Ukraine : de la Grande Russie à la Sainte Russie ?
En quinze ans de quasi « règne », Poutine a réussi à restaurer la grande Russie. Celle-ci peut à présent s’opposer aux visées de l’Empire et l’intégration réussie de la Crimée en est la meilleure preuve. On peut alors se demander si, en récupérant ainsi le berceau de la foi et (donc) de l’âme russe tout en restant stoïque face à l’agression occidentale en Ukraine, Poutine ne serait pas en train de ressuciter la Sainte Russie dont le monde aurait grand besoin pour terrasser le dragon du mondialisme impérial.
Une guerre civile a cours en Ukraine. Les médias en donnent seulement des échos lointains et soigneusement filtrés. Des sites de réinformation ont toutefois évoqué un nettoyage ethnique en préparation mais le massacre d’Odessa [1] comme, dernièrement, l’exposition des populations lors de la prise de Slaviansk laissaient à penser qu’il pourrait s’agir d’une visée génocidaire [2].
Actuellement, l’armée de Kiev est en route vers ce bastion de la résistance qu’est Donetsk. La ville se prépare à l’assaut et tente d’évacuer les populations civiles. Mais on ne sait toujours pas ce que va faire la Russie. Beaucoup se demandent pourquoi n’y a-t-il pas eu d’intervention alors que Poutine avait laissé entendre qu’il apporterait son soutien ? Si on veut considérer qu’il y a là, au mieux, une reculade, au pire, une trahison, la question est alors de savoir jusqu’à quand va durer cette « retraite » de la Russie ?
Ce sont ces questions que se pose — et discute à longueur de blog, avec une grande honnêteté, beaucoup d’intelligence mais aussi d’émotions — l’ex-analyste militaire qui depuis 2007 se cache derrière le surnom de Saker (nom anglais du faucon sacre).
Ce fin observateur n’a pas de réponse tranchée mais nous fournit un maximum d’éléments d’information de première main comme par exemple cette vidéo d’Igor Stelkov, le chef des miliciens qui étaient à Slaviansk depuis trois mois. Ce militaire expérimenté ne comprend pas qu’il ne soit pas aidé par la Russie et lance un appel. Il se bat, il est prêt à mourir, mais ne peut accepter que tant d’innocents russes d’Ukraine doivent mourir ainsi dans l’indifférence apparente de leur mère patrie.
Comme la guerre est d’abord un jeu de dupes, certains laissent entendre que Stelkov serait ici dans un jeu de rôle, qu’il nous fait en somme une psy-op du pauvre, destinée à désinformer le pouvoir ukrainien et, peut-être, à forcer la main du pouvoir russe qui, pour le moment, quoi qu’il en soit, reste ferme sur un non interventionnisme dont le principe a été clairement formulé par Dimitri Iazov, ancien ministre de la Défense et dernier maréchal vivant de l’ère soviétique :
« Quelques têtes brûlées sont en faveur de l’envoi de nos forces armées sur le territoire de l’Ukraine du Sud-est, où une guerre est en cours. Nous ne pouvons pas permettre cela. Nous ne pouvons pas envoyer des troupes sur le territoire des Républiques du Peuple du Donbass et de Lugansk, qui sont des républiques non reconnues et qui font partie d’un autre pays, l’Ukraine. De telles actions irréfléchies pourraient conduire à une troisième guerre mondiale. »
En faisant ainsi l’effort de s’informer et/ou de lire entre les lignes du storytelling de nos médias alignés, on ne peut douter que la situation en Ukraine soit tragique au point que lire le blog du Saker apparaît presque comme un acte moral, un acte de santé mentale et même de salut public puisque c’est aussi, en définitive, un acte de résistance.
Celle-ci ne commence-t-elle pas lorsqu’on se fait témoin (actif) de la vérité [3] plutôt qu’observateur panurge qui regarde seulement ce qu’on veut bien lui montrer ? On ne nous dit pas suffisamment — et pour cause — le pouvoir d’une opinion publique bien informée !
Quoi qu’il en soit, grâce au blog du Saker, nous disposons d’un flux informationnel varié, donc riche, non formaté, non pasteurisé, qu’on peut qualifier d’authentique.
Je ne dis pas « véridique » car la tâche est toujours, comme en science, de faire sens de la montagne de faits, de témoignages et de points de vue a priori subjectifs qui nous sont offerts. Le Saker donne son point de vue mais c’est à chacun qu’il revient d’organiser les faits en un tableau cohérent qui lui paraisse crédible et, loin d’être un défaut, c’est au contraire, un des grands atouts du blog que de ne pas tenter d’être monolithique. Le lectorat y apporte l’intelligence du collectif et contribue activement par ses commentaires au dégagement de la « vérité vraisemblable » du moment sans que, pour autant, l’incertitude ne cesse de prévaloir. Il y a donc là tout l’opposé de ce à quoi nous sommes habitués en tant que consommateurs de nouvelles précuisinées par Big Media.
Ceci veut dire que pour comprendre ce qui se passe en Ukraine, il importe de regarder au-delà des données brutes et il est donc nécessaire de disposer d’un cadre interprétatif, c’est-à-dire, d’une « théorie » tant il est vrai, comme disait le psychologue Kurt Lewin, qu’« il n’est rien de plus pratique qu’une bonne théorie ».
La chose est beaucoup moins compliquée qu’il n’y paraît puisqu’il suffit pour cela d’expliciter nos préconceptions, c’est-à-dire, ce à partir de quoi nous tentons d’organiser le réel.
C’est ce que je vais faire à présent en supposant que je suis en bonne compagnie c’est-à-dire, que le lecteur n’est pas un « bien-pensant » nourri au grain des médias alignés et que nous partageons grosso modo le point de vue selon lequel :
- la situation en Ukraine résulte d’une énième opération de l’Empire destinée à asseoir son emprise mondiale en brisant la charnière ukrainienne du continent eurasiatique. Comme l’avait expliqué Brezinski (1997) dans son livre Le grand échiquier, il s’agit pour l’Empire d’isoler la Russie afin d’empêcher son association avec l’Europe et l’Asie car ceci marginaliserait complètement les Etats-Unis et leur ferait perdre leur suprématie mondiale.
- La visée hégémonique de l’Empire USraélien (anglo-sioniste selon le Saker) a pour finalité transparente un Nouvel Ordre Mondial qu’on peut comprendre comme le rassemblement de tous les individus de la planète dans la paix d’une unité parfaite car débarrassée des frontières, des nations voire des religions, et cela sous l’égide d’un gouvernement mondial qui aura pour seul défaut d’être aussi démocratique que nous le sommes vis-à-vis des cafards.
- La Russie est appelée à se fondre dans ce NOM et, comme toute autre nation, il ne lui est laissé d’autre choix que de le faire de gré ou de force.
- Toutefois, depuis son accès au pouvoir, Poutine n’a eu de cesse de restaurer la pleine souveraineté de la Russie et tout semble indiquer à présent qu’il entend s’opposer à la marche irrésistible du N.O.M, en s’efforçant notamment de constituer un pôle eurasiatique dégagé de l’influence impériale, en particulier de sa monnaie [4].
Ce contexte de guerre froide qui ne dit pas son nom serait de nature à rendre encore plus troublant le fait que la Russie ne vienne pas au secours des populations russophones et russophiles de Nouvelle Russie, cela alors même que Poutine avait laissé entendre qu’il ne les laisserait pas tomber. Dès lors qu’elle en a le pouvoir, pourquoi la Russie laisserait-elle la barbarie de l’Empire s’accomplir à ses portes sans réagir ?
Parmi les arguments les plus solides évoqués sur le blog du Saker on trouve ... :
- Le fait que Poutine est un juriste qui a toujours fait du respect du droit son cheval de bataille, particulièrement au plan international.
- Il a toujours défendu un principe de souveraineté des Etats contre le mensonger « devoir d’ingérence » avec lequel les démocraties impériales justifient les guerres néocoloniales et leurs cortèges de bombes. Dimitri Iazov cité plus haut s’appuie directement sur ce principe.
- Le fait est que la Russie n’est liée par aucun traité d’assistance mutuelle vis-à-vis de l’Ukraine de sorte qu’il n’y a officiellement aucun abandon de sa part à laisser l’Ukraine aux mains d’une bande de fascistes soutenus par l’Empire.
- L’idée que, selon toutes probabilités, le Kremlin sait très bien que (le lobby pro-israélien des néocons au sein de l’Etat profond de) l’Empire n’attend qu’un prétexte pour lancer une frappe nucléaire et qu’il serait donc complètement fou de tomber dans ce piège pour un devoir moral d’ingérence dénué de tout fondement légal.
- Si la Russie intervenait, elle aurait une énorme responsabilité vis-à-vis de l’Ukraine. Elle aurait en effet la charge, écrasante d’un point de vue financier, de revitaliser une économie ukrainienne complètement moribonde. Cela fragiliserait probablement sa propre économie et donc sa sécurité d’une manière inacceptable.
N’étant ni dans la tête, ni dans le cercle des intimes de Poutine, je ne tenterai pas de discuter le poids relatif à accorder à chacun de ces motifs. Ils sont probablement tous pertinents mais, même si le Saker a pris explicitement position contre le quatrième point [5], j’avoue rester particulièrement sensible à cette éventualité. Une escalade est toujours possible et c’est justement l’exception que le Saker reconnaît à la logique solide et rassurante de son raisonnement.
Une fois admise cette possibilité d’une montée aux extrêmes avec probable passage d’un point de non-retour pour la civilisation, nous pourrions encore refuser de l’envisager sérieusement, c’est-à-dire, continuer à faire l’autruche et vaquer à nos préoccupations terre à terre en espérant simplement être chanceux, comme nous l’avons été jusqu’à présent [6]. Toutefois, il me semble que cela pourrait être l’occasion d’oser enfin se confronter aux grandes questions, c’est-à-dire, aux fins dernières, à l’eschatologie et donc, à ce qui a déjà été l’Alpha et pourrait bien être l’Omega de l’humain : le religieux. Cela serait d’autant plus pertinent que Poutine est assurément sensible à cette perspective.
Il y a d’autant plus de chance que ce dernier soit dans une réflexion sur le rôle de la Russie dans ces temps apocalyptiques qu’il n’est pas une marionnette de l’Empire comme Bush ou Obama ; il est un être réfléchi, un stratège ; il a un réel pouvoir de décision et sait qu’il se trouve à la croisée des chemins. Poutine a ce choix herculéen de décider de la voie à prendre avec une épée de Damoclès nucléaire sur sa tête et une dans son fourreau.
De plus, Poutine est un croyant qui a déjà beaucoup fait pour rendre à l’Eglise orthodoxe son rôle de guide spirituel et moral de la Russie éternelle. Il fait régulièrement des retraites au monastère de Valaam — haut lieu de la spiritualité orthodoxe — et, en particulier, à chaque fois qu’il a des décisions importantes à prendre. Lors de sa dernière visite de quatre jours, en pleine crise ukrainienne, il aurait évoqué la « vision » d’une « bataille entre la Russie chrétienne et les forces diaboliques qui se sont emparés de l’Ouest », ce qui n’a pas laissé d’effrayer le Kremlin car tout cela se serait trouvé mentionné dans un mémo présidentiel qui faisant explicitement le lien avec les exercices d’entraînement à une guerre nucléaire totale ayant eu lieu début mai.
Dans un tel contexte, n’en déplaise aux athées fanatiques de la « libre pensée », il ne me semble pas complètement extravaguant de tenter d’interpréter la situation ukrainienne — et notamment l’absence de soutien militaire aux populations russophones de l’Est — en incluant la dimension religieuse.
Le fait que la Russie ne réponde pas par la force à la violence exercée contre des populations « apparentées » ne pourrait-il être considéré comme une attitude chrétienne ? N’est-il pas évident que, comme le fait l’Empire à tout propos, Poutine aurait pu prendre prétexte d’un devoir d’assistance aux populations russophones victimes du pouvoir fasciste pour légitimer une intervention militaire et donc, une agression ? Or, tout se passe comme s’il adoptait au contraire l’attitude la plus digne qui soit : la retenue chrétienne, charitable au possible, qui consiste non seulement à s’abstenir mais surtout à s’interdire de se faire justice soi-même et qui, en coupant court à toute contagion de la violence, à toute escalade, laisse la porte ouverte à la réconciliation.
Poutine semble ainsi se conformer à une morale qui, que cela plaise ou non, en est venue à dominer la noosphère même si cela s’est fait au complet insu de notre plein gré, ainsi que cela avait d’ailleurs été prophétisé. En effet, il semblerait qu’une logique quasi instinctive soit à l’œuvre tant nous sommes aptes à reconnaître instantanément qui incarne le mal lorsque l’agression est unilatérale comme c’est actuellement le cas avec les armées de Kiev qui se déplacent dans l’Est pour mater des populations revendiquant seulement un droit à l’autodétermination parfaitement légitime du point de vue occidental.
Si la coalition entre bandes fascistes et mafia oligarchique en vient à écraser dans le sang les velléités indépendantistes de l’Est ukrainien sans que la Russie intervienne, il sera plus difficile pour les médias de l’Empire de convaincre leurs opinions publiques respectives que les Russes sont les vilains de l’histoire et que les massacres ont été faits pour la bonne cause.
L’Occident apparaîtra comme ayant soutenu des salauds de la pire espèce et non seulement le sang des victimes retombera sur nos têtes, mais c’est toutes les « choses cachées depuis la fondation » de l’Empire Usraélien qui pourraient alors faire surface grâce à la clé de lecture ukrainienne. Le jugement de Poutine qui parlait d’un Occident satanique semblera alors parfaitement mérité.
Autant la Russie pourra attester que la violence et l’iniquité proviennent entièrement des machinations de l’Empire en restant immobile, impassible ou stoïque dans l’épreuve, autant le moindre engagement de sa part dans une réaction même minimalement violente suffirait pour valider la pompe à mensonges à laquelle s’abreuvent les médias asservis, le précédent palestinien étant, sous ce rapport, parfaitement édifiant [7].
Si Poutine se faisait un devoir moral absolu de voler au secours des populations agressées au mépris du droit international, il démontrerait un vain et désormais archaïque souci de l’honneur mal compris qui est, depuis la nuit des temps, le moyen le plus aisé de manipuler les hommes pour les amener à s’engager dans la violence à laquelle pourtant ils répugnent.
Cette tentation diabolique que constitue la mécanique victimaire de la défense-comme-violence-légitime est toujours à l’esprit des humains trop humains que nous sommes alors qu’il s’agit d’un parfait attrape-nigaud. Comme Gavroche se jetant à l’eau pour éviter la pluie, la stupidité consistant à tomber délibérément dans ce piège rend d’emblée illusoire tout gain sous le rapport de l’honneur. Même s’il meurt « pour l’honneur », un zombie téléguidé par l’ennemi n’a aucun honneur digne de ce nom. Sérieusement, qu’y aurait-il d’honorable à entraîner son peuple dans un holocauste nucléaire ?
Lorsqu’on veut résolument la paix, vient toujours le moment difficile où il nous faut suivre l’exigeant modèle christique et sinon tendre la joue gauche, au moins s’abstenir de répliquer lorsqu’on nous frappe la joue droite. On peut penser que c’est ce que fait Poutine et qu’il a donc vis-à-vis de l’Ukraine une attitude tout à la fois chrétienne dans son essence et parfaite d’un point de vue stratégique.
Il n’est pas, pour autant, nécessaire d’imaginer que Poutine est une Figura Christi, un saint ou simplement un repenti de la barbarie russe en Tchétchénie. Si l’Occident en venait à chercher résolument l’escalade en contestant militairement le rattachement démocratique de la Crimée à la Russie, il est probable qu’il ne reculerait pas devant l’éventualité d’une guerre totale et, donc, d’une destruction assurée sous le feu nucléaire de l’Empire.
Malgré tout, je ne peux m’empêcher de penser qu’après avoir restauré la grande Russie, Poutine a, notamment avec le retour de la Crimée dans le giron russe, rendu son âme à la Sainte Russie, ce qui semble un prodige quand on songe aux quelques soixante-dix années de l’éclipse soviétique.
Si je suis particulièrement enclin à penser ainsi c’est grâce aux remarquables analyses sous l’angle de l’eschatologie coranique que le Sheikh Imran Hosein développe dans ses nombreuses vidéos [8]. C’est peu de dire qu’il attribue un rôle cardinal à la Russie car ce serait grâce à elle, grâce à l’Eglise d’Orient que, selon lui, les forces du Bien prévaudront quand viendra (bientôt ?) la "fin des temps". En toute logique, pour que cela se réalise, encore faudrait-il que la Russie n’ait pas été vitrifiée sous un tapis de bombes nucléaires. Par conséquent, la réserve actuelle de Poutine me semble fondée et bienvenue du point de vue stratégique.
Force m’est de reconnaître qu’en affirmant cela, je légitime et je ferais donc moi-même si je l'avais le choix de la non intervention russe dans l’Est ukrainien avec tout ce que cela peut signifier de souffrances pour les populations concernées. Il y a là un choix moral qui, je l'admets, n’est pas évident à assumer mais décidément je ne vois que folie à tomber tête baissée dans le piège de l’Empire.
Faudrait-il penser alors que les populations de l’Est ukrainien se trouvent sacrifiées sur l’autel de la realpolitik ?
Ce serait probablement une erreur car dans la présente situation la Russie ne tient pas le couteau, elle n’est pas l’agent du sacrifice, elle est seulement patiente, au double sens du terme.
Encore une fois, si Poutine est capable de conserver cette attitude suffisamment longtemps (il est malheureusement douteux qu’il puisse le faire indéfiniment), il y a de grandes chances que les opinions publiques puisse enfin percevoir que, comme en Irak, en Libye, en Syrie, etc. la violence mondiale provient avant‑tout de l’Empire anglo-sioniste et de ses marionnettes. Je veux croire que cela contribuera de manière critique à leur effondrement lorsque le moment sera venu. Après combien de vicissitudes et de vies perdues parviendrons-nous à cette issue heureuse ? Je n’ose l’imaginer...
[1] Après avoir lu l’article de Thierry Meyssan, on découvrira avec intérêt ce documentaire en deux parties, 1 et 2, compilant toutes les vidéos prises au moment des faits.
[2] Voir aussi cet article ainsi que cette vidéo sur les crimes commis par l’armée ukrainienne, proposée, avec les précédentes, dans ce post du Saker.
[3] Nous avons d’autant moins d’excuses pour ignorer les machinations de l’Empire en Ukraine que le Saker a maintenant l’appui d’une équipe française qui propose son blog en versions française et russe sensiblement élargies du point de vue éditorial.
[5] En arguant d’un équilibre de la terreur à présent rétabli (après la phase de délitement russe des années 90) qui, en toute rationalité, interdirait aux U.S.A de recourir à la force nucléaire puisque la destruction mutuelle resterait assurée en dépit de leurs défenses anti-missiles balistiques.
[6][6] Comme nous l’avons été jusqu’à présent selon Robert McNamara qui évoquait la crise de Cuba.
[7] Nous ne le savons que trop : quelques roquettes palestiniennes ont suffi à « justifier » les massacres de l’opération Plomb durci aux yeux d’une opinion publique anesthésiée depuis des décennies et il semblerait que la ficelle ne soit pas encore usée puisque le même scénario a cours actuellement.
[8] Voici la dernière vidéo de Imran Hosein sur le sujet. Je l’ai trouvé à son meilleur dans celle-ci mais elle est sans sous-titrés français. Enfin ce montage est assez réussi et comporte des passages de ses interventions faites en Russie à l’été dernier.
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