiff. Spécialisée dans l'imagerie aérienne, ce qui déjà laisse assez de pistes possibles, déjà, d'autant plus que al-Hilli, irakien d'originen travaillait aussi, et ce, beaucoup plus discrètement semble-t-il, sur un projet secret dans une autre firme, la Surrey Satellite Technology installée à Guildford. Une firme qui s'est spécialisée en quelques années sur un marché de niche fort particulier : celui des satellites de petit format... capables de réaliser de l'imagerie aérienne de qualité ! Fort compétente, elle est devenue depuis sa création en 1985 une filiale de l'entreprise EADS Astrium. Sa compétence touche au GPS, et à l'utilisation du protocole de transfert en IP ; via un routeur Cisco et un satellite en orbite basse, ce qui représente une petite révolution. Ainsi, grâce à SST, on a pu tester en 2007 des transmisions en IPV6 via un satellite. L'année suivante été construit l' IRIS (Internet Routing in Space), positionné à bord d'Intelsat 14, lancé en 2009. L'air de rien, un équipement vital pour l'armée américaine, désireuse depuis toujours de faire communiquer tous les participants sur un champ de bataille, via toujours ce fameux protocole IP archi-répandu : l'ensemble satellite et routeur Cisco étant testé par l'United States Department of Defense via le JCTD (Joint Capabilities Technology Demonstration). Bref, l'homme participait à un programme vital pour l'armée américaine, ce qui en fait une cible de choix obligatoire pour certains désireux de mettre des bâtons dans les roues au projet.
Rappelons ici que lors du conflit Georgien, la saisie en 2008 par les russes de deux Hummers dans le port de Poti, contenant des prototypes de ce genre de matériel avait été fortement minimisé par les américains (ici l'une des deux encadrée par des transports de troupes russes, elle finira à Kubinka, en banlieue de Moscou). Cela faisait en fait partie du projet du "Future Combat System", tant défendu par Rumsfeld. Les russes avaient alors clamé "avoir saisi des véhicules contenant des systèmes de communications sophistiqués" ; en fait des boîtiers de téléphonie en voix sur IP militarisés. La vidéo de présentation de l'Intelsat 14 lancé par une Atlas V étant vraiment impressionnante... comme le "mappage" des communications des satellites Intelsat !
"Ce sont les radios ou les communications satellitaires en Ku-Band pour les envois d’images sur les terminaux entrevus dans un bon nombre de Humvees qui intéressaient les Russes. Ce procédé n’est lui pas nouveau : la bande Ku (11,7 à 12.7 GHz pour les fréquences descendantes et 14 à 14.5 GHz pour les montantes) fut utilisée pour la première fois par la télévision NBC, en 1983. Adaptée à l’armée, ça devient le ViaSat IP Satcom Flyaway Terminal, apparu en 2004, qui a été utilisé pour la première fois intensivement lors de l’ouragan Katrina, pour coordonner les secours auprès de services totalement différents. C’est Qualcomm qui avait proposé à la hâte cette solution, à partir de produits existants sur le marché, antenne satellite, routeur Cisco, etc. L’appareil avait sélectionné selon les recommandations du MITRE, incontournable lobby dans l’armée américaine".
A l'époque j'avais écrit également que : "le procédé d’internet via le satellite est simple à utiliser comme le montre la vidéo publicitaire. Sur le site de la firme, figure une impressionnante liste de bases militaires américaine déjà desservies. Les appareils portatifs présentés sont désormais de la taille d’un portable classique. Les satellites NSS-6 de SES (Hollande), travaillant en Ku-band, et Intelsat 901 (lancé en 2000) sont également utilisés depuis 2000, le satellite NSS-7 lancé lui aussi par Ariane en avril 2002 reprenant lui aussi la Ku-Band déjà décrite. La firme TS2, qui utilise les réseaux Thuraya et Iridium, sauvé de la faillite grâce au Pentagone, a déjà anticipé sur son site le déplacement des troupes américaines de l’Irak vers l’Afghanistan via sa technologie TS2 aux normes JCC-I/A, via Eutelsat, et son satellite Eurobird 9, un organisme français... qu’utilise aussi Orange." Bref, sans le savoir, j'étais déjà tombé sur les activités plutôt "pointues" de Saad al-Hilli !
En trouvant aussi sur mon passage une bien étrange firme polonaise dirigée par Marcin Frackiewicz : "le même Frackiewicz qui aura raflé donc une bonne partie des contrats téléphoniques en Irak et Afghanistan, sans qu’on sache exactement pourquoi lui et sa société polonaise et non une autre société. On sait la Pologne impliquée dans la fourniture de véhicules et d’armes à l’Irak dans des conditions plus que douteuses, le choix d’un opérateur aussi obscur semble tout autant empreint de suspicions. Le Pentagone paye la bagatelle de 36 millions de dollars par an à Iridium Satellite LLC, et ses 66 satellites, pour équiper 20 000 utilisateurs gouvernementaux américains en téléphone satellite". Bref, notre homme travaillait sur quelque chose d'extrêmement sensible, militairement ! Pourquoi et comment une obscure firme polonaise a-t-elle réussi à s'implanter autant au sein de l'armée américaine (*) laisse plus que dubitatif !!! Le prix de vente, revendiqué par le dirigeant polonais ne peux pas tout expliquer !!! Ses liens avec Halliburton certainement davantage ! Voilà qui n'est pas pour arranger le cas de l'irakien décédé.
Au final, une minuscule firme polonaise fournit donc l'armée américaine en téléphonie et accès Internet en Afghanistan et en Irak : "La communication TS2 entre les différentes bases est rendue possible grâce à la location simultanée de bandes sur les satellites Intelsat 10-02, Intelsat 901 et ArabSat Badr-4 ( http://www.ts2.pl/en/iDirect-service-over-Intelsat-10-02), dont la couverture permet de configurer des connexions entre n'importe quel emplacement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-ouest. TS2 équipe en outre ses clients des téléphones satellitaires Thuraya et Iridium, qui sont souvent le seul moyen de communication dans des lieux éloignés". Les désormais "célèbres" Thuraya, ceux dont je n"ai eu de cesse de vous parler ici lors des attaques de Mumbaï, ou de l'équipement des mercenaires de Blackwater, ou plus récemment... ceux de la famille Kadhafi... comme celui retrouvé dans la propriété de sa fille, à Misrata (visible ici à droite)...
Déjà, on le voit, les compétences fort particulières du chef de famille assassiné donnent le vertige, et semblent surtout montrer que son activité de Swindon lui servait de façade pour exercer ses talents dans des activités liées aux militaires. Et dans le genre, il y a même chez lui un second domaine de prédilection. On l'a vu, les communications satellitaires ne présentaient pas de mystère pour lui. Sa société en présente une autre facette, celle de l'imagerie. Or là aussi, on trouve facilement de quoi en faire une cible de choix. Toujours aussi discrètement, Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL) a signé en 2006 un gros contrat à Abuja. Abuja ? Oui, la capitale fédérale du Nigeria (depuis 1991 !) !!! Etrange localisation pour la signature d'un contrat d'une firme de satellites ? Pas vraiment : Surrey Satellite Technology a bien construit pour l'Etat nigérian un satellite, et pas n'importe lequel. Le NIGERIA SAT-2, un satellite léger (300 kg !) et à bas coût d'observation photographique de la Terre ! Un satellite construit autour d'un énorme objectif, comme ceux montrés dans ma série sur les Hexagon : l'ingénieur irakien avait bien assimilé les leçons du passé, visiblement :
Ce n'était pas une première, pour SST : elle avait auparavant construit l'anglais TOPSAT et le chinois Beijing-1, tous deux lancés en 2005. Tous deux en résolution plus que moyenne (2,5m) mais captables directement au sol sans gros équipements. La BBC annonçant l'engin comme capable d'images "parfaites" , avec une défintion de 22 mètres par pixel (pour le second satellite appelé SAT-X) ! Derrière TOPSAT, on trouvait Qinetic, société de défense anglaise possèdant ses propres mercenaires, et présentant un matériel tel que le robot Talon, ou le Zephyr, un drone léger (53 kg !) à énergie solaire, détenteur de la durée en vol. Le satellite Nigerian a été présenté comme servant à étudier l'agriculture dans le pays. Mais d'aucuns, à l'esprit plus torturé, lui ont assigné un autre rôle. SST, fière de son ouvrage, avait mis en ligne sur son site la photo satellitaire des équipements déployés lors des derniers jeux olympiques de Londres, avant même leurs débuts : cela aurait-il représenté un danger pour le pays, au moment où des attentats terroristes étaient craints ? Ou plus prosaïquement, le satellite léger à bas coût aurait-il été une crainte chez certains, qui auraient par exemple redouté de le voir vite lancé par... l'Iran, par exemple ? Le rapide développement de SST et de ses nombreux contrats "sensibles" (comme avec la Chine) le laissent en effet penser.
Si le satellite nigérian avait été salué par le gouvernement commanditaire, satisfaits de ses capacités, d'autres ne semblaient pas apprécier ses capacités à détecter des choses au sol. Au Nigeria, sévit en ce moment la secte Boko-Haram, dont l'extrême violence n'est pas à expliquer ici (tout le monde la dénonçant sans hésiter). Or, en ce qui la concerne, il semble bien qu'on soit en face d'une énorme bourde de communication du côté du gouvernement nigérian, dont un des ministres va faire le 12 mai dernier une bien étrange communication à la presse. Mais lisons plutôt le communiqué : "Le gouvernement fédéral va bientôt déployer des satellites pour suivre le mouvement des personnes soupçonnées de terrorisme et leur emplacement dans le pays. Le directeur général de la recherche spatiale nationale et l'Agence pour le développement (NASRDA), le Dr Seidu O. Mohamed a dit hier dit qu'il y aura des sessions de formation pour les agences de sécurité dans les prochaines semaines". En somme, on annonçait que le Sat2 et SatX allaient servir à autre chose qu'à l'agriculture. "Nous allons également utiliser les satellites de communication et les systèmes de positionnement global pour surveiller chaque quartier. Nous croyons qu'il est possible ici et nous faisons des efforts pour le faire », at-il dit. « La formation est pour les militaires et para-militaires, nous allons les faire venir ici et de les former sur la façon d'utiliser nos données, car chaque lancement du satellite a ses propres paramètres et vous avez besoin de les comprendre, avant de les utiliser." Les Nigerians Sat 2 et X SAT, lancés en août 2011, '"sont des satellites à haute résolution avec la possibilité de donner des images très proches" pouvait on lire, plutôt atterré lorsq'on connait la suite, avec la mort par assassinat d'un des concepteurs des deux satellites ! En août, il y avait de quoi sérieusement inquiéter certains : or la tuerie a eu lieu début septembre.
Et en effet ; sur un forum également fréquenté par les membres de la secte, en fait le forum nigérian le plus connu (Nairaland Forum), un dénommé "Beaf" vient dès le 14 mai proposer ce "thread" : "FG To Track Down Boko Haram With Satellites"... reprenant à la volée ce qui vient d'être dit officiellement. Les membres de la secte, voire des sympathisants, auraient-ils à partir de là décidé de se venger ? le doute demeurant sur l'arme utllisée ou le déroulement même de l'agression laissant entendre un côté pas totalement "professionnel", dont notamment le nombre de tirs et de douilles laissées sur place. Cela reste dans le domaine du possible en effet. On a parlé tout d'abord de Skorpion, comme arme, capable d'une cadence à 800 coups minute, pour en arriver à un ancien Luger P08, le fameux "Parabellum", pas vraiment une arme commune. Ou plus exactement... une arme courante dans l'armée suisse entre 1900 et 1945 : le tireur s'étant approvisionné localement, en suisse, sur un marché parallèle !!! Un Luger tirant du 7,65 mm par salve de 8 projectiles et non du 9 mm comme les autres modèles de la marque : l'homme aurait donc rechargé à plusieurs reprises ! On a retrouvé 25 traces de tir ! Avec une seule arme : il aurait rechargé.... 4 fois, la dernière pour tirer une dernière balle isolée (pour achever, les personnes ayant toutes eues deux balles dans la tête, sauf le cycliste tué de 5 tirs !) ! La découverte de l'usage d'un vieux Luger à la place du Skorpion jusqu'ici cité mettrait ainsi fin aux pistes serbes ("spécialistes" de l'usage du Skorpion), évoquées par certains.
Le Parabellum est considéré partout comme étant une arme en 9 mm de calibre, or, au débit de sa carrière, il était chambré en 7,65, ce qui est le calibre utilisé lors de la tuerie de Chevaline : les assassinats des Alpes ont était faits avec une véritable arme de collection ! Un Luger destiné à la Marine allemande et produit de 1904 à 1908, à canon long (15 cm), a gardé ce calibre de 7,65 mm. L'arme aurait-elle été volée chez un suisse, qui la détenait chez lui comme tout civil dans le pays ? Ou proviendrait-elle d'ailleurs ? Car il existe aussi des Luger... "perses" à canon long également (iraniens ou irakiens !). Les iraniens ayant été fournis en 1936... pour le shah d'iran ! C'est le modèle 1314, destiné à la garde personnelle du Shah, avec inscriptions en Farsi, mais ils sont tous en 9 mm.
"La firme Mauser, sise à Oberndorf, en Allemagne, a fourni, à partir de 1936, un lot de pistolets Luger, en 9 mm, à la Perse (devenue depuis l’Iran).
Le contrat se composait de 4000 pièces réparties en :
-50 pistolets, à canon de 10 cm, découpés pour servir à l’instruction (voir mon article sur ces Luger d’instruction perses).
-2950pistolets, à canon de 10 cm, du modèle P 08.
-1000 pistolets, à canon de 20 cm, similaires au modèle d’artillerie de l’époque impériale.
Ces Luger ont la particularité d’avoir tous leurs marquages et numérotations en caractères Farsi. Les Luger à canon de 10 cm furent employés par l’armée perse et les exemplaires survivants sont assez rares. Par contre, les modèles d’artillerie, quoique produit en quantité plus faible, se trouve assez couramment car l’Iran a vendu, dans les années 70, ses surplus d’armement et ces modèles, moins utilisés, se sont retrouvés en bonnes quantités, sur les marchés".
Si le calibre 7,65 n'est pas le plus répandu sur cette arme, il n'en reste pas moins que quelques modèles ont été fabriqués ainsi, ou d'autres plus particuliers. Luger avait par exemple fabriqué une carabine (?), la DWM 1902, en calibre 7,65 parabellum ; un Parabellum doté d'une étonnante crosse amovible (photo ci-dessus). Selon un collectionneur avisé "ce sont les armuriers ou revendeurs US qui les fournissaient : cette carabine a été importée dans les années 1990 par un antiquaire en armes anciennes bien connu à l’époque, en France". Le Luger 7,65 de forme plus traditonnelle a aussi été vendu avant guerre... au Portugal : "le contrat passé par le Portugal, en 1935, pour la fourniture, par Mauser, de 564 pistolets, très exactement, à cette “Guardia Nacional Republicana” (et donc, la GNR, gravée sur le pistolet)." Un pistolet revendu par l'armée portugaise il y a plus de 40 ans : "le Portugal, ayant vendu toutes ses armes de surplus, dans les années 1970, on trouve, dans les grandes collections, des exemplaires rescapés de ce magnifique Luger". Voilà qui devient de plus en plus surprenant : le tireur aurait exécuté tout le monde avec une arme fort rare, de collection, peut être l'une de celle fabriqué à 500 exemplaires il y a 75 ans déjà ! Il faut savoir cependant que les Luger prortugais, ayant peu servi, étaient tous restés dans un état de fonctionnement impeccable, selon le collectionneur fort connaisseur surnommé "Helix".
Malgré le fait d'avoir affaire à un calibre qui n'a pas été vendu en Iran, ces intrigantes versions réorientent le tireur vers ce pays, qui lui aussi aurait pu redouter le passage de satellites photographiques "discrets" au dessus de zones "sensibles" en effet !! On comprend la perplexité des enquêteurs, mais à vrai dire l'emploi d'un Luger très spécial n'est pas le seul indice, car une autre piste est possible encore, que nous étudierons demain, si vous le voulez bien. Elle est tout aussi surprenante !
(*) "Before end of 2008 year, the TS2 solutions have been implemented for United States Marine Corps (USMC), U.S. Army Corps of Engineers, Australian Defence Force (ADF), Command of Polish Navy, Polish National Police, Polish National Headquarters of the State Fire Services, Border Guard (Poland), World Bank Group, Lockheed Martin Information Technology, Halliburton Energy Services, KBR, General Dynamics Information Technology, General Atomics Aeronautical Systems Inc., L-3 Communications Vertex Aerospace, US Naval Research Laboratory, ITT Corporation - Aerospace / Communications Division, CACI Technologies, ARINC Incorporated, North Eastern Aeronautical Company (Neany), Warsaw Stock Exchange, Polish Supreme Chamber of Control, Polish State Railways PKP S.A., University of Warsaw, Reuters, TVP - Polish TV, PAP - Polish Press Agency, BMW - Bayerische Motoren Werke, DaimlerChrysler, IBM - International Business Machines Corporation, HP - Hewlett-Packard, Carrefour, Colgate-Palmolive, PGNiG - Polish Petroleum and Gas Mining, White&Case, Sun Microsystems, PMM - Polish Medical Mission, UPS - United Parcel Service and Polish Medical Air Rescue".
le site du collectionneur "Helix" de Luger a qui j'ai emprunté les détails de production :
http://www.tircollection.com/t9939-luger-family
les enquêteurs ont intérêt à se rapprocher de lui, je pense, vu ce qu'il connaît de la production de l'arme !
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