UE : le PRCF avait raison – écho à un article de A Bernier « L’embarras de Pierre Laurent sur les questions européennes »
Le 18/01/14 P Laurent était invité chez Ruquier à ONPC. Aurélien Bernier commente dans une note récente de son blogs ses propos. Propos et commentaires qui doivent être mis en perspective de l’histoire du PCF et du PRCF, démontrant que le PRCF avait raison.
Il suffit de lire les échanges ci-dessous pour s’en convaincre !
Article à retrouver sur www.initiative-communiste.fr
Il est vraiment malheureux que trop souvent, notre PRCF ne soit pas écouté A TEMPS par les communistes. Car pour finir ses analyses deviennent presque toujours une évidence partagée.
Lors du 29ème congrès du PCF, nos camarades Georges Gastaud et Laurent Nardi, tous deux délégués au 29ème congrès, l’un pour le Pas-de-Calais, l’autre pour la Haute-Savoie, sont intervenus – dans les limites étroites des congrès hyper-verrouillés du PCF – pour dénoncer le virage euro-constructif de la clique de Robert Hue. Militants de la Coordination communiste du PCF, dont sortira le PRCF en 2004, Gastaud et Nardi soulignaient que l’enjeu principal du congrès était de maintenir ou d’abroger le « préalable » que constituait jusqu’alors le refus catégorique de l’UE de Maastricht par le PCF pour entrer au gouvernement socialiste. Mais Hue et les siens, les Gayssot, Buffet, Demessine, etc. voulaient aller au gouvernement.
Le PCF a alors bel et bien « pris le virage » euroconstructif avec l’absurde théorie défendue par Wurtz de la « réorientation progressiste de la construction européenne » complété à notre époque par le conte de fées d’un « euro au service des peuples ». Pourtant Hue lui-même, lors de sa prise de fonction au PCF (28ème congrès) considérait encore la « monnaie unique comme antinomique de progrès social ». Se reniant misérablement, comme ils l’avaient déjà fait plus d’une décennie plus tôt en abandonnant la dictature du prolétariat et le marxisme-léninisme (22 et 23èmes congrès), les dirigeants du PCF ont de fait rallié la conception social-démocrate de l’ « Europe sociale ». Ils ont été suivis par la direction de la CGT qui dans la même période, renonçait à s’affilier à la Fédération Syndicale Mondiale pour adhérer à la très maastrichtienne Confédération Européenne des Syndicats.
Le PCF est alors entré au gouvernement Jospin et ses ministres NON communistes Buffet, Gayssot et Demessine ont cautionné durant cinq ans un gouvernement de privatisations (notamment de France-Télécom, avec les tragédies qui ont suivi), de guerres impérialistes (Afghanistan, Yougoslavie) et de mise en place du funeste euro, dont tout être sensé constate aujourd’hui qu’il a largement contribué à plomber notre pouvoir d’achat et à démolir notre industrie.
Depuis ce virage, qui ne fut qu’une trahison opportuniste indigne, le mouvement ouvrier français a été très gravement désorienté. Le FN a occupé seul, en le dévoyant et en le stérilisant, le combat pour l’indépendance nationale et du produire en France : il est devenu le premier parti identifié chez les ouvriers. Et le PCF n’a cessé de décliner et de « muter » jusqu’à devenir la clé de voûte du Parti de la Gauche Européenne, cet appendice informe de l’Internationale socialiste qui est subventionné par Bruxelles pour développer la « conscience européenne » des Français. On comprend que M. Laurent soit attaché à ce parti qu’il préside, même s’il est en réalité une bouée en plomb pour notre mouvement ouvrier en grave difficulté, à l’instar de la C.E.S.
Plus que jamais, il faut rétablir l’INDEPENDANCE : celle de la nation française, ce qui suppose de SORTIR de manière unilatérale et par la voie progressiste de l’UE, celle aussi du mouvement ouvrier français. Ce qui signifie reconstruire un vrai parti communiste sur la base de l’unité d’action des forces franchement communistes organisées à l’intérieur, comme à l’extérieur du PCF-PGE.
Voici donc l’article de Aurélien Bernier, auteur de La gauche radicale et ses tabous.
L’embarras de Pierre Laurent sur les questions européennes
Le 18 janvier 2014, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et président du Parti de la gauche européenne (PGE), était l’invité de l’animateur Laurent Ruquier dans l’émission « On n’est pas couché », sur France 2 (http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche/diffusions/18-01-2014_166212).
Interrogé sur différents sujets d’actualité, Pierre Laurent a été interpellé par la journaliste Natacha Polony à propos de mon dernier livre, La gauche radicale et ses tabous, ce qui a donné lieu à l’échange suivant :
Natacha Polony – Il y a un livre qui vient de paraître, d’Aurélien Bernier, qui est membre du Front de gauche, enfin qui est proche du Front de gauche, qui analyse les différents tabous qui, selon lui, empêchent la gauche radicale, la gauche de la gauche, de percer. Et ce qu’il explique est assez intéressant : pour lui, il y a un basculement en 1997, au moment où, dit-il, le Parti communiste accepte d’entrer dans la majorité plurielle en échange de, on va dire, de son basculement sur la question européenne. C’est à dire qu’avant cette période-là, le Parti communiste était très critique sur la construction européenne, parce qu’elle était ultralibérale, parce qu’elle était en train de démanteler tout le modèle social français, et en 97 Lionel Jospin met un marché : en gros, vous serez morts si le PS ne vous aide pas dans les élections locales, ne vous aide pas aux législatives, mais il faut mettre un peu d’eau dans votre vin sur la question européenne.
Alors je vous vois secouer de la tête, vous vous dites que ce n’est pas vrai, pourtant on est quand même très très frappé, pourtant, quand on voit les discours du Parti communiste sur cette question-là, on est frappé par le fait que vous avez acquis cette idée que, finalement… pouvoir réformer de l’intérieur… que, sur l’euro, vous pouvez aussi réformer de l’intérieur, qu’il y aurait cette Europe sociale qu’on pourrait un jour construire… Est-ce que vous vous êtes reniés ? Est-ce que vous vous êtes faits avoir par le Parti socialiste ?
Laurent Ruquier – C’est la real-politik !
Pierre Laurent – Le Parti socialiste vous obsède beaucoup, voyez. On ne se détermine pas par rapport au Parti socialiste sur toutes ces questions. On se détermine par rapport à ce qu’on pense.
Natacha Polony – Sauf que vous avez changé de discours. Le Parti communiste a changé de discours.
Pierre Laurent – Sur l’Europe, je secoue la tête, pourquoi… Moi je préside le Parti de la gauche européenne. C’est toutes les forces politiques qui ressemblent à notre famille politique, qui sont très diverses au plan européen. Celui qui travaille au Parti de la gauche européenne à mes côtés, Alexis Tsipras, qui est le leader de la gauche grecque, qui résiste aux plans d’austérité, on vient de décider qu’il serait notre candidat, à l’échelle de toute l’Europe. Or, le combat qu’on mène ensemble, que je mène avec Syriza, avec Die Linke, avec beaucoup d’autres partis européens, c’est justement un combat de critique radicale de l’Union européenne actuelle, parce que nous, nous pensons que cette construction européenne ultralibérale est la responsable de la crise dans laquelle nous nous trouvons, qui enfonce l’Europe dans le chômage, dans la précarité, qu’il faut radicalement refonder cette Europe, mais effectivement, nous pensons qu’il faut construire un autre espace européen. Nous ne renonçons pas pour autant à l’idée européenne. On peut la faire de manière démocratique, en donnant davantage de pouvoir aux peuples, en mettant la coopération à la place de la mise en concurrence systématique et du dumping.
Cette réponse du dirigeant communiste, et surtout son évitement face à certaines questions, méritent une analyse
Le tournant « euroconstructif » et ses conséquences
Sans surprise, Pierre Laurent ne s’exprime pas sur le tournant idéologique opéré par Robert Hue en 1997 et défend la stratégie du PCF et du PGE : celle d’une réforme « de l’intérieur » des institutions européennes. Les images montrent un certain embarras du dirigeant de la gauche radicale, sans doute lié au format globalement accusatoire de l’entretien, mais sans doute également au sujet traité dans mon livre et résumé sur le plateau par Natacha Polony. L’embarras est compréhensible, car le tournant stratégique du PCF, sous la pression du Parti socialiste est une réalité incontestable.
Début 1997, le PCF lance une pétition pour refuser le passage à la monnaie unique. En meeting à Paris, Robert Hue déclare le 19 février que la monnaie unique est « un véritable carcan, assurant la soumission des peuples aux conditions fixées par les marchés financiers et annulant par la même toute velléité d’indépendance, tout libre choix des français et des élus qu’ils se donneraient, notamment en matière de politiques économiques et sociales ». La ligne du PCF est encore celle de 1992, et de la campagne contre Maastricht. A cette époque, on lisait dans les Cahiers du communisme que « Maastricht prolonge et focalise ce choix majeur que la grande bourgeoisie a effectué dès le milieu des années 1970, qui consiste à rapetisser la France aux normes communautaires pour gonfler les profits des possédants. »1 Le PCF défendait l’idée d’une « Europe des Nations ». Il était fermement opposé à la monnaie unique et proposait une monnaie commune, qui permette la coopération sans remettre en cause la souveraineté des peuples.
La tournant a lieu en mars-avril 1997. Les négociations pour les législatives (prévues à l’époque pour juin 1998) se déroulent entre les directions du PS et du PCF et par médias interposés. Chacun défend ses positions et le PCF attend des socialistes une « vraie politique de gauche ». Mais le 3 mars 1997, Lionel Jospin déclare : « La direction du PC ne peut pas à la fois dire qu’elle veut gouverner, critiquer le partenaire principal et refuser tout mouvement sur des points essentiels qui assureraient la cohérence d’un futur gouvernement. Qu’il s’agisse de l’euro ou d’un certain nombre de mesures de politique intérieure »2. Même si la diplomatie est de mise, tout le monde comprend qu’il s’agit d’un ultimatum auquel, dans un premier temps, le PCF ne réagit pas. Mais le 21 avril 1997, Jacques Chirac annonce officiellement la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections anticipées le 25 mai et le 1er juin 1997. Le tempo s’accélère d’un coup. Dès le 29 avril, un accord entre le PCF et le Parti socialiste est trouvé pour une « déclaration commune » sur les grandes orientations politiques. Le compromis obtenu sur l’Europe évoque, de façon très floue, un « dépassement de Maastricht » et un engagement dans des « discussions pour réorienter la construction européenne ». Dans L’Humanité, à la question « Comment dépasser Maastricht ? », Robert Hue répond : « Il reste un an pour un grand débat national, une renégociation »3.
Le PS gagne les élections du 1er juin, le PCF entre au gouvernement… mais cette renégociation n’aura jamais lieu. Le tout premier acte de Lionel Jospin vis-à-vis de l’Union européenne sera de signer, dès le 17 juin 1997, le traité d’Amsterdam qui confirme le passage à l’euro au prix de mesures d’austérité que l’on appelle pudiquement « critères de convergence ». Malgré l’absence d’ « Europe sociale », malgré le libéralisme assumé des sociaux-démocrates européens qui accéderont au pouvoir au Royaume-Uni puis en Allemagne, Robert Hue continue à défendre l’idée d’une transformation de la construction européenne. Le 6 novembre 1997, il déclarait « Nous avons besoin d’Europe pour réussir le changement en France »4. Le 3 décembre 1997, il se qualifiait pour la première fois d’« euroconstructif »5. Le 27 mai 1998, il affirmait : « Je ne peux imaginer l’avenir de notre pays en dehors d’un ensemble européen. Et j’ajoute : pour le meilleur et pour le pire. »6 Enfin, le 15 mars 1999, la liste « Bouge l’Europe ! » formée par le PCF pour les élections européennes de juin publiait son manifeste, qui débutait par « La France, le monde ont aujourd’hui besoin d’Europe ». Durant toute la campagne, le PCF s’efforçait de montrer qu’on peut changer l’Union européenne et l’euro « de l’intérieur ».
Il y a donc bien eu un tournant du PCF sur les questions européennes en 1997, qui explique aujourd’hui encore la position « euro-réformiste » du PCF et du Front de gauche. Ainsi, en mars 2011, Pierre Laurent affirmait, comme Robert Hue en son temps, qu’aucune politique de gauche en France ne serait possible sans refonte des institutions européennes : « il n’y aura pas de politique de gauche dans ce pays si la France ne reprend pas l’initiative pour changer l’Union Européenne »7. Cette analyse est terrible. Elle signifie que le PCF n’a que deux options : soit réussir le projet titanesque (et totalement irréaliste à court terme) de « refonder la construction européenne », soit renoncer à toute transformation sociale.
Aussi regrettable soit-il, ce changement de stratégie est un fait, et nous ne referons pas l’histoire. Il est même inutile de chercher à savoir quelle est la part de calcul et la part de naïveté dans le comportement des dirigeants communistes de l’époque, Robert Hue en tête. Aujourd’hui, la seule question qui ait du sens est : comment sortir de cette stratégie à laquelle plus personne ne croit ?
Entre la souveraineté et l’Union européenne, le PCF doit choisir
En janvier 2014, une enquête Ipsos/Steria intitulée « Nouvelles fractures françaises » (http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2014-01-21-nouvelles-fractures-francaises-resultats-et-analyse-l-enquete-ipsos-steria) donnait, sur les questions européennes, des résultats spectaculaires. 70 % des sondés considèrent qu’« il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l’Europe », contre seulement 17 % qui pensent qu’ « il faut renforcer les pouvoirs de décision de l’Europe même si cela doit conduire à limiter ceux de notre pays ». Jamais le désaveu des politiques européennes n’a été aussi flagrant. Cette demande de renationalisation des pouvoirs atteint 81 % chez les sympathisants du Front de gauche et 78 % chez les ouvriers. Alors qu’une propagande incroyable est menée en faveur de l’euro, 33 % des sondés sont pour la sortie de la France de la zone euro et un retour à une monnaie nationale. Ils n’étaient que 28 % en 2013, lors de la première édition de l’enquête.
Les citoyens ont visiblement mieux compris que les directions des partis politiques le besoin de désobéir à l’Union européenne – c’est à dire de restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire – et de sortir de la monnaie unique pour mettre fin à la crise. Il est dommage que la gauche radicale n’admette pas encore qu’il s’agit de mesures incontournable pour mener des politiques de gauche, et qu’elle n’en tire pas la conclusion qui s’impose : tant qu’elle ne clarifiera pas son discours, elle ne sera pas suffisamment crédible et sera battue dans les urnes. Rappelons que le programme du Front de gauche, l’Humain d’abord, propose de mettre en place un « protectionnisme européen » qui nécessiterait un accord des vingt-huit États membres de l’Union européenne, de changer les statuts de la Banque centrale européenne, ce qui nécessiterait un accord des dix-huit États membres de la zone euro, et que, s’il évoque la désobéissance européenne, il le fait sans dire que restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire est un préalable juridique incontournable.
A la veille des élections européennes de 2014, la question est de savoir si le Front de gauche radicalisera ou non son programme. En novembre 2013, le Comité du Projet du PCF, chargé de proposer des orientations pour le programme politique, publiait un document intitulé « Refonder l’Europe » (http://www.pcf.fr/43018), dans lequel on peut mesurer l’embarras des communistes sur la question.
Dans un court paragraphe, le Comité du Projet du PCF donne sa vision de la construction européenne : « Le type d’ « Union » répondant le mieux, selon nous, à ces buts communs [de solidarité et de coopération entre États] est une construction qui ne cherche pas à reproduire au niveau européen la structure d’un État national quelle qu’elle soit. Il s’agit, à nos yeux, d’une union de nations et de peuples souverains et associés, donc d’un cadre très spécifique à créer d’un commun accord. » Ce positionnement est très important, puisqu’il affirme le besoin de préserver et de reconquérir la souveraineté nationale et populaire, dans une perspective de coopération. Or, depuis le tournant « euroconstructif » de Robert Hue, le PCF restait extrêmement timide, voire silencieux, sur le sujet. Il s’agit donc d’une évolution positive.
Pour autant, le Comité du Projet est loin de revenir aux positions du PCF du début des années 1990. Dès les premières pages de son document, il « récuse le qualificatif d’eurosceptiques ». Les auteurs considèrent que « la grande majorité [des citoyens] se rendent compte du besoin impérieux d’un cadre européen dans la mondialisation » et que la sortie de l’euro, concertée ou non « n’est pas une solution ». Ils ne proposent finalement que de mettre en place un nouveau traité en remplacement de celui de Lisbonne. Ils ne formulent aucune mesure de rupture en cas d’échec de cette stratégie : pas de désobéissance européenne, pas de retour à la monnaie nationale, même comme deuxième choix. Dès lors, l’Europe des nations souveraines et solidaires que le PCF appelle de ses vœux n’est qu’un rêve lointain. Et puisque la quasi-totalité des mesures proposées par le Front de gauche sont conditionnées à ce changement « de l’intérieur » de l’Union européenne, tout son programme est bâti sur du sable.
Dans ces conditions, on voit mal comment la personnalité d’Alexis Tsipras suffirait à convaincre les électeurs français de voter pour le Front de gauche aux élections européennes de mai 2014. Par contre, on voit très bien comment le rejet des politiques européennes pourra mener à une abstention massive et à un score élevé, voire très élevé, pour le Front national. S’il veut éviter la catastrophe, le Front de gauche doit impérativement changer de ligne et revenir au discours radical qui était celui du PCF en 1992. Or, le Front de gauche ne changera pas de ligne si le PCF n’y est pas prêt. Les communistes doivent relire leur propre histoire et retrouver, sur l’Europe, leur cohérence et leur radicalité d’avant les « années Robert Hue ». Il leur reste moins de quatre mois pour le faire.
Aurélien Bernier 30/01/2014
1Gérard Streiff, « Maastricht-Elysée . L’impossible quête d’un référendum apolitique », cahiers du communisme, septembre 1992.
2L’Humanité, 4 mars 1997.
3« Une dynamique à gauche pour répondre aux exigences citoyennes », L’Humanité, 29/04/1997.
4« Robert Hue : redonner du sens à l’Europe », L’Humanité, 6 novembre 1997.
5« Robert Hue : un esprit euroconstructif », L’Humanité, 3 décembre 1997.
6« Robert Hue : un nouvel élan est nécessaire », L’Humanité, 27 mai 1998.
7« Le Front de gauche rejoue les airs du « non » européen », Libération, 2 mars 2011.
Pour compléter le sujet, rappelons le texte proposé au 29e congrès du PCF entre autre par G Gastaud (PRCF), H Alleg (membre du comité de parrainage du PRCF) ou Rémy Auchedé
Et en clin d’oeil un reportage de france 3 au sujet de la liste bouge l’europe du PCF aux européennes.
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