• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Turquie : Grands procès et épuration de l’Armée kémaliste…

Turquie : Grands procès et épuration de l’Armée kémaliste…

L’AKP en sourde lutte contre la cryptarchie dönmeh

À l’heure où s’intensifient les combats en Syrie, alimentés par les armes fournies, les fonds prodigués et les hommes recrutés par le truchement de deux États wahhabites, l’Arabie saoudite et le Qatar, s’achève à Istanbul le procès de 364 officiers turcs dont plusieurs anciens chefs d’armée et de corps d’armée, accusés de complot et d’une tentative en 2003 de renversement du gouvernement islamiste dirigé par le “Parti de la Justice et du Développement“ - AKP ! Dernière action judiciaire en date d’une série de grands procès politiques qui mettent la Turquie sens dessus dessous.

D’Ergenekon à Balyoz, le « marteau de forge » contre le pouvoir islamiste L’actuel procès “Balyoz“ - Plan dit masse d’enclume – dont l’instruction a commencé en 2010 et qui fait suite à « Ergenekon » – Opération marteau de fer – n’est que l’ultime épisode en date des procédures qui depuis 2007 balisent la confrontation en cours entre pouvoir politique islamiste et une armée jusque ici “intouchable“ car regardée comme l’inamovible gardienne de la “laïcité“… rôle qu’elle endossa jusqu’à conduire quatre putschs en un demi-siècle dans un pays où l’Islam ne cesse de regagner du terrain depuis 1948 et la première guerre israélo-arabe. En février 2011, un tribunal d’Istanbul ordonnait l’incarcération coup de massue de 163 militaires de haut rang dans le cadre de l’instruction du dossier “Balyoz“, montrant ainsi la puissante détermination de l’AKP à poursuivre l’assainissement de l’Armée turque… c’est-à-dire en la purgeant de ses éléments les plus visiblement subervsifs et mafieux. Rappelons qu’avant d’arriver en Albanie, une partie de l’héroïne afghane à destination de l’Union européenne passe par le territoire turc avec la complicité de certains éléments corrompus de l’Armée ! Reste qu’une lecture trop rapide et au premier degré de ces grands procès conduit immanquablement à se lamenter sur le terrain perdu par la laïcité dans un pays où les forces armées sont réputées incarner l’idéal démocratique du fondateur de la République, le 29 octobre 1923, Mustapha Kémal dont le mépris pour l’Islam n’est un mystère pour personne(1).

Nous avons vu dans un précédent article que derrière la façade démocratique de l’État turc se dissimulent des forces moins laïques qu’espérées, à savoir la cryptarchie Dönmeh 1… historiquement profondément implantée dans les réseaux de pouvoir politiques et intellectuels, à l’origine de la maçonnerie turque et qui joua un rôle décisif dans le déclenchement de la Révolution de 1908 ! Ajoutons que les Dönmeh par le truchement du mouvement “Jeune Turc“, fut vraisemblablement à l’origine des déportations et des massacres des communautés arméniennes et assyriennes de 1915/1916. Or, les trois grandes séries de procès politiques qui se sont succédés visent à n’en pas douter les réseaux constitués en sociétés secrètes qui maillent ce que les observateurs et connaisseurs nomment excellemment “l’État profond“ turc ! Citons l’affaire “Ergenekon“, puis l’Opération “La Cage“ suivant laquelle les minorités non musulmanes de Turquie - arménienne, grecque, juive – devaient être victimes d’attentats retentissants et de campagne d’assassinats tout en faisant porter la responsabilité au gouvernement islamiste et à l’AKP. Ce sont des procédés que l’on connaît bien et qui sont à l’œuvre en ce moment même en Syrie où les massacres et les attentats sont systématiquement imputés au régime de Damas.

C’est dans le cadre d’une telle “stratégie de la tension“ que seraient intervenus les meurtres de prêtres qui ont défrayé la chronique(2) et du journaliste arménien Hrant Dink. Tout comme l’assassinat le 3 juin 2010 de Mgr Luigi Padovese vicaire apostolique d’Anatolie et président de la Conférence épiscopale turque, poignardé puis décapité par son chauffeur qui aurait révélé en octobre 2011 lors la première audience de son procès [Radio Vatican] que l’opération ciblait in fine le St Père en personne. Bis repetita placent. Ajoutons cet autre projet de guerre subversive, le “Plan d’action contre la réaction“ [on consultera à ce sujet et avec profit l’“Observatoire de la vie politique turque“] et en dernier lieu, l’affaire “Balyoz“ dont les échos étouffés malgré des verdicts sévères(3) arrivent à peine jusqu’aux oreilles de la France assoupie devant sa ration quotidienne d’œil de bœuf !

Signalons que l’un des principaux accusés, l’ex-chef de la 1re armée, le général Çetin Doğan, avait organisé sa défense en prétendant que les plans d’action subversifs n’étaient en réalité que des simulations d’École de guerre totalement étrangères à un quelconque complot. Au demeurant, la planification d’attentats à la bombe dans les principales mosquées d’Istanbul ou d’incidents aériens avec la Grèce, apparaissent comme de bien étranges et incongrus scenarii de simulation ou de kriegspiel virtuel.

Retour aux sources : la lutte pour la restauration califale vs la cryptarchie dönmeh

Sous-jacente, derrière ces procès qui constituent, aux yeux des religieux libéraux-conservateurs au pouvoir, une avancée vers la démocratisation de la Turquie – ce qui est loin d’être absurde, tout dépend évidemment du sens conféré aux mots - se profilerait une lutte non-dite mais chuchotée dans les chancelleries et entre initiés, contre la cryptarchie Dönmeh qui a pris le pouvoir à l’aube du XXe siècle sous couvert du mouvement “Jeune Turc“ et a depuis noyauté - à travers ce que l’on nomme l’État profond - toutes les instances dirigeantes de la Turquie post-ottomane… Or en vertu d’une inversion fréquente, c’est la République turque qui fut génocidaire et non l’ottomanisme sunnite relativement tolérant durant des siècles envers les minorités… Ceci dit sans ignorer que les massacres d’Arméniens débutèrent au XIXe siècle sous Abdul Hamid II - dit le Rouge – arrivé au pouvoir en 1867, mais auquel sont imputables - dans un contexte remarquable de tensions internationales et intérieures - les premiers grands massacres de quelque deux cent milliers de victimes entre 1894 à 1896… Aux prises avec les révoltes des Kurdes, le sultan retourna ceux-ci contre les Arméniens ! Il faut aussi ajouter que le mouvement “Jeune Turc“ comptait parmi ses membres les plus influents non seulement des Dönmeh mais aussi des Juifs non convertis à l’Islam, en particulier Emmanuel Carasso - oncle d’Isaac Carasso fondateur de l’empire Danone – qui obtint à Paris le financement du Mouvement Jeunes Turcs par les Rothschild. C’est en outre Emmanuel Carasso lui-même qui annonça sa déchéance à Abdul Hamid et le fit conduire en détention. Ajoutons qu’à l’instar des instances bolchéviques de novembre 1917, le « Comité Union et Progrès » constitué à Salonique en 1902, comptait en son sein à peine un quart de musulmans, les autres membres étant israélites ou dönmeh. En 1911, le général Chérif pacha, siégeant alors au “Comité“ notait que son directoire comportait trois Juifs, MM. Carasso, Cahen et Faraggi ; neuf Dönmeh Djavid Dey, Dr Nazim, Osman, Talaat Bey, Baldgi, Kiani Ipeck, Karakasch, Kiazim et Osman-Adil ; les turcs n’étant qu’au nombre de trois soit un cinquième à peine. La Révolution achevée, l’impulsion maçonnique des origines avait cédé la place à une influence essentiellement judéenne.

Liens existant entre la cryptarchie Dönmeh et l’agressive Maison des Séoud

Quels sont donc les liens pouvant exister entre les Dönmeh et la pétromonarchie saoudienne ? Un rapport du Moukhabarat irakien - Directorat du Renseignement Militaire - intitulé « L’émergence du wahhabisme et ses racines historiques » daté de septembre 2002 - divulgué le 13 mars 2008 par l’Agence américaine de Renseignement pour la Défense [U.S. Defense Intelligence Agency] - apporte des indications troublantes quant aux éventuelles racines sabbatéennes de Muhammad ibn Abdul Wahhab, fondateur au XVIIIe siècle du Wahhabisme, aujourd’hui religion officielle de l’Arabie saoudite, gardienne des lieux saints de l’Islam, la Mecque et Médine. Un rigorisme honni dans la communauté sunnite et dans lequel bien peu de musulmans se reconnaissent. Ce pourquoi l’on aurait de grand tort de ne voir en l’Islam qu’un unique bloc, et un seul “Islam“ là où il en existe cent !

Certaines informations mentionnées dans le rapport irakien viennent d’un passé éloigné et seraient tirées des mémoires d’un aventurier et espion britannique “Hempher“ ou “Humfer“ qui prit langue avec Abdul Wahhab dans le but créer une secte arabe prêchant la révolte contre la Sublime Porte – Constantinople - afin d’ouvrir la voie à la future création d’un État juif en Palestine… alors ottomane. Le projet d’Humfer serait cité [la vérification des sources est ici hors de notre portée] notamment par l’amiral ottoman Ayoub Sabri Pacha dans un ouvrage paru en 1888, “The Beginning and Spreading of Wahhabism“. Rétrospectivement, il apparaît qu’en s’intéressant au potentiel de nuisance du Wahhabisme, les Services de Renseignement irakiens, avaient visé juste et vu le danger là où il se trouvait réellement… en Arabie saoudite d’où proviennent les takfiristes et autres al-qaïdistes qui multiplient en Irak depuis neuf ans les attentats les plus odieux dans le but évident de jeter les communautés les unes contre les autres, sunnites contre chiites… Et qui, y ayant échoué à allumer le brasier de la guerre civile, recommencent en Syrie… Mais, dans les deux cas et jusqu’à présent, sans le succès tant escompté.

Par ailleurs, de nombreux récits, monographies et témoignages vont dans le même sens, celui d’une intrication entre les Sabbaténs - ou Dönmeh - et l’Arabie étroitement alliée aux “Destinées manifestes“ de la Grande Amérique. Une secte cabliste convertie par opportunisme à l’Islam, née à Salonique et qui aurait trouvé un prolongement monstrueux dans le wahhabisme ! Ainsi “The Dönmeh Jews“ de D. Mustafa Turan - lui même Dönmeh ! - affirme que le propre grand-père de Wahhab, Tjen Sulayman ou Shulman aurait été membre de la communauté juive de Bassora, grand port du Chatt-el-Arab, avant de gagner le Hedjaz où son petit-fils fondera le Wahhabisme(4)… c’est en tout cas ce que rapporte un certain Rifat Salim Kabar dans “The Dönmeh Jews and the Origin of the Saudi Wahhabis“. Au final, il est tout aussi éclairant « de rappeler que les trois principaux membres du gouvernement « Jeune Turc » - Enver Pacha, Talaat Pacha, et Essad Pacha - étaient tout trois juifs d’origine dont les familles avaient été “converties“ à l’Islam » dixit Savitri Devi… mais qui ignore que Maximine Portas qui se cachait derrière ce pseudonyme est une essayiste particulièrement malveillante !

Quant à la famille des Séoud proprement dite… toujours selon rapport baasiste - si peu négligeable qu’une agence gouvernementale américaine l’a publié – lequel citant l’étude d’Abdul Wahhab Ibrahim al-Shammari “The Wahhabi Movement : The Truth and Roots“, il en ressort que le roi Abdul Aziz Ibn Saoud, premier monarque d’Arabie Saoudite, descendrait de Mordechaï ben Ibrahim ben Moishe, marchand juif également originaire de Bassora. Moishe ayant changé son nom en Markhan ben Ibrahim ben Moussa maria son fils Jack Dan - devenu Al-Qarn - à une femme de la tribu des Anzah du Nedjd, union d’où fut issu la Maison des Saoud… cela très indépendamment des arbres généalogiques faisant descendre les souverains saoudiens en droite ligne du Prophète !

Bien entendu les sources évoquées ici sont incertaines – pas plus cependant que les faits de “notoriété publique“ présentés comme preuve pour la justice pénale internationale, de Nuremberg à la Haye pour les procès relatifs aux Guerres balkaniques de la dernière décennie du XXe siècle - et ne peuvent en conséquence fournir aucune certitude définitive. La source irakienne a semblé suffisamment retenir l’attention, rappelons-le une fois encore, pour être publiquement archivée en mars 2008 par l’Agence américaine de Renseignement militaire… Les Américains ayant certainement découvert à l’occasion de leurs déboires afghans et irakiens, les vertus de l’étude des profondeurs historiques, et ce afin de mieux percer le millefeuille islamique ou lever le voile opaque couvrant la stratigraphie anthropologique et sociale des peuples et tribus de l’Orient profond… et de l’Arabie Heureuse en particulier !

Une conjoncture géopolitique tendue qui incite à faire effort de lucidité

L’actuel regain de tension sur le front du Levant - guerre de Syrie, menace d’attaque “préemptive“ d’Israël contre l’Iran, risque de fermeture du détroit d’Ormuz (des manœuvres navales américano-euro-nippones s’y déroulent en ce moment même) par lequel transite un tiers de la production mondiale d’hydrocarbures – confère une lucidité inhabituelle aux états-majors occidentaux. On aurait d’ailleurs tort de croire que les militaires ne sont que des ganaches va-t’en-guerre. Connaissant les risques de leur métier, les soldats de haut rang, ne s’y risquent qu’avec circonspection, et dans le cas présent – l’hypothèse de frappes nucléaires étant d’actualité - ils en voient toutes les incontrôlables et irréversibles conséquences.

Aujourd’hui les stratèges du Nouveau Monde se montrent à cet égard de plus en plus réticents à l’égard de leurs grands amis hébreux… voire carrément hostiles aux fables que leur débitent leurs bons alliés… Ce qui n’est pas le cas des politiques de Washington, Paris et Bruxelles toujours à la remorque de leurs commanditaires. Israël – en tout cas les Likoudniki au pouvoir à Tel-Aviv et Washington, n’a en effet plus la totale faveur des élites américaines qui commencent à s’en méfier comme de la peste(5)… fait inaccessible à notre merveilleuse médiacratie si prompte et courageuse au point de nous (dés)informer avec la plus extrême rigueur.

Le désamour américano-israélien « Preparing for a post Israel Middle East »

À ce propos, un rapport intitulé : « Preparing for a post Israel Middle East » -“Préparer le Proche-Orient de l’après Israël“ ! Une analyse de 82 pages apparemment destinée – nos quelques tentatives pour sourcer et valider ce texte ont échoué jusqu’ici ! - à la communauté du renseignement américain autrement dit aux seize agences fédérales et militaires qui à elles toutes cumulent un budget annuel supérieur à 70 mds de $. Ce document conclut que les intérêts nationaux américains et israéliens divergent si fondamentalement qu’Israël constituerait aujourd’hui une véritable menace pour les intérêts vitaux américains, notamment en interdisant l’établissement de relations stables avec les États arabes et musulmans… et dans une mesure croissante avec la Communauté internationale.

À signaler également, la dénonciation de l’incroyable ingérence de l’État hébreu dans les Affaires intérieures des États-Unis et sa conduite extensive et sans vergogne en matière d’espionnage… souvenons-nous de l’affaire Pollard, condamné à perpétuité en 1987, et plus que jamais prisonnier de l’État fédéral en dépit des multiples pressions et des prodigieux chantages exercés par Tel-Aviv sur les politiques américains ainsi que sur leurs oligarchies financières et industrielles.

Le rapport – qui ne fait évidemment pas mention des rumeurs insistantes relatives à la participation du Mossad à la tragédie du 11 Septembre - insiste sur le fait que le Trésor américain n’a plus les ressources financières - ni le soutien populaire – utile et nécessaire à poursuivre au même rythme son soutien économique à Israël : depuis 1967 et la guerre des Six Jours, ce sont 3 mille milliards de $ d’aide directe et indirecte qui auraient abondé les Finances israéliennes, État parasite et sous perfusion loin de l’image de l’économie prospère et autosuffisante qui en est habituellement donnée. Ce à quoi se surajoute le rejet d’aventures militaires – de plus en plus impopulaires, car émaillées de sordides scandales tels Abou Graïb, Bagram, Guantanamo et tutti quanti, malgré l’incessant matraquage médiatique - qui tournent régulièrement à la déconfiture au grand discrédit de la Nation américaine. Des guerres illégales au regard de Lois internationales et illégitimes car livrées au profit d’Israël et pas seulement en raison de la manne pétrolière.

Puritanisme wahhabite et sectes judéo-protestantes même combat

Rappelons pour ne pas conclure qu’à l’issue de la Grande Guerre, les Anglais mirent au pouvoir les Séoud au Hedjaz et dans le Nedjd où ceux-ci établirent le wahhabisme en tant que religion d’État au grand détriment des musulmans orthodoxes, sunnites, et hétérodoxes, chiites… Finalement, si les hypothèses évoquées plus haut se trouvaient vérifiées, “l’État profond“ pourrait bien n’être pas une spécificité turque… On sait le rôle des loges maçonniques – et par conséquent de ceux qui les contrôlent – aussi bien en Égypte, qu’en Arabie Saoudite, au Qatar… et peut-être même en Iran. Ce qui éclairerait d’un jour nouveau, les couches profondes des structures de pouvoir dans nombre de pays du Proche-Orient, et les rapports de forces qui s’y nouent. Tous pays protagonistes du grand drame collectif qui se joue sous nos yeux qui voit la confrontation des plaques tectoniques d’Asie, d’Afrique et de l’Occident se rencontrer et se chevaucher. De ce point de vue la science politique et plus encore la géopolitique ne sont pas encore parvenues au point de maturité où elles oseront se débarrasser des interdits qui brident leurs analyses, voire les faussent gravement. Une levée des tabous sans laquelle au demeurant il ne saurait y avoir de saine analyse et moins encore d’action pertinente.

Notes :

1 – Mustafa Kemal dit Atatürks le Père des Turcs, cité par Jacques Benoist-Méchin in “Mustapha Kemal ou la mort d’un empire“ 1954. « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies ».

2 - Tel le meurtre d’Andrea Santoro prêtre catholique italien en fév. 2006 à Trébizonde. Des assassinats ciblés qui ne sont pas sans rappeler ceux du GIA algérien. Chez le meurtirer, un lycéen de 16 ans, un automatique de calibre 9mm est retrouvé. Une enquête criminelle américaine conduite par l’US Air Force relative à des armes volées en Irak découvre qu’il s’agirait de l’arme utilisée lors de l’attaque du Conseil d’État turc en 2006. Le jouvenceau tueur déclare que le mobile de son acte tient à la publication par le journal danois Jyllands-Posten des « caricatures de Mahomet »… Cependant eu égard à la similarité de profil avec l’assassin du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink - lui aussi adolescent - l’enquête turque conclue en 2008 que ces meurtres ont été induits par le réseau Ergenekon abusivement étiqueté ultranationaliste… Benoît XVI, en nov. 2006, a rappelé le martyre d’Andrea Santoro dans son homélie de la maison de la Vierge à Éphèse.

3 - Au total 364 officiers étaient jugés par le tribunal spécial de Silivri à 50 km d’Istanbul. Les trois principaux accusés et instigateurs présumés du complot, les généraux Cetin Dogan (ancien chef de la première armée), Ibrahim Firtina et Özden Örnek ont été condamnés à 20 ans de prison. 326 militaires au total ont été très lourdement condamnés à des peines allant de 13 ans à 20 ans. Des généraux, colonels ou amiraux... Engin Alan, un général à la retraite, élu député pour le parti ultranationaliste (MHP) a été condamné à 18 ans, de même que le général Sükrü Sariisik, l’ancien secrétaire général duconseil national de Sécurité (MGK), la plus haute institution turque ; 34 acquittement ont été prononcés.

4 - http://surrenderingislam.com/memoir...http://surrenderingislam.com/part-t...

5 – En mars 2006, l’Université John F. Kennedy de Harvard, mettait en ligne un article de quelques 80 pages intitulée “The Israel Lobby and U. S. Foreign Policy“ - Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine – rédigé par deux professeurs de renom John Mearsheimer et Stephen M. Walt. Malgré la polémique qui s’en suivit, et les sempiternelles accusations d’antisémitisme qui se mirent à pleuvoir, l’essai fut transformé en un livre paru en 2007 aussitôt traduit en français.


Moyenne des avis sur cet article :  4.37/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

33 réactions à cet article    


  • dom y loulou dom y loulou 28 septembre 2012 14:01

    il ne fallait pas empêcher l’approfondissement de la démocratie en la CE et empêcher la Turquie et tous les pays de l’est à participer à la construction de notre continent car nous aurions alors pu JARTER LES BANKSTERS et leur volonté de dominer le continent


    le NON au TCE fut une vraie catastrophe pour eux tous et maintenant (avec gant d’acier) c’est l’OTAN qui prétend nous diriger

    alors ensuite venir leur dire quoi faire chez eux est vraiment indécent



    • Aldous Aldous 28 septembre 2012 15:07

      La Turquie est le plus gros contributeur à l’OTAN en nombre d’hommes...


      Si les présidents Etasuniens insistent tous les uns après les autres, non sans outrecuidance, à nous dire que nous DEVONS intégrer la Turquie dans l’UE, c’est bien parce que cela servirait leurs interets.

      Enfin le TCE a été adopté, c’est juste la page de garde qu’on a changé...
       

    • Aldous Aldous 28 septembre 2012 14:58

      Les ’’Jeunes Turcs’’ seraient-ils en fait de ’’Vieux Juifs’’ ? smiley




      • Jonas 28 septembre 2012 17:13

        Voilà un article digne de Goebbels.

        Tout est la faute des Juifs. Ce sont les juifs qui ont massacrés les « Grecs du Pont » 400 000 morts.
        Ce sont les juifs d’après le petit histrion formé dans quelque souk d’Arabie, qui ont massacré les Arméniens. La guerre entre les turcs et les grecs c’est évidemment la faute des juifs et les échanges de populations 450 000 turcs qui ont quitté la Grèce et 1 million de grecs la Turquie.

        D’ailleurs les Ottomans dominés par les juifs suivant le petit histrion Camus ont colonisé le monde arabe pendant + de quatre siècles , pourquoi fallait-il la défaite de la Turquie après la première guerre mondiale pour que 50% des pays qui existent au Proche et au Moyen-Orient aujourd’hui n’existaient pas pas avant ? Et pourquoi les juifs qui dominés les Ottomans n’ont pas créé un Etat israélien à cette époque ? Pourquoi a-t- il fallu attendre la seconde guerre mondiale et 1948 pour un vote l’ONU ? Tout le monde sait que l’empire ottoman avait colonisé le monde arabe a l’exception du Maroc.


         Je continue a mon tour dans la divagation concernant la naissance du Wahhabisme et la création de l’Arabie saoudite actuelle comme le petit histrion Camus.
        .
         L’histoire selon cet histrion des souks nommé Camus a débuté par le « juif » Abd el-Aziz ibn Séoud, qui s’est emparé de l’oasis de Riyad en 1902 par un coup de main audacieux puis s’est proclamé émir de Nedjd et imam des wahhabites. Le 5 décembre 1924, le juif selon le petit fabulateur s’empara de Médine et chassa de la Mecque le Cherif Hussein, chef de la famille des Hachémites ( tous juifs bien sûr) ,qui régnait de longue date sur les deux villes saintes. Il se proclama roi le 22 septembre 1932 , unifiant sous sa férule la péninsule arabe à l’exclusion du Yémen et des Emirats du Golfe ( il y avait trop de juifs n’est-ce pas Camus ?)

        Depuis sa mort le 9 novembre 1953 ( il est enterré en Israël, n’est-ce pas Camus ?) ses fils qui sont tous des juifs se succèdent sur le trône de Riyad. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Hachémites ( tous des juifs ) se sont vu offrir en compensation par les Anglais un royaume en Transjordanie, l’actuelle Jordanie.

        Ce genre de fabulation fait partie du monde arabe, malgré votre pseudo .

         Voilà une histoire qui est aussi extraordinaire que la vôtre , un dignitaire libanais Abd Al-Karim
        Fadlallah ( c’est son vrai nom) dans une interview diffusée sur la chaîne de TV Al-Manar ( Hezbollah) Je cite le dignitaire qui est aussi bon historien que vous.

        « Il y a deux cents ans , la langue arabe était une langue universelle. Un point intéressant à observer : lorsque Christophe Colomb est allé en Amérique *, en quelle langue a-t-il parlé avec les indiens ? on nous rapporte que la langue qu’ils ont parlée avec les indiens - j’ai chez moi une documentation indiscutable-, les intellectuels parmi les indiens** parlaient arabe.

        Il a pris avec lui deux Arabes, pour qu’ils servent d’interprètes entre les Espagnols et les indiens. Ils les a pris comme traducteurs. Vous pouvez donc imaginer la valeur historique et culturelle de l’arabe. C’est indiscutablement très importants » Entre ce dignitaire et vous il n’y a aucune différence.

        * Tous les enfants de second savent que Christophe Colomb , s’était trompé de route , sa première destination était les Indes ( le dignitaire confond Inde et indiens)
        ** le Terme d’intellectuel est né lors de l’Affaire Dreyfus.( 1894) 

        Il ne faut jamais oublier que le Proche et Moyen-Orient c’est le pays des « Mille et une nuits ».








        • Aldous Aldous 28 septembre 2012 19:03

          Je ne crois pas que ce soit ce que vous dites qui est expliqué par cet article.

          L’auteur explicite que les Arméniens (par exemple) étaient déjà persécutés avant l’abolition du Kalifat.

          Cependant le système de valeur en vigueur rendait impossible le concept de génocide (le Coran oblige le Sultan à protéger les dihmmis)

          Il y a bien eu un changement de paradigme et ce changement est concomitant avec l’arrivée aux affaires d’hommes politique non musulmans (comprendre anti-religieux) comme l’illustre les attaques de Mustafa Kémal sur Mahomet et les savants islamiques.

          Ce changement de paradigme à fait place à une conception ultranationaliste de la société où les chrétiens n’avaient aucune place et ont été éradiqués. Aujourd’hui officiellement 99% musulman ce qui veux dire en réalité 99% turc car en réalité ici musulman = islam laïcisé kémaliste) .

          Ce chiffe est faux et résulte d’une terreur exercée constamment sur les minorités depuis 90 ans qui oblige les non musulmans à se fondre dans la masse.

          La question de la composition ethnico-religieuse des dirigeants Jeunes Turcs est donc une question justifiée et fondamentale.

          Les information que l’auteur donne sur la proportion élevée de Dönmeh et de Juifs dans ce groupe de dirigeants n’est ni inexact ni anecdotique.

          Il faut je pense rapprocher cela à d’autres renversement de monarchies comme celle du Tzar.

          La composition de la direction du parti Bolchevique est également parlante et l’origine des fonds alloués aux révolutionnaires par de grands banquiers européens documenté.

          Il est à noter que quand Kémal sera au bord de la défaite face aux armées grecques lors de la 1re guerre mondiale, c’est Lénine qui lui fournira armes et munitions lourdes en masse.

          Cette aide de l’URSS aux turcs changera le rapport de force et les Grecs, arrivé aux portes de Constantinople, seront chassés d’Asie Mineure (Incendie de Smyrne)

          Le tout rendu possible par un inexplicable abandon des Grecs par les troupes alliées (Anglo-Françaises) qui se sont retirées du terrain en plein conflit alors qu’ils avaient forcé les Grecs à entrer à contre cœur dans cette guerre.

           


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 septembre 2012 22:36

          Aldous, vous évoluez sur un terrain on ne peut plus glissant .... qui plus est truffé de mines.


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 septembre 2012 23:31

          Outre le fait que les victimes des génocides ont eu la dent dure contre leurs bourreaux et que si ce que vous dites était vrai, les « grands banquiers » auraient été éliminés jusqu’au dernier en représailles comme le furent la plupart des jeunes turcs.

          Ceci ne fait pas l’ombre d’un doute.


        • lionel 29 septembre 2012 07:56

          L’auteur ne dit pas que tout est la faute des Juifs (rabbiniques ou Karaites) mais que la sectes hétérodoxe et antinomique des Donmeh a jouée un role essentielle dans l’histoire de la Turquie et de fait de l’Occident (en particulier grâce à l’apport de Jacob Franck). Les textes d’époque, écrits pas les Français (et les liens sont anciens avec la francs maçonnerie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lycée_de_Galatasaray) parle des Donmehs en les nommant, les Juifs secrets. 


          Shabbataï Zvi, après sa « conversion » à l’Islam, est devenu le gardien des clés du Palais de l’empire Ottoman, autant dire qu’il n’était pas le clampin qui fait le pied de grue à l’entrée. Les converti au prophète (reconnu aujourd’hui comme ayant été un maniaco-dépressif et dont les idées étaient véhiculées par Nathan de Gaza) qui étaient de riches commerçants au sein de l’empire, jouèrent un rôle très important en tant que leur « facilitateurs » entre les différentes communautés. 

          Il y a tant à dire, jusqu’à l’impact de shabbataï zévi sur les fondateurs de l’entité Israël, voici un texte du PLUS GRAND INTERET pour les chercheurs de vérités citoyens :
          www.lyber-eclat.net/lyber/Scholem/scholem08.html - 
          « L’idéal sioniste et l’idéal messianique sont deux choses différentes, leurs domaines respectifs sont distincts, hormis dans la rhétorique pompeuse des réunions publiques qui bourrent souvent le crâne de nos jeunes d’un nouveau sabbatéisme, voué à l’échec. Le mouvement sioniste, dans ses racines profondes, n’a rien à voir avec le mouvement sabbatéen et les tentatives d’y intégrer cet esprit-là ont causé déjà de nombreux dégâts. Et si Bourla me prend en défaut dans ce que je dis, je l’en remercie. Car ce qui est un défaut à ses yeux – la distinction entre des choses totalement différentes –, est pour moi un compliment. »

        • lionel 29 septembre 2012 10:02

          Marcher sur un champ de mine en terrain glissant, avec intelligence et courage, démontre une certaine noblesse d’âme.


        • Aldous Aldous 1er octobre 2012 18:38

          merci Lionel, j’ai taché de peser chaque mot et de bien regarder où je posais le pied...


        • Jonas 28 septembre 2012 23:13

          Cher monsieur.

           Le terme de génocide n’existait pas avant 1945, mais les massacres ,ont toujours existaient dans le monde arabo-musulmans et tout le long de son expansion. 

          Le poète Berbère Chaouis Kateb Yacine, résume en quelques mots cette expansion dans son pays natal lors d’une interview en 1987.

          « L’Algérie arabo-musulmane est une Algérie contre-nature, une Algérie qui est contraire à elle-même. C’est une Algérie qui s’est imposé par les armes , car l’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses , il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression, la violence , le mépris , par la haine et les pires humiliations que l’on puisse faire à l’homme » .
           Donc les arabo-musulmans n’ont pas besoins de juifs pour commettre des massacres, puisqu’elles ont été les premières victimes des soldats de Mohammed. Autrefois on parlait de massacres aujourd’hui de génocide. L’islam ne préserve de rien.

          Pour chasser les Hachemites de l’Arabie Abd el-Aziz ibn Séoud avait massacré 250 000 personnes sur une population de 3 millions soit + de 6,6 % d’individus. , appelez ça comme il vous conviendra.( il n’avait pas besoin de Juifs.),.
           Soeharto ( Indonésie en 1965) n’avait pas besoin de juifs pour massacrer entre 800 000 et + de son peuple.

          Un autre massacre dont les historiens n’abordent jamais est celui dont parle le professeur K.S Lal dans son livre « La croissance de la population musulmane en inde » . Là aussi vous pouvez donnez la qualification de votre choix. Ce professeur estime qu’entre l’an 1 000 et 1 525, 80 millions d’Hindous furent tués ( sans parler des famines et autres calamités engendrées par la guerre) « Sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité » affirme le professeur. En comparaison sur 90 millions d’âmes que comptait le continent sud-américain en 1492, 30 millions survécurent aux Espagnols , chiffres terribles mais plus terribles sont encore ceux de la conquête musulmanes en Inde.

          la conquête de l’Afghanistan en l’an 1 000 fut suivi de l’ annihilation de l’entière population hindou de cette région , qu’on appelle toujours d’ailleurs « Hindu Kush » , le massacre des hindous. Le célèbre Timur avait battu tous les records en 1 399, il tua 100 000 hindous en une journée. Je pourrai continuez , les massacres des conquêtes arabo-musulmanes un peu partout où ils sont passés. Donc svp, le Coran n’interdit rien.

          Même le célèbre Ibn Khaldun, écrivait :
          « Dans la communauté musulmane , le djihad est un devoir religieux en raison du caractère universel de la mission des musulmans et de l’obligation de convertir tout le monde à l’islam, par la persuasion ou par la force . Les autres groupes religieux n’avaient pas de mission universelle , et le djihad n’était pas pour eux un devoir religieux, sauf pour des objectifs de défense. Mais l’islam est dans l’obligation de prendre le pouvoir sur les autres nations ». ( Rosenthal Franz, 1958, Ibn Khaldun, The Muqadimmah An introduction to history, New York, Panthéon vol.1 p ; 473).

          Pour finir ceci

          « Que les mécréants ne pensent pas qu’ils Nous ont échappé. Non, ils ne pourront jamais. Nous empêcher de les rattraper à n’importent quel moment ». ( Coran, 8, 59)






          • njama njama 28 septembre 2012 23:25

            Cher Jonas

            Merci pour ces renseignements dont j’ignorais une bonne partie.
            Personne n’a le monopole de la violence
            Les troupes d’ Hernán Cortés ont anéantis l’Empire aztèque.
            La colonisation européenne a anéanti les amérindiens.
            ...
             


          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 septembre 2012 23:53

            Les mille hommes de Cortes n’ont pas été les seuls à détruire l’empire Aztèque : tous les peuples soumis ou ennemis des Aztèques les ont aidés , principalement les gens de Tlaxcala qui étaient du même groupe ethno linguistique que les Aztèques et qui ont bénéficié d’un statut hyper favorisé par la suite.

            D’ailleurs, quand on va au Mexique, on se rend assez vite compte que les populations de type Azteco Maya sont prédominantes bien que fortement hispanisées.


          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 septembre 2012 23:59

            En outre, le terme méso américain pour désigner les Espagnols post conquète signifie « beau frère » parce que tous ces conquistadores célibataires se sont mariés avec des filles des chefs indigènes qui ont pu continuer à exploiter leur peuple comme avant mais sous la tutelle espagnole plutôt que sous la tutelle Aztèque que les populations locales détestaient à cause du tribut humain exigé par les Aztèques : personne n’a envie que son fils fasse l’objet d’un sacrifice humain ou que sa fille finisse dans un harem.




          • njama njama 29 septembre 2012 01:07

            Merci Alois Frankenberger pour ces précisions, bien qu’elles nous éloignent du sujet de l’article, tout comme le commentaires de Jonas auquel je répondais.


          • njama njama 28 septembre 2012 23:17

            @ l’@uteur

            à savoir la cryptarchie Dönmeh 1
            La cryptarchie Dönmeh, ok, cette grosse poignée de juifs (schismatiques) influents qui faisaient partie de cette franc-maçonnerie, ainsi que quelques non-juifs, nous sommes d’accord.

            Quel rapport (1) direct entre Dönmeh et la citation de M. Kémal de laquelle transpire son athéisme ?
            car il est très difficile de faire la part des choses entre l’influence « juive » (d’un mouvement religieux anti-talmudique considéré comme hérétique) et l’influence « franc-maçonne » proprement dite. Franc-maçonnerie de plus affiliée au Grand Orient, très laïque, contrairement à d’autres loges purement juives du type B’nai B’rit (fondée en 1843 à New-York) .
            Voir aussi de l’importante influence de l’Haskala qui s’inspirait de la philosophie des Lumières.

            Ajoutons que les Dönmeh ...
            pas tous donc, comme je le signalais dans un de mes commentaires de votre précédent article > voir Histoire des Juifs à Salonique .
            - « en 1902 la communauté sabbatéenne comptait environ 10.000 âmes. »
            - divisés en trois groupes * : les Izmirlis, les Kuniosos et les Yacoubi , suivant leurs conditions sociales, et le fait qu’ils étaient plus ou moins turcophones. Groupes, plus ou moins repliés sur leur vie communautaire.
            Le risque d’amalgame me fait un peu peur !

            à l’origine de la maçonnerie turque
            si « turque » (pur jus) celle fondée par Talaat Pacha en 1909, un des fondateurs de la Loge de la Patrie à Constantinople, j’imagine. Car c’est peu crédible que les Dönmeh soient à l’origine de la franc-maçonnerie en Turquie. Le sultan Murad V étant lui-même franc-maçon.
            L’influence de la Franc-maçonnerie dans le monde ottoman et arabe ne date pas d’hier
            Pour un aperçu, consultez sur le site de la franc-maçonnerie Grand Orient Arabe Œcuménique

            Pour la TURQUIE, sont cités dans le trombinoscope du site :
            Le Sultan Murad V, Sultan en 1876, initié le 20 octobre 1872

            Namik Kemal (1840-1888) , poète et écrivain
            Le Prince Egyptien Mustafa Fazi Pacha
            Le Prince Egyptien Mohammed Abdelhalim Pacha
            Reza Tevfik (Premier Ministre)
            Mehmet Talaat pacha (Grand Vizir)
            Cavit Bey (Ancien Ministre des Finances)
            Le Président Ataturk
            Le président Suleyman Demirel


            • Jonas 29 septembre 2012 09:59

              Je crois que c’est une maladie très courante dans le monde arabo-musulman de charger les autres ( étrangers) de leurs maux et cela date du début de l’islam.


              Pour bien comprendre le Proche et le Moyen -Orient il faut, étudier l’histoire de l’empire Ottoman et de la Turquie. Je vous conseille de lire attentivement les livres d’un spécialiste incontesté François Georgeon et notamment son Abdulhamid II.

              Pour votre gouverne, le Judaïsme a toujours était traversé de courants même à l’époque biblique , pour les pratiquants de cette religion, la bible est soumise à la critique et à la discussion contrairement à l’islam qui interdit toute discussion et toute relecture à la lumière des recherches scientifiques et de l’archéologie. Le meilleur exemple sont les Mutazilistes qui voulaient réconcilier , logique et raison et qui ont disparus sous les coups de boutoirs des illuminés.
              Le Talmud ( Etude, il en existe , deux, celui de Babylonne et celui de Jérusalem) n’est rien qu’un d’autre qu’un traité de commentaires et de discussions à travers les siècles , dont + de la moitié est juridique. ( Le coran également est à + de 50% juridique)

              Vous oubliez que l’islam oblige ceux des territoires conquis à la conversion à l’esclavage ou à la mort. D’ou les nombreuses conversions ( Tout le monde ne peut pas être un héros ).Il suffit de mettre en évidence certains noms de familles , dans les pays de l’islam, Hamou-Ben Hamou- Choukroun-Ben Choukroun-Boukris- et même El Cohen etc.

              La révolution des « Jeunes Turcs » avait pour but premier d’établir une monarchie Parlementaire sa devise, était -discipline-justice- ordre-. parce que tout le système ottoman était fondé sur l’inégalité.
              - Juifs
              -Grecs
              -Arméniens , sans parler des impôts nouveaux qui frappés les non-musulmans.

              Ce qui est incontestable c’est que beaucoup de juifs faisaient partie des « Jeunes Turcs » . Ce qui n’a rien d’étonnant, ils ont toujours voulu participer à toutes évolutions des anciens régimes totalitaires. ( Voyez le nombre de participants même au Maroc- Algérie- Tunisie pour l’indépendance de ces pays ).L’armée Ottomane en 1908 ne comptait pas de non-musulmans mais en revanche beaucoup de médecins juifs. Des arméniens également ont joué un rôle dans le libéralisme et dans l’action des « Jeunes Turcs » d’ailleurs un grand arménien a participé à sa Constitution. Le système ottoman séparé les communautés pour mieux les dominer.
              Il y avait certes des francs-maçons chez le « Jeunes-Turcs » mais tous n’étaient pas des francs-maçons . 
              Je vous rappelle que la ville de Salonique était constituée de la moitié de juifs. Tous ces Juifs furent les descendants de ceux chassés d’Espagne en 1492, et que la « Sublime porte » a reçu les bras ouverts.( Erdogan ne manque pas de rappeler ce fait, qui n’est pas contestable )

              Je sors évidemment du sujet, mais c’est pour rappeler que parler du Proche et Moyen-Orient sans étudier l’histoire de l’empire ottoman prête à des erreurs et des confusions. 

              Quatre siècles de colonisation et des révoltes arabes contre cette colonisations ne sont pas hélas, mentionnés dans les manuels scolaires des petits arabo-musulmans.







            • njama njama 29 septembre 2012 12:04

              @ jonas
              contrairement à l’islam qui interdit toute discussion

              Arrêtez votre char. L’islam du Maroc au Pakistan est loin d’être monolithique (tout comme le christianisme ou le judaïsme) il a connu ses schismes, il est traversé par plusieurs cultures, africaine / berbère, arabe, perse ... Il y a quatre grandes écoles juridiiques ... etc. etc. etc.


            • njama njama 29 septembre 2012 12:08

              @ jonas
              Vous oubliez que l’islam oblige ceux des territoires conquis à la conversion

              Si les arméniens ont été la première nation chrétienne, c’est par le fait du prince.
              Si l’Europe du nord est majoritairement protestante, c’est par le fait du prince. Les princes allemands ont vu dans Luther une bonne occasion de se débarrasser de la tutelle de Rome "ce saint Empire romain-germanique).
              etc. etc. etc.


            • magma magma 29 septembre 2012 14:05

              il faut surtout se poser la question jonas, pourquoi ici sur Agoravox des personnes ont des visions aussi éclairées sur la politique du moyen orient jusqu’a la clairvoyance, et les états se fonf berner par des juifs des occidentaux... ça fini par être un non sens ridicule.


            • Jonas 29 septembre 2012 17:12

              Le Christianisme et le Judaïsme ont fait leur aggiornamento non sans grands conflits ce qui n’est pas le cas de l’islam aujourd’hui et c’est son drame. Spinoza doit vous dire quelque chose...


              Par ailleurs c’est vrai que l’islam est divers et en + divisé entre le le Sunnisme et Shi’isme . seul le sunnisme possède les grands systèmes dont vous parlez , école Hanafite- Mâlikite- Shâfi’ite et Hanbalite .

              Sachez , cher monsieur, que je relève simplement les différences. entre les trois religions monothéistes Les deux premières ont dû s’adapter non sans difficultés et la dernière est constamment en conflit et fermée à la modernité depuis la fin du XIII eme siècle..Je ne discuterai jamais de la foi et respecte tous les croyants. En Occident les religions sont des systèmes de pensée et de croyances que l’on doit respecter mais ne sont pas exempts de critiques.
              Bien évidemment des musulmans , femmes et des hommes peu nombreux se battent pour sortir de cet enfermement . Il ne s’agit pas d’abandonner la religion, mais de la cantonner dans le domaine privé. En France l’abolition du blasphème date de 1791 l’islam en France n’existait pas encore.
              Par ailleurs , je vous conseille de lire l’interview qu’Abdelnour Bidar , donnée au« Monde des religions.fr » a la suite de la sortie de son livre « Comment sortir de la religion ». 

            • njama njama 29 septembre 2012 21:38

              Par ailleurs c’est vrai que l’islam est divers et en + divisé ...
              Le constat que vous me donnez à lire Jonas, est aussi prégnant pour le christianisme que pour le judaïsme. Une multitude de sectes ...
              Balayer d’abord devant sa porte comme on dit ...
              Vous vous écartez du sujet (excusez-moi je me répète)


            • Jonas 30 septembre 2012 09:47

              njama.


              Vous confondez une religion avec ses courants et une secte. Une secte est un groupe dans lequel on pratique des manipulations mentales , viol psychique etc. Aucune des trois religions ne peut être assimilée à une secte même si l’on peut les rejeter.
              Par ailleurs je suis toujours dans le sujet . C’est vous qui ne comprenez pas ou vous faites semblant de ne pas comprendre. J’ai répondu au petit histrion qui met sur le dos des juifs la révoltes des « jeunes turcs » en 1908 parce que des juifs ayant participé aux côtés de ceux qui se sont révoltés contre le régime de l’inégalité.
              Accuser les juifs est un sport facile dans les pays arabes. Cela permet de ne pas réfléchir. Plus d’un siècle plus tard , voici quelques exemples non exhaustifs dans la presse arabe du même tonneau.

              - « Le printemps arabe est l’oeuvre du sionisme et de l’Otan » Ahmed Ouyahia, ancien premier ministre d’Algérie le mois de juillet 2012 ( journal El Watan)
              - Les juifs provoquent des révolutions pour contrôler le monde , comme la révolution française « Mohammed Galaa Idriss ( sur la chaîne Al-Rahma juillet 2011)
              - »Les juifs sont à l’origine des affrontements entre musulmans et Coptes«  Al-Gumhouryiyya, la Safaa Saleh.( histoire de cette jeune femme réfugiée -Abir Tallat Fakhri- dans une Eglise, que des musulmans réclamaient et qui a provoqué plusieurs morts) 
              - » Les révoltes arabes sont un complot juif." chroniqueur yéménite Ali Abdallah Taher dans le quotidien 14 octobre etc.



            • njama njama 30 septembre 2012 10:51

              jonas
              J’emploie « secte » dans un sens qui n’est pas péjoratif. Il est synonyme « d’école », la secte épicurienne, péripatéticienne, philosophique, platonicienne, pythagoricienne, stoïcienne ...
              Le sens dépréciatif que vous lui donnez, rejoint celui auquel hélas l’ont réduit nos chers politiciens et la presse people. Je suis adepte de la liberté pour toutes les minorités spirituelles, et je ne cautionne nullement la chasse aux sorcières.

              J’ai répondu au petit histrion qui met sur le dos des juifs la révoltes des « jeunes turcs » en 1908 parce que des juifs ayant participé aux côtés de ceux qui se sont révoltés contre le régime de l’inégalité.

              Vous faites dire à l’@uteur ce qu’il n’a pas dit, en vous écornant sa personne au passage. Le terme qu’il emploie « cryptarchie » est fort à propos. Les loges maçonniques de Salonique comptaient une large majorité de juifs Dönmeh. C’est un fait.
              Vous faites un amalgame, là où il n’y en a pas.
              Dans un précédent commentaire, je signalais qu’il est très difficile de faire la part des choses entre l’influence « juive » (d’un mouvement religieux anti-talmudique considéré comme hérétique), l’influence « franc-maçonne », et de l’influence de l’Haskala.
              Les liens entre les juifs et la franc-maçonnerie en général sont aussi très évidents, mais ils ne sont pas les seuls, ils en ont aussi avec le christianisme ... et remontent à une autre époque.
              « Cryptarchie » , dont une expression synonyme pourrait être « un Etat dans l’Etat ». Ces réseaux souterrains n’existent pas que dans la seule Turquie.

              La franc-maçonnerie existe toujours en Turquie
              http://www.dailymotion.com/video/xabvsr_rituels-franc-maconnerie-camera-cac_news


            • njama njama 30 septembre 2012 11:36

              ... et remontent à une autre époque
              je fais allusion à l’ésotérisme dont la franc-maçonnerie (« secte » - dit sans connotation péjorative - récente, XVIIe / XVIIIe siècle) parcourait les sociétés. Bien avant elle, un pape, Honorius III de 1216 à 1227 avait même écrit un Livre de magie qui reprenait en couverture le pentacle de Salomon ICI c’est dire qu’au Vatican la question les intéressait !!! le rapport avec les Évangiles, je vous laisse voir ...
              Plus loin encore, on peut remonter au mithraïsme, un culte (à mystères) contemporain du christianisme primitif. A l’Égypte des pharaons qui avaient ses magiciens (lien avec les juifs ?, kabbale ) ... etc ...
              Non les juifs n’ont pas le monopole des sciences ésotériques.
              Difficile d’établir quelle part de responsabilités la franc-maçonnerie a « en sous-main » dans l’avènement des faits politiques, ni quels buts elle poursuit d’une manière globale, car les loges sont nombreuses de part le monde. C’est une « cryptarchie » très structurée, les sociétés secrètes sont par essence opaques.

              La moitié du gouvernement de Mustapha kemal était franc-maçon si j’en crois Alexandre Adler (déclaration qui au passage à l’air de mettre Michel Barnier dans l’embarras)
              http://www.dailymotion.com/video/xe8mna_turquie-et-franc-maconnerie_webcam


            • Aldous Aldous 30 septembre 2012 12:11

              @ jonas
              Vous oubliez que l’islam oblige ceux des territoires conquis à la conversion




            • Aldous Aldous 30 septembre 2012 12:16

              oups, cliqué trop vite.


              Non, le coran interdit les conversions forcées. Pour y parvenir les Ottomans ’contournaient’ cet interdit, par ex en enlevant les enfants des chrétiens pour en faire des Janissaires.

              Hypocritement, ces enfant etaient considéré comme non chrétiens et dont ils ne se serait oas s’agit d’une conversion, ce qui evidemment est non seulement vicieux mais en plus particulièrement barbare.



            • njama njama 30 septembre 2012 12:35

              Si on consulte le site de la franc-maçonnerie Grand Orient Arabe Œcuménique, on trouve dans cet oeucuménisme la totalité des pays jouxtant l’Etat d’Israel,
              ALGERIE TUNISIE MAROC LIBAN SYRIE PALESTINE JORDANIE EGYPTE IRAN TURQUIE

              hormis Israel (?) Serait-ce à dire que la franc-maçonnerie n’y serait pas implantée ?

              CHERS FF\, EN VOS GRADES ET QUALITES,

              JE VOUS RAPPORTE MODESTEMENT TOUS LES RENSEIGNEMENTS ET TOUS LES ENSEIGNEMENTS QUE J’AI RECOLTES DANS LES ARCHIVES DE LA GRANDE LOGE DE L’ETAT D’ISRAEL.
              [...] (page d’Accueil)

              HISTORIQUE DE LA FRANC MAÇONNERIE AU PAYS DU ROI SALOMON
              par T\V\F\ ROGER SAUL NICOLET
              http://roger.nicolet.co.il/view.html?page=Articles/HISTORIQUE/G.L.PALESTINE_1.htm

              (page suivante - Page 2 of 24 -)
              Je considère qu’il y a quatre périodes dans l’historique de la Franc Maçonnerie en ISRAEL. Ce sont :
              la période salomonique,  
              la période ottomane,  
              la période britannique  
              et la période israélienne.

              LA PERIODE SALOMONIQUE EST CELLE DE LA FRANC-MAÇONNERIE OPERATIVE.

              Le V\ de la S\ L\ (le Livre des Rois et le 2ème Livre des Chroniques), tous nos Rituels et toute notre mémoire maçonnique des temps anciens me permettent de comprendre que la première G\L\ de la F\M\ opérative est née à JERUSALEM, 832 ans avant l’Ere Vulgaire par la construction du TEMPLE des TEMPLES par le ROI SALOMON, fils du ROI DAVID. ANNEE HEBRAIQUE 2928.

              Ce TEMPLE dédié à la G\D\G\A\D\L\U\, a été construit pour permettre au Peuple hébreu et à toutes les Nations de la Terre de s’assembler et de prier dans la connaissance du DIEU UN, pour la PAIX universelle et le BONHEUR de tous les hommes.

              Pourquoi la première G\ L\ opérative à JERUSALEM ?

              Parce que le ROI SALOMON, dans la quatrième année de son règne a commencé la construction du TEMPLE selon les plans que son père, le ROI DAVID lui avait préparés et aussi avec tous les matériaux qu’il avait achetés sur ses propres deniers.

              Pour ce faire, le ROI SALOMON avait créé une centrale de commandement (en terme maçonnique, une Grande Loge) avec tout un état major d’hommes expérimentés, aptes à réaliser tous les degrés d’un important complexe aussi magnifique que célèbre dans le monde sous la Maîtrise d’HIRAM ABIV, architecte en chef.

              Il n’y a aucun doute que ces états-majors occupaient des loges comme nous les voyons de nos jours pendant la construction d’immeubles et autres.
                
              Pourquoi le ROI SALOMON est-il respecté jusqu’à nos jours et pourquoi est-il reconnu comme GRAND MAITRE de la FRANC-MAÇONNERIE UNIVERSELLE ?

              etc. ...


            • njama njama 30 septembre 2012 12:48

              PERIODE OTTOMANE Page 4 of 24

              En 1723, la Grande Loge d’ANGLETERRE publia les Constitutions d’ANDERSON.

              En 1865, les Loges égyptiennes construirent une Grande Loge de District sous la présidence du Prince HALIM PACHA fils du Roi Mohamed Ali 1er.
              [...]

              Dans les archives de la G\L\ de l’Etat d’ISRAEL, nous avons trouvé que le F\Robert MORRIS, explorateur américain, G\M\ Passé de la G\L\ du KENTUCKY (consacrée aux U.S.A. le 16 octobre 1800) créa sous l’obédience de la G\L\ du CANADA, le 13 mai 1868,la Loge « RECLAMATION ».

              Il en a été le premier V\M\. Cette Loge travailla en langue française.

              Le F\ Robert MORRIS a écrit qu’à son arrivée en PALESTINE, il avait rencontré de nombreux Francs Maçons de pays différents, mais il n’avait pas trouvé de Loges en activité.

              Sans aucun doute c’est lui qui a réanimé la flamme de la FRANC MACONNERIE en ERETZ ISRAEL. Ces renseignements ont été publiés en 1872 dans son livre édité par la « Masonic publishing Co. New York » page 463.

              Cette première Loge fut consacrée à JERUSALEM. La première tenue se déroula dans la Méarat Tsidquiyahou ou Grotte de SEDECIAS.

              A l’origine cette grotte était l’une des carrières d’où le ROI SALOMON puisait les pierres pour la construction du TEMPLE.

              Parmi les FF\ fondateurs il y avait le représentant de la Turquie à Jaffa,le F\Nouri Ed-dine EFFENDI, initié en 1843 à la Loge « Amitiés » à l’Or\ de Paris ; le Consul d’Allemagne à JERUSALEM, le F\ Heinrich PETERMANN, initié à la Loge « ROYAL ARCH » à l’Or\ de Berlin en 1826 ; un F\ arabe du nom de ABDUL KADER ; un F\juif du nom de Samuel KHALOK ; cinq FF\ de la colonie américaine de JERUSALEM et un F\ de nationalité anglaise, ingénieur militaire et archéologue le F\ Sir Charles WARREN qui dirigea les premières recherches dans la grotte de SEDECIAS en 1854.

              etc ...


            • njama njama 30 septembre 2012 16:02

              L’interprétation qu’en fait ROGER SAUL NICOLET (la mystique du ROI SALOMON) est à prendre avec bcp de précautions.
              Bien qu’il semble péremptoire « Sans aucun doute c’est lui qui a réanimé la flamme de la FRANC MACONNERIE en ERETZ ISRAEL.  »

              Quelques informations sur Robert Morris (1818-1888) situe le personnage.

              Déjà, l’objet de son séjour en Palestine :

              The first recorded Masonic ceremony in the Holy Land was the Secret Monitor meeting held at King Solomon’s Quarries, a cave deep under the old city of Jerusalem, in May of 1868. The event was organized by Robert Morris, an American Mason, Past Grand Master of Kentucky, who had come to the Middle East in search of Masonic antiquities to provide evidence for the ancient origins of our Craft. Morris did not find any such proof, but he did meet a few Masons then living in Jaffa and Jerusalem, and these, reinforced with the presence of some visiting British naval officers with Masonic credentials, were assembled by Morris

              Royal Solomon Mother Lodge N° 293 was formally consecrated on May 7, 1873.
              http://www.freemasons-freemasonry.com/zeldis12.html

              Le pôôôôôvre, revenu bredouille !

              et puis l’homme est poète, reconnu par ses pairs « The Poetry Of Freemasonry » et auteur de « Freemasonry in the Holy Land ». (un site lui est consacré (biographie, Holy Land ...).

              Les juifs n’ont pas le monopole de la mystique de Sion qui est également chrétienne, médiévale, il faut remonter aux délires de Bernard de Clairvaux dans son Éloge de la Chevalerie.
              En 1868, Théodore Herzl (1860- 1904) était encore en culottes courtes, Les Amants de Sion ici , mouvement juif populaire, sont fondés bien loin, en Russie (1881), le baron français Edmond de Rothschild achète de la terre en Palestine ottomane en 1882. L’Organisation sioniste mondiale est créée en 1897.

              Pour poétique que soit l’idée de Robert Morris, l’inspiration du poète pourrait avoir fait son chemin depuis 1868 ... , et séduit ... quelques esprits mystiques, autant juifs que chrétiens, ou opportunistes, ou les deux.


            • lionel 29 septembre 2012 08:19

              Camus, 


              Merci pour ces articles très intéressants et qui peu permettre au gens de bonne volonté, mus par un désir de vérité d’échanger, de portée une contradiction et éventuellement de faire avancer notre compréhension. Je n’ai malheureusement pas le temps d’écrire, les enfants sont réveillés et déchainés, mais on peu dire que le Judaisme antinomique à projeté le « judaïsme » (forcément antinomique avec tout ce que cela signifie, et c’est dense)) hors de la communauté fermée imposée par l’orthodoxie :

              « Le messianisme Shabbatéen en tant que proto-sécularisme », écrit sur le site conjoint de l’Université de Shandong et Cambridge



              • lionel 29 septembre 2012 08:54

                Par conséquent, les Donmeh ayant été des notables commerçants investis d’un rôle politico-commercial par l’empire, ils ont forcément été à la pointe des contacts avec les pays étrangers durant la période Ottomane, dont la France n’est pas des moindres, puisqu’il y avait un contact privilégié (que j’ai déjà mis en avant avec le lien sur le lycée de Galatasaray) :


                Pour mieux comprendre, on peut faire un tour sur l’histoire de l’alliance franco-turque :



              • njama njama 29 septembre 2012 21:50

                "Ce sont des procédés que l’on connaît bien et qui sont à l’œuvre en ce moment même en Syrie où les massacres et les attentats sont systématiquement imputés au régime de Damas."

                En parenthèse dans le sujet dans le sujet de cet article, je vous invite à voir cette vidéo pas très longue (26:15) au sujet de la Syrie - en russe, sous-titrée en anglais -. Un autre son de cloche que le seul colporté par nos agences de Presse occidentales qui se fournissent auprès de la même officine, la très nébuleuse OSDH.
                 .
                Exclusif RUSSIA 24// Reportage de la Télévision Russe qui a passé 2 mois avec l’armée Syrienne
                L’équipe du film russe a passé 2 mois sur la ligne de front avec les soldats de l’armée syrienne et des civils essayant de répondre à ces questions difficiles :

                Qui combat l’armée syrienne ?
                http://www.youtube.com/watch?v=zA5mpYtEN-0

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès